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Je suggère une petite modification au terme Initial

Prism a une page wiki en anglais, qui casse la rumeur selon laquelle elle ne serait qu'une renaissance d'Initial vu que les dates de naissances ne concordent pas (1980 pour PRISM et 1985 pour Initial). Fun fact: à aucun moment la page wiki ne fait mention des arnaques à la jacquette ni de la qualité VHSRip de leurs DVD.

Carton-pâte

Matériau bon-marché auquel on peut donner la forme désirée. Très utilisé pour les décors de films primitifs ou impécunieux, il peut facilement nanardiser un décor pour peu que son caractère rudimentaire soit suffisamment visible.

A la lecture de l'article Wikipedia, le vrai Prism Leisure Corporation anglais semble être une boite sérieuse avec quelques références solides. J'ai du mal à croire que les DVD tout pourris qui ont été distribués chez nous avec l'intro "Prism Leisure/Prism Vision" (du genre la jaquette volante de SPACE MUTINY) soient d'authentiques distributions Prism Leisure Corporation. Je vois plus ça comme un truc de margoulins qui ont piqué l'intro de la boite anglaise (qui n'a de toute façon pas d'activité en France a priori) pour brouiller les pistes et donner un semblant de légitimité à leurs repiquages de VHS à la sauvette. L'hypothèse Initial me semble toujours cohérente.

Je ne suis pas sûr de comprendre. Prism est-il l'héritier d'Initial ou la victime innocente de margoulins qui éditent leur repiquages en utilisant indûment son nom ? Les deux à la fois, ça me paraît difficile.

J'ai l'impression que Prism Leisure Corporation est la victime innocente de margoulins (les mêmes qu'Initial ?) qui éditent leurs repiquages en utilisant indûment son logo en intro de DVD. Sauf erreur, sur les DVD tous moisis chers à ce forum, le logo de Prism Leisure Corporation n'apparait jamais sur les jaquettes. A la place, il y a un certain Prism Vision. Le logo de Prism Leisure Corporation n'apparait qu'à la lecture du DVD, trop beau d'ailleurs par rapport aux menus minimalistes et aux jaquettes truffées d’approximations et de fautes de frappes. La jaquette volante étant carrément frauduleuse, je dirais que les mecs derrière ces DVD Prism Vision semi-pirates (sans les droits d'exploitation mais sortis dans le commerce quand même !) ont juste voulu brouiller les pistes en foutant l'intro de Prism Leisure Corporation (qui n'a rien à voir de près ou de loin dans cette affaire). Après, vu qu'Initial excellait dans le genre et que ses jaquettes nanardes sont quand même fort ressemblantes, l'hypothèse que ce soit les mêmes derrière Prism Vision ou autres sous-labels est envisageable.

Je propose d'introduire l'expression "Shot on Shitty-o", ou si nous voulons éviter l'anglicisme, "merdovision"
pour désigner des films, souvent semi-amateurs, tournés directement en vidéo entre le début des années 80 et la fin des années 90,
à l'heure où le camescope et les films de famille se démocratisaient. L'expression dérive du terme "shot on video".

La caractéristique de ces films, qui ne sont pourtant pas forcément tous des nanars, est une connaissance très relative de la grammaire cinématographique
alliée à une qualité d'image déjà mauvaise à l'époque et qui, la VHS se dégradant, prend une patte toute particulière et repoussante.

On peut citer dans cette catégorie la saga allemande Violent Shit ou encore The Bloody Video Horror That Made Me Puke on My Aunt Gertrude.

Bonjour.
Négociations.
"On ne négocie pas avec des terroristes !
Le négociateur se fait toujours avoir, de toutes façons ! On tire dans le tas ! L'action forte, il n'y a que ça qui fonctionne ! Pas de quartiers ! La négociation c'est pour les [Autocensure] et les [Autocensure] !"

à ajouter dans "accroche nanarde": le film tellement à court d'arguments qu'il présente son acteur principal comme star de films qui n'existent même pas.

Je désirerais ajouter le terme "slurpasaure" (en anglais: slurpasaur),
un terme désignant la pratique douteuse de figurer des créatures préhistoriques, le plus souvent des dinosaures,
par de vrais reptiles grossis à l'image et parfois maquillés avec des prothèses pour les rapprocher de leurs lointains parents préhistoriques.

La technique n'est pas nouvelle et l'un de ses plus anciens exemples est le film Brute Force de 1914 (un serpent dont on a ajouté des cornes ainsi qu'un alligator affublé d'ailes et d'une crête). Cependant, les exemples les plus connus datent des années 50 et 60, pour des adaptations fauchées du Monde Perdu. Cette pratique était après tout beaucoup moins coûteuse que la Stop-Motion qui demandait davantage de temps et de savoir technique.

Cette astuce sera progressivement abandonnée notamment suite à des plaintes (légitimes) pour cruauté envers les animaux. En plus de probablement souffrir des prothèses dont ils étaient affublés, certains de ces films faisaient se battre ces différents reptiles, parfois à mort. Une autre raison justifiant la fin de cette pratique est le caractère insultant auprès du public, qui en général savait même jadis faire la différence entre des dinosaures et des reptiles actuels.

Plissken et moi-même avions évoqué la technique et les causes de son abandon dans la définition de "Dinosaure" du Glossaire. Mais je ne connaissais pas le terme slurpasaure, qui mériterait je pense d'être ajouté à la définition en question. Merci en tout cas pour cette info.

J'avoue humblement avoir découvert le terme moi-même que très récemment. ^^'
Et en effet, il s'inscrirait parfaitement dans la définition "Dinosaure", j'approuve !

Afin d'étoffer la définition de meubler, je propose d'ajouter les techniques de remplissage suivantes :

_ Ajouter une voix-of. Lorsqu'il ne se passe rien à l'écran, engager un commentateur à la voix grave qui, sur un ton généralement très sentencieux et emphatique, expliquera les motivations profondes des personnages et leur background, racontera en détails ce que l'on voit à l'écran, philosophera sur le progrès, la nature humaine, la justice, etc. quitte à répéter quatre ou cinq fois la même chose ("The Beast of Yucca Flats").

_ S'il vous manque cinq minutes de film pour obtenir le label "long-métrage", prendre votre caméra et filmer le paysage en faisant le tour du pâté de maisons en voiture. C'est vraiment du foutage de gueule et le spectateur se demande ce qui se passe, mais au moins grâce à ça vous dépasserez une heure de métrage ("Weasels Rip My Flesh").

_ Dans la même logique, offrir à votre public cinq à dix minutes de visite touristique de l'endroit où vous avez tourné votre film, pour peu que votre lieu de tournage semble vaguement exotique ("Reptilicus Le Monstre des Mers"). Peut aussi se coupler avec la technique dite de "la scène musicale" ("Frankenstein Meets The Space Monster").


Porto Rico, terre de contrastes dans "Frankenstein Meets The Space Monster".

Tu oublies les affreux bruits de bouche, "oooh", "aaaaah", "huuuuum" rajoutés dans certains dessins animés, comme les bijoux de l'industrie Mondo, qui donnent au bout de 7 minutes l'envie de s'arracher les oreilles pour les bruler en offrande a Ctuhluh, tout ça passque apparemment quelqu'un dans l'équipe n'aimait pas le silence, mais qu'on te surutilise à l'envi des plans fixes, des zooms lents, des panos vers la gauche, la droite, des scènes de reflexion où personne ne bouge, perdu dans ses pensées, bref, de longs plans où il ne se passe rien, toutes ces cochonneries bien sûr faites pour ne pas animer un dessin sensé l'être...