Forum Nanarland.com

je pense que c'est en partie avec les "cinéma de quartier" qui passaient un temps sur canal et aussi avec certains films que cette chaine passait aussi et plus tard bien sur la découverte de nanarland

Pour ma part, c'est mon intérêt pour les ninjas qui m'a lentement fait glisser vers les Déviances Godfreyhoiennes. Depuis, j'explore ce monde inconnu avec délectation.

Impossible de trouver un élément déclencheur.

Cela à commencé après le visionnage du film Ted avec mon meilleur pote. Dans Ted, les 2 protagonistes sont adorateur de Sam J Jones et du film Flash Gordon qu'il qualifie de film "tellement mauvais mais tellement bien". Du coup avec mon pote on s'est dit tiens ça à l'air marrant vient on regarde ce film. émerveiller par cette première bouchée de nanar, on a peu à peu découvert qu'il existait des milliers d'autre films comme ça et bien pire encore! depuis on en mate un quasiment à chaque fois qu'on se retrouve!

Quand j'ai découvert Nanarland.com en 2003 ou 2004, je ne me rappelle plus...Mais j'avais déjà quelques bonnes années de pratique nanardesque derrière moi !

Pour moi la révélation çà été lorsque je suis allé voir Donjon et Dragon 2 au cinéma.

J'avais déjà vu le 1 et je l'avais trouvé bien nul mais le 2 j’étais allé le voir avec une bande de pote (dont l'un avais son anniversaire ce jour là, on lui avait offert la place) en sachant pertinemment que le film serais mauvais et dans le but d'en rigoler. Et nous n’avons pas été déçus (sauf celui qui s'était fait offrir sa place). Puis j'ai eu connaissance de Brain Soda, Jeu de Rôle de Willy Favre qui propose de jouer dans des films de série B à Z voir même des personnage de Space Opera Turc.
Et ensuite c'est l'engrenage, j'ai commencé à chercher des nanars (à l'aide de nanarland, découvert peu après çà) : d'abord ce fut Beowulf ou Delta Force ou des films d'action avec Steven Seagal, puis des 2 en 1 Hong Kongais, puis enfin des film comme Eau Sauvage et maintenant Twisted Pair.

Bonne question (qui me permet de faire un come back sur ce chouette forum que j'avais honteusement oublié...)

Pour ma part, mon expérience du nanar est intimement lié au marché de la VHS. Étant rapidement devenu un fan de ciné horrifique étant gamin, le seul moyen de m'en abreuver de manière régulière était de me rendre dans nos bons vieux vidéo club! Parallèlement à ça les rayons VHS des magasins, où ma faible bourse m'obligeait à me tourner vers les cassettes vidéos à 20/50 fr, aux contenus souvent improbables, parfois ne correspondant pas du tout à ce qui était indiqué, etc... J'avais également un cousin féru de film de ninja et de film d'action bourrin décérébré qui nous étalait sa collection de vidéos.

Étant à l'adolescence dans une véritable boulimie de film - principalement horrifique - je voyais défiler les titres sans forcément en distinguer les qualités et les défauts. La notion de nanar est évidemment venue bien plus tard, et forcément lié avec une certaines nostalgies de ces mauvais films que je n'appréciais pas forcément étant enfant, mais qui ont revêtu une aura particulière pour moi en grandissant.

Bien avant de connaître le site, quand j'étais ado avec mon père on faisait le concours de celui qui trouverait le plus mauvais film à regarder et on passait des soirées à se bidonner devant des trucs improbables (si jamais je remets la main sur Yeti, le cri de l'homme, je vous en fait une chronique). Puis j'ai découvert Nanarland et ses chroniques (celles de Vampire Assassin et Hurlements 2 restent à ce jour mes préférées).

Pour ma part, le tournant a été Jim Kelly dans Black Samurai. Entre les katas torse nu dans sa chambre d'hôtel, le jetpack, les nains avec des lassos, la sorcière vaudou nymphomane et le sorcier sataniste droit sorti d'Eton et Oxford (très distingué dans le sadisme et la domination du monde), c'était un festival de trucs assez invraisemblables. Et en plus, le film est bon, je trouve, indépendamment de sa nanardise, un vrai plaisir à tous les niveaux. J'ai aussi un pote qui me tannait avec des films invraisemblables et indescriptibles.

J'ai aussi fait quelques découvertes accidentelles, notamment un coffret de trois films de ninjas de Godfrey Ho.

Depuis je me suis rendu compte que ce que je trouvais déjà délirant n'allait pas à moitié aussi loin que, disons, Piège Mortel à Hawaii, et qu'il y avait beaucoup plus à explorer. Et il me semble aussi que beaucoup des vieux James Bond classiques mériteraient une chronique Nanarland en tant que nanars à part entière, bien qu'ils soient strictement dans le mainstream (et sources de nanars eux-mêmes, bien sûr, dont mon cher Black Samurai).

Bienvenue à toi, Bélier.
De mon point de vue aussi, tous les James Bond sont aux portes du nanar (sauf les Daniel Craig, que je déteste) car, franchement, qui regarde ça entièrement au premier degré sans rigoler aux saillies machistes, aux destinations exotiques plus cartes postales que dans un album de Tintin et aux scènes d'action bigger than life et grand-guignolesques ? Ils ne sont certainement pas chroniquables (car, comme tu le dis, ils sont beaucoup trop mainstreams), mais ils constituent une bonne porte d'entrée à l'univers du comique involontaire, malgré l'autodérision de nombre d'opus (surtout les Roger Moore).

comme beaucoup ici j'ai eu la chance de connaitre les "video clubs", quand j'etais tout mome et que mon pere m'amenais dans cet endroit qui me faisait rever (surtout parce qu'il faisait video club et magasin d'informatique, je devais avoir 5 ans, vers 1988) je louais toujours la meme chose: une cassette de compil des cartoon warner (si daffy duck etais sur la jaquette, on savais qu'on verrai 10 cartoon avec daffy, pareil pour les autres heros marvel) et la seconde cassette c'etais soit un disney, soit un film pour mon age. apres quelques années je me suis rendu au video club ou avec des copains et on se rendais compte que "plus on allais vers le fond du magasin, plus les jaquettes faisaient peur" (j'ai longtemps gardé une peur juste a repenser a la jaquette de "zombie 3". puis dans ma ville avait ouvert un video club plutot cool, au rez de chaussez, c'etais les nouveautés, en façe la caisse, des etageres pleines du blockbuster du moment. a l'etage, c'etais les films qui avaient quelques années avec juste a coté, leur version "nanar" (les sous rambo, les post appo mais aussi quelques comedies sympa)

puis est arrivé le "video futur" qui proposait moins de nanars mais ou on etais quasi-sur de trouver le blockbuster sorti quelques mois avant, mais plus on y allait, plus on sentais que la fin etais proche, l'ADSL arriva dans ma ville et il y eu le coup de graçe: le video club integré dans la box télé ........

le video club a fini par fermer puis ce fut le tour du video futur, avant d'avoir un lecteur DVD, on allait dans les "cash converters" ou ceux qui avaient acheté un lecteur DVD etaient venu vendre leur collection de VHS

je suis heureux de connaitre nanarland, tomber sur la chronique d'un film qu'on avais vu il y a des années ça fait tellement de bien !

Je fais sans doute partie de la dernière génération à avoir connu les vidéo-clubs. Je ne sais plus qui avait posté un message sur ce forum en disant qu'il ne fallait pas confondre les vidéo-clubs avec les boutiques de location vidéo. Du coup, ça m'avait mis un doute, mais c'est bien un vidéo-club qui se trouvait dans le bas de ma rue et où on allait régulièrement louer une ou deux VHS pour le week-end quand j'étais gamin. C'était un tout petit local, rien à voir avec les vidéo-clubs géants qu'on voit dans le documentaire "The Last Blockbuster", mais c'était notre vidéo-club, le gérant était super sympa et il y avait quand même du choix, avec le fond du magasin sur la droite qui abritait les VHS de films d'horreur (j'avais été particulièrement marqué par les jaquettes des "Critters" et j'ai eu la pétoche de ma vie en louant et regardant "The Relic", croyant que c'était juste un film de monstre à la Godzilla) et, cachées plus loin dans un angle d'étagères, les VHS de films de cul (le rouge m'est monté aux joues quand je suis tombé dessus). J'y ai loué un paquet de fois la cassette de "ADN : La menace" que j'avais découvert quelques années plus tôt à la téloche. C'est le seul nanar que je me rappelle avoir loué (et que je considérais à l'époque comme un bon film), il y en avait sans doute d'autres mais j'étais trop jeune pour la culture nanarlandaise, on louait essentiellement des dessins animés, des comédies familiales et des blockbusters. Il a fermé quand j'avais treize-quatorze ans, au milieu des années 2000. Pendant longtemps j'ai naïvement espéré qu'il réouvre un jour.

Je pense que j'ai toujours eu le nanar en moi.

Je suis né en 1980 (ouch). je n'ia pas été un grand écumeur de videoclub. On en avait un mais on prenait plutôt des grands titres et pas ceux d'en dessous.
je dirait que ça a commencé avec l'arrivée du Divx. On m'a parlé d'un films super cool qui s'appelait 'l'attaque des tomates tueuses' et moi, tel un producteur des années 70, je me suis dit 'wouaw avec un tel titre ça ne peut que être bien! j'achète!. j'adore les films aux titres débiles/improbables/drôles/ second degré. On regardait aussi des Troma ("surf nazis must die": pas besoin d'en dire plus, je regarde! "Maniac Nurse find ectasy" allons-y!,...Les toxic Avengers, évidement.) Je pense que mon premier vrai nanar est venu dans la foulée: Turkish star wars. Qui prend 5 minutes de star wars et puis ça ressemble à une mauvaise copie du sketch des inconnu qui parodie les Bioman. Des mecs en costume-déguisement, en PQ contre le gentil. Ensuite j'ai commencé aussi à chercher des films 'nanar' sur le net. (c'est la que j'ai du tomber sur votre site). Mais ça restait comme ça. Et puis sont arrivées les escales à Nanarland sur Allociné. Gros déclic! Et la j'ai vraiment commencé à chercher assidûment les films qui étaient présentés dans les escales.

Je me souviens d'une escale sur des films de requins, et je me suis mis à en chercher plein (la j'ai découvert The Assylum avec les Mega shark...), sand shark, Jurasic shark, shark Attact 1-2-3, sharktopus (un de mes favoris). j'ai même fait des sous-titres amateur pour certains (souvent les films sont trouvable en Vo mais pas en Vf ou Vostfr. et la Vf c'est souvent de la vieille VHS. Et je peux vous dire que sous titrer un Asylum, c'est dur...très dur car beaucoup de blabla interminable) Et après qu'est-ce que je découvre,...qu'il y a un gars qui a décidé de regarder tous les films de requins et les notés! J'ai trouvé mon Dieu. Mais Total respect à Ricoh (rien à voir avec le copieur) que j'écoute religieusement depuis le début de ses podcast de Sharkparade). Je vous vois avec mes yeux plein d'admiration aux Nuits Nanarland. (mais je viens pas faire la groupie en venant dire 'je suis fan, j'adore ce que vous faite' - Ah, merci merci...gros blanc...voila voila...).

Ensuite un camarade est venu à la nuit narnarland (celle de White Fire). il m'a dit que je devait venir, j'ai dit banco! L'année suivant je suis venu. Et maintenant je suis toujours la. j'ai ma place dès que c'est en vente, je me fous de savoir le programme, je viens! C'est d'office bien!

Cela fait quelques mois que j'ai rejoint le forum et je me rends compte ne pas avoir contribué à ce topic !

Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis né dans le sérail, mais mon amour des séries B et autres films déviants date de ma plus tendre enfance.
Mes parents eux-mêmes ont des connexions avec le cinéma alternatif, l'un de nos plus vieux amis est un réalisateur de films d'horreur et il a contribué à créer une "maison hantée" dans ma ville natale. De plus, nous avons un festival local de films fantastiques, 2300 Plan 9. Le NIFF à Neuchâtel, chef-lieu du canton, était aussi un rendez-vous régulier.

Ma mère était attiré par l'occulte et mon père par Alien de Ridley Scott, les films les plus durs de Pasolini etc. On m'a fait visiter le Musée Giger au château de Gruyères dès l'âge de 10 ans. De mon côté, je lisais les BDs défendues de mon oncle et je louais au vidéo-club de la station Shell des films de bébêtes.

Dans une librairie parisienne qui a probablement disparu depuis, mes parents m'ont trouvé les trois premiers tomes de Ze Craignos Monsters
par Jean-Pierre Putters, dont la prose fit une forte impression sur mon esprit vulnérable de prépubère. J'ai entretenu cette passion sur la toile en me renseignant sur les films fantastiques ou d'horreur, et c'est comme ça que je suis tombé sur Nanarland aux alentours de 2003-2004 quand les chroniques étaient encore écrites sur fond jaune (si ma mémoire ne me fait pas défaut).

Ce n'est que récemment que j'ai vraiment embrassé la pratique du Nanar, en commençant par Turkish Star Wars lors d'une projection en ligne avec des internautes. Quel baptême !! Je fis vivre l'expérience à mes amis qui alternativement me maudissent ou me remercient. Et donc cette année j'ai décidé de m'engager plus activement dans la communauté Nanarland.