Vu hier, et plutôt sur le cul. Je n'avais pas relu la chro depuis très longtemps, et c'est au pif que j'ai opté pour le Repaire du ver blanc.
Outch.
Ca commence tout tranquillement, pas pressé, et soudain, c'est le drame, gros flashback trip hallucinant avec des flammes surréalistes, des nonnes, des légionnaires, un Jésus et un gros serpent moche. Et ça bouge dans tous les sens. A partir de là, le film est lancé, se partageant comme le dit Nikita entre scènes de remplissage où tout le monde discute des heures pour ne rien dire (certaines fois c'est chiant, d'autres fois complétement nanar et donc marrant). Chaque scène de flashback est vraiment démente, je dirais même intéressant (comparé au reste, c'est le plus imaginatif, et le rendu bordelique de l'image est plutôt pas mal je trouve).
La comtesse est extra en pute friquée qui adore sortir ses crocs et cracher à la ronde. Le passage avec le scout est vraiment génial ; c'est d'ailleurs le moment d'une scène qui fait évoquer un côté volontaire du film (quand la comtesse raconte ses plans maléfiques et qu'elle est interrompue en plein milieu par la sonnette de la porte).
Quant à Hugh, impressionnant qu'il ait réussi à lancer sa carrière après ça.
Bref, on s'est bien marré, aterré par moments du rendu psychédélique que voulait donner le réalisateur (y'a des passages où faut s'accorcher), bref, on a passé un bon moment quoi.
Et puis ça, merde quoi.
3/5