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Jean-Marie se la donne dans La Donneuse.

Son film le plus touchant, sans pour autant éviter les scories habituelles du réalisateur, sorte de Tommy Wiseau avant l'heure. Thématiquement parlant, La Donneuse constitue une oeuvre-clef pour appréhender la filmographie de Jean-Marie Pallardy.

Une chronique agréable à lire, où l'on sent la passion pallardienne qui anime Drexl. Par contre, j'ai du mal à cerner la logique de la note nanar, qui parait élevée au vu de la quasi-réussite vraie du film.

Ah ouais, super chro, bravo, j'adore l'écriture. Les paroles de chanson poucrave sur les PME m'ont fait exploser de rire (c'est du B&M non?), ça m'a fait le plus grand bien.
Par contre comme Kobal, la note m'a l'air un poil élevée, il est si rigolo que ça le film? C'est vrai que l'ensemble a l'air de ruisseler d'incompétence cinématographique, mais plus dans le genre chiant que poilant. Alors bien sûr je l'ai pas vu, hein, mais comme ça, a priori, je me pose la question.

La Donneuse est un cas un peu particulier, c'est objectivement un des tous meilleurs films de son auteur (ce qui n'en fait évidemment pas un chef-d'oeuvre pour autant, loin de là !), et sans doute son film le plus personnel, donc le plus pallardien des films de Pallardy. Pour qui connaît bien le bonhomme, ça donne à La Donneuse (huhu) une incroyable saveur. C'est du mélo hardcore et maladroit, où - comme l'explique la chronique - Pallardy soliloque à tout va en se donnant le beau rôle, celui du meilleur mec sur terre : beau, intelligent, viril, qui réussit tout ce qu'il entreprend mais qui a aussi su rester simple au fond... Il n'y a pas de climax, ça reste un film érotique des 70's filmé assez mollement, mais à défaut de gros morceau de bravoure ou de réplique choc, c'est le charme ringard que distille le film sur 1h30 qui est à prendre en compte, le genre de charme ringard qui peut émaner d'une histoire d'amour écrite avec sincérité par le plus macho des beaufs. Dis comme ça le film a peut-être l'air chiant mais ça se regarde avec bonheur (L'amour chez les poids-lourds est déjà bcp plus chiant). En grand fan de Pallardy, Drexl lui a mis une note supérieure au Dossier érotique du notaire. Perso je considère Le Dossier... comme le plus fendart des 5 premiers DVD ré-édités (en attendant la suite avec impatience).

La version caviardisée d'inserts hard, au titre très poétique.

Merci beaucoup ROTOR. Ouvrir un post contenant une jaquette outrageuse sobrement intitulée "Y a t-il une queue dans cette chatte" au boulot m'a valu une affiche fabuleuse auprès de mes collègues

et c'est quoi la réponse à cette question ?

suffit de gratter la tête à Pallardy sur l'image de gauche pour avoir la réponse

Je viens enfin de le voir. Très honnêtement, c'est assez décevant et carrément mou (la post-synchro neurasthénique en rajoute encore une couche dans la mollesse). Le seul fil rouge amusant, c'est le nombrilisme de Pallardy qui s'auto-congratule en permanence dans une espèce de pose ultra-virile sans comprendre à quel point ce machisme à la limite de la phallocratie la ridiculise totalement au deuxième degré. Mais ça ne suffit pas à en faire un nanar digne de JMP pour autant.

Sinon, je trouve que l'acteur interprétant le beau-père (ce sans-couilles qui n'ose même pas mettre un bon gros ramponneau aux femmes insolentes lorsque ces chiennes le méritent) est un look-a-like assez convaincant de Christopher Lee.

Je vous trouve un peu sévère. "La Donneuse" est effectivement le meilleur film de Pallardy que j'ai pu voir. Certes, JMP se donne le beau rôle et a une vision plutôt dominatrice de la femme (un euphémisme en regard d'une certaine scène, mais c'est toutefois cohérent dans les relations qu'entretiennent les personnages), mais il livre son drame avec une réelle sincérité. Ses solliloquies ne m'ont pas particulièrement amusées, je les trouve plutôt en adéquation avec l'obsession de son personnage pour la paternité. En fait, on se demande bien pourquoi avoir tourné une telle histoire dans un film érotique (la gueule que devait faire un certain public... D'ailleurs, je serais intrigué de voir à quoi ressemble la version porno).

Alors c'est vrai qu'il y a toujours un montage un peu brut, une ou deux incohérences et une conclusion éliptique (et encore une fois ridicule d'un point de vue médical), mais rien de bien nanar à mon sens. J'aurais donc tendance à le classer en Bon Film, bien que ce ne soit pas non plus mon kif (et que je reconnais avoir accéléré sur la fin).

Sinon, il faudrait ajouter les jaquettes de ROTOR à la côte de rareté (magnifique celle avec les gants en latex, et le résumé de la version porno n'hésite pas à forcer le happy-end ).

C'est fait (les titres alternatifs itou).

Quant Pallardy fait dans l'intimiste, personellement jaime pas trop. Je m'ennuie un peu. Finallement je préfère Règlements de femmes à OQ Corral ou L'arrière train sifflera 3 fois. (je vais passé pour une grosse s... ). Dossier érotique d'un notaire qui lui est sérieu aussi, est meilleur selon moi.

Pour info, Le Chat Qui Fume vend actuellement sur Priceminister la totalité des films érotico-paillards de Pallardy qu'ils ont édité pour 7€ pièce (+ frais de port)

Est-ce que ce genre de nanars n'a pas un côté un peu soporifique, dans le sens où le rythme est en général plutôt lent ? Sinon ça semble un fameux délire de son auteur.

Les films érotiques de Pallar' ne sont en effet pas des actioners survitaminés. Il faut s'attendre à un rythme pépère, animé par un montage souvent bizarre.