http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... sgladiator
Maté y a kek' jours déjà.
Juste pour rendre hommage à un post-nuke racé.
C'est pas n'importe où que l'on voit des sociétés post-atomiques truffées de saloons hantés par des moustachus à Stetson qui n'ont rien de mieux à faire de leur temps que de jouer des p'tites esclaves décolorées à la roulette russe.
On ne s'ennuie pas un instant, la qualité demeure constante, avec quelques pics notables (ah! le héros qui saute bouche ouverte par-dessus la rangée de CRS de l'enfer pour percer la gorge de l'infâme qui a violé sa femme!) : le plus remarquable étant que le spectateur n'est jamais mis au courant des tenants et aboutissants du scénario, signature de la grande nanardise. Les rebondissements surgissent au petit bonheur, des personnages imprécis s'en vont et s'en viennent sans que nul ne s'en étonne. Exemples: qui sont au juste ces Texas Gladiators jamais nommés clairement dans le film? D'où sort ce sadique de chef néo-nazi au rictus sardonique autant que narquois? Pourquoi cette scène où la copine pleine de cuir du renégat Texas Gladiator se fait tuer par le barbu blond sympa? Pourquoi des arbres et cette végétation intacte dans ce monde censé être ravagé par les atomes joyeux et les enzymes coquins?
Et surtout:
Mais que foutent là ces Indiens????...
Une tambouile bariolée qui saura mettre en joie les appétits les plus blasés.