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La scène avec le requin est à peu près celle de APE mais je crois me souvenir que le Brady avait programmé vers 1985 ou 1986 un "king kong contre le requin géant". Je ne suis pas absolument certain du titre et je ne l'ai pas retrouvé sur google. Mais je ne pense pas être sénile et la chose doit bien exister quelque part. C'était même diffusé le même jour que "un ptérodactyle à New York", mais j'avais raté le premier film à cause d'une compo de maths.

Sinon, et pour les plans nichons, il existerait un "King Dong" pour les amateurs mais ce film me paraît moins imprégné de féminisme.

J'ai entendu parler d'un King of Kong Island avec des gorilles zombies qualifié par certains d'absolument irregardable, mais n'ai pas encore pu me le procurer.

ADDENDUM

je ne suis pas sénile, après une nuit de recherches acharnées, j'ai retrouvé la trace de King Kong contre le requin géant qui existe bel et bien. C'est un film coréen de 1977 référencé sur ce lien mais sous un autre titre http://quatrevingt.over-blog.com/categorie-270904.html. On peut raisonnablement penser qu'il s'agit d'une réplique coréenne à King Kong contre Godzilla. Le film n'est pas à ma connaissance chroniqué sur le site. Y aurait-il une raison cachée ? De même pour le film de la Shaw Bros.

Cependant, je ne sais pas si la scène du requin de Queen Kong est une référence à ce film ou à APE, ou si tout simplement il s'agit d'un clin d'oeil à Jaws pour attirer le maigre public. Peut-être un peu des trois, mais à mon humble avis, ils n'auraient pas ajouté la scène du requin sans antécédent cinématographique kingkongesque justifiant l'apparition d'un squale, donc je pencherais pour la première solution.

http://www.dgz15.net/raccoon/viewtopic.php?t=7100

Il y a une première chronique de "King Kong revient", mais Rico doit la compléter parce qu'il avait réservé le film avant Samscoubi.

Effectivement, la scène du requin, au début du film, c'est du velours : le figurant en costume de peluche fait floc floc dans deux mètres d'eau en agitant un cadavre de requin acheté chez un patron-pêcheur du coin.

"King-Kong revient" en Français. Effectivement j'avais filé le film à Rico, j'attend sa chro car ce truc est hallucinant.



Quelqu'un pourrait faire un scan de la photo pour l'exploitation française du film, dans le craignos monster volume 3? Les distributeurs ont pris en photo un gorille et un requin en plastique dans une baignoire, car ils n'avaient pas de photos du film.

King Kong contre le requin géant et A.P.E. ne sont donc qu'un seul et même film ? Il y a tromperie sur la marchandise, qui plus est quelque peu avariée, même si l'on s'en réfère aux critères des poissoneries coréennes.

Bon, je cours lire la chronique

Ce film m'évoque pas mal une mode éphémère d'hollywood en vogue il y a quelques années, qui consistait à faire des "versions meufs" de films cultes (Ghostbuster, la saga Ocean's), concept bien débile et hautement insultant pour les concernées (de l'avis de pas mal de potesses à moi). En ce sens, Queen Kong était en avance sur son temps.

C'est effectivement une mode qui sent bien l'opportunisme des pontes hollywoodiens au moment de MeToo, de même que Queen Kong a été mis en chantier de façon tout aussi opportuniste pour profiter à la fois de la sortie du King Kong de 76 et de la vague féministe des 70's. Et si le concept est insultant, le traitement l'est encore plus, le pompon de la subtilité étant la gorille géante qui arrache son soutien-gorge !

Sinon, la kingkonsploitation semble être un genre hautement nanar, vu qu'ils sont pratiquement tous chroniqués soit sur le site soit sur le forum. Ne manque plus qu'à chroniquer "King Kung Fu", "King Kong s'est échappé", "Banglar King Kong" (je l'avais réservé celle-là, mais si quelqu'un se sent inspiré qu'il ne se gêne pas surtout), "Shikari" (le King Kong indien de 1963), "Tarzan et King Kong" (celui-ci la chro est en cours), les King Kong japonais des années 30...

Revu en bénéficiant du confort de sous-titres français, ce qui permet d'apprécier toute la subtilité des jeux de mots vaseux des dialogues.
Un film doublement nanar, sur deux registres très différents. Sur le plan de la comédie d'abord : rires nerveux provoqués par l'accumulation frénétique de gags pas drôles, dans la pure tradition de la comédie pouêt-pouêt nanarde. Le spectateur est plus affligé que franchement hilare.
Ensuite, sur le plan du cinéma fantastique : là, le film fait vraiment rire par ses effets spéciaux fantabulosissimantesques. A chaque dinosaure en mousse, à chaque incrustation foireuse du comédien dans son costume de guenon en peluche, à chaque véhicule jouet piétiné, à chaque immeuble en carton détruit, la rigolade est au rendez-vous.
Ce film génialement ringard a le mérite d'être rythmé et sa chanson-thème est plutôt entrainante. L'opportunisme du discours féministe est manifeste et le "girl power" particulièrement épais du scénario n'empêche pas une certaine incohérence : d'emblée, le film propose un univers alternatif où les femmes dominent des hommes soumis, mais pendant la partie londonienne, les femmes sont au contraire exploitées par une gente masculine phallocrate.
Cependant, malgré tout, Queen Kong offre un pendant "féministe" plutôt rafraichissant dans l'univers souvent très machiste et beauf du nanar. Un féminisme beauf, certes, car sinon ça ne serait pas du nanar.