Un nanar gouleyant, fer de lance du genre "USA dans ta face". Tout y est parfait dans l'étalage de clichés sur les joyeuses States, sur la politique étrangère, sur les salauds de politiciens corrompus alliés aux barons de la drogue violeurs sadiques sardoniques...
Un cast au sommet, avec un Chuck inexpressif qui démoule des armées sans sourciller, un Billy Drago au top dans son rôle d'ordure lascive (ce regard de taré qu'il a), un John Ryan complètement exalté peu avare en répliques à crever de rire (dont ma préféré sur le contact que va rencontrer Chuck), et des hommes de mains à l'allure de fourbasses latinos (dont une bande "skin-heads" de toute beauté).
L'hélicoptère de la Delta Force devrait être utilisé en Irak et en Afghanistan, ça ferait longtemps que la guerre serait finie. Une petite pensée pour Ernesto, le guide du San-Carlos embarqué malgré lui, et qui finit sur un porte-avion ricain vers on ne sait où.
La Cannon ne se fout pas de la gueule de son public en matière d'explosions, d'action et de dépaysement. On ne lésine pas dès qu'il s'agit d'être patriote.
Par contre, pouquoi faire de tels gros plans sur la doublure de Chuck lors du saut en parachute ? Faut que je fasse quelques caps.
Un de mes Chuck préférés.
3.25/5
Une petite erreur dans la chro (marrante, mais un peu de mauvaise foi sur certains éléments) :
Citer:
Il arrive dans une chambre, où logiquement l'attend un artiste martial qui le défi
Défie.