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Sensation de la Nuit Nanarland 2016, le film Karaté contre Mafia est le premier film de karaté chinois (?)... tourné en fait aux îles Canaries avec des acteurs espagnols déguisés en Chinois. L'annonce d'une prochaine édition blu ray de cette rareté a fait replonger John Nada dans ce délire très seventies (même si sorti en 1980)!

Le ROUGE ! (les vrais savent !)

https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-martiaux/tatane/karate-contra-mafia.html

C'est en effet plutôt l'inverse que la procédure standard d'occidentalisation. On retrouve les mêmes petits tours de passe-passe qui alternent entre attendrissement et moquerie, quoique, même n'étant pas expert dans le domaine, je ne crois pas qu'on ait déjà essayé de faire passer des asiatiques pour des occidentaux (le syndicat des gweilos ne l'aurait pas accepté).

Une version française bien Clash of the Ninjatesque n'aurait pas dépareillé sur une telle production.

Merci pour la chronique, j'ai beaucoup aimé les images du héros faisant la plaque. Déjà que se cacher le visage comme ça te rend encore plus louche, c'est encore meilleur quand on réalise que les méchants sont juste à côté de lui.

Comme le reste des 2500 spectateurs du Grand Rex, je conserve un souvenir indélébile de ce chef-d'œuvre qu'il fallait absolument sur Nanarland. Bravo pour la chronique. Le nanar espagnol en a sévèrement sous le capot. LE ROUGE !!!


Alors en fait si, ce fut une pratique relativement courante dans le nanar indonésien, où les méchants Hollandais étaient souvent joués par des locaux affublés de moustaches et perruques rousses par manque de gweilos (La revanche de Samson, Putain d'enfer, etc…).

Mais quand même pas des protagonistes, voir même le héros comme ici ?

Bel objet que voilà. Le coup du type maquillé en asiatique m'a tout de suite fait penser à Sean Connery dans ON NE VIT QUE DEUX FOIS !

Sinon, bien belle anecdote en introduction avec cette rencontre entre deux tribus nanardeuses qu'on imagine s'échanger des présents sous forme de VHS et de DVD. Le nanar, vecteur de paix entre les peuples ? Et si tous les nanardeurs de la Terre se donnaient la main pour former une ronde autour du monde ? Rien que d'y penser, j'en ai la larme à l'oeil. Prochaine étape : nouer contact avec l'équivalent allemand de Nanarland et découvrir d'autres pépites oubliées telles que DERRICK CONTRE LES ENVAHISSEURS, projeté une seule fois lors d'un obscure festival allemand et dont la copie unique traine quelque part sur une étagère poussiéreuse de la cinémathèque de Munich.

Le héros je ne crois pas (en général le héros est soit le seul gweilo disponible soit une star locale métisse comme Barry Prima), mais par contre le méchant principal de La revanche de Samson est bien un asiatique maquillé et emperruqué. Ce qui rend le procédé encore plus curieux c'est que dans le cas de Samson (comme dans The Intruder), le héros est censé être un pur Indonésien alors qu'il est joué par un Blanc, tandis que les méchants Hollandais sont joués par des Asiatiques. Il n'y a qu'un seul gweilo parmi les méchants, gweilo dont la fille (Délila) est jouée par la métisse Suzzana, alors que le personnage est supposé être une Hollandaise pure souche. On a donc une histoire d'amour "interraciale" entre un métis indonésien joué par un Australien caucasien à perruque blonde et une Hollandaise jouée par une métisse indonésienne. Conceptuel.

Dans Samson, c'est le bras droit du Pépé, celui avec la jolie moustache ?

Oui, c'est ça.

Lors de l'édition 2022 de 2300 Plan 9, Karate contra Mafia était programmé, mais vers 1 heure du matin, j'ai calé avant
de pouvoir le voir, gros regret. Heureux de le voir chroniqué !!

Hier je m'étais fait un programme double suite à une grosse commande reçue de Vinegar Syndrome. J'ai donc regardé Karate contra Mafia juste après Devil Story et j'ai eu raison de me fier à mon instinct pour cet ordre de visionnage. J'avais besoin de quelque chose de plus léger et conventionnel après ma rencontre avec le diable. Karate contra Mafia est d'une naïveté charmante.

Oh, ça c'est audacieux.

Vu il y a peu aussi, en blu ray. (J'ai quand même franchi le cap du lecteur bluray, SPECIALEMENT pour karaté contre mafia). Aucun regret. La scene de la "prostituée" (?), c'est magique. Le mec qui se cache avec sa main, woh... Et ces combats. On a l'impression qu'il est coincé dans le niveau 1 de street of rage. C'est toujours les meme deux couillons en cagoule qui reviennent encore et encore et encore...

A priori, oui, c'est avec une prostituée, mais c'est vrai qu'il y a un côté ambigu dans le fait que le bordel soit intégré à un restaurant un peu trop standard pour que ce soit réaliste. L'âge et le physique de la dame offrent au contraire un aspect réaliste à la prostitution qui est un monde multi-facette, mais ce n'est pas cinématographiquement crédible.

Un autre moment magique qui me revient en tête est celui où la fille distrait le policier en lui demandant de l'aider à déplacer un meuble pour finalement le bouger d'à peu près deux centimètres. Factuellement parlant, ils ont bel et bien déplacé le meuble, mais c'est un peu léger pour demander de l'aide à quelqu'un dans la rue et c'est surtout un peu trop bref pour faire une diversion efficace.

Alors qu'il y ait des prostituées qui ne soient pas dans les canons de la beauté féminine, je le conçois tout à fait. Non non non, surtout c'est le côté extremement mal à l'aise des acteurs, qui savent qu'ils doivent faire ça pour le film, mais tu sens qu'ils auront du mal à se regarder dans les yeux une fois la scène terminée. c'est pataud et touchant dans un sens

Selon la chronique de Nanarland, la prostituée est en fait joué par la mère d'un des acteurs cagoulés (hors-contexte c'est louche de dire ça). Donc en gros, ils ont fait joué une telle scène avec deux acteurs amateurs (oups, encore une fois, c'est bizarre dit hors-contexte) qui se connaissent en tant qu'ami du fils et mère de l'ami. C'est à mon avis le détail le plus surréaliste par rapport à ce fim.