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http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... lm=zombie3

Bon ben je viens de le voir et c'est pas fameux tout ça, je m'attendais à mieux tant la chronique semblait prometteuse.

Un Mattei en petite forme donc (Fulci n'aurait jamais du tourner une seule scène, ça aurait été bien mieux ).
C'est vrai que les incohérences dans le comportement des zombies sont nombreuses, et qu'ils sortent de la paille, et qu'ils se cachent, et qu'ils sont maquillés avec de la raclette avariée, et qu'ils parlent, et qu'il y a des armes de partout, et que les zombies jouent mieux que les vivants mais.....


....Mais finalement c'est un bon nanar en me relisant.

Zombi 3 c'est bon, mangez-en.

DISPO PAS CHER ICI : http://www.priceminister.com/navigation ... kw/ZOMBI+3

En relisant la chronique, j'ai vu qu'il n'était pas fait mention de l'édition DVD qui comprend aussi The Black Cat (celle qu'on peut voir sur le lien Price Minister de Peter).

Voici un scan du digipack en question (je peux aussi scanner l'arrière, si besoin) :

[/img]

Sinon, en ce qui concerne le film lui-même, je m'attendais à un plus gros nanar (j'aurais pas dû regarder le Lac des morts vivants avant). Mais certains passages sont quand même assez cocasses. Il faudra que je le revoie en comité.

je sais pas si c'est moi qui compte mal les héros depuis que je suis gosse, mais il y a un mec qui meurt deux fois non?

celui qui se fait croquer par la tête volante ( merci Bruno...) reviens dans la scene ou les zombies assiègent l'hôtel, en plus il se fait bouffer en premier.

acheté avec l'édition qui contient the black cat

un bon nanar 2.5/5
le conflit militaire/scientifique (toujours en blouse)
les militaires agissent, mais les scientifiques qui cherchent l'antidote, tout le monde qui se contredit et un super jeu d'acteur nanar du scientifique
ça ne constitue pas un danger. Le virus est extrèmement sensible à l'oxygène. Il se dissout dans les 30 secondes qui suit de sa diffusion
-Mais l'homme qui voulait le voler est contaminé. Il y avait des traces de sang autour de la boite et sa couleur était bizarre.
-C'est la meilleure. Un homme atteint par le virus peut contaminer d'autres personnes par la salive, par le sang ou par n'importe quel contact corporel.
Merci de l'info, un virus peut se propager!

et la fille qui demande de l'eau dans un endroit complètement désert, vide et détruit

Un bon petit nanar que l'on savoure encore plus quand on connaît l'histoire de sa réalisation, très bien rendue dans la chro.

Une histoire d'une débilité réjouissante, où l'on peut effectivement s'amuser à chercher quelles scènes (voire quels plans) ont été réalisées par Fulci et quelles autres viennent de Mattéi. C'est vraiment dingue de voir s'affronter dans une battle de breakdance cinématographique le meilleur et le pire du cinéma transalpin, les plans sublimes à l'ambiance craspec laissant régulièrement la place au cheap le plus naze. Il y a même quelques scènes où l'on sent que Mattéi essaye de se hisser au niveau d'un Fulci sans y parvenir, comme la scène de l'accouchement. Je me demandais même si Fulci ne l'avait pas abandonnée en plein tournage, tant certains plans semblent plus travaillés que d'autres.

Au final, ce qui fait de ce film un vrai nanar, à savoir un film mauvais au cours duquel on ne s'ennuie pas, c'est autant sa bonne dose de débilité que l'apport de Fulci qui permet, de temps en temps, de satisfaire le cinéphile avec quelques scènes vraiment travaillées. Par exemple, la scène avec la bécasse qui cherche de l'eau est en soi complètement débile mais quand le G.I. est à son tour agressé, on a direct une très bonne ambiance apocalyptique avec ces zombies qui sortent de nulle part et rendent quasi inéluctable sa mort prochaine.

Mais sinon, c'est du bon gros nanar, encore une fois sublimé par un doublage français aux fraises, comme le montre le magnifique dialogue précédant l'attaque des oiseaux zombies, qui a bien fait plaisir lors de la dernière N.E. D'autres dialogues m'ont particulièrement fait plaisir aussi dans le genre :

A l'arrivée de nos héros à l'hôtel :
"Il nous faudrait de la pénicilline !
- Non, j'ai fait médecine et je peux vous dire que c'est pas du tout ce qu'il lui faut pour l'instant !
- Alors qu'est ce que tu proposes?
- C'est d'un docteur dont elle a besoin, ce qu'elle a c'est une infection !
- Tu crois que c'est contagieux?
- Je crois pas, non, pourquoi ça le serait? Enfin on sait jamais, c'est pour ça qu'il fait un médecin !
- T'es sûre de c'que tu dis?
- Bien sûr sinon j'insisterai pas comme ça !"

C'est beau la précision du diagnostic...

Et quand le G.I. et la demoiselle partent chercher de l'eau, après l'agression du groupe par les oiseaux zombies et la contamination d'une des leurs :
"J'espère qu'on vous gâche pas trop vot' week end !
- Euh... Pourquoi? Nous n'avions rien d'prévu. Et vous qu'allez-vous faire?
- Rien d'précis, j'suis libre.
- Tiens, c'est marrant ça. Moi aussi je l'suis, enfin pour l'instant. D'ailleurs je trouve ça un peu dommage, j'aimerai bien trouver l'âme soeur un jour."

Plus tard, dans un village en ruines :
"Oh j'aime pas cet endroit... Mais pourquoi c'est aussi tranquille? Il devrait y avoir plus de monde à cette heure.
- C'est sûr, à moins que tout le monde fasse la sieste."

La voiture cale.

- Qu'est ce qu'il y a?
- Allez savoir, j'suis pas dans l'moteur !"

Y a pas à dire, ils se sont trouvés ces deux-là...

Dans ce film, on ne liste plus les incohérences et autres énormités scénaristiques. L'affrontement militaires/scientifiques fait vite office de remplissage tant les scientifiques ne servent à rien (sauf à jouer super mal), on trouve des armes dans un hôtel, on fout le feu à une station service après avoir été agressé sans trop savoir par quoi, les zombies se planquent dans un placard en embuscade et se cachent même sous un hélico, recouverts de paille pour choper un de nos héros après avoir laissé passer sans souci deux de ses amis. Et cette fin dans l'hélico en question qui pompe complètement celle du Zombie de Romero avec en cerise sur le gâteau nanar... un DJ Zombie ! En résumé : les zombies sont lents mais parfois non, ils sont stupides mais peuvent mettre au point des stratégies d'attaque et d'embuscades, ils grognent mais peuvent animer des émissions radio. Les puristes des films de zombies, qui hurlent à la mort dès qu'un cinéaste ose ne serait-ce que modifier la démarche des infectés, apprécieront.

Et on regrette d'autant plus le point de départ, qui aurait pu donner un croisement sympa entre Zombie et Les Oiseaux. Heureusement, il y a James N'guyen...

Effectivement, c'est bien nawak. Le comportement des zombis ou des humains est totalement incompréhensible. D'ailleurs pas seulement d'une scène à l'autre, parfois au sein d'une même scène (comme le coup de la pénicilline par exemple)...
J'ai beaucoup apprécié la fin qui lorgne à la fois du côté de La nuit des morts-vivants (le héros abattu par des militaires) et Zombi de ROMERO (la fuite en hélicoptère). ça illustre bien le côté totalement cul-entre-deux-chaises de ce film.

Encore un bien bel exemple de la déchéance du cinéma fantastique italien, les ambiances fascinantes ayant laissé place à l'involontairement comique. La scène d'intro filmée avec un éclairage immonde et uniquement en plans serrés (pour ne pas montrer la tristesse du décor) annonce la couleur globale du métrage. Franchement, je me demande ce qui reste de ce que Fulci a tourné parce qu'on retrouve surtout la patte de Bruno Mattei, l'homme qui transforme tout ce qu'il touche en nawak. Sa spécialité : des comédiens nullissimes livrés à eux-mêmes (tout comme les doubleurs francophones), des maquillages et effets gores gratuits et outranciers (comme tout bon Z qui se respecte) et une avalanche d'invraisemblances. Personne ne semble l'avoir signalé, mais le postulat de départ est un gros repompage du RETOUR DES MORTS VIVANTS de Dan O'Bannon avec la crémation du zombie dont les particules rejetées dans l'air retombent et créent de nouveaux zombies. La suite n'est qu'un prétexte pour enfiler les attaques zombiesques parfois surprenantes tels ces oiseaux-zombies ou cette tête volante ! Franchement, il n'y a rien qui va. La réalisation est aux fraises, la photographie est moche, les personnages et dialogues sont grotesques (le DJ !), mais c'est tourné avec un tel sérieux que ça en devient drôle.