
Revu tout récemment dans sa superbe édition Intégral Vidéo ("Digital Mastering" les mecs !). La présence de Schwarzenegger est déjà insolite. Comme dit en fin de chronique, plus d'un aspirant acteur aurait eu ses rêves de gloire brisés avec un film pareil mais notre armoire à glace autrichienne a réussi a rebondir pour finalement tourner avec John Milius, James Cameron, John McTiernan et Paul Verhoeven ! Pour en revenir à HERCULE A NEW YORK, c'est le genre de film dont on peut se demander comment ça a pu être financé (voire même imaginé) : le postulat est absurde au possible ! Entre les chamailleries entre Hercule et son père, l'Olympe de pacotille filmée dans un jardin public, un combat à main nue avec un figurant déguisé en ours, une sombre histoire de paris sportifs, une course-poursuite en char (antique) et l'arrivée inopinée en guest-stars d'Atlas et Samson, il y a de quoi s'amuser. Débutant, Schwarzie fait ce qu'il peut dans la peau d'un Hercule qui ne comprend rien à rien pendant les 3/4 du film. De plus, son side-kick comique parvient à jouer encore moins subtilement (jeu magnifié par un doublage français de toute beauté). Et j'allais oublier : la bande-son garanti 100% pur sirtaki qui rend le spectacle encore plus improbable.

