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Encore une affiche "trompeuse", ou l'humain se conserve beaucoup mieux dans un futur lointain??

Ca a l'air très sympathique, tout ça !

Chouette chro, faut que j'essaye de dégoter ce flim.

Non, non, y'a pas tromperie. Celui qui figure sur l'affiche, c'est le jeune héros. L'ex-champion a une cinquantaine d'années, et une gueule à la Tommy Lee Jones.

Déterrage.

On est quand même souvent plus proche de la bonne série B que du nanar avec ce Arena à la réalisation relativement mainstream. Mais c'est vrai que l'accumulation de clichés, sans oublier la galerie d'aliens en caoutchouc (Shorty aurait eu sa place dans Star Wars Holliday Special), finit par nous faire regarder le film avec un sourire en coin, tellement tout est téléphoné à mort. Par contre, au début je me suis trompé sur l'identité de la méchante. Claudia Christian semble d'abord être une femme d'affaires impitoyable (secondée par ses hommes de main patibulaires) et Shari Shattuck semble partie pour être le love interest. Et puis au milieu, Claudia Christian confie au héros qu'elle veut poursuivre l'œuvre de son père décédé en redonnant sa noblesse sportive à l'Arène. Là, je me suis dit : "Ok, en fait c'est elle la gentille, elle va finir dans les bras du héros et mettre elle-même un pain à Shari Shattuck la tentatrice pour éviter au héros de passer pour un goujat. Au temps pour moi."

Sinon j'aime bien Horn, l'Apollo Creed extraterrestre qui beugle avec une voix surgrave des "Ouaaaaiiiiiiiis ! Je suis le champion ! Eeeeuuuuaaarhh ! Tu fais pas le poids, minus !" Il est presque au niveau de Braxus dans Dar l'invincible 3 dans la catégorie méchant monstre en caoutchouc sorti des Power Rangers.

Signalons en outre l'absence de charisme du héros Paul Satterfield, grand blondinet bodybuildé incapable de changer d'expression faciale et neuneu au possible. C'est bien simple, même pendant le visionnage, il m'arrivait d'oublier sa tête quand il n'était plus à l'écran pendant plus d'une minute et de le confondre avec le bras droit de Claudia Christian, autre blond à brushing.

Tout cela finit effectivement par faire virer le film vers le sympathiquement mauvais.