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Hop une fournée, il en manque encore :



























Si après ça vous avez pas envi de mater cette perle !

Mis la main sur le DVD Aventi (en double-programme avec l'infiniment meilleur GODZILLA & MOTHRA : THE BATTLE FOR EARTH de 1992). Que dire ? GODZILLA CONTRE MEGALON est un témoignage aussi drôle qu'un poil affligeant de la dégringolade artistique de la saga quand le public enfantin en est devenu la cible. Je trouve le résultat moins malaisant que LE FILS DE GODZILLA et bien plus appréciable (même au premier degré) que GODZILLA CONTRE GIGAN, l'opus précédent, mais ça reste quand même bien nanar. Le début intriguant avec le lac qui se vide est plutôt intriguant et le coté espionnage reste divertissant mais ça tombe dans le nawak dès que débarquent les habitants de Seatopia, lointains cousins des Atlantes. Leur plan est incompréhensible : pourquoi ont-ils besoin de Jet Jaguar pour diriger Megalon ? Hormis la scène du lac précitée et une maquette plutôt jolie de barrage, le reste des scènes de destruction urbaines sont des stock-shots sauf erreur ! Histoire de rentabiliser le costume (plutôt cool) de Gigan, le scénariste trouve une grossière entourloupe scénaristique pour le faire entrer en scène et augmenter au passage un taux d'incohérence déjà excessivement élevé. Au fait, comment se fait-il que Jet Jaguar grandisse ? Son génial inventeur a la réponse : "C'est sa détermination qui le fait grandir." Tout ça pour justifier une joute catchesque à deux contre deux digne d'une cours de récréation, mais bien trop longue et bordélique : Godzilla/Jet Jaguar contre Megalon/Gigan. Visionné avec mes parents qui se sont bien marrés (mais les 82 minutes étaient quand même bourratives). A noter que ce 13e opus fut le dernier aussi ouvertement puéril. Les mecs ont dû comprendre que les blagues les plus courtes sont les meilleures, et c'est redevenu un peu plus sérieux par la suite.

Il m'arrive de ressortir ce bon vieux jeu de baston GODZILLA : SAVE THE EARTH sur PS2, histoire de revivre les joutes les plus nanardes de notre dino atomique préféré. C'est techniquement moyen mais l'univers est vraiment respecté avec un casting généreux et des persos aux capacités fidèles aux films (par exemple Jet Jaguar peut grandir et rapetisser ou Megalon peut se déplacer sous terre comme son modèle cinématographique).

Jet Jaguar a droit à sa figurine au 1/700e dans les numéros 32 et 33 de "Toho Kaijû Collection":

Vu. Comme Les Hommes d'une autre planète, ça démarre doucement : un gosse tête à claques, un pédalo rigolo, mais pas de quoi éclater de rire...

Puis, le roi des Seatopiens montre ses poils dignes de Gurmeet, sa moustache et ses rouflaquettes, Jet Jaguar montre sa tronche de ravi de la crèche, Megalon montre sa dégaine de grosse blatte... J'aime bien le look de Gigan par contre.

Et enfin, Godzi entre en scène en majesté, plus botoxé qu'Elon Musk et Vladimir Poutine réunis, fait sa superstar du catch qui est là pour amuser la famille comme un Hulk Hogan du Kaiju. La suite n'est plus qu'une longue baston puéril entre quatre types dans des costumes en latex au milieu d'un terrain vague. C'est beau.

Ca manque un peu d'un personnage féminin mais sinon, on ne s'ennuie pas et Godzi Duck nous met la banane, malgré le démarrage un poil poussif.

Bravo à Rico pour son hilarante chronique, où on sent tout son amour des Kaiju Eiga et du catch.