Un épisode hyper agréable, qui aborde plusieurs films que je rêvais d'entendre traiter par le podcast.
Pas encore vu
Star Paws, qui semble vraiment terrifiant à la vue des captures d'écran de la chro de Rico. Pas vu non plus la madeleine de Proust avec des chats empaillés dont parle Mathilde, mais ça a aussi l'air flippant.
J'ai consulté la chronique du
Dernier Match en écoutant Fabien, et bravo pour la nouvelle et somptueuse iconographie HD remplaçant les vieilles caps grosses comme des confettis de l'ancienne version. Je lui avais quand même mis la note pharaonique de 2,75 sur 5, mais je garde un bon souvenir de ce film chiant perso. Les vingt dernières minutes sont en effet épiques. J'imagine le client de vidéoclub se disant pendant la première heure
"Pfff, encore une jaquette mensongère qui nous promet un gros délire pour nous refourguer un téléfilm tout mou..." et qui termine le film sur un véritable orgasme. C'est souvent la fin d'un film qui détermine l'impression positive ou négative du spectateur, et
Le Dernier Match (qui, en fait, date de 1991, pas de 89, on est donc dans les tout derniers soubresauts du bis italien) met non seulement en scène le portnawak promis, mais à l'écran c'est encore plus con que sur la jaquette.
Quelle joie d'entendre parler de notre chouchou (à Fry3000 et à moi) Charles Nizet et de son
Rescue Force ! Le film avec les 15 minutes de catamaran, dont notre dream team semble garder un souvenir indélébile, ne serait-il pas
Slaves of Love alias
Les Ravageuses alias
Les Méduses au Sexe Brûlant (gros merci à John Nada pour m'avoir permis d'enfin savourer cette merveille de vide après des années de recherches infructueuses) ?
Et alors, LE grand moment, la chronique de
Force Four par Julien, film qu'il me reste encore à voir, et dont la future chronique écrite (annoncée je ne sais plus où) devrait l'ériger en grand classique du site. De toute façon, Warhawk Tanzania n'est pas un des meilleurs, c'est LE meilleur, comme le dit son sidekick Wilfredo Roldan dans
Devil's Express. La digression sur le grand écart Bruce Lee ---> Van Damme était vraiment passionnante. Ce feuilleton de l'ORTF avec Jean Marais en sensei, ce film espagnol avec son héros
"2 fois champion du monde ABSOLU de karaté", le diptyque martial de Maurice Labro... autant de recos d'objets filmiques hautement improbables qui donnent bigrement envie (même si dans le cas de
Casse-tête chinois pour le judoka, ça semble juste être un navet aux dires des chroniqueurs).
En outre, je tiens à remercier Julien d'avoir fait le crash-testeur pour
Lost At Sea, titre qui était dans ma wantlist depuis que j'ai découvert la filmo des inénarrables frères Sayre.
En même temps, qui ne succomberait pas à une telle jaquette ?Entièrement d'accord avec Mathilde et Fabien sur
Holocauste Nazi : Armes Secrètes du IIIème Reich. Ne surtout SURTOUT jamais diffuser ce film en Nuit Nanarland

mais c'est à voir pour tous les nanarophiles au cœur bien accroché. L'un des films les plus débiles que j'aie pu voir. En plus, il est ressorti en DVD chez Bach Films ou Artus Films. Le point nazisploitation, que j'espérais voir aborder lors de l'épisode sur nos amis les Nazis, fut un plaisir à écouter (même si, à côté de l'Italie, de la France et des States, vous avez oublié de parler des gestaporns paraguayo-brésiliens

qui étaient destinés à un public familial ! Si, si !

).
Après que Mathilde ait prononcé le nom de Jeff Panacloc, la grimace de gêne et d'effroi qui se peignit sur mon visage se transforma en éclat de rire lorsque Julien commenta
"Euh, on peut reparler des Nazis ?" 
Proposez-moi du nazisploitation philippin et j'en redemande, mais ça, clairement, je ne peux pas. Chapeau bas à Mathilde d'avoir le courage de s'enquiller tous les derniers films français les plus navrants.
Même dans l'improvisation, la crème de la crème de l'élite était toujours en forme.