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Sur la dernière image, la damoiselle lui déclare qu’elle a vu le feu de l’amour brûler au fond de ses yeux… mais alors bien au fond, hein…
Quel dommage que cette légende de caps ait sauté lors de la mise à jour de la chronique !
Le film démarre très très fort et on se dit qu'on est partis pour un nanar monumental à la
Hercule ou
Sinbad : festival ahurissant de perruques et de postiches grotesques ! (il faut au moins une capture dans la chronique, les tronches des chevaliers de la Table Ronde sont énormes ! la HD ne pardonne pas !) Sean Connery couvert de fond de teint doré à paillettes, sauf ses avant-bras qu'ils ont négligé de maquiller et qu'on aperçoit sur plusieurs plans ! décapitation de tête nanarde ! Miles O'Keeffe et sa perruque qui pète littéralement de trouille en tremblant comme une chochotte quand il voit le chevalier vert ramasser sa tête en mousse ! le sidekick qui donne une clef à Miles pour ouvrir la braguette de son armure pour faire pipi dans les buissons !
Comme disait Kobal sur ce fil, le scénario est hyper décousu et on n'y comprend rien, mais passé ce démarrage du feu de dieu, le film ne fait pas énormément rire sur la durée. En fait, on peut tout à fait le mater au premier degré, à condition de ne pas trop essayer de piger ce qui défile à l'écran. Quand le nain sermonne Miles en lui disant qu'il aurait dû jouer selon les règles, j'étais là devant mon écran :
"Mais nom d'un chien, c'est quoi les règles !?! Vous nous avez rien expliqué !" On n'atteint pas le niveau de marasme scénaristique de
Ator le Guerrier de Fer mais pas loin.
Bon, sinon, par rapport à
Ator, Miles O'Keeffe est un peu moins lâche mais c'est aussi parce qu'il porte une armure et un heaume, bien pratique pour le remplacer par sa doublure pendant les combats. On sent d'ailleurs qu'esthétiquement, le film tente très mal d'émuler le
Excalibur de John Boorman, même si certaines armures sont en effet jolies. A part ça, le thème Bontempi épique qui tourne en boucle pendant 1h30 est entrainant.
En plus de Peter Cushing, il faut ajouter le cachetonnage de Trevor Howard en roi Arthur emperruqué à barbiche. Les vétérans du cinéma britannique ont décidemment eu des fins de carrière difficiles.