James Bataille a écrit:
Enfin vu ce film, en VO non sous titrée, mais ça va, on est pas chez Shakespeare.
Mes aïeux, rien n'a de sens. L'idée de base, je dis pas, ça pourrait faire un bon film, une bonne série...
Mais rien n'a de sens...
Yor et ses compagnons pas effrayés par de la technologie qui les dépasse, qui utilisent trankilou cette technologie sans problème.
Le plan du méchant assez alambiqué pour qu'on comprenne vite qu'il y a des failles dans lesquelles on passer la cuisse.
On sent le film avec le mec qui sent qu'il tient un bon concept, mais par contre il a pas réfléchi à comment meubler le tout, et ça sent le remplissage forcé par moments.
Y a un gâchis de péripéties, qui consistent grossièrement à libérer/sauver/aider untel ou unetelle qui est détenue par (insérer méchant randon parmi 3)
ReB Brown par contre, toujours un plaisir de le voir se battre mal, avec son corps de grand dadais costaud mais pataud, dont il ne sait que faire (n'ayant pas de mitrailleuse, il ne peut lancer sa plus grande attaque, le "BWEUUAAAAARGH")
Les regards de "ce soir va y avoir de l'action" qu'il lance à toutes les nanas qu'il croise, à la longue ça devient hilarant.
Sinon le film est très sobre en violence et en cul, je suis surpris mais why not, ça peut faire un bon 8+
La scène du deltaplane en chauve souris morte, best scene du film (avec la ptite musique années 80 qui va bien, ils ont tapé juste).
C'est drôle que tu parles de remplissage, cher Bataille, quand on sait que la version film de Yor est en fait un remontage du format série d'origine !!
Mais oui, le plan du méchant (incarné par John Steiner qu'on aura remarqué dans Tenebre d'Argento) est couillon à souhait (tout en invoquant des thèmes et des craintes récurrentes de l'époque), et le côté étrangement placide de nos héros
face à ce qu'ils découvrent est risible, tout comme leurs questionnements sur les accomplissements de Yor, comme s'ils n'en étaient pas eux-même capables.
Perso, outre notre éternel Reb Brown, j'ai un faible pour la speudo-Adrienne Barbeau et notre bon vieux Luciano Pigozzi en figure paternelle de substitution.
Les costumes des hommes-singes ennemis sont aussi particulièrement croquignolets !!
Pour moi, ce serait plutôt une bonne intro au Nanar pour le novice, car malgré l'aspect répétitif des péripéties (c'est une série, on le rappelle), c'est généreux et multi-genre.