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 Sujet du message: Thunder Of Gigantic Serpent - Charles Lee, 1988
MessagePublié: 02 Mai 2007 14:27 
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Nanardeur fou ?
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Thunder Of Gigantic Serpent

Titres alternatifs: Terror Serpent, Daai se wong.

Pays: Hong Kong
Année: 1988
Durée:1h25
Catégorie: Monstres Géants
Genre: L'attaque du traversin géant
Producteur: Joseph Lai
Réalisateur: Charles Lee (c'est à dire Godfrey Ho ou l'un de ses sbires)
Avec: Pierre Kirby, Dewey Bosworth, Danny Lee, Danny Raisebeck, Edowan Bersmea, James Chan…

Il n'y a aucune limite à la folie humaine.

C'est tout du moins ce que laisse suggérer les travaux de Godfrey Ho et Joseph Lai. En effet, quel meilleur exemple peut-on trouver pour parler de déséquilibre mentaux que les œuvres d'hommes qui ont depuis bien longtemps laissé s'exprimer leurs délires créatifs ? Pour sûr, quelques esprits chafouins prétendront toujours que les géniteurs de ces films pouvaient plaider autre chose que la démence pour se disculper de leurs actes, comme un moyen de gagner de l'argent facilement en mettant en boîte le maximum de titres, sans chercher à donner dans la qualité. Il n'empêche que cette excuse mise à part, on aura bien du mal à nous ôter de l'idée qu'oser distribuer ce genre d'âneries et espérer trouver un public pour les apprécier au premier degré peut tout de même relever pour beaucoup du domaine psychiatrique.


Comme on pouvait s'en douter, "Thunder Of Gigantic Serpent" s'inscrit donc dans cette tendance du "2 en 1" avec son traditionnelle caviardage de scènes additionnelles amenant le spectateur à intégrer une cellule psychologique pour peu qu'il ait essayé de comprendre tout les tenants et aboutissants d'un scénario pour le moins abscons. Mais si le film qui nous intéresse se veut plutôt banal dans sa forme, il reste plus étonnant de part son contenu, bien loin des élucubrations ninjesques habituelles, puisque c'est sur les monstres géants que nos bouchers de la pelloche ont ici jetés leurs dévolus. Et force est de reconnaître qu'ils ont encore une fois tapé dans le haut niveau, l'œuvre d'origine étant tellement agitée du bocal qu'elle aurait réussit à justifier à elle seule la rédaction d'une chronique bien garnie.

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Face à tant d'aberration, il apparaît d'ailleurs difficile de savoir par où commencer. Mais étant donné qu'il faut bien placer les choses dans un contexte, parlons justement de l'histoire qui va servir de cadre à ce déballage de folie furieuse. Elle débute lorsque Salomon, un dangereux terroriste, décide de s'approprier une formule révolutionnaire, qui lui permettrait de faire pression sur les différents gouvernements de la planète. Prévoyant, notre méchant de service a bien pris soin de se cacher dans un autre film pour qu'on ne remonte pas jusqu'à lui, mais c'est sans compter sur un super soldat du nom de Ted Fast qui va se faire un devoir de mettre fin aux agissements de notre comploteur et de tout ses acolytes.

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L'association des gros lards anonymes est fière de vous présenter ses nouveaux adhérents.


Pendant que tout ce beau monde se crêpe la moustache, une bande de scientifiques travaillent pour le compte de l'armée sur le fameux projet secret. Le but de leurs recherches est assez clair et se résume à trouver un procédé permettant d'augmenter la taille des êtres vivants. Pour la finalité d'une telle entreprise, par contre, c'est déjà plus confus, car on voit mal en quoi décupler le volume d'un crapaud peut avoir un grand intérêt pour l'humanité, autre que permettre à certains de la ramener dans un congrès de savants. Bref, toujours est-il que ce besoin de notoriété va très vite être réduit à néant, la faute à une attaque surprise de leur base de recherches, rappelant aux spectateurs amnésiques que si dans un film il y a une expérience gouvernementale, celle-ci mettra invariablement moins de dix minutes à péter entre les doigts de ses créateurs. Quant bien même une partie d'entre eux réussirait à échapper au carnage, il faudrait compter sur une course-poursuite rocambolesque pour conduire les quelques fuyards à se faire copieusement massacrer par leurs assaillants. Une méthode qui, vous en conviendrez, s'avère d'une logique redoutable quand on cherche à découvrir un secret connu par une poignée d'hommes seulement.

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Pour autant, ce que les agresseurs n'avaient pas prévu dans leur plan hasardeux, c'est la survie d'une de leurs cibles, laquelle va tout de même perdre dans la nature le fruit de ses découvertes, ou tout du moins, une boîte ayant servi au procédé de mutation. A partir de cet instant, une lutte acharnée va s'engager entre les divers protagonistes afin de s'emparer du précieux récipient, lequel a atterri par hasard entre les mains de Tin-Tin, une fillette se servant du pseudo aquarium pour abriter son serpent apprivoisé. Hélas, la boîte à présent irradiée va très vite transformer la bête en une créature gigantesque qui sèmera terreur et désolation dans tout le pays. Ne restera alors plus à l'armée qu'à étouffer l'affaire devant l'insistance de la police locale, tout en cherchant un moyen d'anéantir le terrifiant reptile. D'ailleurs, tant que nous sommes à l'évoquer, autant de suite lever le voile sur cette atrocité de la nature, ce monstre répugnant, odieux, produit de la folie de l'homme et de son désir de se prendre pour Dieu. Eloignez les enfants, c'est abominable:

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Oui, bon, à partir de là, on peut dire que la crédibilité du projet prend un sérieux coup dans les écailles. J'en ai peut être un poil trop fait, je m'en excuse. Mais, vous comprenez, c'est pas non plus super évident de vendre un film de monstres géants avec une telle bestiole, et entre un perpétuel regard ahuri ou un corps en mousse véritable, il est excessivement difficile de prendre cet animal au sérieux si on n'y met pas un tout petit peu du sien. Pour ne pas arranger les choses, il faut bien avouer que le réalisateur, déjà à moitié sinoque, n'était pas vraiment dans un grand jour. Car non content d'avoir l'une des créatures les plus grand-guignolesques de toute l'histoire du Septième Art, notre metteur en scène va se sentir obligé de filmer son monstre sous toutes les coutures, histoire d'être bien certain que tout les spectateurs visionnant son film, même les moins observateurs, soient intimement persuadés de ne pas avoir en face d'eux un terrifiant prédateur au sang froid, mais plutôt une énorme chaussette de laine vaguement maquillée avec les moyens du bord. Consciencieux jusqu'au bout des ongles, il a même pensé aux aveugles, et eux aussi risquent d'être assez perplexes à l'écoute du son qu'émet l'animal, celui-ci s'approchant plus d'un mélange entre les cris d'une grenouille et d'un perroquet que du sifflement que l'on aurait été en droit d'attendre. Et encore, tous ces détails ne sont rien lorsque la bête reste relativement immobile, puisque lorsqu'elle passe à l'action c'est un vrai festival, surtout quand le reptile, au lieu de ramper, se met à voyager à l'écran par petits sauts successifs tel un kangourou pris de la danse de Saint-guy ou même s'enfuir par la fenêtre d'une cabane en flammes.


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"Qu'est ce que c'est ?
-Je ne sais pas, on aurait dit un reptile qui volait".


Il serait pourtant réducteur de n'évoquer que les trucages relatifs à la bête, et que ce soit de la destruction de maquettes en gros plan ou des voitures qui se mettent à exploser bien avant de toucher leur point d'impact, tout sera mis en œuvre pour nous permettre d'admirer le travail d'un responsable des effets spéciaux venant d'un monde parallèle, là où faire étalage de son incompétence est une marque de talent. Bien que la totalité du long métrage dénombre un bon paquet d'erreurs, le clou du spectacle va être atteint lors de la sempiternel arrivée en ville de la bête, où cette dernière se fera attaquer par des stock-shots de char d'assaut. Le procédé a beau déjà être très visible, il prend une ampleur encore plus ridicule quand on constate non sans effarement que le monteur ne s'est même pas donné la peine de gommer la différence d'éclairage entre les deux scènes, offrant une succession de faux raccords particulièrement grossiers.

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Si les missiles mettent déjà une bonne journée pour arriver jusqu'à leur cible, faut pas s'étonner qu'il tienne encore debout l'animal.

En même temps, le budget étant ce qu'il est, on ne peut pas non plus s'acharner que sur ces personnes, tant tout dans ce qui défile à l'écran nous laisse supposer que ce n'est pas sur un vrai long-métrage que Godfrey a cette fois-ci posé ses sales pattes, mais plutôt sur un téléfilm monté par une chaîne câblée à deux doigts de la banqueroute. Car mises à part les péripéties de notre Craignos Monsters, la vague histoire de polar mettant en scène nos policiers et leurs investigations se trimballe elle aussi son lot d'indigences, comme en témoigne ces pièces faiblement meublées, amenant les gangsters à se cacher dans une chambre absolument vide ou mitrailler leurs opposants en se mettant à couvert derrière la première commode qui leur passe sous la main.

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C'est sûr que se planquer dans un vulgaire F1, c'est pas ce qu'il y a de plus évident.

Peu aidés par le script et le manque de moyens, il faut en plus reconnaître que les différents protagonistes du récit prennent aussi leurs rôles très au sérieux. Evidemment, ce n'est pas un défaut en soit, mais on aura beau dire, on aura beau faire, voir une bande de civils apeurés devant un stock-shot de monstre en mousse ne fait qu'accentuer ce décalage entre les prétentions affichées et le résultat obtenu, plongeant encore un peu plus le spectateur dans l'hallucination permanente. Parmi tout ce beau monde, on passera rapidement sur les scientifiques, dont l'un est incarné par Danny Lee, illustre interprète du "Colosse de Hong Kong" et de "Super Inframan" (ou bien encore "The Killer" dans un tout autre registre), mais qui ici ne fait que passer, ainsi que sur les militaires et autres gangsters, bien disposés à en faire trop dès qu'il s'agit de passer de vie à trépas.

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"Ah, bonjour monsieur Lee, j'aime beaucoup ce que vous faites.
- Euh oui mais non… vous étiez pas obligé de dire que j'étais là non plus… ."


A vrai dire, s'il fallait nous attarder sur quelqu'un en particulier, ce serait sans aucun doute l'inspecteur en charge de l'enquête sur la tuerie du laboratoire. Chaw, puisque c'est son nom, est le genre de type à qui on la fait pas. Lui, les histoires de monstres géants, ça le fait bien marrer. On peut bien détruire la moitié de la ville, c'est pas ce qui l'empêchera de répondre au téléphone comme si de rien n'était, tout juste un peu de stress. Mais n'allez pas croire que c'est un planqué de la bureaucratie, loin de là. Aussi revanchard que Charles Bronson, plus expéditif que Clint Eastwood, c'est avant tout un vrai homme d'action qui n'hésitera jamais à donner de sa personne pour abattre froidement dans le dos les gouapes de tapette qui cherchent à occire son principal témoin. Même lorsqu'il s'agit d'interroger un suspect, Chaw montre aussi sa différence. Alors qu'un bon nombre de ses collègues parlementeraient des heures avec les pires racailles pour un bien maigre résultat, notre policier favorise lui l'intimidation, en appliquant à la lettre l'adage qui propose de tirer d'abord pour ensuite poser les questions. Bien entendu, cette méthode à ses limites, le suspect ayant toujours tendance à décéder prématurément avant de parler, surtout lorsque l'enquêteur ne se contente pas d'une balle mais de toute une rafale de mitraillette. Mais il faut au moins ça pour faire régner l'ordre et venir à bout de la vermine qui sème la terreur dans nos belles cités. Ce n'est certainement pas nous qui pourrions lui en tenir rigueur.

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L'inspecteur Chaw met les pieds où il veut et pas seulement dans la gueule.

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Le second de l'inspecteur, après avoir perdu son pari avec le costumier.

Cependant il y a encore un personnage sur lequel nous n'avons encore rien dit dans cette partie orientale, et c'est donc vers Tin-Tin que nous allons à présent nous tourner, sérieuse candidate au titre de gosse la plus énervante que la Terre ait jamais porté. Alors que les nanarophiles avertis croyaient avoir atteint le point de rupture avec le gamin de la "Nuit du Risque" ou celui de "Gameka et les 3 Super Women", Tin-Tin prouve que l'on peut encore repousser très loin l'auditoire dans son seuil de tolérance, avec ses piaillements incessants, ses lamentations perpétuelles, sa tête incroyablement petite par rapport au reste du corps mais aussi son comportement ô combien suicidaire, l'amenant notamment à prendre la défense d'un gentil serpent géant. Ce dernier détail est par ailleurs l'un des autres points forts du récit puisque si on pouvait déjà noter que le scénariste avait un certain manque d'imagination, on sait grâce à l'intrusion de cette fillette qu'il était en plus schizophrène et accro au cirage. C'est du moins la cause la plus vraisemblable à son comportement, si on en juge le besoin d'intégrer au script une belle petite histoire d'amitié entre une écolière et un monstre gigantesque, voyant les deux complices jouer à la baballe ou encore à cache-cache au beau milieu de ces fusillades et autres complots, une particularité amenant petit à petit la trame vers une fusion improbable entre "Godzilla" et "Belle et Sébastien".

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Les serpents sont nos amis, il faut les aimer aussi… .

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Ah oui en plus, j'ai oublié de vous dire : elle joue effroyablement mal.


L'attente pour que notre reptile prenne sa maîtresse pour un apéricube restant hélas vaine tout du long, il faudra s'appuyer sur une poignée de gweilos pour périodiquement relâcher la pression. Pour autant, n'allez pas croire que ce segment est ennuyeux, puisqu'à part la tripotée de sbires en goguette mettant un point d'honneur à afficher leur manque de talent, c'est surtout avec le chef des terroristes, héritier avoué de Pierre Tremblay pour la malveillance du personnage, que nous allons atteindre une autre dimension de l'actor's studio, ce joyeux luron étant fermement décider à propulser dans le rouge tous les cabotinomètres traînant sur son passage. Que ce soit pour montrer son pouvoir suprême en maltraitant des canettes vides ou partir dans des éclats de rires sardoniques, l'interprète de Salomon, Dewey Bosworth, en fait littéralement des gigatonnes dans le registre du salopard, agrémentant la moindre de ses interventions d'au moins un petit rictus ou regard malsain. Toujours prêt à en rajouter une couche même lorsqu'il lui faut simplement ouvrir la bouche, Dewey nous fera aussi craindre tout du long un claquage des muscles de la mâchoire, les siens et ceux des spectateurs, la faute à un surjeu facial hallucinant, qui ferait par moments passer Stuart Smith pour un comédien austère et subtil. De l'autre côté, le héros de la partie occidentale a bien du mal à exister, et compte surtout sur les bonnes vieilles méthodes pour faire marrer son public, comme passer des coups de fils à droite et à gauche sans passer par l'annuaire ou encore zoner au hasard dans les terrains vagues à la recherche de fripouilles à dézinguer. Pas de soucis, Pierre Kirby remplit son contrat sans problème, offrant même au spectateur attentif un vibrant hommage à l'inspecteur Harry dans les dernières secondes du film, ponctuant à merveille une prestation qui n'avait pas besoin de cela pour tomber dans le risible.

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A tribute to Dewey Bosworth.

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Pierre Kirby, à peine plus charismatique qu'une endive braisée.

Débauche d'absurde s'élevant vers les cimes du portnawak, "Thunder of Gigantic Serpent" est sans conteste une jolie pièce qui vous fera passer un agréable moment. Avec son scénario démentiel, ses effets spéciaux chaotiques ou ses acteurs à la rue, ce film enchaîne les pires délires pendant un peu moins d'une heure trente sans grands temps morts, fait assez rare pour être souligné. Certes, on peut déplorer l'absence d'une version française, le film ayant été visionné en anglais sous-titré grec. Cependant, nous pouvons faire confiance aux héritiers de la langue de Shakespeare pour eux aussi rajouter une plu value non négligeable en matière de post-synchro débile, avec une foultitude de dialogues atterrants et de prononciations de noms aléatoires, sans parler d'intonations de voix collant à merveille au jeu des comédiens et faisant croître de manière exponentielle les différentes carences de ces derniers. Un grand bravo à eux, il n'est pas certains que nous autres, frenchies, aurions réussi à faire pire.

Quoiqu'il en soit, voici bien une nouvelle démonstration de ce que la folie peut offrir de meilleur. Et nul doute que du moment où la démence continuera de vivre sous le crâne des hommes, il existera toujours des personnes pour trouver du génie même chez le plus grand des fous. Tant mieux.


Wolfwood 4,5/5

Merci à Dao, Ghor et Nikita.

Vidéos Bonus :


Un meurtre violent.
Des effets spéciaux fantabuleux.
Toute la quintessence d'une oeuvre résumée en une minute.

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Cote de rareté :

4/Exotique

Alors là, préparez vos fers à cheval, parce que ça risque d'être coton. Sortie en Allemagne sous le titre de "Terror Serpent", notre film a visiblement aussi connu une carrière en territoire hellène si on en croit la version visionnée, ce qui pourrait peut-être vous amener à le croiser en prenant vos vacances dans ces deux pays. Et encore, ce n'est pas gagné.

Par chez nous, il semblerait que le film ait connu le même sort que "Robo Vampire" et soit resté totalement inédit. Dommage, dans un pays qui carbure aux anti-dépresseurs, il aurait fait un véritable carton.

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la-li-lu-le-lo


Dernière édition par Wolfwood le 01 Oct 2007 13:33, édité 3 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Thunder Of Gigantic Serpent
MessagePublié: 02 Mai 2007 15:01 
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Nanardeur en progrès
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Wolfwood a écrit:
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Le second de l'inspecteur, après avoir perdu son pari avec le costumier.


Wolfwood m'a tuer :-D :-D :-D

sinon, très bonne chro qui m'a donné envie de voir le film...


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MessagePublié: 02 Mai 2007 15:24 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bonne chronique, et la légende de cette caps m'a aussi tué :-D .

Wolfwood n'en parle pas, sans doute pour garder la surprise, mais ce film contient une scène extraordinaire, une de ces séquences rares et précieuses dont la crétinerie presque inimaginable vous laisse sur le cul, hoquetant de rire tellement elle est non seulement stupide, mais aussi totalement inattendue. Je ne vais pas la dévoiler non plus puisqu'il a choisi de ne pas le faire, mais putain de sa race l'attaque de l'avion elle trucide des animaux exotiques . :shock: :shock: :shock:

EDIT : d'ailleurs, si quelqu'un pouvait faire un petit extrait vidéo... La scène elle-même, mais aussi les quelques secondes qui précèdent, histoire de bien montrer que ce truc sort vraiment de nulle part.


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MessagePublié: 02 Mai 2007 17:14 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Et le pull en laine de la gamine ? Et le skie sur gazon, on en parle pas ? :-D

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RIP vhs-survivors...

je suis un disagneur orpère surtout pour les banière !


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MessagePublié: 02 Mai 2007 22:58 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Talorg a écrit:
Et le pull en laine de la gamine ? Et le skie sur gazon, on en parle pas ? :-D

ce film est d'une richesse phénoménale !


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MessagePublié: 02 Mai 2007 23:02 
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Détecteur de plans nichons
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C'est l'un des 2-en-1 où la partie asiatique est infiniment plus nanarde que la partie occidentale (qui est totalement dispensable). Une vraie révélation !

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MessagePublié: 03 Mai 2007 22:10 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Nikita a écrit:
C'est l'un des 2-en-1 où la partie asiatique est infiniment plus nanarde que la partie occidentale (qui est totalement dispensable). Une vraie révélation !


:-D :-D :-D

Ca à l'air particulièrement gratiné en effet ! Les vidéos sont de toute bôôôôôôté ! :lol:

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MessagePublié: 03 Mai 2007 22:13 
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Nanardeur en progrès
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:shock: Je veux cette chose!!!

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Ninita a écrit:
Elric a écrit:
Maiiis heuuu je suis dyslexique
Et ça fait au moins vingt fois qu'on le dit, tu devrais peut être le mettre en signature :-D
Fais :-D


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MessagePublié: 04 Mai 2007 0:18 
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Nanarland lui doit beaucoup
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:worship01: :worship01: :worship01:

Très sympa cette chronique ('taaain, je le connaissais même pas celui-ci !! :shock: )

Je me suis permis d'éditer ton post pour corriger quelques coquilles :)

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MessagePublié: 04 Mai 2007 19:16 
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superbe chro. ça a l'air dément. Rien que l'idée d'une scène d'amitié niaise entre une fillette et un serpent géant... je ne sais même pas quoi dire sinon qu'il y a des malades partout et qu'il y en a aussi à HK.


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MessagePublié: 04 Mai 2007 19:27 
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Maîtres es Nanar
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Localisation: dans un temple coréen où Bob tourne un kung fu taiwanais
:shock: :worship: :worship:

Rah la vache, je le connaissais pas non plus !! ça sent bien le truc HK / Taiwan, dans le troisième extrait, il y a Yeung Hung (le survet' et la brosse), disciple de Robert Tai et ancien de la Shaw.

IL LE FOOOOOOOOOOOOOO !

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MessagePublié: 04 Mai 2007 19:35 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Ouééééé Wolfwood !!
Une chro de ouf, mais une fois n'est pas coutume, je trouve le texte un peu trop long. :wink:

T'as finalement réussi à faire un montage de caps. :P

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MessagePublié: 04 Mai 2007 20:50 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Excellent Wolfwood ! Il aura vraiment tout fait Godfrey. Et en cherchant un peu autour des acteurs cités (notamment Pierre Kirby) on s'apperçoit qu'il reste encore plein de productions filmark/IFD qu'oon ne connait pas !

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On croit rever

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MessagePublié: 04 Mai 2007 20:58 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Le "zombie vs ninja", c'est Vampire Raiders vs Ninja Queen ou encore un remontage ?

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MessagePublié: 04 Mai 2007 21:10 
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Le Magic Tchernia du nanar
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Non non c'est encore un autre (Barracuda l'a vu je crois) avec Pierre Kirby, Dewey Bosworth et Erdowan Bersmea (même session de tournage divisée en plusieurs films?)

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MessagePublié: 04 Mai 2007 21:13 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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RICO a écrit:
Non non c'est encore un autre (Barracuda l'a vu je crois) avec Pierre Kirby, Dewey Bosworth et Erdowan Bersmea (même session de tournage divisée en plusieurs films?)


Yep, le zombie vs ninjas est connu de nos services, il a même été chroniqué. ( http://www.2xit.be/nanarland/viewtopic.php?t=11711 ). Par contre, sa nanardise s'était avérée extrêmement décevante vu son titre plus qu'alléchant (les ninjas et les zombies ne sont pas dans le même film et il n'y a pas grand chose de vraiment rigolo, à part les tenues flashy des ninjas)


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MessagePublié: 04 Mai 2007 21:16 
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Le Magic Tchernia du nanar
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A ben comme quoi vu le nombre de chroniques en reserve on finit par s'y perdre !

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MessagePublié: 04 Mai 2007 23:11 
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Nanardeur fou ?
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Et bien merci pour toutes ces réactions. Cela me fait plaisir, d'autant plus que j'ai bien eu du mal à venir à bout de la rédaction de ce texte, notamment à cause de la densité du film.

J'ai effectivement pris le partie de ne pas parler de certaines scènes. D'une, parce que la chro aurait vraiment été trop longue et de plus, j'aime laisser des choses de côté pour que le spectateur ayant lu ce texte avant de voir le film soit encore surpris.

Pour l'extrait de l'avion, il est prêt. Faut juste que Ghor(encore merci à lui) réponde à ses MP pour l'héberger. Un peu de patience, c'est en effet du grand spectacle. Après c'est vrai que c'est tellement énorme qu'il faudrait peut être que j'arrive à l'évoquer quelque part. Je vais essayer de regarder ça à l'occasion.

John Nada a écrit:
Je me suis permis d'éditer ton post pour corriger quelques coquilles


Merci. :wink:

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MessagePublié: 05 Mai 2007 16:52 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 29 Sep 2003 16:09
Messages: 4809
Localisation: Ploumizolin
Chouette chro !!! Ce film m'a l'air tout bonnement indispensable ! C'est ça que j'aime chez toi, le choix des films est à la hauteur des chroniques et inversement !

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"Heureusement pour l'harmonie du post-apo international, le casting termine dans une carrière abandonnée."
©Kobal


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MessagePublié: 05 Mai 2007 20:00 
Hors-ligne
Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 30 Sep 2003 10:40
Messages: 5124
Localisation: Nuit glauque, bosquets glauques, personnages glauques... Porte Dauphine, ça s'appelle.
Très bonne chronique !!! J'ignorais que Godfrey Ho s'était risqué au film de monstres géants. Encore une facette au talent de ce réalisateur pluridisciplinaire !!!

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"Franchement, est-ce que j'ai une tête à avoir tué 33 personnes? Non. Tout ce qu'on peut me reprocher, c'est d'avoir ouvert un cimetière sans licence!"


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