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bridge of dragon
le dernier des dragons.
Tagline: No Reasons! No Rules! No Submission! No Mercy!
L'avantage de voir un film avec, à l'affiche, dolph lundgen, c'est qu'on sait à quoi on peut s'attendre.
Bridge of dragons n'echappe pas à la rêgle, ce film est du niveau de la filmo du geant suedois, bourré de clichés, destiné à un public de debiles mentaux sous atarax. Il y est accompagné de Cary Tagawa, connu pour ses roles de bandit yakusa, manifestement motivé uniquement pour y gagner facilement son beefsteack.
Si je reste sommaire dans l'explication du recit, c'est que j'ai vu ce film en VO post-synchronisé en russe, c'est à dire qu'un seul gars recite tous les dialogues du film ( hommes, femmes, enfants, ecritaux etc.. ) d'un ton monocorde sans prendre la precaution de faire coller les phrases aux mouvements des levres des acteurs.
Grosso-modo, l'action se situe dans un pays incertain, à une epoque indeterminée. On ignore si il s'agit d'un recit post-apocalyptique, tout ce que l'on sait c'est ce que nous explique un message en preambule : " Someplace, when the future meets the past, the untimely death of the king left the kingdom with a princess too young to rule. The ambitious general Ruechang ( tagawa ) assumed the power and the land plunged into the darkness ".
Quand au titre, mon anglais de CM2 me le fait traduire par " pont des dragons ", veritable enigme car on n'y parle pas plus de pont que de dragons. Le titre français " le dernier des dragons " ne nous eclaire pas plus. Au depart, j'ai pensé qu'il s'agissait de " Bride of dragons " et que ma copie etait victime d'une coquille, mais non ! Il s'agit bien de " Bridge of dragons ".
Lundgren y est l'officier discipliné de l'odieux dictateur : il est chargé de reduire les nids de rebelles à neant, de manière fort efficace, car tout au long du film, dans les scènes de combat on le verra bondir en long, en large et en travers, mitraillant avec une précision inouie des ennemis qui eux, se reveleront trés maladroits. Le general Rueshang ( Cary-Hiroyuki Tagawa ) n'a de cesse de vouloir se marier avec la fille de l'ancien monarque decédé, la princesse Halo. Celle-ci se refuse à ses avances car elle apprend que Rueshang est l'assassin de ses parents. Peinée, on le serait à moins, elle va faire une escapade dans un bistrot sordide ou on y joue à une sorte de kendo juché sur des rondins de bois. Ben oui, c'est logique, tout le monde fait ça, non ? Lundgren en est le champion local qu'elle n'hesite pas à defier. Malgré le masque qui cache son visage, Lundgren est troublé par le regard de la jeune princesse qui regagne aussi sec le palais pour ses noces prochaines. Jusque là, c'est d'une logique implacable.
Le jeu du rondin, le but c'est de faire tomber son adversaire à grand coup de baton, une sorte d'interville, quoi...
Le jour du mariage, elle fait mine d'avoir un malaise pour s'enfuir.... à cheval. Le dictateur, furieux, charge son meilleur officier de la retrouver. Ce bon dolph mettra moins d'une minute pour la retrouver dans le bosquet voisin et de la tirer des griffes de brigands desireux de s'attirer les faveurs de la belle princesse. L'ingrate s'enfuit de nouveau, à cheval, non sans avoir coupé 2 fils du 4x4 de l'infortuné sauveur auparavant, et retomber de nouveau entre les mains d'une autre bande de gredins. Lundgren, devenu modeste pieton à la foulée efficace, la retrouvera 30 secondes plus tard aux mains des vilains grimaçants. C'est lors de la sequence de combat que nous aurons le plaisir d'apprecier la solidité des tables en balza, mince comme une cagette de tomates, mais capables d'arreter des balles de gros calibres. Mieux que du kevlar.
Bien entendu, au cours de sa mission, Dolph va tomber amoureux de la princesse qu'il refusera par la suite de livrer au tyran. Ils fuieront ensemble en subtilisant un vieil helicoptere russe pour se refugier chez des rebelles à la suite d'une course poursuite aerienne palpitante, que dis-je haletante, une veritable poignée de sable dans les yeux. L'ignoble despote retrouve le camp des maquisards. Ceux-ci, bien naifs, font même coucou de la main en voyant son helicoptère bourré de soldats sanginaires s'approcher. Ils seront massacrés jusqu'au dernier, seul Lundgren est fait prisonnier par l'horrible despote.La princesse n'a de choix que d'accepter le mariage pour sauver Lundgren d'une mort atroce.
ah!ah!ah! Maries-toi avec moi, Halo !
Sinon, couic, le blond, ha ! ah !
Bien entendu le film finira bien, Lundgren parviendra à regagner le palais en courant à la vitesse d'un hippopotame souffrant d'arthrose pour empecher le mariage et occire d'infame dictateur.
Vous me direz, en quoi ce film est-il autre chose qu'un navet ? Bonne question. Trés bonne question et je vous remercie de l'avoir posée.
C'est essentiellement son côté fauché qui en est la cause, à commencer par les uniformes des plus heteroclytes, depuis ceux des allemands de la 2eme guerre mondiale à celui du general Ruechang, bardé de franfreluches et de fourragères dorées du plus bel effet. Dolph lui n'a droit qu'à une veste de steward de ligne charter entre Bogota et La Paz, il ne devait y avoir rien d'autre à sa taille. Les vehicules aussi sont saugrenus, on y croise des veilles motos de l'an 40, des carrioles à cheval, des brdm sovietiques et des 4x4 japonais des années 90 peints avec de la boue. Pour un amateur d'armes à feu, ce film est un veritable musée, j'y ai reconnu le bon vieux luger avec lequel dolph doit tirer une cinquantaine de fois sans recharger, une stem et diverses armes disparues de la circulation depuis belle lurette.
Le clou du film est quand même la poursuite en helicoptere aussi punchie qu'une k7 de derrick dont la bande se serait ramollie. Bien entendu, lorsque l'un d'eux sera touché, ils prendront la precaution de le faire plonger derrière une colline pendant qu 'une explosion se deroulera en avant-champ.



pas besoin de ralenti pour voir que ça pète à côté.
La table en balza pare-balles. Les convoyeurs de fond devraient exiger des fourgons du même bois.
- Bebert ! troues-lui la paillasse !
- Peux-pas, Ernest, il est planqué...
Quand aux figurants on les denombres en 4 categories :
1/ les rebelles, sans doute recrutés dans le village le plus reculé de Bulgarie, la plupart sont barbus et vetus comme d'authentiques paysans.
2/ la garde rapprochée : l'etrangeté du film, une dizaine de gars en uniforme de la weichmacht qui defilent en second plan sans jamais prendre part à l'action.
3/ l'armée du dictateur, une cinquantaine de militaires que l'armée bulgare a mis à la disposition de la production. Ils resteront en general en fond de plan à observer le tournage du film.
4/ les officiers. Les costumiers ont du ecumer les vieux stocks de l'armée pour nous gratifier d'une belle panoplie d'uniformes bizzaroïdes.
Les figurants dans le fond que l'on sent trés concernés.
Reste que ce film possede quelques points positifs, des effets pyrotechniques honnêtes ( tellement honnête qu'on y verra l'explosion d'un camion sous 3 angles differents ), la musique n'est pas des plus deplaisantes et on y decouvre la campagne bulgare, ce qui nous fait penser qu'il y a d'autres endroits à visiter dans le monde, avant.
ps :
Ceux qui auront vu le film en vf, serait-il possible qu'ils m'expliquent pourquoi le symbole de la dictature peint sur les vehicules militaires est un gros 666. Je n'ai pas capté cette reference aux chiffres du diable.
Réalisation : Isaac Florentine
Avec...Dolph Lundgren, Cary-Hiroyuki Tagawa, Rachel Shane, Gary Hudson, Scott Schwartz
Scénario : Carlon Holden
Musique : steve Edwards
genre : foutoir mi romance/mi post-apocalyptique.
categorie : surplus militaire.
Pytheas .
note : 2.5/5 peut mieux faire.
d'autres caps :
devant le palais, les differents moyens de locomotion locaux.
Dolph qui fait le coup de la panne d'essence à la princesse. Un grand classique de la drague.
Toi, meilleur !