mon impression sur ce film avec Chick Norris "As himself".
Le speech est le suivant : Barry Gabrewski est un enfant asmathique, timide et mou, qui pour fuir sont quotidien se réfugie dans des rêves éveillés, où il joue le rôle de sidekick au côté de Chuck . Ces rêves sont de bon moment de nanar volontaire (quoi que rétrospectivement j'ai des doutes, mais nous y reviendrons par la suite), qui offrent une belle variété de genres (ninja, guerre, western, etc).
Ceci laisse tout d'abord penser que Sidekicks est un film avec Chuck s'auto-parodiant, lui même s'amusant de son image "over the top", tout en rendant hommage aux Sidekicks qui bien souvent sauvent la mise sans grande considération. Après tout le titre du film est un vocable des "initiés" et le héros est lui même un wannabe sidekick, unique et plutôt intéressant... Malheureusement il n'en est rien, bien au contraire !
La suite n'est qu'un monceau de clichés dont il est inutile de discuter ici, Barry est l'enfant stéréotype qui a des ennuies a l'école, qui se fait un ennemie dans sa classe [bla bla bla] a des problème avec son amie [bla bla bla]. Pour l'aider son professeure asiatique le confis a son cousin Lee, cuisinier et champion d'art martiaux (et pourquoi pas propriétaire d'une blanchisserie pendant qu'on y est ? et non pardon elle est aussi mentionnée)
Dans la deuxième partie du film, l'ennemi de Barry le défit à un championnat d'arts martiaux. Et là, c'est le drame : On se rend compte avec horreur que Sidekicks n'est en fait qu'un "The karate kid" au rabais (quelques scénettes et répliques sont d'ailleurs allégrement pompées par çi par là tout au long du film, le cousin Lee étant un Miyagi sous extazy) .
Là où The karate kid posait l'action et les enjeux du tournois de manière construite et intelligente (petite ami du héros, humiliation du dojo), Sidekicks n'en fait qu'une formalité de 5 secondes (l'ennemi de Barry lui donne le prospectus du tournois a la fin d'un cours, pour "en finir", mais il n'y a aucun enjeux pour les deux protagonistes, ni aucun rapport entre eux et la petite amie de Barry, qui le jette quand il perd et qui reviens quand il gagne lors des différants à l'école).
Le tournois en lui même est une farce, les amis de Barry (sa prof et sont cousin) se rendent compte au moment de l'inscription que c'est un tournois en équipe (ils n'ont même pas lu le prospectus il faut croire) dans les discipline suivante : Kata féminin, Kata avec arme, Cassage de brique, Duel. Qu'a cela ne tienne ! Sa prof est justement spécialiste en Kata, sont cousin est champion en cassage de brique et Chuck se trouve dans la salle est accepte immédiatement de concourir dans l'équipe, baptisé "frying dragon".
Son ennemi étant dans l'équipe "Stone Karate" (dont le Maitre est joué par Piscopo, qui propose une immitation convaicante du Maître du dojo Cobra de Karate kid)
the original

Toute ressemblance serai le fruit du hasard (au moins ils ont gardé les manches, imiter un kimono aurait été le comble de la parodie,
il y a moins de publique mais plus de drapeau Americain...

évidemment tout de suite c'est moins classe

(sur ce sujet, Sidekick contient une scene dans le stone dojo, où comme dans karate kid, Barry veut suivre des cours, mais il n'y reste pas car il n'aime pas le genre du Maître)
On s'attend alors a voir un combat entre Barry est l'autre mioche dont le nom m’échappe, peut être auront nous droit a un montage sur une bonne musique de rock telle que "you're the best around" pour accompagner Barry, mais le meilleurs aux alentour étant Chuck ce n'est évidement pas au programme. La prof fait ses Kata, son cousin casse ses briques, la doublure ninja du Barry fait ses Kata au nunchuk, et Norris fait son duel.
Ce duel, qui oppose Chuck contre le Maître du dojo "Stone Karate" offre de loin la pire scène du film : Apparemment Chuck n'a pas encore digéré sa défaite contre Bruce Lee, 20 ans plus tôt, dans "La Fureur du dragon". Son adversaire, fou de colère d'être systématiquement tenu en échec, se met torse nu et imite pitoyablement le petit dragon, pour finir KO . Avec cette "revanche" autant inutile que mesquine, ont est maintenant très, très loin de l'auto-parodie.
A ce moment on se demande, "quand es ce que Barry et l'autre vont s'affronter sur le tatami ? " le tournois est termine... Mais non ! Surprise ! Les deux équipes sont à égalité ! Nous allons au moins l'avoir se duel ! L'équipe de Barry doit choisir les participant alors que l'équipe adverse choisit la discipline de l'épreuve pour les départager. Sans surprise, les deux protagonistes sont Barry et l'autre mioche. Les Stone Karate vont bien sur choisir le duel comme épreuve n'est ce pas ? Après tout n'est ce pas là tout le but de ce tournois ? Barry ne lui tend il pas une perche phénoménal en se désignant a la place de Chuck ? Non ! Les stones qui pour le coup portent bien leur nom choisissent le cassage de brique, chacun vont alors tour à tour... casser des briques... la seul interaction étant un "essai de faire mieux" et une bousculade... pathétique.
La toute fin resserve encore une surprise que je ne dévoilerai pas, finissant les dernières neurones du pauvre spectateur déjà amoindrit par ce triste visionnage.
Pour conclure, ce film aurait pu être bien meilleur s'il avait joué la carte de la décomplexions jusqu'au bout, se qui aurait rendu Chuck bien plus sympathique. Ma dé-illusion et cette ridicule parodie de karate kid n'a fait qu'augmenter ma déception. Mais bon, qu'elle idée aussi d'aller croire que Chuck pourrait une seule fois s'auto parodier !
80% navet, 10% nanar volontaire et 10% nanar, a voir pour les premières et dernières cènes si vous êtes fan de Chuck ou très curieux.