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Et ça sera vendu à la FNAC/Virgin ou juste sur le site?

Heuuu FNAC/Virgin je pense pas, faut pas déconner non plus, Sheep Tapes, c'est pas Touchstones Pictures.

on y travaille. L'idée serait de pouvoir le trouver en VPC (via le site et peut etre amazon par exemple) et également en boutique. On a des pistes, certaines plus sérieuse que d'autres, on vous tiendra au courant de toutes manières. Une chose est certaine en tout cas, sur le site de sheep-tapes, ça sera probablement moins chère

J'ai bien trouve le dvd des Gauloises Blondes à la FNAC, alors je demande... (et c'est pas Touchstones Pictures non-plus qui l'édité! )

Avez vous essayé d'intégrer le réseau de fournisseur des Espaces Culturels LECLERC ?

Je dis ca car j'ai pu remarquer que ces enseignes sont super bien fournies, et avec du personnel plutôt bien calé dans leur domaine, bien plus que la FNAC (ou autrement dit : comme la FNAC à "La Grande Epoque")

C'est pas dur!
Je me souviens encore la fois où je leur ai demande le western Le Grand Silence de Sergio Corbucci (j'avais précisé le nom du réa en plus de précisé que c'était un western...), le gars m'a ramener un film qui s'appellais bien Le Grand Silence mais c'était un documentaire avec des moines!
Le pire, c'est qu'il m'assurer que c'était le seul dvd appellé comme ça qu'ils avaient à la FNAC...
Jusqu'a ce qu'il regarde sur l'ordi et aille me chercher, tête basse, le western de Corbucci...

Description du film :
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Le Grand Silence est pratiquement une méditation silencieuse sur la vie monacale dans sa forme la plus pure. Il n'y a pas de musique si ce n'est les chants du monastère, pas d'interviews, pas de commentaires, pas d'artifices. Seuls sont évoqués les changements de temps, de saison, les éléments sans cesse répétés de la journée ou de la prière.

trouver ce genre de description sur ce site, surtout dans la page dédiée à Devil Story, laisse songeur.

A noter qu'on a enfin l'explication de la veste nazie du monstre : "bah oui, il tue les gens et il collectionne ce qu'ils portent, c'est pour ça qu'il a un t-shirt usa en dessous".

Mais cette explication ouvre encore plus de mystères : le monstre tue-t-il des gens depuis la seconde guerre mondiale ? (ça ferait un pur slasher d'ailleurs : une famille de dégénérée du Vercors, qui ne se rend pas compte de la seconde guerre mondiale, et tue tout le monde indifféremment, nazis et résistants). Mais alors, quel âge a-t-il ?
Autre possibilité : est-ce qu'il a tué un touriste passant avec une veste de la Whermacht ? Lemmy de Mötorhead, par exemple ?
Dernière possibilité : est-ce qu'il a tué un des zombies nazis tueur de volleyeuses du lac des morts-vivants ? (pas impossible, Launois expliquant qu'il a eu la maquette du bateau par des albanais clandestins que Lesueur lui avait conseillé).

Dernier mystère : pourquoi le titre est il était une fois .. le diable, avec seulement deux points et pas trois ?

Tant de mystères... Et on ne sait même pas si le cheval est bon ou mauvais...

Intéressante remarque qui m'amène à penser que ce film demeurera insondable (et full of mysteries) jusqu'au bout du bout. En attendant, je vais m'employer à diffuser la ponctuation launoise dès que j'en aurai la possibilité. Hommage à toi, Bernard !

Si tel était le cas, ça lui ferait un lien culturel avec Ogroff, le bûcheron meurtrier de Norbert Moutier, lui aussi traumatisé par la deuxième GM. Entretiennent-ils un lien de parenté?

Le coup de la veste nazie et du T-shirt US ça aurait pu être un pur détail qui tue dans un bon film d'horreur. Là, ça amène juste la question : qu'est ce que le monstre a foutu entre la fin de la WWII et aujourd'hui?

A moins qu'il refourgue ses fringues en trop chez Emmaüs...

Si je puis me permettre, il faudrait peut-être penser (si ce n'est déjà prévu) à retoucher le texte de la chronique, maintenant que tout est à peu près connu sur le film et ses conditions de tournage. Lire des phrases comme : "après ce film Launois disparaît de la circulation et ne tournera plus jamais. Autant dire que nous rêvons de trouver tout élément permettant d’en savoir plus sur cet énigmatique personnage.", ça fait un peu désordre. Il y a quand même matière à enrichir la chronique, maintenant.

Mais enfin moi, j'dis ça, j'dis rien, je ne suis qu'un animal du diab'.

Edit de Rico : Oh le retour de Nikita. Chouette ! Au passage c'est fait quelques modifs sans trop eventer les mystères du films revelés dans le DVD !

Je laisserai ce soin à Rico puisqu'il en est l'auteur et que c'est un peu son nanar fétiche. Il y avait aussi le projet de mettre en ligne une itw de Launois, mais je crois que c'était assez décousu... en tout cas il y aurait au moins matière à rédiger une bio bien documentée.

C'est fait mais je pense qu'il vaut mieux pour l'instant ceux qui veulent en savoir plus le decouvrir via les bonus du DVD plutôt que d'en eventer les surprises.

Ceci dit, il reste encore des passages de ce type :





Sans spoiler les bonus du DVD, il devrait quand même y avoir moyen de les réécrire un peu.

Edit de Rico Bien vu et rétabli mais bon à force de refaire tout le temps les chroniques on finit par ne plus les reconnaître

Devil story, c'est toujours une plongée dans le néant, un choc qu'on redécouvre au fil des visions. La boucle infernale qui fait tourner sans cesse une chasse absurde, un chat qui miaule et une aventure nawak. On passe de l'un à l'autre sans transition, rien ne se finit, rien ne se passe, c'est interminable, interminable. Au-delà d'un film que seuls ceux qui l'ont vu peuvent savoir ce que c'est, je suis encore étonné de l'incroyable nullité de l'oeuvre, rien à sauver, aucun truc ne rattrape l'autre, ça force le respect de redéfinir la notion de nullité, sans parler de l'ambiance qui s'en dégage. Et je n'avais pas remarqué le plan où le chat fait sa litière, la grande classe.
Devil story, c'est le summum du summum du film qui, même avec le meilleur réalisateur au monde et des millions, ne peut pas être refait volontairement. Le film raté qu'on ne peut reproduire.

On en vient à se dire que le cinéma est peut-être le plus aléatoire des arts. Pour faire un chef-d'oeuvre il faut la conjonction de plein de personnes, avec plein de circonstances, et rares sont ces films qui laissent le spectateur pantois d'admiration, où chaque détail est à sa place ; bien souvent on se dit "oui, c'est un très bon film, mais il manque un petit quelque chose indéfinissable pour en faire un chef-d'oeuvre". C'est un peu comme si l'on compare "les Tontons flingueurs" avec "les Barbouzes" : ils sont assez similaires, mais quand même le premier est dans une autre catégorie. Si ma mémoire est bonne Lautner disait à propos des "Tontons" que tous les intervenants étaient dans un état de grâce.

Donc ça serait pareil avec les nanars, et sans la conjonction des pires acteurs, des plus mauvais scénaristes, des plus gauches machinistes, du plus faible budget, des plus abominables conditions de tournage, comment pourrait-on atteindre le fond ?

On croirait du Bruno Mattéi, la classe.