Soirée Ilsa hier soir, prévue de longue date, histoire d'illustrer un peu les concepts de Domina.
Ilsa La Louve des SS :
Voici un film qui se tient à peu près dans son sous-genre érotico-glauque. Y'a des trucs marrants si on a beaucoup de recul sur la chose (perso j'adore la scène où Ilsa pisse sur un colonel nazi, tout en tirant une tronche de constipée), mais c'est vrai que ce n'est pas à mater tous les jours. Par contre, Ilsa a la classe, nous montre ses nibards obus à tour de bras, mais la freulhein docteur tombe dans le piège du prisonnier capable de bander toute la nuit (la seule façon de vaincre miss feu au cul

). Pas très nanar donc (à part peut-être la fin où l'officier SS rigole en déclarant que nul ne saura jamais ce qui s'est déroulé dans ce camp).
Bref, à voir pour les plus extrêmes (tout en sachant que ça reste matable, je m'attendais à pire), histoire de parfaire sa culture ciné.
Ilsa, La Tigresse du Goulag :
Bon, là, on tombe dans le gros nanar nawak complet. Tout est en excès par rapport au premier opus : Ilsa se fait niquer par tous les trous par ses fiers cosaques (qu'elle appelle mes petits frères) avec plein de lumières colorées partout, la camarade colonel rééduque nos bons petits Russes avec des tortures de folie (le gars qui a de la fièvre est passé sous la banquise par un ingénieux système de poulie ; on passe un mec au débrouissaille-neige ; Ilsa s'équipe à un moment d'une sorte de batteurs à oeufs version hachoir ; etc...), et un prisonnier éclate un tigre affamé à coups de pelle. Ajouter à ça une panique des plus jouissives lors d'une annonce à la radio (en quelques minutes, tout le camp est en feu et tout le monde s'entretue dans un bordel complet), ainsi qu'une victime d'une balle en pleine tête qui décide de nous la jouer migraineux quelques secondes après l'impact.
Et en bonus, au milieu, le film tranche net, et se déroule soudain à Montréal en 1977 !! Dépaysage garantie. On retrouve Ilsa en patronne de bordel, une Ilsa qui n'a pas perdu ses bonnes vieilles méthodes dans la gestion de son personnel, sauf qu'elle a désormais acquis un ordinateur, et qu'elle en a une utilisation digne des meilleurs nanars. Bref, c'est du Ilsa moderne, et même si les nibs tombent un peu (ce qui ne l'empèchent pas de continuer à prendre des douches devant tous ses hommes réunis), la sensualité est toujours présente.
Bref, la Tigresse du Goulag, c'est du surnawak assez hilarant avec de putains de bonnes idées, qui font dire : respect Ilsa.
3/5, freulein.
