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 Sujet du message: Eaux Sauvages - Paul Kener, 1978
MessagePublié: 11 Août 2006 10:54 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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La chronique

J'ai encore revu hier la fameux extrait traitant (entre autres) du Karma, et le bonheur est toujours présent.
Mais une question me titille la cervelle depuis quelques temps : le film est-il réellement aussi terrible tout du long, ou bien cet extrait est-il le best du best ?

Une question sans intêret à part que me donner potentiellement encore plus envie de le mter, mais j'ai besoin de savoir.

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MessagePublié: 11 Août 2006 11:55 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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arf, salaud, je croyais que tu l'avais chopé et que tu venais de le mater fausse joie :-D

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MessagePublié: 11 Août 2006 13:18 
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Une main de fer dans un gant...de fer
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cet extrait est le best du best...
je crois bien que ce film est intenable sans passage en acceleré... Labroche a tenu le coup par un effet etrange d'hypnotisme mais le cas doit etre rare.
la toute fin mérite d'être vu ceci étant.

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MessagePublié: 11 Août 2006 16:33 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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ROTOR a écrit:
arf, salaud, je croyais que tu l'avais chopé et que tu venais de le mater fausse joie :-D

+1 Première chose qui m'est venu à l'esprit aussi :D

Ce film va devenir l'arlésienne des nanardeurs tellement il est invisible.

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MessagePublié: 11 Août 2006 16:44 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Walter G. Alton a écrit:
ROTOR a écrit:
arf, salaud, je croyais que tu l'avais chopé et que tu venais de le mater fausse joie :-D

+1 Première chose qui m'est venu à l'esprit aussi :D

Ce film va devenir l'arlésienne des nanardeurs tellement il est invisible.


en fait, ce que personne ne sait, c'est qu'il s'agit de la vidéo des vacances de labroche et tante pony.

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MessagePublié: 10 Fév 2007 11:58 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bon, j'ai vu hier la bête, et ke n'aurai qu'un mot : chef d'oeuvre.

Je m'attendais à un film un peu chiant avec quelques bons passages (dont le karma) et des répliques marrantes ici et là, que nenni. Tout le film est blindé ras la gueule de conneries. Ca n'arrête quasi jamais.
Des tonnes de répliques cultes ("arg, je me suis crâmé les poils du nez ! Tant que c'est pas les poils du cul !!"), des dialogues de malades toujours prêts à surgir en n'importe quelle circonstance (y'en a plusieurs pas loin du niveau du karma), des personnages au doublage atroce (entre la famille d'Allemands et l'arabe qui se cherche une femme, plus tous les "normaux" qui ont des intonations à la mords moi l'noeud), une musique qui alterne entre l'éternelle complainte forestière dépressive et des morceaux étonnants (je peux même pas dire quelle style c'est à part la country d'intro), une réalisation digne des pires sous-productions connues (la plus belle nuit américaine de tous les temps ; il nous a fallu au moins 10 minutes pour comprendre que ce n'était pas la bande qui merdait), un montage tout-à-fait adapté qui remet des scènes de liesse en canoé (avec 3 "j'm'en suis pris plein la poire" en 3 minutes) alors qu'il y a déjà eu 2 morts, une scénario qui ruine défintivement le cul à tous les soit-disants slashers du marché (et cette fin est encore plus démente que celle de Wendigo). En plus, c'est assez rythmé avec des scènes de dialogues qui alternent rapidement entre les différents personnages créant une dyamique parfaite ; les scènes de canoë avec doublage collectif sont très marrantes, tout comme celle de chamaillerie dans la boue (un passage hallucinant encore une fois). Y'a juste un petit creux vers le dernier tiers où on sent que le maigre scénar' qui existait vient d'arriver à expiration. Les persos peuvent parler 3 plombes du chemin qu'ils vont prendre en montrant des rapides et des rochers hors champs et en bataillant verbalement sur la meilleure méthode de traversée (avec un vocabulaire très très riche faisant imaginer tout et n'importe quoi pour le passage de rivière en question).

Bon, je vais arrêter de m'étaler, mais comprenez bien que c'est du lourd, beaucoup plus lourd ce que je pensais. On est là dans les sommets du style Amateur Molasson Hypnotique, aux côtés de Devil Story tout en en étant les antipodes (le mutisme religieux de DS fait face au remplissage blablateux des ES).

5/5 dans son genre.
4/5 en général.


Monsieur La Broche, vous êtes décidément un homme de très bon goût. :wink:

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MessagePublié: 10 Fév 2007 13:17 
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RRRRRRAAAAAAAAA Ça fait un an que je le cherche!

IL ME LE FFFFOOOOOOOOOOOO! Je veux le voir avant de mourir! Je veux le transmettre a mes (futurs) enfants!


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MessagePublié: 11 Fév 2007 0:08 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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ouéééééééééé, je suis d'accord avec kobal (même si il ne m'a pas offert de T-shirt).
Ce film c'est une tuerie, une expérience hallucinatoire à part entière et une expérience cinématographique complètement à part. Je vais pas répeter ce qu'à dit kobal, mais c'est clair qu'au niveau des dialogues il y aurait matière à mettre des dizaines et des dizaines d'extraits (la scène dans le camion au début est géniale :-D ).

et la fin est vraiment inattendu (à part la révélation sur le tueur, là je m'y attendais beaucoup :-D ) et un peu incompréhensible.

bref il le fooooooooooooooooooooooo !!!

désolé de pas décrire plus, mais c'est pas un genre de film qui se laisse raconter par des mots. Il faut le vivre pour le comprendre :-D

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MessagePublié: 11 Fév 2007 11:17 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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ROTOR a écrit:
et la fin est vraiment inattendu (à part la révélation sur le tueur, là je m'y attendais beaucoup :-D ) et un peu incompréhensible.

Et bah moi, j'ai pas trouvé ça si évident que ça.

SPOILERS - NE PAS LIRE, POUR VOTRE BIEN
Citer:
D'un côté, on voit clairement le bras du tueur lors du meurtre de la pétasse, et il porte la combinaison bleue du docteur (qui au début du film nous balançait qu'il voulait faire de nouvelles expériences, hors limites des normes, etc...). Mais dès que tout le monde se met à s'acharner sur lui, je me suis dit que non, trop facile, ça devait être le barbu. Mais après, tout s'embrouille, le doc' fait nawak en menaçant d'égorger une meuf pour prouver son innocence (qui se retourne d'ailleurs de manière incompréhensible contre son défendeur) et pis c'est le obrdel, on ne comprend rien à ce qui se passe.
Pour la toute toute fin, on a pensé à un truc hier : en fait, le procès a bien lieu et se déroule tel qu'on le voit (au début, je pensais que c'était un trip du barbu, mais non, ça serait bien la réalité), parce que le raccord après se fait sur lui dans un autre environnement. Et le couple en difficulté ne semble pas appartenir au premier groupe de touristes : ça serait donc une autre randonnée dans laquelle il pourrait recommencer à tuer de manière impulsive.
Bref, Savage Waters, un film à analyser en profondeur.

:-D

FIN SPOILERS.



Je l'ai donc rematé hier, et j'étais encore explosé de rire sur les passages que j'avais zappés : le plan séquence dantesque sur la tente à caca (l'art cinématographique porté à l'extrême), et la mort de Skipper Mike avec son oraison funèbre improvisée qui m'a tiré les larmes des yeux et m'a fait mal au bide.
D'ailleurs, j'ai compris pourquoi dans l'extrait du karma, le doc lui balance à la gueule l'expression "monsieur Propre". Mike fait parite du service qualité sanitaire du voyage (un poste indispensable quand on y pense bien). C'est lui qui prend en considération les plaintes de Mme Snogren quant à l'absence de couverts pour la nourriture, et surtout, après sa mort, ses potes parlent de lui en temps que contrôleur sanitaire dans une autre dimension (celle où il faut faire 12 demi-tour sur la gauche pour trouver le Paradis), condition préférable à celle de faire la vaisselle.
Comme quoi, y'a une logique interne aux Eaux Sauvages. :P

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MessagePublié: 11 Fév 2007 17:34 
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Il tue ce film et je trouve qu'il porte une mauvaise réputation.
Il est loin d'être aussi mou/chiant qu'on pourrait le penser.
A part une petite longueur sur la fin, il enchaine les passages hallucinants et c'est souvent très drôle.

Ca fait très "soirée enquête" pour ceux qui connaissent.

Pour le tueur ne pensez vous pas que :

SPOILER - Si vous l'avez pas vu lisez pas

Citer:


Y'en a 2 en fait, le docteur et l'autre.
Par contre le procès c'est pas clair si c'est un trip ou pas mais ça doit vraiment se passer comme ça puisque l'organisateur/psychopathe continue après.


FIN SPOILER.


PS : c'est 13 demi tours non ?


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MessagePublié: 11 Fév 2007 18:58 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Kobal a écrit:
SPOILERS - NE PAS LIRE, POUR VOTRE BIEN
Citer:

Pour la toute toute fin, on a pensé à un truc hier : en fait, le procès a bien lieu et se déroule tel qu'on le voit (au début, je pensais que c'était un trip du barbu, mais non, ça serait bien la réalité), parce que le raccord après se fait sur lui dans un autre environnement. Et le couple en difficulté ne semble pas appartenir au premier groupe de touristes : ça serait donc une autre randonnée dans laquelle il pourrait recommencer à tuer de manière impulsive.
Bref, Savage Waters, un film à analyser en profondeur.

:-D

FIN SPOILERS.


SPOILER AUSSI
Oui c'est ce que je pense aussi. en fait le réalisateur essaye de nous faire croire qu'il s'agit d'une séquence mentale (séquence imaginée ou alors flash forward) mais c'est clair que lorsqu'on revient sur dave (le barbu, je crois que c'est son prénom), il s'agit d'un autre groupe, donc un autre moment plus tard dans le futur. Au début j'ai cru qu'on retournait au début du film (j'ai failli pété les plombs :-D ) mais en fait non, le gars qui se fait tuer ne fait pas parti du groupe d'origine, donc c'est un autre groupe).
Donc à mon avis, après le gros plan sur les yeux du barbu, le réal coupe sur le procès qui a bien lieux puis enchaine sur un autre groupe et une autre tuerie.
Par contre ce que j'ai du mal à capter c'est son image obsessionelle sur la pétasse blonde (celle qui branche l'arabe et le jette dans la même séquence :-D ) qui se casse la gueule. Apparement son envie de meurtre vient de là mais cett scène n'a jamais eu lieu. D'ou mon questionnement, pourquoi cette scène créerait son envie de meurtre vu qu'elle n'a jamais eu lieu ?




Mouarf ! la séquence de la tenta à caca est géniale :-D :-D Non mais franchement, faire une séquence entière de 10 mn sur une tente à caca, il faut le faire !! :-D

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MessagePublié: 12 Fév 2007 14:34 
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Toujours du spoil :

Citer:

Tu es sur que c'est la même la pétasse blonde ?
Parce qu'ils font référence a sa meuf qui est morte dans le film
Ca doit être 2 meufs différentes.
Les visions obsessionnelles c'est des flash back de l'évènement.



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MessagePublié: 12 Fév 2007 16:17 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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tu dois avoir raison (en tout cas c'est plus logique et cohérent), mais les 2 filles se ressemble vraiment beaucoup. Je vérifierais ça !

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MessagePublié: 12 Fév 2007 23:10 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Oui, c'est à revérifier cette histoire de nana blonde, car je ne me souviens pas que ce soit la même (elles ont pas la même coup je crois). M'enfin bon, il m'a fallu 5 visionnages de Devil Story pour tilter que c'était la même nana qui jouait les 2 rôles féminins, alors que c'était écrit dans la chro :-D
De toutes façons, je vois pas en quoi le fait qu'une femme te glisse entre les doigts devrait te pousser à massacrer de pauvres idiots de touristes (et de savonner tous les pics montagneux possibles au cas où un de tes potes irait les escalader pour sauver un gniard), sans même toucher aux Allemands ou au gros con qui fait chier tout le monde. C'est quoi cette psychologie à 2 balles ? Autant partir en expédition dans le grand nord canadien pour aller chasser l'élan et zoner dans les îles maudites squats à Wendigo !! :P

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MessagePublié: 14 Fév 2007 14:10 
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Apprenti Nanardeur
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Poil.

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C'est sur que c'est pas la même meuf, je l'ai rerevu hier (trop dur les gens qui l'ont pas vu et qui veulent a tout pris le voir).

D'ailleurs Dave il a aussi une veste bleu comme le docteur,donc c'est ptet Dave qui tue tout le monde.




On a découvert un truc à cause du fausse manip hier : au ralenti c'est encore plus génial les eaux sauvages.

Les 13 demi tours c'est une référence a l'enfer de Dante faut croire (on est nul en fait on se moque alors qu'on est dépassé par la porté de l'oeuvre ).


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MessagePublié: 21 Fév 2007 17:52 
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LE PATRON
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As exciting as spending a night in a padded cell., 21 January 2005
1/10
Author: Rare-slashers-rated from United Kingdom

Of all of cinema's B-movie genres, there's certainly no doubt that the slasher cycle has the largest percentage of virtually impossible to locate titles. Movies like Houseboat Horror, Sledgehammer, 555, Streets of Death, New York Calendar Girl Massacre and Savage Vows have become so impossibly obscure that tracking them down has become a serious hobby to fans of the category like myself. It's amongst those rarities that you'll find Paul Kener's Savage Water; a movie so far down the pecking order that it failed to even get released in its country of origin. I came across it in a small video exchange shop whilst on a day trip to Devon with the missus. When I asked the storekeeper if it was worth watching, he told me that I was one of the only people that had ever paid any attention to it. In fact, he went as far as to say that it had been left on the shelf since the shop first opened in the late eighties! They say that when a movie completely disappears, it's never without a damn good reason. But to be fair, titles like Terror Night, Satan's Altar, Too Beautiful to Die and Bruno Mattei's terrific Eyes without a Face have certainly raised a strong enough case for the defence to that age old fallacy.

A group of holidaymakers have booked themselves a dream trip with the Wild West White Water River Boat Company. Their journey will take them along the great Colorado so they can experience first hand the beauty of the Grand Canyon and the ferocity of the water crashing over the rapids. Once they are well away from civilisation, things take a turn for the worse as it's realised that someone on board has their own reason for wanting to be stranded in the Canyon without interference from the authorities. Before long, the group begin getting bumped off one by one by an unseen maniac with a hunting knife and a murderous agenda. It seems that the killer wants to turn the mighty Colorado into a river of blood…

If Terror Night acts as the defence for slasher obscurities that don't deserve to disappear, then Savage Water is as guilty as a suicidal convict begging to be frazzled in the electric chair. A truly wretched hive of scum and villainy, this one is as soggy as the Life jackets worn by the boaters of the feature. I should've known that I was in for a stinker as soon as I heard the Country twanged theme tune over the opening credits, which was so awful that it almost took my mind off the horrendously shaky work of the cameraman as he panned the cliffs of the canyon. When I was finally introduced to the cast of nincompoop boaters, I realised that I was heading for a shocking 105 minutes of unforgivable bile.

The pick of the gang of brain-dead river rats include an elderly pair of (ahem) 'Germans', whose accents travel across the Atlantic more times in 105 minutes than Easy Jet does in a year. Then you have a dodgy psychiatrist who fancies 'pushing his mind into the boundaries of insanity' and looks like he still digs the era of The Monkees. I can't forget to mention the bubbly blonde who looks so much like Deborah Harry circa 'Heart of Glass' that I kept expecting her to drop the oar and kick off a musical rendition. Although it was unfortunate that such a moment never came, she was at least responsible for by far the best of the films laugh out loud bad movie blunders. Whilst sharing a drink with an Arabic businessman that was along for the ride, the saucy starlet gave him an unexpected kiss. All of a sudden he jumped up like a bare footed basketball player on a vat of hot ashes and gaffed, "You kissed me, you kissed me, they told me it would happen but not so soon!" "My cousin told me that American woman would do it – will you marry me?" To add to the hilarity of his bemusing reaction was the fact that this guy was about thirty-eight years old!

There's really no reason for anyone to want to see Savage Water. It's overlong, boring and filled with heinous acting and pathetic dialogue. The Screenwriter seemed to believe that film fans would be interested in watching a ten-minute example of how to put on a life jacket, or a dozen or so lectures on the dangers of eating wild plant life. You'd probably get about as much enjoyment out of watching a plank of wood float down your local river as you would viewing this mind numbingly tedious excuse for a movie. In fact, I'd go as far as to say that the lump of timber would probably give a much more convincing performance. There's no gore, nudity or even anything remotely interesting. It just makes you wonder how director Paul W. Kener actually felt about his creation when he watched it back after the shoot? Let's just be thankful that he gave up on the idea of a career in the movies. Avoid this one folks…

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MessagePublié: 18 Mars 2007 10:38 
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Localisation: "dans une partouze à Troyes, en train de jeter du pop corn"
vu en partie à 3h30 du matin, et bien voilà quoi :egghead:

C'est incroyable d'avoir osé tourner sur autant de vide et de néant, et paradoxalement on ne s'ennuie jamais. Je n'ai pas encore lu la chro de kobal car j'aime le faire après avoir maté le film, mais je pense qu'on aura tous apprécié les mêmes éléments ( aaaaaaah ces dialogues ).

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MessagePublié: 20 Mars 2007 8:07 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Nuit glauque, bosquets glauques, personnages glauques... Porte Dauphine, ça s'appelle.
PUTAIN DE FILM ! J'MEN SUIS PRIS PLEIN LA POIRE!!!!!!

Je suis tombé amoureux de ce film qui a réussi à ne pas m'ennuyer une seule seconde, en dépit de sa photographie hideuse. Merci les doubleurs motivés et les dialogues sans queue ni tête ! Effectivement, les protagonistes sont assez durs à identifier aux premiers abords (à part l'Emir Mahmoud et son accent arabe à peine surjoué :-D ), mais si on se concentre suffisamment, on peut déterminer qui est qui.

Une mention spéciale au Docteur qui ne peut pas ouvrir la bouche pendant une seconde sans dire autre chose qu'une énorme connerie sur un ton inspiré et profond. C'en est presque hallucinant. C'est bien simple, à chaque fois qu'il prononce le moindre mot, c'est toujours pour sortir des théories aussi ridicules qu'incompréhensibles, même lorsqu'il parle de simples gâteaux. C'est pas possible que le scénariste ait pris son job au sérieux !!!!

Kobal a écrit:
SPOIL FOR EVER

Citer:
Oui, c'est à revérifier cette histoire de nana blonde, car je ne me souviens pas que ce soit la même (elles ont pas la même coup je crois). M'enfin bon, il m'a fallu 5 visionnages de Devil Story pour tilter que c'était la même nana qui jouait les 2 rôles féminins, alors que c'était écrit dans la chro :-D
De toutes façons, je vois pas en quoi le fait qu'une femme te glisse entre les doigts devrait te pousser à massacrer de pauvres idiots de touristes (et de savonner tous les pics montagneux possibles au cas où un de tes potes irait les escalader pour sauver un gniard), sans même toucher aux Allemands ou au gros con qui fait chier tout le monde. C'est quoi cette psychologie à 2 balles ? Autant partir en expédition dans le grand nord canadien pour aller chasser l'élan et zoner dans les îles maudites squats à Wendigo !! :P


SPOIL TOO

En fait, j'ai bien l'impression que Dave le barbu n'en est pas à sa première fois, ni à sa dernière. La séquence finale, à mon sens, montre au spectateur qu'il a l'habitude de tuer, en faisant passer ses meurtres pour des accidents de randonnée. (Corde coupée, drogué qui tombe dans les rapides, faux accident d'escalade, belladone dans la nourriture, serpent dans les sacs de couchage...). Mais dans le film, le fait qu'il avait à sa disposition un suspect "idéal", le psychiatre fêlé, l'a peut-être poussé à oser un peu plus en avant (coup de poignard...) par rapport à ses méthodes habituelles.

Et je confirme que le type dont il coupe la corde à la fin ne fait pas partie du premier. On suppose qu'il s'agit d'une autre excursion, avec d'autres gens, ayant lieu après le procès.

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MessagePublié: 20 Mars 2007 9:52 
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Localisation: "dans une partouze à Troyes, en train de jeter du pop corn"
Citer:
Et je confirme que le type dont il coupe la corde à la fin ne fait pas partie du premier. On suppose qu'il s'agit d'une autre excursion, avec d'autres gens, ayant lieu après le procès.



spoil :

vivivi, il s'est apparemment maqué avec la brune qui fait la popote durant tout le film et a entamé une nouvelle expédition...

Après en ce qui concerne le doc, c'est vrai qu'il sort des conneries grosses comme lui, mais de tous les personnages c'est bien celui qui a le plus de relief - j'ose quand même pas dire charisme, faut pas exagérer :-D .

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MessagePublié: 27 Mars 2007 16:12 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Nuit glauque, bosquets glauques, personnages glauques... Porte Dauphine, ça s'appelle.
Ayé, l'a tout compris !

Après avoir visionné cette chose étrange une troisième fois (ouais, j'suis un warrior, moi ! Même pas peur ! Je suis le John Gazarian de la VHS, moi!), je suis en mesure de vous révéler toute la vérité dans son horreur brutale et sanguinaire:

SPOIL:

A un moment, on voit un flash-back mettant en scène Dève, l'organisateur de la rando, et une quelconque blondasse qui devait être sa petite amie de l'époque (et qui n'est pas celle qui aiguiche l'Emir avec sa crème de whisky avant de se faire poignarder par le Sadique à la Chemise Bleue). Or, elle meurt, tuée par une chute accidentelle - d'au moins un mètre, voire un mètre cinquante environ - sous ses yeux, à peu près dans les mêmes circonstances que sa victime des 2 dernières minutes. On suppose donc que, choqué par la mort de la blonde, il s'est mis en tête de trucider tout ce qui bouge lors des randonnées qu'il organise dans le Grand Cannion.

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