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Telephone killer - Gorman Bechard, 1983
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Auteur:  Walter G. Alton [ 31 Jan 2007 21:23 ]
Sujet du message:  Telephone killer - Gorman Bechard, 1983

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... honekiller


Juste pour dire qu'il le fo et qu'il est encore plus dément à la deuxième vision.
La bétise de l'héroïne est encore pire que celle des filles des Week-end maléfiques du comte Zaroff dont on se moquait déjà pas mal
Le rien melangé au vide du neant filmé en experimental pendant 90 minutes........ je suis fan :worship:

Auteur:  Talorg [ 31 Jan 2007 21:34 ]
Sujet du message: 

Rhoo c'est pas marrant, en voyant le titre je pensais que c'était un film comme le frigirateur tueur ou Killer Condom, avec un téléphone géant qui bouffait les gens.... :cry:

Auteur:  nanja monja [ 01 Fév 2007 0:19 ]
Sujet du message: 

je désespère de voir ce film. la chro est une des premières que j'ai lu sur nanarland, il y a maintenant près de 3 ans !

Auteur:  The Franceman [ 01 Fév 2007 0:26 ]
Sujet du message: 

Talorg a écrit:
Rhoo c'est pas marrant, en voyant le titre je pensais que c'était un film comme le frigirateur tueur ou Killer Condom, avec un téléphone géant qui bouffait les gens.... :cry:
Normal, c'est un téléphone qui leurre.

Auteur:  Mandraker [ 01 Fév 2007 20:38 ]
Sujet du message: 

The Franceman a écrit:
Talorg a écrit:
Rhoo c'est pas marrant, en voyant le titre je pensais que c'était un film comme le frigirateur tueur ou Killer Condom, avec un téléphone géant qui bouffait les gens.... :cry:
Normal, c'est un téléphone qui leurre.

Il a tout combiné !

Auteur:  Kobal [ 08 Sep 2007 8:58 ]
Sujet du message: 

Mmmmh, comment réussir à formuler un avis un tant soit peu cohérent sur cette chose. Déjà, bravo au Rôdeur pour avoir réussi à en faire une chronique sans tomber dans la démence.

Dès le début, on comprend que le film est à réserver aux professionnels du nanar. Conditions audio (mon dieu, ce souffle qui défonce les baffles dès que le silence se fait) et vidéo (quelqu'un a vomi des tubes de peintures sur mon écran ?) atroces, qui mettent tout de suite dans l'ambiance sordide et malsaine de ce film qui ne mériterait presque pas une telle qualification gratifiante.
L'histoire de décompose en 2 formes indistinctes : d'un côté, le téléphone d'une jeune femme sonne avec insistance, de l'autre celle-ci sort avec un serial killer dérangé. On se demande bien souvent ce qui se passe, mais on se raccroche comme on peut à cette histoire de psychopathe. Et soudain, c'est le drame, cette partie voit son dénouement arriver (dans une confusion d'anthologie qui laisserait perplexe Steve Hawkins). Il reste alors 30 minutes à tenir jusqu'à la fin... 30 minutes qui ne devront être visionnées que par les plus survivors des hardcore-nanardeurs, ceux qui sont déjà capables d'endurer un monde post-apocalyptique cinématographique avec ses landes désolées et irradiées. Et même dans ce cas, faites équipe avec d'autres baroudeurs indestructibles, parce que seul, il y a un très haut risque de mort cérébrale sur canapé.
Je ne me lancerai pas dans une description impossible de cette expérience, je n'en ai pas la carrure (lisez Lovecraft... ou directement Abdul al-Hazred).

Je retiendrai toutefois la présence des doubleurs des Eaux Sauvages. Et oui, encore eux. A croire que la profession avait décidé de leur réserver toutes les monstruosités filmiques qui sortaient sur le marché français. Sincèrement, il faut à tout prix retrouver ces gars pour qu'ils témoignent de leurs conditions de travail, parce que là, je suis interrogation (et admiration) sans fin.
Sinon, Telephone Killer réserve quelques très bonnes scènes (à nuancer par une appréciation de spectateur dans le coma), telles que la drague dans le vidéoclub, ou l'interview du flic (ce personnage est génial dans toutes ses scènes). Le reste se perd dans un magma inconsistant.

Pour la note, je ne sais même pas si le concept de notation a ici encore un sens.
Sur ces quelques impressions, je vous laisse ; je vais aller me prendre un bon bain chaud, et m'ouvrir les veines.

Auteur:  nanja monja [ 08 Sep 2007 9:39 ]
Sujet du message: 

cette chose m'a hypnotisé au plus haut point. la comparaison avec eaux sauvages se tient, mais là où ce dernier avait l'air de se dérouler dans la réalité, dans telephone killer, on se croit projeté dans une autre dimension où les lois de l'univers connu n'ont plus cours.

Auteur:  nanar-addict [ 08 Sep 2007 9:48 ]
Sujet du message: 

Rhoooolala vous m'avez donné envie !!

Auteur:  Kobal [ 08 Sep 2007 11:32 ]
Sujet du message: 

En consultant le site du réalisateur (producteur scénariste monteur), on s'aperçoit en plus que le monsieur a l'air d'avoir un beau melon. Très polyvalent (photographe, romancier...), Gorman Bechard aime se vanter de ses oeuvres et mettre dans sa bio des super gifs de lui.
Soyons bons joueurs, il reconnait bien quelques menus défauts à Telephone Killer, qui n'était après tout que son premier film de fin d'étude (40.000 € tout de même !!). Au point que ce dernier n'a pas de topic dans son forum. :-D
En fait, la question n'est pas tant de comprendre comment ce genre de film a pu être tourné, mais surtout comment a-t-il fait pour débarquer dans la réseau de distribution français.

En attendant d'élucider ce mystère, voici quelques extraits vidéos. Attention, il faut bien comprendre que ce sont là parmi les meilleurs passages. Ne vous faites pas de fausses idées sur Telephone Killer. D'ailleurs, ceux qui comptent regarder le film ne devraient pas tous les mater pour se garder des surprises (enfin, j'ai pas tout extrait non plus).

La bande-annonce (qui est assez honnête sur le rendu final).
La drague au vidéoclub.
La police se confie.
La police se la joue psychologue.
La police enquête.


Ah si, un autre truc fascinant dans TK (les souvenirs me reviennent pas bribes), c'est la gestion des conversations téléphoniques. Au début, lorsqu'un personnage parle au téléphone, on ne voit que lui, mais on entend les deux interlocuteurs comme s'ils étaient présents dans la même pièce (il n'y pas d'effet sur la voix de la personne à l'autre bout du fil, ce qui donne un rendu très étrange). Par la suite, on n'entend plus que la seule personne présente à l'écran. Puis enfin, plus aucun des deux n'est doublé.
Ca repousse loin la réflexion sur la communication à distance.

Auteur:  le rôdeur [ 08 Sep 2007 22:30 ]
Sujet du message: 

excellent choix de vidéos qui rend justice au terrassant suspense policier de cette grande oeuvre floue.

Auteur:  nanar-addict [ 10 Sep 2007 11:18 ]
Sujet du message: 

le rôdeur a écrit :

Citer:
excellent choix de vidéos qui rend justice au terrassant suspense policier de cette grande oeuvre floue.


Cette phrase sonne très juste. Vu la bête hélas, je dois aller au taf alors que j'entame les 20 dernières minutes qui sont, pour l'instant, apparemment d'une longueur et d'une lenteur jamais atteintes auparavant (la nuit des 1000 chants peut-être ?).

Un mot sur les flics quand même parce qu'on est aux prises avec les plus fins limiers de l'histoire du cinéma !! Jamais vu une affaire aussi rondement menée : ils sont tellement forts qu'ils lèvent la tête avant qu'Alicia n'ait crié en passant devant sa maison :lol: .

Sinon la BO déchire tout si vous aimez la new wave expérimentalo pop et que dire de cette scène éblouissante à la 50ème minute : l'héroine décroche le téléphone pour la centième fois mais avec la caméra face à la fenêtre et là, soleil dans ta face pendant 1 bonne minute ! C'est simple, on en a du mal à regarder l'écran.

Un nanar hors catégorie donc, quasi impossible à noter c'est vrai, mais à voir en tout cas. Ce film prendra tout son sel en y repensant après visionnement. Par contre Kobal c'est vrai que ça fait plaisir de retrouver le doubleur de Franklin et du doc d'eaux sauvages :D .

Auteur:  gatman [ 24 Août 2008 20:54 ]
Sujet du message: 

houlalalal :electro:

mais pourquoi ? hein ? pourquoi ce film ?

un film qui vous laisse sur le carreau.....parfait pour une bonne migraine et des spéculations sans fin sur les intentions du réalisateur

pourquoi ce plan avec le soleil en face ? dis, monsieur pourquoi ?

doublage à la hauteur du truc mais ca reste assez hardcore à regarder seul

à noter que l'actrice principale a également joué dans Breeders, chef-d'œuvre extragalactique sur la maçonnerie américaine.

Auteur:  Kobal [ 24 Août 2008 21:42 ]
Sujet du message: 

Il faudrait que je me le remate à l'occasion. En fait, faudrait presque faire une sorte de rassemblement rituel des nanardeurs qui l'ont vu pour s'exorciser en le soumettant à notre contrôle tous ensemble.

Auteur:  nanja monja [ 24 Août 2008 23:03 ]
Sujet du message: 

Kobal a écrit:
Il faudrait que je me le remate à l'occasion. En fait, faudrait presque faire une sorte de rassemblement rituel des nanardeurs qui l'ont vu pour s'exorciser en le soumettant à notre contrôle tous ensemble.

hum, ça sonne comme la fondation d'une secte :roll: :-D

Auteur:  Wolfwood [ 14 Juin 2010 18:48 ]
Sujet du message:  Re: Telephone killer - Gorman Bechard, 1983

Les mots manquent face à un tel film. C'est incompréhensible, déconstruit du début à la fin, la VF déboite (des dialogues en décalage avec le mouvement des lèvres, mais sans que ce soit un bug c'est voulu mon coco, des répliques coupées), et les effets de styles du metteur en scène transcendent tout ce que j'ai vu à ce jour: des bruits pour remplacer les voix des acteurs, des gros plans sur une pendule, une statue, un cadre... pendant que l'action se passe ailleurs. Je m'arrete là parce que la chronique résume avec brio la sensation que l'on ressent devant ce machin.

Cela étant si je devais tout de même parler d'un passage, je m'arreterais sur la scène de drague au vidéoclub, transcendante de connerie tellement elle frole l'overdose de remplissage. :lol:

Pour le reste, j'ai tout de même un début d'hypothèse sur la présence des dernières ving minutes qui servent à rien:

spoiler a écrit:
Partons du principe que tout est le fruit de l'imagination de l'héroïne, les meurtres, l'arrestation, tout. Elle croit entendre le téléphone sonner, discuter avec des gens, comme d'autres entendent des voix. Cela expliquerait les effets de mises en scène où on ne voit jamais, puis n'entend pas les interlocuteurs de la fille puisque, ils n'existent pas. Cette absence d'image puis de son symboliserait que notre héroïne s'enfonce dans son univers. Autre chose, elle a son petit ami mais sa folie l'amène à croire qu'il la trompe avec sa soeur. Remarquez que la frangine nie, ce qui se comprend on la voit mal avouer qu'elle a fait cocu sa soeur. Mais on peut se dire qu'elle dit ne pas avoir d'aventure avec le copain de l'héroïne, simplement parce qu'elle n'en a pas, que c'est une invention. Le passage où elle se rend chez l'amant psychopathe de l'héroine peut aussi se tenir: comme le tueur serait le fruit de l'imagination du personnage de Frances Raines, là encore elle s'imagine une liaison entre les deux. Idem, comment la frangine a t'elle fait pour trouver l'adresse du nouvel ami de sa soeur alors qu'elle ne l'a croisé qu'à la sortie du cinéma ? Absurde, peu réaliste et pour cause, ceci n'est qu'une chimère.

Il y a quelques détails qui laissent à penser que c'est l'héroine qui s'est inventé tout cet univers. Après l'arrestation du psychopathe, elle raccroche au mur le tableau maculé de sang qui se trouvait au dessus du lit où est morte sa soeur. Pourquoi ? Parce que ce tableau n'est pas celui de son ami imaginaire mais bien le sien. Le tableau était dans sa pièce, pas dans celle de son amant. Idem, elle semble perdue suite à "l'arrestation" de son ami imaginaire, car elle retombe dans la réalité, le fruit de son imagination n'existe plus.

Là vous me direz, "arretes de craquer du slip, et l'homme mystère dans tout ça" ? Et bien j'y arrive. On peut emettre l'hypothèse que c'est le vieux qui a plusieurs personnalités, qui s'imagine toute cette histoire, dans sa folie, on le voit au début, à la fin, mais notre héroïne est la seule à le croiser. Cette fille, son histoire, c'est le fruit de ses délires, il rentre chez lui au début, il ressort à la fin, tout le reste ne vient que de son imagination. Mais je pense plutot à autre chose. On peut juste se dire que c'est un vrai psychopathe, lui. Il fait des bruits chelous au téléphone, harcèle sa victime qui elle a des pensées délirantes. Vient le moment critique à la fin où il tue sa proie, sans savoir que celle ci était folle. Le film s'achève sur une sorte d'ironie: elle s'invente un petit ami psychopathe et se fait assassiner par un vrai tueur.




Si les gens qui ont vu ce film sont partants pour évoquer d'autres théories fumeuses, je suis preneur. J'aimerais savoir si c'est moi qui disjoncte complétement. :-D

Auteur:  Kobal [ 14 Juin 2010 19:40 ]
Sujet du message:  Re: Telephone killer - Gorman Bechard, 1983

Tu veux dire qu'il va falloir que je me rematte le film pour mettre à l'épreuve ta théorie ? 'Spèce d'enfoiré ! :-D

Auteur:  narnardeurlambda [ 21 Juin 2010 8:22 ]
Sujet du message:  Re: Telephone killer - Gorman Bechard, 1983

une théorie fumeuse!
Image Image Image Image
ca manquait depuis la fin de la théorie dite "de l'enfer" sur devil story.
:-D

Auteur:  Stem [ 19 Fév 2016 11:11 ]
Sujet du message:  Re: Telephone killer - Gorman Bechard, 1983

La vache, c'est vraiment horrible ce film, pas uniquement sur le fond mais aussi sur la forme. ça rappelle vaguement les creepypastas vidéo qu'on trouve sur le net, pour lesquelles l'image et le son sont volontairement "abîmés" pour rendre la chose plus effrayante. Pour le souffle, je dirais qu'ils ont mis le niveau de gain automatique pendant le transfert, qui amplifie le son quand le volume est faible, chose que les professionnels évitent généralement de faire vu le résultat que ça donne lors des différences de niveau trop importantes.

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