Forum Nanarland.com

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... ilm=remous

Apparemment on en parle pas encore ?..

Des vilains pas beaux essayent d'intimider un sénateur réputé incorruptible pour faire du trafic de femmes vers les grnades capitales européennes Enfin je crois parce que ce film est pas vraiment lisible.

Je disais donc qu'il faut voir ce film ne serait-ce que par curiosité, son côté film d'auteur le rapproche de certains OFNI du site tels galaxie warrior ( en SF ) ou même Monsieur Sade pour leurs aspects "on va renouveler le genre".
Car en effet, les boulettes du film semblent être volontaires : l'impression d'assister à du mauvais miami vice ( bien vu Labroche ), cette manie de filmer derrière des objets : plantes, chaises, journal...et ce scénar .
Le réal est un fan de Lynch, je suis sérieux, il y croit le bougre : toutes les scènes de la vie courante que l'on voit dans le film sont inutiles et embrouillent le téléspectateur au plus haut point ! On ne compte pas le nombre de scènes où le héros discute avec quelqu'un et c'est le dialogue du couple 3 tables derrière qui passe à l'écran !!

A voir donc, absolument.

Etant donné que le film est chroniqué sur le site ici, ce post devrait être dans les Chroniques du Site.

Sinon, je dirais juste qu'il le fooooo que je le vois.

Très très bientot

Sinon je vois pas trop le rapport avec Lynch

des séquences incohérents pour le spectateur, une narration décousue, des flashbacks, des personnages qui n'apparaissent qu'une fois...franchement le réal doit être un fan et a dû se dire " j'essaye " .

Enfin moi ça m'y a fait penser...

Kobal si tu le veux c'est jouable, sauf si Walter te le file déjà

La Toyota a des optiques arrondis "yeux de chat" qui débordent sur l'aile et une ligne générale beaucoup plus profilée, écrasée et sportive. ça ressemble beaucoup plus a une Nissan, du reste on voit un logo sur la calndre près du phare gauche : c'est typique des Nissan.

Je suis plus circonspect pour le modèle. La nissan cherry, même les vieux modèles a un hayon arrière or, ici on voit bien que c'est un coffre.
Il s'agit plus probablement d'une Nissan Sunny :

http://www.ajovalo.net/Historia/images/82Sunny.jpg

En tous cas c'est pas une toyota.

Remous date de 1986, et à cette époque Lynch n'a fait que Eraserhead et dune, donc on peut pas vraiment dire que son "style" soit vraiment présent et ai pu l'influencer.

Tout a fait, a part le mec qui court a poil y a pas beaucoup de lien.
Je trouve que remous représente bien le style des films africains

C'est Lynch qui a pompé remous si je comprends bien

très juste mon cher

Et Elephant Man ? Et Blue Velvet, il date de 86, non ?

EDIT Non pas que le "style" Lynch de ses films ultérieurs soit déjà présent dans Elephant Man, mais Blue Velvet constitue une étape importante dans son oeuvre qui allait conduire à Twin Peaks, Sailor & Lula, Lost Highway, Mulholland Drive, Inland Empire...

enfin je faisais un comparaison et une supposition . Quoi qu'il en soit, ce film mérite d'être regardé et qu'on s'y attarde d'où mon post.

sinon niveau scénar, on arrive quand même a comprendre une partie de l'intrigue, celle du sénateur qu'on veut faire taire ou fléchir devant le crime... pour le reste ben :



c'est clair non ?

Ce truc est vraiment une curiosité. Sorte de sous-polar tellement anémique qu'on le dirait expérimental, il n'est pas franchement hilarant (et même, disons-le, assez mou par endroits) mais son aspect confondant de bizarrerie le rend presque fascinant. Non-jeu des acteurs, indigence des moyens, grosses ellipses narratives sans doute dûes au manque de sous cité plus haut : c'est une sorte de catalogue des erreurs à ne pas commettre quand on veut réaliser un film, a fortiori un polar doté d'un vague suspense. On en arrive à se payer sans complexes la tête de nos amis des DOM-TOM, qui tentent de réaliser un policier ambitieux, mais nous usinent à la place une espèce de téléfilm policier bourré au ti'punch. Edifiant !

Bizarre, vraiment bizarre. Entre le thriller politique, le film de vacances et le film érotique, Remous ne veut pas choisir et tente de bouffer à tous les rateliers avec au final, un film très mou mais hypnotique avec cette musique entêtante qui vient accompagner ces images de vagues s'écrasant sur le rivage. Un coup de chapeau au réal tout de même car si il y a peu d'action dans ce film, elle est vraiment de qualité nanarde... En fait, la seule question qui subsiste c'est pourquoi le RE dans REMOUS ?

Je rêvais de voir ce film depuis bieeen longtemps, tout en étant étreint par la peur de n'avoir affaire qu'à un simple vide filmé au ralenti. Erreur, il se passe pas mal de trucs dans ce Remous qui s'avère être assez proche d'une fiction politique. Le souci, c'est qu'on n'y comprend quasiment rien, les enjeux étant d'un flou absolu au point que j'ai longtemps cru que le conflit entre les protagonistes portait sur les champs de canne à sucre ! Alors qu'il s'agit bien évidemment d'un problème de coke et de pute.
Après, faut remettre dans le contexte : dans Remous, on réalise des attentats en déversant du coca sur les pompes de l'incorruptible sénateur réunionnais, ce qui fait immédiatement s'enfuir les journalistes présents. Certes, l'escalade dans la violence se fait sans cesse plus intense, notre sénateur coolos (la main toujours dans la poche et la bite jamais loin d'un trou mignon) devenant la cible d'une tentative d'assassinat quotidienne, sans que cela paraisse émouvoir la République Française. Et quand il finit par prendre ombre qu'on réduise sa femme en légume mental, qu'on bute par erreur un enfant en pleine rue (et le seul juge de l'ile), qu'on crame le journal local ou qu'on le tabasse à coups de barre à mine, le bougre a ses méthodes bien à lui : il s'introduit tout en furtivité dans la case de son opposant politique pour attacher une corde à son lit et ainsi, grâce à son véhicule de fonction, promener le vil gredin en galante compagnie dans les rues passantes. Un véritable intellectuel de la guérilla !

Pour le reste, le film, que l'on sent vouloir frayer dans la catégorie "auteur", se compose de bric et de broc, avec des scènes venues et reparties vers nulle part (le mec avec son phallus géant, bien sûr, mais aussi ce gars qui fait la circulation en pyjama !). Devant un tel foutoir, on en est même venu à développer le théorie des sous-intrigues de transition : les scènes de transition durant lesquelles l'histoire principale ne bouge pas d'un pouce (genre le sénateur boit un coup au bar ou se rend 30 secondes sur le bord de mer pour regarder la plage) comprennent en fait des micro-intrigues indépendantes (les jeunes qui font du roller, le couple adultère au restau, etc.). C'est assez génial, quand on y réfléchit bien.

En fait, le seul truc qui manque au film, c'est un petit chien piégé en guise de plan final.

2/5

La vache Kobal, tu t'es fais "Parking", "Y flippe ton vieux" et "Remous" dans la même soirée

Il est comme ça Kobal, toujours prêt à marcher s'aventurer (trop?) près des frontières de l'incapacité mentale. Après il se fera "Wendigo", "Comment se faire virer de l'hosto" et "La guerre des espions". Puis pour se remettre de tous ces efforts, le repos du guerrier : "2 soeurs à enculer", "Jamaix plus encore" et "Maîtresses très particulières".

Bof, c'est un p'tit joueur. Moi, au temps de ma gloire, je me suis enquillé "Chômeurs en folie", "Comment se faire virer de l'hosto", "Saint tropez interdit", et pour finir, en dessert, un petit "Lui et moi". Et mon psy me dit que ça va, j'ai presque récupéré toutes mes fonctions mentales.

Alors hein, moi j'dis p'tit joueur le kobal !

Dans ce cas-là on ne dit pas "au temps de ma gloire" mais "de ma dépression nerveuse".

Oui, c'était une séance assez mou du g'nou, mais bon, on est bien au-delà de tout ça, maintenant. C'est pour ça que dans ce contexte, Remous n'étais pas si catastrophique que ça.

Remous j'en garde un chouette souvenir perso, c'est naze juste comme il faut.

Faites ce que vous voulez de cette information : Remous s'appelle aussi apparemment Bon Die Bon.
Ça ne m'a pas aidé à trouver plus d'informations sur le film mais sur la page de la chronique il n'y a pas de titre alternatif de mentionné.

Sinon pour parler du film en lui-même, j'ai eu un immense fou rire à la scène avec les jardiniers mais 24 heures plus tard j'ignore toujours pourquoi.