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 Sujet du message: L'ILE AUX FEMMES NUES - Henri Lepage, 1953
MessagePublié: 15 Mars 2007 22:56 
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L’Île aux femmes nues

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... femmesnues

Tout ceux qui se sont déjà amusés à fouiller dans une vieille bibliothèque ou un grenier de grand-père savent que, pour un trésor des temps anciens, un incunable en édition de luxe, peuvent se présenter dix objets ringards, gadgets idiots et autres œuvres à l’oubli mérité. Tel est à peu près le sentiment général à la découverte de «L’Île aux femmes nues », fabuleux témoignage du genre si particulier du vaudeville naturiste français des années 1950. Réminiscence d’un autre âge, où les seins nus représentaient le top du maximum de l’audace, où la bourgeoisie de province et d’ailleurs se scandalisait des bikinis et où il faisait bon rire des méridionaux balourds (ha, on m’apprend que c’est toujours le cas dans le cinéma populaire français…)

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«L’Île aux femmes nues » porte la signature d’Henri (dit Henry) Lepage, qui n’a priori aucun lien avec l’économiste libéral du même nom, auteur de «Demain le capitalisme ». Le Henri qui nous intéresse, et qui porte plutôt la responsabilité de titres tels que «Pas de pitié pour les caves», «Le Collège en folie» ou «Pas de grisbi pour Ricardo», s’affirma dans les années 50 comme un éminent représentant de la série Z parisienne à usage des salles de quartier. Ici, notre homme s’attaque au genre trop oublié du film naturiste, qui connut une forme de gloire entre les prétextes pour montrer des corps dénudés et, de façon plus surprenante, les arrière-pensées idéologiques (les nazis allèrent jusqu’à tourner des films naturistes pour exalter la beauté des corps en pleine nature). Rassurez-vous : pas de propagande nationale-socialiste dans ce film, mais une bonne grosse comédie sous-Pagnolesque comme on savait les faire dans le cinoche français de papa.

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Antonin Lespinasse (Félix Oudart), notre héros, vague sosie du Chef Ducros des vieilles publicités «Ducros, il se décarcasse».
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Dans ce film, vous verrez du vrai nichon à l’ancienne, pas trafiqué !

Il faut louer le bon goût de la Cinémathèque française – dont un certain programmateur pervers est un fan absolu de ce film – qui nous fait régulièrement redécouvrir de tels bijoux, amoureusement restaurés avec les sous du contribuable français. Après « Comtesse Hachisch » en 2006, ce fut au tour de cette survivance des bas-fonds du cinéma français de refaire surface lors de la troisième « Nuit excentrique » en 2007. Inutile de dire que nous fûmes joie de nous plonger dans les délices du naturisme nanar, de la nudité en bikini et du clochemerle à la bouillabaisse : «L’Île aux femmes nues » est en effet un audacieux doublon de comédie coquine et de satire politique, alliant audace antédiluvienne et comédie de mœurs électorale avec une mirobolante absence de subtilité.

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Lespinasse se collette avec l’infâme Darcepoil.
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Lespinasse avec Madame (Jane Sourza, compagne à la ville de Raymond Souplex, alias le Commissaire Bourrel)

L’action du film prend pour cadre une campagne électorale dans le sud de la France : le brave bonnetier Antonin Lespinasse, conseiller général sortant, doit faire face à la concurrence déloyale de son challenger, le perfide et bilieux pharmacien Théophase Darcepoil. Ne reculant devant rien pour détrôner son adversaire, Darcepoil décide d’ourdir une machination pour ruiner sa réputation : connaissant les mœurs irréprochables de Lespinasse, le pharmacien charge un margoulin du nom de Farigoule d’organiser son discrédit.

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Les infâmes Farigoule (Antonin Berval) et Darcepoil (Armand Bernard). Quant au sbire à l’arrière-plan, c'est Fransined, le frère de Fernandel, qui jouera plus tard dans « La Grande Java », de Philippe Clair, avec les Charlots.

Farigoule va présenter Lespinasse à une chanteuse de cabaret du nom de Mademoiselle Pataflan. C’est bien joli, me direz-vous, mais où sont les femmes à poil ? Vingt minutes que le film est commencé, et toujours pas la moindre nudité ! Patientez, on y arrive. Visiblement sensible au charme de la ravageuse, Lespinasse se laisse entraîner sur l’île du Levant, qui se révèlera…une communauté naturiste.

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Rhaaaa, Pataflan, je suis ta chose !
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L’approche (interminable) de l’île est accompagnée de la chanson «Îîîîîle du Levant… » roucoulée par un sous-Tino Rossi. C’est assez insoutenable.
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Lespinasse à la découverte du naturisme.
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Ouééééé, à poil le beau gosse !

L’honnête conseiller général sera-t-il victime de l’odieuse manigance ? La belle Pataflan, qui est une brave femme, prendra-t-elle in fine son parti ? Verra-t-on qui que ce soit de nu, alors que les nudistes sont tous en slip ?

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La presse people se déchaîne !

Hé oui, «L’Île aux femmes nues », bien avant « Mon Curé chez les Nudistes », est apparemment le premier film naturiste sans vraie nudité. Les femmes sont certes seins nus (et encore, plusieurs arborent fièrement des monokinis) mais personne ne retire sa culotte, avec une mention spéciale pour le Professeur Martifole, chef de l’île et «professeur de naturisme » interprété par Jean Tissier, qui garde son poncho pendant tout le film (encore qu’il y ait une justification à ce détail). C’est le nudisme pour grands-mères, le naturisme 100% Office catholique approved !

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La vache, c’est hard !
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Un des multiples stratagèmes pour cacher la nudité.

Au-delà de cette pudibonderie relativement excusable du fait de l’époque (mais parfaitement mensongère pour qui se réfère au titre), «L’Île aux femmes nues » est un véritable festival d’humour antédiluvien, croulant sous le poids des ans. Jeux de mots lamentables, acteurs qui surjouent, situations de vaudeville éléphantesques : même dans les années 50, le film devait faire figure de fond de tiroir.

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Une mention spéciale doit être accordée à la mise en scène : tout à fait professionnelle (on n’est pas dans « Comtesse Haschich »), avec même une jolie séquence sous-marine prétexte à montrer élégamment du nichon, la réalisation se signale pourtant par une aptitude assez délirante à meubler et délayer, en rajoutant ad nauseam dans la première partie du film des séquences de remplissage histoire d’atteindre le métrage requis. Plans-séquences pour montrer des gens arrêter leur voiture, puis en descendre après avoir péniblement ouvert les portières (Lespinasse a les plus grande difficultés à descendre de voiture et personne ne semble savoir fermer correctement une porte) bavardages incessants : la première demi-heure accuse de sévères baisses de rythme, au risque de se montrer ennuyeuse si l’on n’est pas réceptif à une certaine torpeur hypnotique.

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Bien que professionnel, le film laisse une impression d’aimable bricolage brinquebalant que son côté vieillot rend d’autant plus délectable. Parmi les points forts du début du film, comptons le jeu ultra-appuyé d’Armand Bernard (Darcepoil), sorte de sous-Louis Jouvet et la sympathique prestation de Félix Oudart (Lespinasse), sous-Raimu qui trouve ici, en fin de carrière, l’un de ses plus grands rôles. Mais la véritable star, c’est Lili Bontemps, pin-up (dans le film, on prononce «pain-upe ») de l’époque et grande spécialiste de photos déshabillées, véritablement charmante dans le rôle de l’incroyable Pataflan, au sourire aussi ravageur que sa puissance mammaire.

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Le film prend toute sa dimension dans la seconde partie : outre le concept révolutionnaire du nudisme topless – voire habillé – « L’Île aux femmes nues » est un défilé de looks tous plus fascinants les uns que les autres. Tout d’abord, Lespinasse, dont le physique d’athlétique jeune premier s’épanouit dans l’un des plus immondes caleçons que le cinéma d’épouvante nous ait jamais présentés. Ensuite, Alain le beau gosse : le jeune premier du film, sorte d’éphèbe musclé et gominé, arbore un splendide slip de bain géant en forme de V, qui devait être remis à la mode cinquante ans plus tard par le film «Borat». On se croirait dans une sorte de musée des horreurs des congés payés.

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Le caleçon de la terreur.
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Grâce à son super-slip, Alain les tombe toutes.

Mais le plus beau dans le film est encore son défilé comiques d’une non-drôlerie sans pareille : on citera pour la bonne bouche Hyacinthe, l’employé bègue et simplet de la boutique de Lespinasse, qui passe son temps à se faire injurier par Mme Lespinasse dans des scènes qui, aujourd’hui, subiraient les foudres judiciaires d’associations d’handicapés.

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L’inimitable Hyacinthe.
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Le Professeur Martifole (Jean Tissier) et Jean-Marie Le Pen.

Autre grande vedette : Oscar, le gardien borgne de l’île, véritable sosie de Jean-Marie Le Pen dont la réplique «J’ouvre l’œil et le bon » constitue l’un des sommets comiques du film, d’autant plus qu’il la ressort six fois. Ajoutons-y une intrigue policière à moitié improvisée et tombant comme un cheveu sur la soupe, un gunfight à faire pâlir John Woo avec des adversaires qui se ratent à deux mètres à bout portant.

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« Incroyable ! Des lingots d’or en mousse ! Mais alors le Professeur est un gangster ?! »
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Des sbires qui tirent avec des pistolets pour cours de récré.

Voir «L’Île aux femmes nues », c’est un peu comme de passer une soirée avec un vieil oncle éméché qui raconte des blague paillardes. On est alternativement consterné et charmé et, pour peu que l’on ait un peu bu soi-même, on finit par partager la bonne humeur déplacée du brave tonton et par rire à ses plaisanteries moisies. Et, au final, on est ravi de sa soirée, comme on finit, à condition de se laisser bercer, par prendre un véritable plaisir aux lamentables aventures d’Antonin Lespinasse chez les nudistes en slip : comme chez nos amis gaulois, tout se termine dans la bonne humeur autour d’un bon banquet, dans un final au ton libertaire assez surprenant pour l’époque, auquel il ne manque qu’un strip-tease de Madame Lespinasse pour être complet (mais on y échappe de peu). «L’Île aux femmes nues » était peut-être le summum de la comédie coquine en 1953 : le poids des ans en a fait une curiosité croulant sous la poussière, mais d’un charme assez délirant pour qui sait s’accommoder d’un rythme assez poussif. Que tous les amateurs de vieilleries, de cabotinage moisi et de polissonneries désuètes profitent des occasions de voir cet incunable. LESPINASSE PRESIDENT, PATAFLAN PREMIER MINISTRE !

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Pataflan, love me tender.
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« Et maintenant, un bon canard aux olives pour tout le monde ! »

L’ILE AUX FEMMES NUES
Année : 1953
Pays : France
Réalisation : Henry Lepage
Durée : 1h35
Genre : Pataflan for ever
Catégorie : Sexy-comédies
Avec : Félix Oudart, Lili Bontemps, Armand Bernard, Jean Tissier, Jane Sourza

Nikita : 2,25

Cote de rareté : 7/Jamais sorti

SCANDALE ! Ce film ne semble jamais être sorti, que ce soit en VHS ou en DVD ! Même René Château n’en a pas voulu. Reste à compter sur les diffusions organisées régulièrement par la Cinémathèque, les passages en festivals et d’éventuelles diffusions télévisées.

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Affiche belge.

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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:03 
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Et bien, félicitations ! Très bonne chronique, qui met bien en valeur le film !

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Clip de daphniele - une production dalprod


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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:10 
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Bravo pour la chronique... J'aurais mis un peu plus pour la note, genre 3... Lors de la nuit excentrique, j'ai pas arrêté de rire pendant ce film... Il y a comme une inertie... Au début, il faut se mettre dedans, et petit à petit, tout devient drôle, comme avec les cigarettes qui font rire... Et plus c'était navrant, plus je riais comme un imbécile (Karate Ninja qui était à côté de moi a surement fait de gros efforts pour ne pas m'étrangler)


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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:17 
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Localisation: Gnnniiii?
pour une rareté, une chronique de premier choix. le calecon est incroyablement tue l'amour. et quel plaisir de voir de vrais seins, ceux de ma grand mere ( :shock: ) oui, enfin de ma grand mere a 25 ans ( :-D ) un peu comme ceux de mon amie maintenant.... parce que le silicone c'est tout de meme bien laid !

l'île des pain-upe en maunaud-quini !

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Boooeeeuuuurrrgggggggg !!!!


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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:21 
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Ha, pour les électeurs lepénistes du forum : je pense avoir identifié Oscar le borgne qui ouvre l'oeil et le bon. Je pense qu'il s'agit de Jim Gérald, un acteur suisse (?) qui a eu une assez longue carrière de second couteau dans le cinéma français, apparaissant par exemple dans des films de Jean Delannoy, Alexandre Astruc ou Christian-Jacque.

D'ailleurs, si l'on excepte Lili Bontemps/Pataflan qui était surtout une pin-up de magazine (mais c'est normal puisque son boulot dans le film c'est de se déshabiller), la plupart des acteurs principaux étaient de vrais pros qui ont eu des carrières tout à fait honorables. Notamment Armand Bernard (Darcepoil), une sorte de mix assez énervant entre Louis Jouvet et Louis de Funès, qui a joué des rôles d'excentriques dans de nombreux films français à partir des années 30 (je crois que c'était le fils, ou bien le neveu, de Tristan Bernard. A confirmer), Antonin Berval (Farigoule) qui a joué les méridionaux de service dans pas mal de productions, ou bien Félix Oudart (Lespinasse), autre second rôle au long cours qui a sans doute trouvé ici, à 72 ans (il ne les faisait pas), l'un de ses rares rôles principaux. Jane Sourza aussi était assez connue. Quant à Jean Tissier, c'est carrément la guest-star du film. En fait, ce n'est pas trop différent de Michel Galabru jouant dans "Le Fuhrer en folie" ou Darry Cowl dans "Mon Curé chez les thaïlandaises".


secatx a écrit:
pour une rareté, une chronique de premier choix. le calecon est incroyablement tue l'amour. et quel plaisir de voir de vrais seins, ceux de ma grand mere ( :shock: ) oui, enfin de ma grand mere a 25 ans ( :-D )


HEIN, QUOI ?? C'est du second degré ou bien tu es en train de nous dire que ta grand-mère joue vraiment dans l'ile aux femmes nues ??? :shock:

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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:26 
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Ne serait-ce pas MARTIFOLE, le nom du professeur (pourquoi nous attaquent-ils d'ailleurs ?) ? Je suis doute.

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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:27 
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Snake Void a écrit:
Ne serait-ce pas MARTIFOLE, le nom du professeur (pourquoi nous attaquent-ils d'ailleurs ?) ? Je suis doute.


Bonne remarque. J'attends les réponses des spectateurs de la nuit et je corrigerai ce détail si besoin.

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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:28 
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Maîtres es Nanar
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Localisation: secret ninja.
Eh bien bravo ! Que de l'excellent boulot !
Il n'y a plus qu'a espérer que cette perle ressorte en dvd. Peut-être que Bach movies le fera... :wink:

EDIT : c'est bien MARTIFOLE le nom du professeur. Ca ne m'avait pas choqué pendant la lecture.
Sur l'image, on peut d'ailleurs lire RTI
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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:30 
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Localisation: 120, Kraid's Hideout, Brinstar Dephts, Zebes
j'en suis presque sûr mais en effet, une confirmation est de mise...

Autre chose : le hyacinte c'est de la caillasse. Le prénom c'est Hyacinthe... Il me semble que l'orthographe sans h n'a jamais éxisté. Ou alors jamais ailleurs que sur l'Ile du levaaaaaant dans sous le veeeeent des premiers matins du moooooondeuuuuuuh.

Il etait puissant, ce film.
La cinémathèque, à quand un bipack DVD avec la Comtesse ?

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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:38 
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LE PATRON
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Localisation: au collège et a la plage
exellente chronique mon cher nikita ! :P

j'ai beaucoup apprecié ce film qui, a peine descendu de l'avion, me rappelait deja les charmes du sud de la france (j'en ai eu le mal du pays :shock: :-D )


pas nanar pour moi, mais comedie very very old school a savourer avec une bonne tisane ou une liqueur de myrte, allez, soyons fous, une eau de vie


a quand les chro des tino rossi nikita ? :-D

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MessagePublié: 15 Mars 2007 23:58 
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Max Thayer lui doit tout!
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Nikita a écrit:
Ha, pour les électeurs lepénistes du forum : je pense avoir identifié Oscar le borgne qui ouvre l'oeil et le bon. Je pense qu'il s'agit de Jim Gérald, un acteur suisse (?) qui a eu une assez longue carrière de second couteau dans le cinéma français, apparaissant par exemple dans des films de Jean Delannoy, Alexandre Astruc ou Christian-Jacque.


Oui, c'est lui.

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Félix Oudart (Lespinasse)
Armand Bernard (Darcepoil)
Lili Bontemps (Pataflan)
Jane Sourza (Mme Lespinasse)
Jean Tissier (Martifol)
Alice Tissot (Mme Darcepoil)
Michel Flamme (Alain)
Jim Gérald (Oscar)
Antonin Berval (Farigoul)
Henri Arius (L'aubergiste)
Nicole Besnard
Jacques Ciron (Hyacinthe)
Fransined (Marco)
Lolita Lopez
Julien Maffre (le capitaine des pompiers)
Pierre Naugier
Nicole Regnault
Saint-Granier (le patron du cabaret)
Sylvain (le commissaire)

Alice Tissot est une actrice du muet qui a joué dans des centaines de films.

Il y a aussi une "tronche" du cinéma français qui interprète le curé mais je suis incapable de dire son nom.


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MessagePublié: 16 Mars 2007 0:03 
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Max Thayer lui doit tout!
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Et le mec qui joue dans la grande java, c'est Fransined, alias francis contandin, qui est le frère cadet de Fernandel.


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MessagePublié: 16 Mars 2007 0:04 
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
le rôdeur a écrit:
Il y a aussi une "tronche" du cinéma français qui interprète le curé mais je suis incapable de dire son nom.


C'est Bernard Musson, qui a joué dans des films comme "Belle de jour" ou "Le Magnifique" ("Nous avons un interprète albanais, mais il ne parle que le roumain, notre interprète roumain ne parle que le hongrois, le hongrois ne parle que le tchèque, mais heureusement, moi, je parle tchèque") mais aussi dans "La Vampire nue" de Jean Rollin et même, semble-t-il, des pornos hard.

le rôdeur a écrit:
Et le mec qui joue dans la grande java, c'est Fransined, alias francis contandin, qui est le frère cadet de Fernandel.


Bon ben alors, je m'ai peut-être gourationné.

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MessagePublié: 16 Mars 2007 0:41 
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Localisation: Parmi les hippies américains et auto-stoppeurs de toutes sortes
tu as oublié que la fiancée d'Alain, la suédoise au nom qui m'échappe, était une danseuse de l'opéra de Monaco (fait pourtant signalé dans le générique)

Est ce lié au fait que tu n'as pas mentionné les très sensuelles scènes de danse naturistes? :-D

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mon frère, devant Eaux Sauvages a écrit:
Mais c'est pas le docteur qui voyait dans le futur???


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MessagePublié: 16 Mars 2007 1:09 
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Max Thayer lui doit tout!
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MessagePublié: 16 Mars 2007 7:02 
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SirApe a écrit:
Bravo pour la chronique... J'aurais mis un peu plus pour la note, genre 3... Lors de la nuit excentrique, j'ai pas arrêté de rire pendant ce film... Il y a comme une inertie... Au début, il faut se mettre dedans, et petit à petit, tout devient drôle, comme avec les cigarettes qui font rire... Et plus c'était navrant, plus je riais comme un imbécile (Karate Ninja qui était à côté de moi a surement fait de gros efforts pour ne pas m'étrangler)


Meuh non :-D J'ai pas mal rigolé aussi tout en étant horrifié à certains moments comme l'effeuillage de Lespinasse...


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MessagePublié: 16 Mars 2007 8:16 
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Localisation: Mulligan's steack-house.
Super chro Nikita, ça a pas trainé ! J'ai été bien surpris par le film à la Nuit Excentrique, même si comme Peter je le trouve moyennement nanar... mais elle a toute sa place ici, car l'humour n'est pas des plus recherchés et certains acteurs (comme celui qui joue Darcepoil, Hyacinthe le bègue, ou encore Alain au slip qui tue) explose la côte de nanardise !

peter wonkley a écrit:
une liqueur de myrte, allez, soyons fous, une eau de vie


Hé hé tu m'en ramenera à la prochaine ! Ca fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion d'en deguster ! (avec un peu de fromage, et de l'onzo aussi !) :-D

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MessagePublié: 16 Mars 2007 8:31 
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Détecteur de plans nichons
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Localisation: A bord d'un Messerschmitt en flammes
Ouéééé, c'est bel et bien Fransined qui joue dans "La Grande Java". Merci Le Rôdeur, on en apprend tous les jours ! :worship:

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 Sujet du message: Re: L'ILE AUX FEMMES NUES
MessagePublié: 16 Mars 2007 8:43 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 18 Mars 2004 19:46
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Localisation: uh ?
Encore une superbe chronique signé Nikita ! :worship:
Dommage que la musique de l'île du levant manque à l'appel, il aurait fallu la mettre en extrait pour que les absents à la Nuit Excentrique se rendent compte de la chose.

Tu n'a pas parlé du gendarme et de ses assistants qui jouent comme des pieds ?
Au moment où Lespinace et les gendarmes complotaient pour retirer le pantalon de Darsepoil, il y avait tellement de bruit dans la salle qu'on a pas bien pu l'entendre, mais c'était tatroce ! Ils sortaient leur texte d'une manière très amateur !

Et puis la fusillade de fin, où nos héros se font canarder à 2 mètre et en sortent indem, c'était grand aussi.


Nikita a écrit:
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La vache, c’est hard !

A votre avi, est-ce voulu ? :-D

_________________
RIP vhs-survivors...

je suis un disagneur orpère surtout pour les banière !


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MessagePublié: 16 Mars 2007 10:28 
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Messages: 3499
Ninita a écrit:
tu as oublié que la fiancée d'Alain, la suédoise au nom qui m'échappe, était une danseuse de l'opéra de Monaco (fait pourtant signalé dans le générique)


t'es sûre que c'est la même ? Moi, pour la danseuse créditée au générique, je pencherais plus pour la brune qui danse avant le bain de minuit (on sent bien une certaine technique "classique" dans ses mouvements).

Sinon il ne faut pas oublier ces fausses scènes "documentaires" sur les nudistes (qui dansent autour du phono, font des tntrechats au clair de lune, prennent le bain de minuit, font de la plongée sous-marine...).


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