Forum Nanarland.com https://forum.nanarland.com/ |
|
Le Sadique aux dents rouges - Jean-Louis Van Belle, 1970 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=12052 |
Page 1 sur 5 |
Auteur: | zord [ 17 Mars 2007 15:00 ] |
Sujet du message: | Le Sadique aux dents rouges - Jean-Louis Van Belle, 1970 |
Le Sadique aux dents rouges, De Jean-Louis Van Belle Avec Albert Simono, Daniel Moosman, Jane Clayton. 1970 Catégorie : Epouvante Genre : Dracula, vampire textuel. http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... entsrouges ![]() Durant les années 60, le cinéma d’horreur européen était largement dominé par les productions britanniques de la Hammer et de la Amicus. À l’exception de quelques réalisateurs italiens s’essayant au genre et des initiatives un peu folles des gens d’Eurociné en France et en Espagne, le Vieux Continent ne pouvait alors compter que sur la perfide Albion pour fournir ses cinémas de quartiers en histoires de vampires, de savants fous et de sectes sataniques. Et, alors que les angliches moulinaient à la tonne du film d’épouvante gothique à base de Peter Cushing plantant des pieux en bois dans le cœur de Christopher Lee (quand ce n’était pas le contraire), les réalisateurs hexagonaux, imprégnés des idées existentialistes véhiculées par l’esprit de Mai 68, préféraient explorer longuement le surmoi de la dialectique sartrienne en filmant leurs nombrils et les nichons de leurs actrices, dans le but, par ailleurs fort louable, de transmettre le désir de la transgression subversive révolutionnaire aux masses laborieuses. (Lesquelles étonnamment, préférèrent toujours Max Pécas et les Charlots aux œuvres dialectales de la Nouvelle Vague. Salauds de pauvres !) Toutefois, hors des sentiers (lumineux) battus, quelques auteurs lunaires réussirent à mener à bien quelques projets un peu fous, détonants dans le paysage cinématographique européen des années 70. « Le Sadique aux Dents Rouges », film de « sex-horror » comme le vante mensongèrement son affiche, fait partie de ceux-ci. Mouais... Tout bien réfléchi, « film» n’est peut-être pas le qualificatif le plus idoine pour désigner ce machin. « Expérience dadaïste au-delà du réel » correspondrait mieux à la nature exacte du « Sadique aux Dents Rouges ». Parce que franchement, si un réalisateur s’est montré suffisamment pété du bulbe pour mettre en boîte un truc pareil, que penser du sens des réalités du producteur qui espérait en tirer quelques prébendes? ![]() ![]() ![]() L'inimitable esthétique des années 70 La genèse du « Sadique aux Dents Rouges » est – à l’image du film – plutôt floue. S’agissait-il d’un film de commande dont le réalisateur belge Jean-Louis Van Belle se fichait éperdument, ou d’un projet personnel qui lui tenait particulièrement à cœur ? Mystère. Il serait tentant d’imaginer Van Belle comme une espèce d’Ed Wood d’outre-Quiévrain, ayant conçu et visualisé son film dans sa tête avant de le porter à l’écran, mais, hélas, le fait qu’il ne soit que le réalisateur et non le scénariste semble plutôt indiquer qu’il s’agissait du projet d’un autre, projet que Van Belle s’est contenté de mettre en boîte en pensant probablement davantage au chèque qui l’attendait en fin de tournage qu’à la direction de ses acteurs. Détail significatif tendant à accréditer cette hypothèse : le reste de sa filmographie (oscillant entre le film noir, l’érotique et le vaguement porno) montre qu’il n’a pas réitéré l’expérience dans le registre de l’épouvante, laissant à penser que « Le Sadique aux Dents Rouges » fut son unique expérience dans ce domaine. La distribution laisse également perplexe. A l’exception de quelques acteurs capables de débiter leurs dialogues avec un minimum (voire un surplus) d’entrain, le casting donne l’impression d’être formé de non professionnels, soit qu’il s’agisse d’inconnus s’étant essayé au cinéma pour la première (et, selon ImdB, de la dernière) fois, soit d’amateurs recrutés au sein de la troupe de l’atelier « théâtre révolutionnaire et expression créative » de la MJC Emile-Couzinet de Bobigny. Une constante qui marque le film : l’intégralité du casting joue mal. Mais alors mal !! Qu’ils mâchouillent leur texte d’un air peu convaincu, ou qu’ils en rajoutent des tonnes dans le registre « sourire sadique, rictus entendu », la direction d’acteur est catastrophique. Jamais n’aura t’on vu sur grand écran vampire plus mou, maître des ténèbres moins convaincu, jeune première plus anti-charismatique, journaliste de choc plus gnan-gnan, commissaire de police plus déprimé... D’ailleurs, à l’exception d’Albert Simono ayant persisté dans le métier d’acteur (essentiellement en Angleterre) et de Daniel Mossman, devenu réalisateur, l’intégralité de la distribution semble avoir disparu de la surface de la Terre. Je profite par ailleurs de cette chronique pour lancer, avec des trémolos dans la voix, un vibrant appel à témoin : que sont-ils devenus ? Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, vous qui participâtes au tournage du « Sadique aux Dents Rouges », si vous le me lisez, merci de prendre contact avec Nanarland. Le monde doit savoir le comment et le pourquoi de ce film ! ![]() Un film de terreur ! ![]() Un film terrorifiant !!!!! ![]() Un film épouvantablissimantesque !!!!!! ![]() Un film avec des poils de nez qui dépassent !!!!!!!!!!! Et l’histoire dans tous ça ? Car figurez vous qu’il y en a une. Et pas piquée des vers d’ailleurs puisqu’il a fallu à l’auteur de cette chronique pas moins de trois visionnages pour en comprendre les grandes lignes. (Et encore, certains détails m’échappent toujours). Quelque peu confuse (comme si le scénario avait été réécrit plusieurs fois en cours de tournage), la trame exhale une douce fragrance de portenawak dès les premières minutes. Daniel, jeune graphiste publicitaire, sort de l’hôpital psychiatrique où il était interné. Victime des séquelles d’un accident de moto, il commence à se prendre pour un vampire (gné?). Manque de chances pour lui, les deux psychiatres qui suivent son cas s’avèrent être d’authentiques salopards dont le but est de profiter de ses pulsions schizophrènes pour le transformer en véritable suceur de sang nocturne. Oui ? Pardon ? Ça ne tient pas debout ? Ah, mais permettez, amis lecteurs ! À ce stade, je n’en suis qu’aux trois premières minutes du film, alors, si vous m’interrompez sans cesse, on n’est pas couchés ! Faux vampire transformé en vrai vampire par ces deux psychiatres méphistophéliques (qui, au cours du film s’avéreront également dentistes, neurologues et occultistes de foire... bref, de vrais génies du mal au cursus universitaire pluridisciplinaire, en somme), Daniel commence à essayer de se réinsérer dans la société malgré ses troubles obsessionnels qui le poussent à voir des insectes et des reptiles mal incrustés sur les tableaux moches de son appartement laid (nous sommes en plein cœur de l’esthétique 60-70, aussi. Ca aide) ou à imaginer ses collègues de travail déguisés en Dracula de carnaval. La transformation vampirique : un mal terrible et méconnu, qui nous concerne tous et à propos duquel la science reste obstinément muette ! ![]() Inside the actor’s studio with Albert Simono. Aujourd’hui : l’œil du gnou. ![]() Inside the actor’s studio with Albert Simono. Aujourd’hui : le regard perçant du mérou.. ![]() Inside the actor’s studio with Albert Simono. Aujourd’hui : toute l’incompréhension du monde dans lequel nous vivons. (Chienne de vie !) ![]() Inside the actor’s studio with Albert Simono. Aujourd’hui : l’imitation du flamby à la semoule. ![]() Cet homme est le vampire qui va offrir le monde à Belzébuth. (Si, si !) Mais au fait, quelle est exactement la motivation des dentistes-psychiatres de l’Enfer pour malmener ainsi la psyché du malheureux Daniel ? On ne le saura jamais vraiment. Au début, il semblerait qu’il s’agisse d’une expérience scientifique. Et puis non, en fait, on apprendra qu’ils ont fait ça sous l’impulsion du Maître des Ténèbres avant qu’une vague histoire de secte démoniaque aux objectifs flous ne soit évoquée, puis qu’on ne comprenne plus rien du tout, vu qu’à la fin, ils s’allient sans coup férir aux forces de l’ordre pour arrêter le monstre, sans pour autant sembler renoncer à leur plan initial. En résumé, les ressorts de l’intrigue paraissent assez nébuleux. Sans doute devait-il exister une trame directrice (je veux bien le croire en tous cas), mais elle n’apparaît pas du tout à l’écran tant les dialogues semblent noyés dans un discours proto-philosophique aussi abscons qu’incompréhensible. Et puisque nous avons précisément nos deux psychiatres dévoyés sous la main, intéressons nous un peu à leur cas, tant ces deux pervers individus contribuent à la nanardise intrinsèque de l’objet. J’ignore qui sont les acteurs recrutés pour interpréter ces personnages, mais, en tous points, ils sont grands ! Si le premier (aimablement baptisé « Docteur Rictus » lors du visionnage) est un véritable festival de demi-sourires cruels en coin, de ricanements entendus et de regards fourbes pleins d’arrière-pensées malsaines, son assistant (le Docteur Tic, donc) est aussi expressif qu’une palourde, à l’exception des nombreux tics nerveux qui agitent son visage aux moments les plus inopportuns. À eux deux, c’est un véritable festival de cabotinage mal maîtrisé et de mimiques « comme les vrais » honteusement surjouées. Jamais couple de scientifiques véreux ne fut jamais plus magistralement interprété dans l’histoire de la série Z, qu’ils en soient ici remerciés ! ![]() Un sourire en coin qui en dit long... ![]() Le Dr Tic et le Dr Rictus semblent particulièrement fiers de leur plan diabolique ! ![]() "Juste une petite carie. Un sacrifice humain et deux prières à Satan, et il n’y paraîtra plus !" ![]() Le Docteur Tic ne dit rien, mais n’en pense pas moins... ![]() Le Maître des Ténèbres en personne. Revenons-en à notre héros. Daniel, vampire en devenir, multiplie les traumas émotionnels qui le conduisent invariablement sur l’highway to hell de la Dépravation et du Mal. Qu’il cherche à mordre sa petite copine, qu’il attaque des spectateurs dans un cinéma à deux reprises (mais, comme dira la police, vu que personne n’a porté plainte, c’est pas grave), qu’il aille se faire mordre par un vampire qui consulte sur rendez-vous (cherchez pas à comprendre), qu’il se fasse baratiner par un hypnotiseur moustachu qui invoque le Maître des Ténèbres pour lui prédire son satanique destin, qu’il multiplie les aphorismes entendus sur la malveillance ineffable des poules (« Rien n’est plus cruel qu’une poule » affirmera t-il avec le plus grand sérieux avant de tuer le dangereux volatile qui l’avait regardé de travers) ou qu’il finisse par commettre l’irréparable (assassiner froidement une vendeuse de farces et attrapes pour se procurer un dentier en plastique afin de se conforter dans sa nouvelle identité), Daniel est en pleine perdition. Ca tombe bien : le spectateur aussi. Tout juste apprendra-t’on au détour d’un dialogue gloubiboulguesque, que le vampire – rebaptisé « Dents Rouges » par les psychiatres neurologues soigneurs de caries - a été choisi par le Seigneur des Ténèbres pour devenir le père de trois enfants, qu’il devra tuer, mais dont le troisième régnera sur le monde. N’essayez pas de comprendre, c’est de l’ésotérisme à destination des plus grands initiés. ![]() Observé vicieusement par une poule lubrique et cruelle, le Sadique aux Dents Rouges ne va pas s’en laisser conter. ![]() Ce vampire consulte sur rendez-vous. Appelez son audiotel au 08 90 99 99 99, c’est urgent ! ![]() L’hypnotiseur des ténèbres, dans une fulgurante mise en abîme. Heureusement pour notre pauvre monde, menacé par les plans diaboliques d’une secte de dentistes lucifériens utilisant un vampire aux dents en plastique pour le dominer, les forces de la justice veillent ! Face au monstre, une Sainte-Alliance entre la police, un journaliste, un dompteur et la petite amie de Daniel se forme pour stopper le plan belzébuthesque des psychiatres en chirurgie dentaire de l’Abysse. Entre la ligue de Justice du XIe arrondissement et les Ténébreux de Clichy-Sous-Bois, la lutte sera dantesque !! Heu, non, je déconne en fait, puisqu’à la fin, les suppôts de Satan se joignent eux-mêmes au groupe chargé de traquer le vampire pour favoriser leur projet satanique en l’empêchant d’aboutir. Ce n’est pas tout à fait cohérent, mais ce n’est plus très grave à ce niveau. Quant au final, lors d’un bal masqué matinal, il est à la hauteur du film : incompréhensible et non-sensique. Presque hypnotique de par son absurdité verbeuse, sa pédanterie à peine cachée et ses images floues à la chromatique douteuse. ![]() ![]() Une jeune première bourrée de talent et sexy en diable. ![]() ![]() Le « meilleur journaliste de Paris » (c’est pas moi qui le dit, c’est la police) ![]() Le commissaire chargé de « l’affaire de la vendeuse de farces et attrapes ». Des carrières prestigieuses se sont bâties sur moins que ça. ![]() ![]() L'indomptable dompteur de fauves. Chef d’œuvre quasi-inconnu, immersion timide, mais grotesque, du savoir-faire franco-belge dans le registre du fantastique, le « Sadique aux Dents Rouges » fait figure d’OVNI dans le cinéma d’épouvante. Totalement incompréhensible, esthétiquement hideux, mentalement éprouvant, le film semble être issu du cerveau d’un schizophrène en phase terminale, ou d’un réalisateur n’ayant strictement rien à foutre de ce qu’il était en train de tourner. Chef d’oeuvre dadaïste de première catégorie, oscillant toujours entre le film d’auteur abscons et le film fantastique délicieusement ringard, « le Sadique aux Dents Rouges » est une petite merveille, d’autant que son final vient confirmer les premiers doutes du spectateur. « Oui, j’en ai rien à branler de ce film » semble hurler son réalisateur lors du final. « Je m’en fous, je faisais ça uniquement pour payer mes impôts et je vous emmerde, mohahahaha !!! » Et bien, si l’administration fiscale a pu faire en sorte que de tels films existent, qu’elle en soit remerciée pour les siècles des siècles ! ![]() ![]() ![]() ![]() Au bal, au bal masqué, ohé, ohé ! ![]() La fin du monstre. (Note: 4/5). Cote de rareté: 7/Jamais sorti Jamais vu à la télé, jamais sorti en VHS, jamais passé au format DVD, «Le Sadique aux Dents Rouges» reste une rareté quasi-introuvable et la seule version qui circule est un screener dont la bande-son se montre parfois chaotique. Selon des sources très sérieuses et on ne peut plus fiables, il semblerait que la Cinématèque Française en garde une copie dans son QG secret, au coeur de la Zone 51, entre le cadavre congelé d'un extraterrestre, le fusil qui a tué Kennedy et la tête cryogénisée d'Elvis Presley. Mais à l'image du scénario original du film, la vérité semble être ailleurs... |
Auteur: | niko13 [ 17 Mars 2007 15:13 ] |
Sujet du message: | |
TWO THUMBS UP ! Bravo pour le texte... et quelles caps (le maître des ténêbres whoa !) ! J'imagine que c'est une rareté ? |
Auteur: | zord [ 17 Mars 2007 15:45 ] |
Sujet du message: | |
Effectivement, c'est un truc quasi introuvable. J'ai édité mon texte pour y adjoindre la cote de rareté. Quant à moi, je ne révélerai pas, même sous la torture, les nombreuses bassesses auxquelles j'ai du me livrer pour m'en procurer une copie. |
Auteur: | niko13 [ 17 Mars 2007 15:51 ] |
Sujet du message: | |
Rhâââââ si, il foooooooooooooooooooooooo dire comment trouver pareille chose !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! |
Auteur: | secatx [ 17 Mars 2007 15:52 ] |
Sujet du message: | |
chapeau, c'est une chronique qui n'en a que plus de valeur.... je reste neamoins curieux de tes bassesses! ![]() |
Auteur: | Ironbob [ 17 Mars 2007 16:30 ] |
Sujet du message: | |
![]() Raaaaah ce film, les mots me manquent, c'est mirignifique, fantabuleux, abracadabrantopmoumoute! Bon j'imagine qu'on tient le film mystère de la Cinémathèque pour l'année prochaine ![]() |
Auteur: | nanja monja [ 17 Mars 2007 16:32 ] |
Sujet du message: | |
très bonne chro, pour un film qu'il me tarde de voir ![]() |
Auteur: | nanar-addict [ 17 Mars 2007 16:36 ] |
Sujet du message: | |
![]() ![]() ![]() chouette chro en tout cas ! |
Auteur: | Isatis [ 17 Mars 2007 17:04 ] |
Sujet du message: | |
C'est enooooooooooooooooorme!!!!!!!!!!!! ![]() Félicitation pour la chro et le dénichage d'une telle perle? D'ailleurs, sachant que c'est souvent au fond des huîtres qu'on trouve des perles, je n'ose moi non plus imaginez comment tu t'es procuré celle-ci... ![]() |
Auteur: | Statue du temple [ 17 Mars 2007 17:35 ] |
Sujet du message: | |
Grandiose chronique pour un film fabuleux. Un truc extraordinaire dans ce film, c'est cette image baignée en permanence dans un bleu immonde et dont on a du mal à croire qu'il s'agit d'un choix esthétique et pas d'un problème de la copie. |
Auteur: | Kobal [ 17 Mars 2007 18:32 ] |
Sujet du message: | |
Ouééééééééééé, une superbe chro pour ce film qu'il me tarde de voir !! J'adore ton style Zord, toujours aussi alambiqué, mais qui ose, qui balance, qui s'en fout de froisser les bien pensants.... ![]() On reste dans l'esprit Dracula Vampire Sexuel, au point d'ailleurs que ton genre Vampire en pire ait malheureusement déjà été utilisé pour qualifier ce dernier. ![]() Quelques corrections : Citer: Daniel, jeune graphiste publicitaire, sort de l’hôpital psychiatrique où était interné. Manque un il. Citer: Manque de chances pour lui, les deux psychiatres qui suivent son cas s’avèrent être d’authentiques salopards dont le but s’avère de profiter de ses pulsions schizophrènes pour le transformer en véritable suceur de sang nocturne. Répétition d'avérer. Citer: Et bien, si l’administration fiscale a pu faire en sorte que de tels films existent, qu’elle en soit remerciée pour les siècles les siècles !
Les siècles les siècles ? |
Auteur: | zord [ 17 Mars 2007 18:43 ] |
Sujet du message: | |
Kobal a écrit: Ouééééééééééé, une superbe chro pour ce film qu'il me tarde de voir !! J'adore ton style Zord, toujours aussi alambiqué, mais qui ose, qui balance, qui s'en fout de froisser les bien pensants....
![]() On reste dans l'esprit Dracula Vampire Sexuel, au point d'ailleurs que ton genre Vampire en pire ait malheureusement déjà été utilisé pour qualifier ce dernier. ![]() J'ai changé en "Dracula, vampire textuel" (rapport à l'aspect verbeux du film) et j'ai corrigé les coquilles. A l'exception de "les siècles les siècles" qui est la litanie catholique appropriée. ![]() |
Auteur: | nanar-addict [ 17 Mars 2007 18:50 ] |
Sujet du message: | |
c'est pas les siècles des siècles ? |
Auteur: | Indien bilingue [ 17 Mars 2007 19:02 ] |
Sujet du message: | |
nanar-addict a écrit: c'est pas les siècles des siècles ?
C'est qu'il me semble, à moins que j'ai mal entendu durant toutes ces années. Ta chro me fait bien envie en tout cas. |
Auteur: | Barracuda [ 17 Mars 2007 19:14 ] |
Sujet du message: | |
C'est "des siècles et des siècles" l'expression normalement. |
Auteur: | MrKlaus [ 17 Mars 2007 19:19 ] |
Sujet du message: | |
Bonne chro, putain je l'avais au bis il y a des années de cela en double programme avec La pipe au bois. Un film de sorcellerie caviardé d'insert hard avec Brigitte Lahaie. ![]() Pour Daniel Moosman, je confirme qu'il est devenu réalisateur. J'ai un ami qui a joué dans un de ses téléfilms avec Michel Galabru. ![]() |
Auteur: | wallflowers [ 17 Mars 2007 19:53 ] |
Sujet du message: | |
yeah Zord !!!!! depuis le temps que tu n'avais pas pondu de chronique !!! ![]() ![]() ![]() |
Auteur: | Mandraker [ 17 Mars 2007 20:24 ] |
Sujet du message: | |
Une chro fantastoche ![]() Citer: « Rien n’est plus cruel qu’une poule »
Je la met en signature celle-la |
Auteur: | fantomas 2 [ 18 Mars 2007 1:02 ] |
Sujet du message: | |
C'est malin ! Ayant eu le malheur de voir, voici quelques siècles, ce cauchemar sur pellicule au "Midi-Minuit", je m'étais hâté de l'oublier, de l'effacer de mon esprit, et j'ai même dû consulter deux psychiâtres pour çà... Merci de me rappeler ce truc, va falloir que je reconsulte... Quelqu'un peut me dire si les docteurs Tic et Rictus exercent toujours ? ![]() Au fait, l'expression correcte, c'est bien "dans les siècles des siècles, amen", je me suis suffisamment farci le catéchisme - çà aussi, j'ai tout fait pour tenter de l'oublier par la suite - ou par la fuite, comme on voudra - pour en être certain. A un moment, tu fais allusion à Couzinet. Mais la grande, l'énorme différence, c'est que le réalisateur bordelais engageait, pour tous ses films, de véritables acteurs, et même des monuments du cinéma français, comme Jeanne Fusier-Gir, Jean Tissier, Pierre Larquey, Raymond Cordy, Maximilienne, etc. qui TOUS ont tourné aussi dans des chefs-d'oeuvre, donc le spectateur n'était pas floué. Si j'ai dû voir au moins vingt fois "Le congrès des belles-mères" ou "Trois jours de bringue à Paris", c'est bien pour ces acteurs de génie, restant géniaux même dans des nanars. Là, tu confonds réalisateur bordelais, et réalisateur bordélique ! |
Auteur: | Kobal [ 18 Mars 2007 9:10 ] |
Sujet du message: | |
fantomas 2 a écrit: Là, tu confonds réalisateur bordelais, et réalisateur bordélique !
La finesses et la profondeur des jeux de mots de Zord m'étonneront toujours (car oui, c'était probablement volontaire de sa part ![]() |
Page 1 sur 5 | Heures au format UTC + 1 heure |
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group http://www.phpbb.com/ |