http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... rniermatch]La chronique
Comme l'annonce la chro, la première partie se traine en longueur. Heureusement, pour passer le temps, il y a toujours Charles Napier, Ernest Borgnine et Oliver Tobias (une découverte que celui-là, avec sa tronche figée), massacrés par nos habituels doubleurs nazes (quelques belles envolées nanars, entre autres dans la prison de femmes). L'histoire est quasi un drame : un père part sortir sa fille des geôles infâmes d'un quelconque pays sud-américain. Difficile tâche car la mentalité locale est anti-US (en plus d'être moyen-âgeuse, genre une nana de 18 ans qui voyage avec un garçon est forcément coupable). Résultat, il est tabassé et humilié pendant que sa fille est soumise à l'enfer carcéral (et au viol). Bref, ça rigole pas des masses (merci aux doubleurs de régulièrement saper l'ambiance).
Mais dès que l'équipe de footeux ancien-vét' du viet' débarque, la pédale de l'accélérateur nanar est enclenchée. Borgnine encadre tout ce petit monde et gère la guerre comme un match, planqué dans son hélicoptère, omniscient grâce à ses jumelles à vision rouge. Voir des grosses baraques en tenue sportive intégrale, qui ne communiquent qu'en levant le pouce (yeeah, cool), se lancer à l'assaut d'une prison militaire est complétement hallucinant, surtout que le sujet est traité sans une once d'humour ou de second degré. La preuve : aucun mort parmis nos héros de la balle qui massacre des centaines de figurants sans effort.
S'ajoute à ça une histoire parallèle avec un gamin de 9 ans à ramener au pays pour le sauver de la misère, d'un goût douteux et bien sirupeux de niaiserie.
Tout ça pour finir de la manière la plus ridicule qui soit, par un match de foot américain qui bascule pleinement dans la connerie la plus grasse (je préfère laisser la surprise).
Plutôt sympa donc quand on sait prendre son temps. Pour les plus fainéants, allez direct au dernier tiers du film, bien qu'un des ressorts nanars est le décalage important entre le sérieux du début et le nawak de la fin.
2/5
Quelques caps :
Le héros, paralytique
Les footeux en action
Les footeux prêt à tout défoncer
Une attraction fascinante pendant le match