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 Sujet du message: L'Invasion martienne - Tom Graeff - 1959
MessagePublié: 06 Sep 2007 19:01 
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Nanardeur + que respectable
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Titres alternatifs : Killers from outer space/The Boy from out of this world/Invasion of the Gargon/The Gargon terror (titre UK)

Réalisateur : Tom Graeff
Année : tourné en 1956, sorti en 1959
Pays : USA
Genre : Oh, martien m'a tuer (catégorie : Rencontres du troisième type)
Durée : 86'
Acteurs principaux : David Love, Dawn Anderson, Bryan Grant, Harvey B. Dunn, Tom Lockyear...
Liens utiles :
La fiche du film sur Monstrula
Blog de recherches sur le film
Work in progress biographique sur Tom Graeff
Autre site dédié au réalisateur



Quelque part entre l'amateurisme passionné d'Ed Wood et la maîtrise budgétaire de Roger Corman, voici Tom Graeff. Cet authentique artiste maudit est l'auteur du long-métrage qui nous intéresse ici, devenu au fil du temps objet d'un petit culte aux États-Unis. Né en 1929, Tom Graeff réalise ses premiers films au début des années 50, d'abord dans le cadre de ses études de cinéma à l'UCLA (Université de Los Angeles), puis en total indépendant. Il s'agit de courts-métrages à la distribution plus que confidentielle, qu'il écrit, réalise, interprète, photographie et monte pratiquement tout seul ou avec quelques copains (voire petits copains). Il se fait embaucher en 1956 par Roger Corman, faisant office à la fois d'assistant et de figurant sur le plateau de Not of this Earth, un film amusant mais d'une cheaperie innommable qui parle d'invasion extraterrestre. Inspiré par cette expérience, Graeff va aussitôt fonder sa propre société de production Topaz films, et mettre en chantier ce qui en sera l'unique production, sous le titre de travail Killers from outer space. Il en rédige le script, y investit sa maigre fortune et lance des appels à souscriptions dans la presse professionnelle, offrant aux investisseurs qui le désirent un rôle et le crédit de producteurs associés. Le héros du film sera incarné par son amant d'alors, David Love (de son vrai nom Chuck Roberts) tandis que lui-même endosse la défroque d'un journaliste, apparaissant au générique sous le nom de Tom Lockyear. On notera également la présence de Harvey B. Dunn dans le rôle du grand-père, un acteur déjà vu chez Ed Wood (Bride of the monster, Night of the ghouls). Graeff réduira encore les frais en cumulant une nouvelle fois les postes de chef opérateur, de superviseur des effets spéciaux, de monteur, et en recourant à des musiques libres de droit, piochant dans le même catalogue que celui qu'exploitera douze ans plus tard George Romero pour sa Nuit des morts-vivants. Pour s'épargner les frais d'un ingénieur du son, le film sera entièrement postsynchronisé.

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Tom Lockyear Graeff, artiste complet.

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Ici en compagnie du bien nommé David Love lors d'une scène équivoque.

Tourné en décors naturels dans la campagne californienne pour un budget estimé à 20 000 dollars, Killers from outer space devra malheureusement attendre trois ans avant de trouver un distributeur. La Warner est alors en quête d'un bouche-trou pour compléter un de ses doubles-programmes. Graeff parvient à vendre son bébé, qu'il a rebaptisé The Boy from out of this world. Pour profiter du succès de certains films fantastiques pour adolescents apparus entretemps (I was a teenage werewolf, Teenage Frankenstein, Teenage cave man), le studio imposera cependant un nouveau titre, jugé plus vendeur : Teenagers from outer space. Couplé avec Gigantis the fire monster — la suite de Godzilla — le film fait tranquillement la tournée des drive-in avant de poursuivre sa carrière à la télévision. À peine Graeff voit-il arriver les premiers bénéfices de son travail que déjà ses créanciers se rappellent à son bon souvenir (créanciers qui furent aussi ses acteurs, rappelons-le). Coïncidence ou non, il entre au même moment dans une profonde crise mystique : persuadé que Dieu lui a parlé, il prétend être le Christ ressuscité porteur d'un message de paix et d'amour. Il donne des conférences, lance une pétition pour que l'état-civil l'autorise à changer son nom en Jésus Christ II, provoque des incidents dans des églises. Arrêté à plusieurs reprises, il sera incarcéré puis interné en hôpital psychiatrique où il subira un traitement aux électrochocs. Il trouve encore l'occasion de travailler pour le cinéma en 1965, chargé du montage de The Wizard of Mars (a.k.a. Horrors of the red planet) un nanar SF avec John Carradine, puis se démène en vain pour lever 500 000 dollars (sic) dans l'espoir de financer son nouveau projet de film. Vivotant, échouant à capter l'attention d'Hollywood, il se suicide en 1970. Il avait 41 ans.

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Le film aura même droit à une exploitation au Mexique.

Teenagers from outer space fait donc partie de ces productions de SF 50's outrageusement fauchées et dont les ambitions sont clairement compromises par la faiblesse des moyens et des talents. Le fait qu'il s'agisse d'un vrai film d'auteur rend le résultat encore plus attachant, c'est pourquoi un préambule sur le pathétique destin de Tom Graeff me semblait nécessaire.



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Un mode de déplacement très en vogue en 1956.

Tout le film va se dérouler en plein jour, malgré les dénégations suspectes de certains personnages qui parlent à l'occasion d'attendre que le soleil se lève alors qu'il est incontestablement haut dans le ciel. Le récit démarre avec l'atterrissage d'une splendide soucoupe volante dans un terrain vague. Un chien qui passait par là surprend la manoeuvre et se fait instantanément désintégrer par un des teenagers from outer space, sans doute parce que ses aboiements ressemblaient trop à un bruitage mis en boucle.
Première surprise : fidèles à une certaine tradition cinématographique qui fait rimer économie et insolite, sous leur combinaison nanarde et leur casque récupéré d'un surplus de l'US Air force, les extraterrestres ont l'apparence de parfaits humains.
Seconde surprise : ce sont loin d'être tous des "teenagers" (preuve d'un retitrage opportuniste, le film ne présente aucun des ingrédients qui composent les teenage movies de cette époque : pas de plans drague, pas de scènes de juke box, de blousons noirs ou de délinquance juvénile).
Troisième surprise : euh... ils projettent d'envahir la Terre. Plus précisément, ils comptent y faire pousser des "Gargons". Il s'agit de bestioles qui leur servent de nourriture mais dont la croissance est telle qu'elle rend dangereuse l'exploitation sur leur propre planète. Le spectateur se réjouit d'apprendre qu'un craignos monster est au programme mais doit bien vite déchanter en découvrant que le Gargon en question n'est rien d'autre qu'un homarus vulgaris, autrement dit un vulgaire homard.




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Sans doute l'acteur le mieux payé du film.

Pour l'instant l'animal est sous cloche. Il n'a pas entamé sa croissance et mesure une trentaine de centimètres. En cas de réaction positive à notre atmosphère, feu vert sera donné à l'implantation de millions d'autres spécimens. Nous avons donc affaire ici à des éclaireurs de l'espace, et parmi eux se trouve Derek. Graeff va faire de lui le héros du film et c'est assez osé de sa part d'avoir fait passer l'idée qu'il peut aussi y avoir des gentils chez les méchants. Derek c'est en effet de la graine de rebelle. Il a appris à lire et n'a pas oublié qu'avant d'être une société collectiviste élevée dans des incubateurs, son peuple avait le sens de la famille et de l'amour. Il découvre parmi les restes du petit chien une médaille avec un nom et une adresse gravée. Il y voit la preuve d'une forme de vie intelligente sur cette planète et se désolidarise soudainement du plan de ses compatriotes, imbus de leur propre supériorité. Il leur fausse compagnie, espérant sans doute pouvoir alerter les autorités locales de la menace gargone. Thor, le méchant constipé du film, est sommé de le ramener, voire de l'éliminer en cas de résistance. Une folle poursuite s'engage.

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Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine !

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Une belle brochette de citoyens modèles.

Nous débarquons alors dans une de ces petites villes si typiques de la province américaine, avec sa station service, son cabinet médical, son diner's, son lycée. Ce qui est moins typique c'est que les habitants semblent tous avoir subi un lavage de cerveau tant leurs réactions aux différents événements du film ne cessent d'être aberrantes. Derek se fait prendre en stop et fait la connaissance de Betty, la propriétaire du chien atomisé, qui non seulement accueillera plutôt bien la nouvelle mais invitera tout de go l'extraterrestre à s'installer dans la chambre que loue son grand-père, absolument pas intriguée par son accoutrement ridicule. Et c'est l'entrée en scène d'un fascinant personnage à la serviabilité vraiment douteuse puisqu'il accueille Derek sans même demander à voir ses fiches de paye, lui fait visiter la maison et l'encourage même à aller fricoter avec sa petite fille. C'est donc ça l'Amérique ? La relation entre Betty et Derek n'ira pas vraiment plus loin qu'une timide romance dans les blés, mais on ne s'étonnera pas que l'alien songe à demander la naturalisation. Plus tard, toujours tout sourire, le grand-père renseignera Thor avant même que la moindre question ne lui soit posée, noyant son interlocuteur sous une profusion de détails qui n'était vraiment pas nécessaire et lui facilitant la localisation du pauvre Derek.

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— Vous habitez chez vos parents, beau brun ?
— Attendez, je vous annonce qu'on a désintégré votre chien et c'est tout ce que vous trouvez à me répondre ?


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Je peux vous offrir l'apéro aussi si vous voulez.

Cette gentillesse franchement louche, voire gluante, sera heureusement châtiée. Car Thor, suivant les traces de Derek, va faire un véritable carnage en ville grâce à son pistolet désintégrateur. Attardons-nous un instant sur cette arme qui possède l'étrange particularité de changer d'apparence. Hors tension, l'objet se révèle être un jouet pour enfant fabriqué par Hubley Manufacturing Co., un modèle très populaire dans les années 50 devenu aujourd'hui pièce de collection (près de 300 dollars sur ebay).

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L'arme du crime : le Hubley atomic disintegrator space ray gun™, disponible dans ton Toys'R'Us le plus proche.

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Te marre pas, c'est pour rire !

Une fois activé, on a plutôt l'impression d'avoir affaire à une lampe-torche, tenue par la main tremblotante de l'alien pour donner l'illusion d'un rayonnement. Son efficacité est quoi qu'il en soit redoutable puisqu'elle ne laisse de ses victimes qu'un squelette tout propre, aux articulations parfaitement jointes et sur la tête duquel on peut facilement distinguer le support qui permet de le suspendre dans le laboratoire d'anatomie où il a manifestement été emprunté. Je ne pense pas trop m'avancer en disant que la production ne devait disposer que d'un unique exemplaire, réutilisé d'une scène à l'autre, et ce festival de squelettes est un vrai régal. Parmi les victimes, l'une des plus mémorables est sans doute cette blondasse qui ne fait rien que barboter dans sa piscine en asticotant le moindre mâle qui vient à passer. La scène est jugée tellement saisissante qu'elle se retrouvera en argument de poids sur l'affiche du film (« Before - a beautiful girl. One moment later - a skeleton ! »). Quelques années plus tard, les Martiens de Tim Burton se souviendront de cette fascinante technologie.

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Patron ! Vous devriez venir voir, je crois qu'y a un os...

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Je lui avais bien dit que ses pauses déjeuner étaient trop longues !

Tom Graeff mène son récit sur un rythme assez soutenu, enchaînant ses scènes sans trop s'appesantir et faisant débiter à ses acteurs des répliques souvent tordantes par leur imperturbable sérieux. Il faut préciser ici que le scénariste ne connaît pas le second degré et qu'il a purgé son film de tout humour volontaire, pour un résultat à l'écran d'autant plus risible. Entre les crises de conscience niaiseuses de Derek et les humains qui n'entravent que couic à ce qui se passe, le réalisateur laisse une bonne place au suspense et aux scènes dites d'action, nous donnant ainsi droit à une fusillade molle en centre-ville avec des policiers manifestement aveugles ou bien tirant à blanc, suivie d'une poursuite en voiture s'achevant sur une belle série de tonneaux.

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Du mystère !

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Du suspense !

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Du sexe !

Arrivé à ce stade du film, le spectateur bien intentionné est prêt à reconnaître au réalisateur, malgré un manque de moyens édifiant, le louable souci de bien faire. Mais, le spectateur déviant n'a pas oublié lui que, dans l'ombre, un Gargon sous cloche attend de faire exploser le quotient d'irresponsabilité nanarde. Et c'est en effet un magnifique homard géant qui va surgir de sa grotte pour faire régner la terreur sur la dernière demi-heure. Graeff n'a peur de rien et son Gargon sera là encore un authentique crustacé vivant, approximativement placé en surimpression sur la pellicule. Je me demande même si sur certains plans le pauvre animal n'est pas tout simplement brandi et agité devant la caméra pour donner l'illusion de sa grandeur. Il se peut également qu'il s'agisse d'une ombre chinoise projetée sur un écran pendant que le film défile. Impossible d'avoir la moindre notion d'échelle par rapport au paysage ou aux personnages et inutile de préciser que le Gargon donne régulièrement l'impression d'être transparent. Non crédité au générique — comme on le comprend ! — c'est Paul Blaisdell qui manipulerait le homard. Blaisdell est surtout connu pour avoir crée quelques-unes des créatures les plus mythiques et les moins coûteuses de la série Z (le concombre géant d'It conquered the world, les costumes de nains d'Invasion of the saucer-men, ou l'alien en mousse d'It ! The terror from beyond space). Il semble qu'il se soit ici surpassé. C'est à la fois grotesque et jubilatoire. Je ne peux pas non plus passer sous silence le cri de la bête : imaginez un perroquet tuberculeux à peine sorti de son sommeil, étranglé par un anorexique portant des moufles.


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Georges Méliès peut aller se rhabiller.

Après s'être dandiné dans la campagne environnante le temps d'augmenter raisonnablement le body count du film, notre sympathique Gargon va se prendre une rouste de la part de Derek. Un spectacle assez pénible car j'avoue que j'avais fini par bien aimer le bestiau. Cela dit, la technique employée vaut son pesant de crevettes : Derek utilise une ligne à haute tension pour recharger sa lampe de po... euh son rayon désintégrateur et lui donner plus de puissance. Oui, une ligne à haute tension, dont il décroche les câbles consciencieusement tandis que Betty demande gentiment par téléphone si la compagnie d'électricité veut bien pousser le voltage au maximum, quitte à mettre la centrale qui alimente toute la région en surchauffe. À l'autre bout du fil, l'employé s'exécutera de bonne grâce sans demander aucune explication. L'incrédulité est suspendue dans la stratosphère.

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Le fil rouge avec le fil rouge, le bleu avec le... Meeeerde ! je suis dans un film en noir et blanc !

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Mais c'est que ça marche en plus ?!... Bon bin je sais ce qu'on bouffe ce soir.

Preuve d'un script pour le coup assez ambitieux à défaut d'être solide, Graeff nous réserve encore un dernier rebondissement avec l'arrivée en masse de soucoupes volantes portant leur cargaison de Gargons. Cette invasion sera bien sûr reléguée hors champ mais à voir les réactions des personnages qui regardent le ciel horrifiés, ce doit être assez impressionnant. Après avoir appris qui est son père, Derek parviendra à anéantir la flotte au prix d'un sacrifice un peu idiot que je vous laisse découvrir et qui laisse planer comme un doute sur la supposée intelligence supérieure des extraterrestres. La Terre l'a encore une fois échappé belle et nous pouvons dormir tranquille mais watch the sky et remember Derek quand même, merci pour lui.

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Chérie ! Vite, rentrons le linge je crois qu'il va pleuvoir !

La morale du film laisse cependant perplexe. Ainsi, je ne pense pas que Graeff ait voulu nous alerter des risques que court notre peuple à se montrer trop accueillant. Nous inciter à la méfiance collective, ce serait en effet nous faire sombrer dans une société déshumanisée, celle-là même que rejetait Derek. Ne faut-il pas plutôt y voir le constat désespéré d'un homme qui voudrait n'être que paix et amour mais qui sait que ces valeurs ne pourront jamais trouver leur place dans notre monde moderne ? Certains exégètes estiment quant à eux que le réalisateur a surtout voulu pousser un cri d'alarme pour dénoncer les odieux traitements subis par certains fruits de mer, encourageant les spectateurs à se faire végétaliens et annonçant déjà la lutte contre les OGM.
Tom Graeff était un visionnaire et Teenagers from outer space est son testament.

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Si Graeff savait que son oeuvre donne aujourd'hui lieu à des goodies. Notez la pittoresque présence du squelette.


Note : 3,5



Côte de rareté : 1. Courant

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Le film est dans le domaine public et a donc bénéficié de multiples éditions, notamment dans des coffrets bons marché compilant diverses séries Z (attention aux versions colorisées, forcément immondes).


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En France, nos amis de chez Bach film en ont livré une édition dans une qualité étonnamment correcte, proposant VF et VO. Le titre choisi se permet même de localiser la planète d'origine de nos amis extraterrestres.


Il est également téléchargeable gratuitement et légalement, notamment par ici, ainsi que par là.

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Dernière édition par Max Schreck le 30 Sep 2007 11:54, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 06 Sep 2007 19:52 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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les nanars en noir et blanc sont encore rarement répertoriés, louable effort !

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MessagePublié: 07 Sep 2007 9:53 
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Docteur es nanarologie
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Elle est bien cette kro ! Malgré son ton très sérieux, elle reste marrante et fait bien le tour des aspects nanars du film : ça donne envie de le voir.

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MessagePublié: 07 Sep 2007 10:05 
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MessagePublié: 07 Sep 2007 11:46 
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Nanardeur + que respectable
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Thanx !

Je m'étais pas mal pris la tête pour trouver une approche un peu marrante. Mais le fait est qu'on dispose de pas mal de renseignements sur le film et je me suis dit que ce serait dommage de ne pas les relayer, au détriment peut-être d'une déconne moins prétentieuse.

La seule chose qui m'embête un peu, à vrai dire, c'est d'avoir été incapable de pondre une chro moins longue.

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MessagePublié: 07 Sep 2007 13:06 
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Max Schreck a écrit:

Je m'étais pas mal pris la tête pour trouver une approche un peu marrante. Mais le fait est qu'on dispose de pas mal de renseignements sur le film et je me suis dit que ce serait dommage de ne pas les relayer, au détriment peut-être d'une déconne moins prétentieuse.


Je trouve que tu as bien fait. Ça ne sert à rien de vouloir être drôle à tout prix, surtout que pour le coup, les informations sur le film et son réalisateur sont très instructives. Et en plus, il y a de ci de là quelques pointes d'humour bien senties.

Une bonne chro qui retranscrit le potentiel du film et qui donne envie de le découvrir.

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MessagePublié: 07 Sep 2007 15:33 
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Nanarland lui doit beaucoup
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Inscrit le: 01 Oct 2003 15:13
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Localisation: Grenobyl
Je préfèrerai moi aussi toujours une bonne chronique informative sur une rareté que 3 paragraphes de LOL-caca-prout sur le dernier blockbuster. De toute façon il en faut pour tous les goûts et l'avantage d'avoir un corpus de plus de 500 chroniques écrites par plein de personnes différentes, c'est justement aussi d'éviter d'avoir toujours le même ton, le même traitement, le même genre de films etc. Tout ça pour dire que des chroniques comme celles-ci, entre 1 ninja et 1 post-nuke, ça fait toujours plaisir.

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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MessagePublié: 08 Sep 2007 3:00 
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Apprenti Nanardeur
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Inscrit le: 11 Sep 2006 19:50
Messages: 12
Localisation: Comme le Port-Salut, c'est écrit dessus !
Gargons rock !!!

Belle bête, ma foi !!!

Seul dans mes combles occitans, je vais passer une bonne soirée en perspective, je pense, en train de regarder les méfaits de ces bêtes des profondeurs de la mer du fin fond de l'espace, même s'il n'y en a qu'une !!! :-)

Jolie chronique sinon, félicitations !!! :-)


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MessagePublié: 10 Sep 2007 17:54 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 09 Mai 2007 18:06
Messages: 581
Localisation: Québec et/ou la 6e dimension en partant de la gauche... C'est selon!
Petit ajout à la chronique!

Je n'ai pas encore vu ce film, mais saviez-vous qu'il fait parti des items à débloquer dans le jeu "Destroy All Humans". En plus il serait en version complète.

Soit dit-en passant, je recommade ce jeu à tous les nanardeurs qui savent apprécier la science-fiction des années 50 pour ses nombreuses références délicieuses à ce sujet! Un must!!!
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MessagePublié: 10 Sep 2007 18:09 
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Nanardeur Novice
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Inscrit le: 24 Oct 2006 19:19
Messages: 247
Localisation: En face de la Brittanie
Ce film fait partie de ma collection de SF des années 50 avec l'attaque des sangsues géantes
Image , et autres créatures gluantes! Mon genre préféré...
Ben, je ne le trouve pas si nanar que ça... :-D Bon...ok...Le homard géant...Oui...bon... :-D
Mais il est plutôt représentatif de la SF de cette époque!

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MessagePublié: 10 Sep 2007 22:27 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 18 Mars 2004 19:46
Messages: 2898
Localisation: uh ?
Sympathique petit film, sympathique chronique. La première partie est très interessante. Tom Graeff est donc à place aux côtés des grands rois du film sci-fi cheap que sont Ed Wood, Roger Corman et Phil Tucker (Robot Monster.
Enfin bref.. un film qui mérite bien sa place chez Nanarland !

A part la scène du Gargon (qui est finalement assez chiante, à la longue), la meilleure du film reste celle de la piscine. Certainement la scène la plus "teenagers" du film. Je soupsonnes les producteurs d'en être à l'origine. :-D

On notera qu'avant Tim Burton dans son Mars Attacks, l'idée du squelette, de l'héroïne-teenager-cruche et même du homard, à été reprise dans le film-hommage Lobster Man from Mars. :wink:

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RIP vhs-survivors...

je suis un disagneur orpère surtout pour les banière !


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MessagePublié: 04 Nov 2007 12:35 
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LE PATRON
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Inscrit le: 29 Sep 2003 19:28
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Localisation: au collège et a la plage
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MessagePublié: 27 Nov 2007 2:01 
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Nanarland lui doit beaucoup
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Inscrit le: 01 Oct 2003 15:13
Messages: 5363
Localisation: Grenobyl
Chronique très sympa, informative et agréable à lire. Hop, d'ailleurs elle figure désormais sur le site !

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MessagePublié: 27 Nov 2007 9:53 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Aux Studios MIRACLE :"Si C'est Un Bon Film,C'est Un MIRACLE!"
peter wonkley a écrit:
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Ca tombe bien ça, je savais pas quoi demander à Noël... :-D :-D :-D

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Lawrence Woolsey, précédemment connu sous le pseudonyme de deathtripper21...

"Godfrey Ho a beau avoir trouvé des Kickboxeurs américains, le duel entre la mariée et la robe restera LA baston du film." Plissken


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MessagePublié: 27 Nov 2007 19:12 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 09 Mai 2007 18:06
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Localisation: Québec et/ou la 6e dimension en partant de la gauche... C'est selon!
Enfin une nouvelle chronique sur la Sci-Fi des années 50! Je suis joie!! Il faut dire que ce domaine titille amoureusement mes tendances nanardes depuis le début et le créneau à chroniquer est plus que large! Reste qu'on en parle trop peu sur le forum...

Ceci dit, très bonne chronique... Je me promets également d'explorer ce genre plus en détail si je trouve un film digne d'une chronique sur Nanarland!

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MessagePublié: 27 Nov 2007 21:05 
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LE PATRON
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Inscrit le: 29 Sep 2003 19:28
Messages: 7023
Localisation: au collège et a la plage
deathtripper21 a écrit:
peter wonkley a écrit:
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Ca tombe bien ça, je savais pas quoi demander à Noël... :-D :-D :-D


http://www.dvdempire.com/Exec/v4_item.a ... hID=317905

:wink:

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MessagePublié: 28 Nov 2007 8:24 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Messages: 3941
Localisation: Dans un vieux carton sur un vide grenier
Tonton Ed a écrit:
Enfin une nouvelle chronique sur la Sci-Fi des années 50... Reste qu'on en parle trop peu sur le forum...

Peu être a cause de ce genre de réaction que je partage aussi :
Mystérieuse planète a écrit:
Ben, je ne le trouve pas si nanar que ça... Bon...ok...Le homard géant...Oui...bon... :-D Mais il est plutôt représentatif de la SF de cette époque!

Pas évident de differencier les films de sf fauchés des 50's/60's, des nanars des 50's/60's.
Perso je le trouve pas nanar du tout (j'ai un faible pour les craignos monsters et Paul Blaisdell est un génie :-D ).

Et des trucs comme ça :
Citer:
- les extraterrestres ont l'apparence de parfaits humains.
- Entre les crises de conscience niaiseuses de Derek et les humains qui n'entravent que couic à ce qui se passe

sont plus des clichés que des éléments nanars.
On trouve ces deux exemples dans des films de sf dit : Classique. Comme "Le jour ou la terre s'arreta"

Ceci dit la chronique est bien écrite et informative, rien que pour la vie du réalisateur il la fôôôôô :wink:

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Professeur, pourquoi nous attaquent-ils ? Est ce qu'ils aiment la guerre ?
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MessagePublié: 29 Nov 2007 17:20 
Hors-ligne
Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 09 Mai 2007 18:06
Messages: 581
Localisation: Québec et/ou la 6e dimension en partant de la gauche... C'est selon!
Walter G. Alton a écrit:
Tonton Ed a écrit:
Enfin une nouvelle chronique sur la Sci-Fi des années 50... Reste qu'on en parle trop peu sur le forum...

Peu être a cause de ce genre de réaction que je partage aussi :
Mystérieuse planète a écrit:
Ben, je ne le trouve pas si nanar que ça... Bon...ok...Le homard géant...Oui...bon... :-D Mais il est plutôt représentatif de la SF de cette époque!

Pas évident de differencier les films de sf fauchés des 50's/60's, des nanars des 50's/60's.
Perso je le trouve pas nanar du tout (j'ai un faible pour les craignos monsters et Paul Blaisdell est un génie :-D ).

Et des trucs comme ça :
Citer:
- les extraterrestres ont l'apparence de parfaits humains.
- Entre les crises de conscience niaiseuses de Derek et les humains qui n'entravent que couic à ce qui se passe

sont plus des clichés que des éléments nanars.
On trouve ces deux exemples dans des films de sf dit : Classique. Comme "Le jour ou la terre s'arreta"

Ceci dit la chronique est bien écrite et informative, rien que pour la vie du réalisateur il la fôôôôô :wink:

Je comprends bien ton argument, mais c'est discutable je crois. Pour moi, une bonne sci-fi bien fauchées des années 50 équivaut à un bon nanar plus récent si il reste divertissant, surtout s'il a été fait avec le même mélange conviction / passion des Tom Grieff et Ed Wood de ce monde. Bien sûr, le style est riche, diversifié et extrèmement nombreux, mais en fouillant bien, on peux certainement en tirer d'excellents nanars.

Teenager en est un bon exemple: effets de monstres et décors à deux balles, stock shots et musique d'archive, acteurs ayant peu ou pas du tout d'expérience, scénario débile, dialogues douteux, faux raccords... et bien sûr, clichés grands comme ça. Tout y est pour divertir l'amateur de nanar. On est loin de «Creature from the Hauted Sea» de Corman qui est plutôt assumé dans sa nanardise ou d'un «Lost World» où c'est seulement les effets qui ont mal vieillit.

Je me dois aussi de remercier Max Schreck pour cette chronique bien dosée qui m'a rapellé que j'avais débloqué ce film sur mon jeu Destroy All Humans au PS2! J'en ai tiré un plaisir certain puisque contrairement aux films d'Ed Wood, ce film ne contient que très peu de longueurs. Il en est donc que plus facilement appréciable!

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MessagePublié: 29 Nov 2007 22:05 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Inscrit le: 13 Nov 2004 12:57
Messages: 3941
Localisation: Dans un vieux carton sur un vide grenier
Tonton Ed a écrit:
en fouillant bien, on peux certainement en tirer d'excellents nanars.
Teenager en est un bon exemple: effets de monstres et décors à deux balles, stock shots et musique d'archive, acteurs ayant peu ou pas du tout d'expérience, scénario débile, dialogues douteux, faux raccords... et bien sûr, clichés grands comme ça. Tout y est pour divertir l'amateur de nanar.

Tout a fait.

Ce que je voulais aussi dire c'est que dès qu'on aborde ce genre on a moins de réponse dans les sujets
La preuve par moi même :-D : http://xit.easy-hebergement.info/nanarl ... estination

_________________
Professeur, pourquoi nous attaquent-ils ? Est ce qu'ils aiment la guerre ?
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MessagePublié: 29 Nov 2007 23:49 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Inscrit le: 18 Mars 2004 19:46
Messages: 2898
Localisation: uh ?
Walter G. Alton a écrit:
Ce que je voulais aussi dire c'est que dès qu'on aborde ce genre on a moins de réponse dans les sujets
La preuve par moi même :-D : http://xit.easy-hebergement.info/nanarl ... estination

Là tu prends les extrêmes aussi, mon cher Walter ! :-D

Pour en revenir à Teenagers from outer space même si la notion de "nanar" est discutable pour certain, il est indeniable qu'il soit un classique de la SF cheap 50's.
Ce film est un condensé absolu de tout les clichés du genre. Une grande source d'inspiration, un peu comme un certain Plan 9...
Rien que pour ça, il mérite largement sa place chez nous.

_________________
RIP vhs-survivors...

je suis un disagneur orpère surtout pour les banière !


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