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 Sujet du message: Picasso Trigger - Andy Sidaris, 1988
MessagePublié: 26 Sep 2007 14:49 
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Picasso Trigger


Pays: Etats-Unis
Année: 1988
Catégorie: Pur et dur
Genre: Art et des seins
Durée: 1h34
Réalisateur: Andy Sidaris
Avec: Steve Bond, Dona Speir, Hope Marie Carlton, Rodrigo Obregon, John Aprea, Roberta Vasquez... .


Partir à la recherche du sympathiquement mauvais peut parfois s'apparenter à une vraie aventure. Des ruelles mal famées de Hong-Kong en passant par les trocantes de Bolbiquette, le vrai nanar a peu de chance de se retrouver sous le sabot d'un cheval, obligeant les explorateurs du septième art à prendre le large. Se lançant à corps perdu sur les mers croupis de l'inconnu cinématographique, le corsaire de la déviance affronte bravement les tempêtes navetonneuses à la recherche de la perle rare.

Hélas, même surpris par le souffle rafraîchissant d'un bon film méconnu, le découvreur ne peut s'empêcher d'être souvent déçu, désespérant de trouver un nouveau trésor oublié en des terres reculées. Mais heureusement dans cet océan de déception, se dressent souvent des phares. Scintillants au loin parmi les brumes épaisses de la médiocrité, ces lanternes surgissant des flots se dressent fièrement pour mener le marin égaré dans des ports reconnus, espérant qu'entre la taverne du bon Mattei ou la gargote de maître Ho, le pêcheur de l'absurde trouvera quelque réconforts avant de se lancer à nouveau vers de folles prospections.

Dans l'auberge des Sidaris, il y fait bon vivre. Les bagarres y sont nombreuses et quand ce n'est pas le regretté paternel qui tient la boutique, c'est le fiston qui sort de l'ombre pour rassasier le voyageur affamé de son lot de bastons délirantes et de fusillades grandguignolesques, où des sirènes n'ayant pas froid aux yeux exhibent leurs attributs mammaires pour notre plus grand bonheur.

Avec "Picasso Trigger", c'est capitaine Andy qui s'occupe en personne de prendre la barre du projet. Laissant à son rejeton la direction du second équipage, nos moussaillons de l'irrationnel prennent alors d'abordage la série B avec un scénario aussi dispensable qu'interchangeable, bien que ce dernier s'avère, pour le coup, beaucoup plus embrouillé qu'à l'accoutumé.

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Tout d'abord, pourquoi appeler ce film Picasso Trigger ? En référence à un illustre peintre ? Ou plutôt au nom d'un poisson des mers hawaïennes ? Un peu des deux en fait, puisqu'il y a bien une histoire de tableau avec un poiscaille dans tout ça, mais plus sobrement il s'agit avant tout du nom de code de Alejandro Philippe Salazar un gangster philanthrope qui profite de son voyage à Paris pour faire don d'un toile à un musée afin, sans doute, de se racheter une conduite au près de l'opinion publique. Hélas pour lui, il sera abattu peu de temps après. Néanmoins, cette disparition s'annonce comme une bonne nouvelle pour Travis, un agent du gouvernement, ses hommes étant chargé de surveiller les activités du réseau de Salazar. Mais ceux-ci se feront bien vite assassiner à leurs tours. Travis n'a alors d'autre choix que de former une nouvelle unité pour connaître le fin mot de toute cette histoire.

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Le musée est peut être contemporain, l'enseigne, elle, baigne dans le surréalisme.
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Alejandro Salazar, le Bernard Tapie de la côte Ouest.
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La crème des agents gouvernementaux.

A vue de nez, le script ressemble à s'y méprendre à d'autres productions du bon Andy et ne paraît pas donner dans la complexité. Pourtant, tout ceci va très vite s'avérer beaucoup plus sophistiqué qu'il n'y parait, surtout quant on prête une attention particulière aux motivations de tous ces protagonistes. Attardons nous par exemple un instant sur le cas du brave Ortiz. Associé de Salazar avec qui il souhaite venger la mort de son frère, tué par des agents fédéraux, Ortiz finira logiquement par tuer son allié qui aurait pu lui permettre d'atteindre son objectif, pour ensuite se désintéresser de sa petite vendetta, préférant prendre le contrôle du cartel de Picasso Trigger. Les espions quant à eux, ont aussi des objectifs assez vagues puisque si dans un premier temps, leur mission et de démanteler l'organisation, ils préféreront par la suite gagner du temps sur d'éventuels procès en expédiant ad patres les différents ennemis traînant sur leurs routes et cela, sans chercher à savoir qui tire les ficelles. Et encore je vous fais grâce de quelques traîtrises et d'un rebondissement final qui, même s'il tente d'éclairer nos lanternes, finit surtout par jeter un épais brouillard sur les intérêts profonds des différents intervenants du récit.

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Face au scénario, Dona Speir en conjectures.
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Ortiz, interprété par l'inévitable Rodrigo Obregon aussi connu sous le pseudo de l'empaffé dans "Piège Mortel à Hawaï".


Parlons un peu de notre fine escadrille à présent, et de Travis en premier lieu. Joué par Steve Bond, ça ne s'invente pas, notre espion est l'incarnation même du beau gosse et, armé d'un sourire à faire craquer toutes les demoiselles qu'il croise, il ne ratera en outre jamais une occasion de sortir son quinze centimètres. Je veux bien sûr parler de son flingue, on a beau être chez Sidaris, il y a des limites. Pour autant, on ne peut pas dire que ces aptitudes de fin tireur soient la chose la plus développée chez lui. Pas fichu de viser correctement et tout juste capable d'abattre un seul ennemi durant toute la durée du film, Travis fait plutôt figure de boulet de service ne devant son salut qu'à l'aide de ses petits camarades, et on a peine à croire qu'une andouille pareille puisse servir de chef à ce commando d'élite. Un atout qu'il mettra pourtant à profit lors de la distribution des missions, le beau brun envoyant ces différents acolytes au casse pipe pendant que lui montera la garde dans la demeure abandonnée du grand méchant. Le fait qu'il s'avère en plus un croisement improbable entre deux autres acteurs doués pour leurs immenses talents scéniques aura tôt fait d'achever le peu de crédibilité de ce personnage.
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Travis Abilene: 50% Hasselhoff, 50% Dudikoff, 100% winner.

Pour le suppléer, il aura heureusement à son service une ribambelle d'espions. Bien évidemment, il y a l'habituel lot de jolies filles qui n'en finiront pas de faire des folies de leurs crops, mais pouvait-on s'attendre à autre chose avec un casting qui regroupe la fine fleur des playmates des années 80 ? D'aucun prétendrons sans doute que leurs premières qualités résident plutôt dans leurs jolies poitrines, et ma foi, ils n'auraient pas totalement tort les naïades présentent dans ce film ne brillant pas toujours par leur intelligence. Pour en témoigner, on notera notamment ce passage où deux d'entre elles, après être passé à une ficelle de string d'une mort certaine, admirerons leur bateau flambé dans une explosion en déclamant leurs désarrois avec autant de conviction que si elles venaient de se casser un ongle. Mais en même temps, pourquoi se faire du soucis quant on bénéficie d'une résistance à faire pâlir John Rambo ? C'est simple, on peut leur tirer une balle en pleine tête, ou décharger une rafale de fusil à pompe dans la poitrine, rien ne semble pouvoir venir à bout de ces charmantes créatures, se relevant à chaque fois comme si de rien n'était. On pourrait bien évidemment supposer que leurs sous-tifs sont en kevlar mais comme elles passent une bonne partie du film à moitié à poil, cette explication ne tient pas vraiment la route et laisse le spectateur face à une énigme qui n'a pas fini de le faire cogiter longtemps après la vision du long-métrage.

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Pas ce soir, j'ai la migraine.
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Mesdemoiselles, contre l'insécurité galopante, n'hésitez plus…
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… mettez un fusil à lunette dans votre sac.

A cette troupe déjà bien garnie, il faut également ajouter deux malabars à l'utilité diamétralement opposée. Alors que l'un se contera simplement de tordre le coup à un adversaire déjà passablement groggy, sans doute était il victime d'une okeefite aigu, l'autre fera preuve d'une montagne d'ingéniosité pour venir à bout de quelques ennemis pour le moins retors. Chargé d'arrêter, ou d'éliminer on ne sait pas trop bien, les complices de Ortiz, notre ami et sa coéquipière se retrouverons au cœur d'une escarmouche montant au sommet de l'aberration filmique. Définitivement plus parlant que des mots, je ne peux que vous inviter à regarder cette scène témoignant d'une prédisposition certaine d'Andy à repousser les limites déjà bien lointaines de la baston déjantée, et nous gratifiant au passage d'un faux raccord assez remarquable dans tous les sens du terme. Si vous en voulez plus, vous pouvez également savourer en fin de chronique la suite de cette scène, allant toujours plus loin dans le n'importe quoi joyeusement décomplexé. Toujours dans le domaine de l'action, les explosions seront aussi souvent le théâtre de dérapages incontrôlés notamment par leur côté quasi-systématique, rare étant les scènes où au moins un des éléments du décor ne finira pas par disparaître en fumée. Une caractéristique qui marquera le funeste destin de quelques mannequins en mousse, périssant dans les flammes d'un bûcher improvisé pour rejoindre leurs ancêtres au paradis du polyuréthane.

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Un Billy Blanks de la coopérative, un Matt Hannon de la supérette… ah ça, Andy sait s'entourer.


Mais la force brute ne fait pas tout. Tout athlètes qu'ils sont nos héros doivent aussi faire preuve de ruses pour parvenir à leurs fins, notamment en se servant de gadgets pour le moins fantasques. On avait déjà évoqué les véhicules télécommandés dans d'autres œuvres du maître, ici, il faudra y ajouter le boomerang explosif et la béquille lance-roquettes, concoctés par un ersatz de Q un tantinet libidineux, visiblement plus intéressé par se taper son assistante que de fabriquer des accessoires moins ridicules. Evidemment, on n'oubliera pas non plus d'évoquer la dernière mamelle de la panoplie du parfait petit espion à savoir un sens du déguisement, indispensable pour une mission d'infiltration réussie. Et là encore, le délire créatif du père Andy va atteindre un nouveau niveau sur l'échelle de l'absurde avec, en outre, des employés du téléphone parmi les moins crédibles de toute l'histoire du septième art. Signalons au passage que ce manque de discrétion ne concerne pas seulement les gentils mais aussi les différentes crapules du récit dont la présence dans les scènes de filatures ne s'avère vraiment, mais alors vraiment, pas du tout tape-à-l'œil.

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Des individus patibulaires se cachent dans ces photos. Seras-tu les trouver ?

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Pour échanger des documents top secret, rien de tel qu'un restaurant bondé. Notez au passade le dossier déjà très discret.
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Non mais franchement, et pourquoi pas un plâtre pour ranger les munitions, pendant qu'on y est ?
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…oh puis rien, laissez tomber.


Pour le reste, Andy s'appuie sur l'ingrédient récurrent de son oeuvre à savoir des plans dénudés sur ces charmantes actrices. Concernant ces derniers, on peut déclarer sans crainte qu'ils donnent une fois encore dans la plus pure gratuité. En effet, voir les comédiennes sous la douche ou en train de se changer, n'a rien de surprenant en soit, mais regarder une espionne se dessaper après s'être fait proposé un cocktail, c'est autrement plus suspect. Quitte à rester en dessous de la ceinture, on notera également le gros boulot des dialoguistes français, mais il y a fort à parier qu'il en soit de même dans la version originale, dont la tâche principale a consisté à placer un sous-entendu salace dans une bonne partie des répliques. Et celà bien sûr quand ces dernières ne sont pas mis en relief par des doubleurs inspirés, simplement incapables de déclamer la phrase la plus banale sans y ajouter une tonalité érotique. Tout ça pour dire, que James Bond n'a rien inventé: les espions c'est tous des chauds du cul.


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100% approuvé par Travis Abilène.

Bien que prenant son temps pour véritablement démarrer, Picasso Trigger se savoure avec un amusement constant, l'exotisme des décors et le charme de l'Andy touch prenant le relais avec des vrais instants de nanardise pure. Riche en morceaux de bravoure grandguignolesque, il reste un divertissement très plaisant, certains allant même jusqu'à le mettre au même niveau qu'un "Piège mortel à Hawaii", sûrement à cause d'un final très relevé alignant twist abracadabrantesque, révélations tordues ainsi que l'une des morts les plus grotesques qu'il était donné de voir sur un écran. Mais même pour les moins enthousiastes, il reste une pièce de choix. Alors, si vous êtes amateurs d'action débridée et de beautés fatales, n'hésitez pas. Que vous soyez un vieux loup de mer ou un marin d'eau douce, hissez la grand voile et partez à l'aventure vers les contrées sauvages de Sidaris Beach. Soyez en sûrs, vous le ne regretterez pas.

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On a même droit à un caméo à la Hitchcock. Bravo, monsieur Andy.

Wolfwood 3/5

Remerciements à André et Kobal pour les extraits.

Vidéos bonus:

Baston homérique, acte 2: on remet ça encore…

… et encore.

Un gunfight à peine déséquilibré. (Et un échantillon démontrant le niveau du doublage).

La bande-annonce du film(en VO).

Ah, on me souffle dans l'oreillette que cette chronique n'a pas du tout respecter son quota "plans nichons". Vite, réparons cet oubli:
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Ouf, l'honneur est sauf.

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Côte de rareté

2/Trouvable

Oh joie et allégresse. Voilà un Sidaris qui a eu l'honneur d'une distribution hexagonale. Saluons l'effort de Map d'avoir su nous faire profiter de la plastique de nos charmantes espionnes. Certes, le dvd n'est pas non plus trouvables dans toutes les crémeries, mais guettez bien les bacs à soldes de vos supermarchés ou les étagères de votre cash converters préféré, il n'attend peut être que vous pour être découvert.

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Pour nos amis anglophones, rappelons qu'aux Etats-Unis, des coffrets retraçant toute l'œuvre d'Andy et de son fiston sont toujours disponibles à raison de trois films par boîte, celui qui nous intéresse étant trouvable avec Guns et Dallas Connection. Mais là, c'est du zone 1 et en VO.

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la-li-lu-le-lo


Dernière édition par Wolfwood le 05 Oct 2007 12:41, édité 8 fois au total.

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MessagePublié: 26 Sep 2007 16:20 
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Nanardeur fou ?
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Bonne chro, mais on voit pas assez Dona Speir :cry: :cry: :cry:

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MessagePublié: 27 Sep 2007 17:55 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Excellente chronique qui recueille trop peu de commentaires. C'est pas parce que Wolfwood devient un habitué des chros léchées qu'il ne faut pas le dire.
Bref, après ce sincère soutien, quelques remarques diverses.
Ton intro est un poil longuette, je trouve, bien que j'ai remarqué cette même tendance dernièrement dans mes propres textes.

C'est David Hasselhoff.

Citer:
et ma foi, ils n'auraient pas totalement tort les naïades présentent dans ce film ne brillant pas toujours par leurs intelligences.

Leur intelligence.
Citer:
leurs bateaux flambés

Leur bateau flambé.
Citer:
nous gratifiant au passage d'un faux raccord assez remarquable dans tout les sens du terme

Tous les sens.
Citer:
hissez la grand voile et partez à l'aventure vers les contrés sauvages de Sidaris Beach

Contrées, non ?

Sinon, tu devrais mettre en légende l'enseigne du musée qu'on ne voit pas assez bien sur la caps (en plus, je l'avais même pas remarqué lors du visionnage).

Quant à la nullité de Travis Abilène (même famille que dans les précédents Sidaris), je maintiens que cela s'inscrit dans une approche assez dépréciative des hommes dans les oeuvres de Sidaris, donnant le beau rôle aux femmes (dans PT, il y en a toujours une pour sortir Travis de sa merde). Son univers n'est pas aussi phallocrate qu'il peut paraitre.
Par contre, les sous-entendus graveleux envahissent clairement le film, mais c'est parfois plus dans le ton employé (ou alors c'est trop alambiqué" pour moi). Et y'a au moins une scène de cul plutôt hot, la première avec la brune.

Enfin, je te trouve salaud avec la note, bordel. Ca vaut au moins 4 sur 5 un régale comme ça ! Les extraits vidéos tabassent tout et sont honteusement passés inaperçus sur le forum. Tu mets même pas la moyenne, c'est intolérable. Si rien ne change, je casse mes murs en signe de protestation.

....




Citer:
Dans l'auberge des Sidaris, il y fait bon vivre.

J'adore cette phrase. :-D

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MessagePublié: 27 Sep 2007 18:21 
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Kobal a écrit:
Excellente chronique qui recueille trop peu de commentaires. C'est pas parce que Wolfwood devient un habitué des chros léchées qu'il ne faut pas le dire.


Pareil, c'est sans doute l'effet MODO SUPER FACHO qui fait que, la chasse étant donnée aux posts inutiles et non constructifs, plus personne n'ose y aller de son "Ouééé super chro, Wolfie :worship: :applause: !!!", mais ça ne signifie pas qu'on ne le pense pas très fort. Après pour les commentaires sur le film, c'est plus dur puisque je ne l'ai pas encore vu, mais il a l'air du même gabarit que ceux déjà chroniqués sur le site (Andy Sidaris = valeur sure).

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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MessagePublié: 27 Sep 2007 18:25 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bonne réaction monsieur Nada. Maintenant, téléchargez les vidéos, regardez les, rigolez, et venez étaler votre joie spontanée en ces lieux. :-D

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MessagePublié: 27 Sep 2007 19:45 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Très juste kobal quand on voit le temps que prend une chro. Maintenant sidaris valeur sûre c'est pas sûr justement. Malibu express m'a ennuyé, ce qui n'est pas le cas de picasso trigger surtout dans sa deuxième partie.

Alors je ne fais pas de chros mais je sais admirer le bon boulot.

WOLFWOOD RUUUUUUUUUUUULEZ 8)

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"rhaaa aaahaaa regardez qui est là, cette salope de Solange !"

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MessagePublié: 27 Sep 2007 19:53 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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ben moi je préfère attendre de voir le film avant de lire la chronique :-D

mais déjà, les caps et les légende sont bien marrantes, donc j'imagine que le reste est du même calibre.

enfin bon, bravo en tout cas :wink:

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MessagePublié: 27 Sep 2007 20:57 
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Francis Huster dediou !! Dans certaines scènes c'est flagrant !!

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MessagePublié: 28 Sep 2007 16:11 
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ouééé moi je soutiens les chroniqueurs de nichonnades sidarissiennes. Donc jolie chronique pour un nanar tout à fait honorable que j'ai vu en travers il y a qqes temps.

Il faudrait que je me le fasse en entier un jour. :-D


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MessagePublié: 29 Sep 2007 15:02 
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Nanardeur fou ?
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Kobal a écrit:
Sinon, tu devrais mettre en légende l'enseigne du musée qu'on ne voit pas assez bien sur la caps (en plus, je l'avais même pas remarqué lors du visionnage).


Cela serait-il mieux ?
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C'est tout ce que j'ai pu faire: je suis une bille en montage.

Citer:
Quant à la nullité de Travis Abilène (même famille que dans les précédents Sidaris), je maintiens que cela s'inscrit dans une approche assez dépréciative des hommes dans les oeuvres de Sidaris, donnant le beau rôle aux femmes (dans PT, il y en a toujours une pour sortir Travis de sa merde). Son univers n'est pas aussi phallocrate qu'il peut paraitre.


Je suis assez d'accord avec toi. Néanmoins, d'habitude, les mecs se débrouillent encore à peu près, et même dans celui-ci, le sosie de Matt Hannon fait des dégats dans les rangs ennemis. Par contre, Abilène est vraiment un boulet de la pire espèce, il faut toujours qu'il se fasse sauver les miches par une demoiselle. C'est un moyen comme un autre de mettre les actrices en avant, le but est là, mais pour l'occasion, Travis est un vrai pied nickelé et j'ai pas le souvenir d'un personnage aussi maladroit de ce que j'ai vu dans l'oeuvre de Sidaris pour le moment.

Citer:
Enfin, je te trouve salaud avec la note, bordel. Ca vaut au moins 4 sur 5 un régale comme ça ! Les extraits vidéos tabassent tout et sont honteusement passés inaperçus sur le forum. Tu mets même pas la moyenne, c'est intolérable. Si rien ne change, je casse mes murs en signe de protestation.

Bon, et bien bien, préviens tes voisins avant de faire tes travaux. :-D
C'est vrai que le film est bien sympa, maintenant 4, faut pas pousser mémé dans les orties. La touche d'Andy rend le film plaisant à suivre de bout en bout, c'est certain, mais ce n'est pas un nanar où on se tient les côtes durant toute la durée du film non plus. Mais 2,25, à la réflexion, c'est sévère. Entre la moyenne et trois, c'est sans doute plus raisonnable.

John Nada a écrit:
Après pour les commentaires sur le film, c'est plus dur puisque je ne l'ai pas encore vu, mais il a l'air du même gabarit que ceux déjà chroniqués sur le site (Andy Sidaris = valeur sure).


Andy reste une valeur sûre, c'est un fait, mais je dirais plus dans le sens où on sait sur quoi on va tomber en regardant ces films. Un peu comme on connait les combines d'une vieux "2 en 1". Après, la qualité nanarde de ces films varie, pour ce que j'en ai vu. "Fit To Kill" par exemple, posséde indéniablement la patte du maître mais reste assez gentil sur le plan de la rigolade involontaire, la faute à un côté plus verbeux(sans doute le père Sidaris était-il content d'avoir le fils de Roger Moore sous la main, alors il s'est mis en tête de faire jouer la comédie à ses acteurs). Mais dans le même temps, Godfrey Ho aussi a fait des métrages qui frole plus le navet qu'autre chose, et cela n'enlève rien à son aura, donc le statut de référence de la famille Sidaris n'est néanmoins pas à remettre en cause. Disons qu'il faut éviter d'imaginer que sous prétexte que c'est une réalisation de ce clan, c'est forcément un gros nanar qui tache. Il y a aussi des erreurs de parcours où, même si on passe un bon moment, il manque un peu d'originalité, de folie.

Quoiqu'il en soit, merci à tous pour vos commentaires. :D

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MessagePublié: 30 Sep 2007 11:49 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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3/5, c'est déjà plus acceptable. :P

Sinon, remate Malibu Express, et tu verras que Cody Abilène se la pète beaucoup, mais est pourtant une vraie buse dès qu'il s'agit d'utiliser son flingue (c'est son entourage féminin qui doit pallier cet handicap).
Le Rowdy Abilène de Piège Mortel est à peine mieux.

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MessagePublié: 01 Oct 2007 12:09 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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J'ai revu la bête hier, et le constat s'impose : toujours autant bidonné devant ce grand monceau de nawak. Je maintiens contre vents et marrées un 4.25/5 largement mérité.

Je ne vais pas me répéter par rapport à mon premier avis (dispo ici au fait), mais le film croule sous les détails nanars qu'on ne remarque pas forcément au premier visionnage. En vrac, comment ne pas rire devant la présence d'un groupe du 3ème âge dans le bar à gogo danceuses, le concept de la boîte de nuit Cowboys (je vous laisse deviner son public), des répliques d'anthologie comme "et meeeeerde, cet hélico il a un bazooka !" ou "j'ai eu le derrière à vif pendant une semaine", l'introduction incompréhensible du pseudo-Matt Hanon (il se promène sans qu'on sache avant longtemps pour quel camp il travaille), les faux-raccords réguliers, le découpage des jours aux 2/3 du métrage, la zik du film (un signe qui ne trompe pas), etc, etc.

J'adore.

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MessagePublié: 01 Oct 2007 15:52 
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Nanardeur en progrès
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Localisation: A la muscu,pour ressembler à un dessin de Rob Liefeld
bonne chro :lol: :lol:
je n'ai pas vu le film encore,mais ça donne envie..en plus je vais souvent dans la musée et l'art contemporaire,je trouve ça le plus joli de tous de la monde entier!

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"-Vas-y,Mike!!!"
"-BRUNO,connard!!"
"-Vas-y,Bruno connard!!!"

"-Espèce de gros bouffeur de spaghettis,dont les 3 derniers films ont été de telles merdes que même les patronnages ont refusé de les programmer gratuitement..."


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MessagePublié: 01 Oct 2007 18:01 
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Localisation: Bordeaux
WOUUUHAAAAAAAAAAAAAAAA

Extremement bien dosé ce Sidaris, juste ce qu'il faut de nichons, bagarres, gunfight, doublages foireux, mannequins et armes débiles pour un grand cru qui se consomment sans sourciller.

Je lui donne facilement 4/5 mais uniquement en VF car à mon avis, en VO ça le fait moins. :-D

J'ai adoré le combo boomerang + mannequin en mousse coiffé en brosse. :P


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 Sujet du message: Re: Picasso Trigger
MessagePublié: 01 Oct 2007 21:44 
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Apprenti Nanardeur
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Messages: 23
Localisation: Béziers
Belle cro, sympa et drôle!

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Je crains que le module Antarès va exploser! (Virus cannibale)
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Dernière édition par Kernouille le 02 Oct 2007 9:07, édité 1 fois au total.

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MessagePublié: 01 Oct 2007 22:09 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Localisation: "dans une partouze à Troyes, en train de jeter du pop corn"
:?

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"rhaaa aaahaaa regardez qui est là, cette salope de Solange !"

( femmes en cage )


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MessagePublié: 01 Oct 2007 22:38 
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Nanardeur + que respectable
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Sympa ta chro ( comme toujours en fait :D ) .

Le doublage se mérite combien de la not

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On ne marque pas avec ses pieds, on marque avec ses couilles ! ( coup de tête )


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MessagePublié: 02 Oct 2007 19:11 
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Giant Bigorneau a écrit:
Sympa ta chro ( comme toujours en fait :D ) .

Le doublage se mérite combien de la not


Je dirais au moins 2 points faciles pour le doublage car certaines remarques sont d'une connerie rarement égalées.

Voici 2 petits exemples en vidéo:

-mééééééééérde il a un bazoookaeuuhh
-les techniciens du téléphone les moins crédibles du cinéma

:-D


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MessagePublié: 04 Oct 2007 0:44 
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Nanardeur en progrès
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Localisation: Nilbog, en train de faire du pop-corn dans une caravane
Bonne chro ! Mais comment ne pas se sentir obligé de sortir un bon texte quand on veut évoquer toute la puissance lyrique de Sidaris ?

Andre a écrit:
Je dirais au moins 2 points faciles pour le doublage car certaines remarques sont d'une connerie rarement égalées.


Je l'ai vu en VO, donc pas possible pour moi d'accorder 2 points pour le doublage, mais, comme je lui mets de toute façon un bon 3.5/5... Par contre, la scène des employés de téléphone que je viens de voir en VF m'a l'air plus fade qu'en VO. La réplique "hé, ça ne vous ennuierait pas de rappeler votre gorille ?" donne en anglais un "hey, could you call off your gorilla (ou girl, dur à distinguer) in a monkey suit ?" bien plus savoureux.

Au final, c'est un Sidaris plutôt sobre en plans nichons, par rapport à ce que j'ai pu voir de lui, mais bon, il y a encore les véhicules à la con et les modèles réduits. Il y a encore un caméo du maître... Que demander de plus ? Encore de l'autopromo à la Piège Mortel à Hawaii ? Oui... Cette fois-ci, le père Andy fait soft, puisqu'il ne cite que ses deux précédents films : encore une fois le bateau Malibu Express et, plus fin, le Q du pauvre qui dit à un moment du film "Pay the price for paradise", ce qui était l'accroche sur l'affiche de Piège Mortel à Hawaii.

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"Our pictures are bigger than life, and if people take them seriously then they don't have a sense of humor." (Andy Sidaris)


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MessagePublié: 04 Oct 2007 14:35 
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Nanardeur fou ?
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Inscrit le: 09 Déc 2004 13:12
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Localisation: Perdu dans les beaux yeux de Phoebe Dollar
Andre a écrit:

Je dirais au moins 2 points faciles pour le doublage car certaines remarques sont d'une connerie rarement égalées.


Tu y vas fort quand même. Le doublage est savoureux, mais deux points c'est beaucoup. De toute façon, je ne juge un film que sur sa globalité. La note représente le degré de drolerie, à mon sens, je ne m'embarque pas à faire des barèmes ou dire que tel ou tel aspect vaut un demi-point ou plus. Je ne note pas par rapport à une échelle, mais un ressenti.

Par contre, merci pour les extraits. Je vais ajouter ça à la chro. :wink:

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