Maintenant on sait pourquoi la nuit Nanarland a été reportée. Intoxication cinématographique généralisée, avec 60 jours d'ITT au bas mot... Bande de petits chenapans, qu'est ce qu'on vous a dit sur les substances psychotropes vendues trop cher par les bonhommes bizarres sur internet? Ça peut donner mal à la tete et au bidou!! Et après on est pas bien, c'est le bad trip, et on est finalement obligés d'en parler en cercle pour faire le point sur l'expérience affreuse dont on est victime et les cauchemars qui suivent (Non Cade, stop, arrete de gueuler pour la 37e fois les memes 3 mots! où est passé le pays où les phrase ont un sujet, un verbe et un complément? Pourquoi cet homme se déplace en glitchant?)
Orphée a écrit:
Ce film est tout simplement autre.
Question : les plans de bagarre où il se dédouble, c'est sensé vouloir dire qu'il se déplace vite?
Je n'ai pas encore vu le chef d'oeuvre du maitre, mais j'ai l'impression en effet que ça veut dire qu'il peut aller si vite qu'on le voit en double
L'impression a priori que me fait ce film, c'est que ça doit etre un métrage génial contre l'ennui et la déprime. Tu lances le film, tu jumpes de manière complètement aléatoire et tu as de quoi faire un cut.
Les quelques scènes mal mal mal jouées que j'ai pu voir me donnent toujours l'impression que les acteurs ont le cerveau lavé à la javel (n'oublions pas que Neil est aussi au catering ) et qu'ils se mettent tous à imiter le Maitre, à lancer des protophrases sans queue ni tête et à se répondre par inepties interposées. Cette sensation est maintenant sublimée par ces scenes de bagarres où un nombre aléatoire de gugusses gigotent comme des possédés sans se toucher, rendant les scénes à une sensation de voir de grands enfants jouer à la bagarre, pas trop fort passqu'il faut pas salir les vetements.
La durée d'un métrage qui ne contient que ça, en plus des dialogues aux fraises, ces scenes de course dans des décors à la perspective douteuse (euphémisme) et ces incrustations réalisées avec la délicatesse d'un marteau piqueur sur une molaire, rraaaah arrêtez, arretez, mais qu'est ce que vous faites, je ne vous ai pas autorisé a me carresser cette partie du cerv... oh... oooh...quelle compétence, quelle dextérité, comment vous faites ça tout seul?... Oui oui, continuez un peu, par là, vers la droite, oui làààààà...
Belle chronique chorale, on sent un consensus certain des auteurs à célébrer cette oeuvre comme la Joconde Breenienne. Pour paraphraser Kobal, dur d'imaginer l'auteur arriver à encore une fois se sublimer dans son art. Mais bon rien n'est impossible...