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Dinosaur from the deep - Norbert Moutier, 1993
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Auteur:  gatman [ 12 Nov 2007 23:35 ]
Sujet du message:  Dinosaur from the deep - Norbert Moutier, 1993

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... romthedeep


• Réalisateur : Hg Mount alias Norbert moutier
• Année : 1993
• Pays : France
• Genre : gloubi-boulga de dinosaure (monstres géants)
• Durée : 1h15
• Acteurs principaux : Norbert Moutier, Jean Rollin , Christophe Bier, Guy Godefroy, Tina Aumont, Sylvaine Charlet , Chris le Targat

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On se plaint toujours de ne pas avoir de cinéastes de genre dans le cinéma français. C’est faux. On a Norbert Moutier. Si l’homme brille par son amour du genre (gore, SF et fantastique) à travers ses chroniques et sa librairie spécialisée dans le bis, on ne peut cependant pas peut dire que l’on tienne le Tarantino francais. Car hélas, les bonnes fées ont oublié de donner à Norbert Moutier le moindre talent cinématographique. Est-ce vraiment un problème ? Au contraire, ici à Nanarland, terre d’asile du cinéma hors norme, on est ravi que ce bonhomme fasse du cinéma envers et contre tout.
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un label de qualité

La filmographie du Ed wood francais (titre non usurpé) nous a déjà fourni la matière à chronique entre le presque professionnel Operation Las Vegas (j’ai bien dit presque) et le complètement frappé du bulbe Mad Mutilator . Dinosaur from the deep oscille entre ces deux pôles, mais le coté ultra fauché de la production rapproche plus volontiers du second.

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le maitre dans l'un de ses plus gros roles, un chasseur de primes

Au départ, le film tente de mixer deux genres : la science fiction et le film d’aventures. Sorti la même année que Jurassic Parc, cette production destinée avant tout à la video ne peut évidement pas rivaliser avec le film de Spielberg. Toutefois, film fauché ne rime pas forcément avec mauvais film. Car Peter Jackson, Sam Raimi ou Roberto Rodriguez ont réussi à se faire remarquer par le talent qui se dégageait de leurs premiers films au budget famélique. Mais dans le cas de Dinosaur from the deep, manque d’argent rime cruellement avec manque de talent. Ou alors tout l'argent est parti dans les scenes américaines qui au final ne servent pas à grand chose, à part tromper un acheteur phillippin un peu bigleux au marché du film à Cannes croyant acheter une production indépendante US.

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stock shots ? seconde équipe ? beaucoup d'argent pour pas grand chose

Premier coup dans la coque du bateau qui va vite devenir un radeau de la Méduse : le scenario ne tient pas absolument pas la route, il est même totalement hors de la piste.
Comme j’ai la flemme, j’ai recopié le Le résumé de Télérama (numero 1456 p 17):
Citer:
« Alors, dans un futur plus ou loin lointain, un dangereux criminel est capturé par une bande de chasseurs de primes dans la banlieue de Philadelphie. Mais on peut pas le tuer car en fait la loi l’interdit, alors une équipe de scientifiques est chargée de se débarrasser de lui sur une planète jumelle de la terre qui est en fait dans le passé, donc une époque où la peine de mort n’est pas abolie car il y a encore des dinosaures mais en fait la terre jumelle est une poubelle où vivent des hommes, enfin une femme préhistorique qui sympathise avec le criminel et puis un dinosaure mange tout le monde ou presque puis il pond un œuf dans la navette et commence à manger ceux qui restent lors du retour sur terre et puis le professeur devient fou. Et c’est tout. »

Cote morale : Le dialogue léger et des scènes suggestives obligent à des réserves morales. Ce film baigne dans une ambiance lourde, qui soulève le coeur. Tous les personnages sont des brutes ou des hommes moralement abjects. On montre même beaucoup d'indulgence avec plusieurs personnages sans scrupules. Le mal n'est pas assez désapprouvé. Le public doit savoir que le caractère abracadabrant et parfois impressionnant de ce film risque de heurter de très jeunes enfants sensibles


Je ne saurais être plus éloquent. Le film mélange sans vergogne des scènes gores inutiles et sadiques, une histoire d’amant et de maîtresse digne de Max Pécas , des chasseurs de primes incompétents, un tueur avec un bandeau ninja, des décors post-nuke, Alien le 8e passager et un paquet d’autres éléments scénaristiques faisant totalement fi de la moindre notion de cohérence et de continuité. D’ailleurs à la première vision, on a l’impression d’avoir loupé des scènes.
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"chérie, ca va couper..."

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« c’est une réelle photo satellite ! »(vrai dialogue du film)

Autre élément pour faire chavirer le navire, un casting aux petits oignons. Bon en gros, les potes de Norbert Moutier sont tous là, c'est-à-dire quelques figures emblématiques de l’underground cinématographique parisien des 80’s (dixit Nikita)


Christophe Bier (un avocat barbu et très véreux) est une figure du milieu bisseux et cinéphile : comédien et animateur de radio, il a écrit quelques bouquins et fanzines sur le cinéma et a même été assistant de Jean-Pierre Mocky
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Un tueur (Guy Godefroy), qui est censé être l’ennemi public numéro 1 avec son bandeau ninja-japon. Une vraie machine à tuer (et à cabotiner).
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Face à lui, il a une bande de chasseurs de prime plus proches de Séraphin Lampion que de Bobba Fett ou Deckard. Incapables, avec des armes pas très efficaces, se faisant berner par des ruses grossières, une belle bande de manches.
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"On montre même beaucoup d'indulgence avec plusieurs personnages sans scrupules"

On trouve aussi un scientifique parfaitement sadique et incompétent, croisement entre Peter Jackson (la barbe) et Herbert West. Et comme tous les bons scientifiques, il ne fait rien sans son microscope.
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On retrouve la très sensuelle Tina Aumont, la seule bonne actrice du lot, surtout connue pour ses films avec Comencini ou fellini et que Tinto Brass, grand connaisseur de l’anatomie féminine nomma « l’une des plus belles femmes au monde».
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Maitresse du professeur (Jean Rollin) dans le film, elle disparait hélas très vite de l'écran, remplacée par la très improbable Sylvaine Charlet (qui a joué dans dans Les Gauloises blondes, chroniqué sur ce site), la femme du professeur qui réussit dans ses scènes de jalousie à tirer le film du coté de Max Pecas (comme si le film avait besoin de ca) et se balade en foret jurassique avec des talons hauts et une ombrelle. La classe dans ce monde de brutes.
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Et attention, n’oublions pas le grand, que dis-je, l’immense Jean Rollin, spécialiste du film de vampire à la française. On serait tenté de dire que c’est le meilleur acteur du lot, les autres étant tellement exécrables que son « jeu » ne parait pas si mauvais que cela. Enfin celui qui fait illusion le plus longtemps (un bon quart d’heure, bon dix minutes, en fait une seule scène).
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Pour vous laisser qq éléments de surprise, je vous épargne tous les péripéties de la joyeuse troupe sur la planète des dinosaures et les rebondissements, mais sachez que l’action ne faiblit pas, accumulant moments navrants de bêtise scénaristique renforcés par le cabotinage ou l’absence totale de talent des acteurs.
On s’en prend plein la poire pendant 45 minutes, et on se croit alors immunisé contre le ridicule (qui ne tue heureusement pas)
Et tout à coup la famille Pierrafeu débarque en la personne de Quelou Parente (actrice et réalisatrice de cinéma Bis) qui lance un chaleureux « vous êtes les bienvenus sur cette planète. Je vais fêter votre arrivée », sort un magnéto K7 et débute un numéro de danse lascive qui n’aurait pas juré dans un délire éthylique de Tarentino. En tout cas, c’est aussi plausible et opportun qu’un discours de la CGT dans American Pie.
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Ah, quels mots sauraient décrire le quotidien de cette pauvre fille livrée à elle-même sur une planète hostile, une décharge qui ressemble fort à la foret de Barbizon (d’ailleurs, c’est la foret de fontainebleau). Et qu’apprend-on sur les autres habitants de cette planète ? Strictement rien, on peut donc en conclure que la fille des cavernes est une génération spontanée. Mais si je commence à relever toutes les invraisemblances, on n’est pas couchés.
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"Les situations, le dialogue, quelques toilettes légères, telles qu'on en voit sur la Côte d'Azur, appellent des réserves"

Et Les fameux dinosaures des profondeurs on les voit quand ? Hein dis ?
Ta patience est récompensée, jeune padawan, tu va voir les dinosaures parmi les plus laids et les moins convaincants de l’histoire du cinéma, en tout cas moins bons que ceux du king kong de 1933 ! Vu que Ray Harryhausen n’était pas dispo cette semaine, on a pris des boulettes de papier toilette et de la pâte à modeler et on a…euh, tenté de faire sans trop y croire de l’animation image par image avec des formes ressemblant vaguement à des terribles sauriens.
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Bilan : on se demande si les « créatures » présentes à l’écran sont en train de hurler de rage, de danser le twist, de mourir ou d’avoir simplement une grosse gastro.
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Mais attention, mesdames et messieurs, voici le clou de ce petit parc jurassique, le petit dinosaure qui attaque les habitants du vaisseau lors du retour sur terre de nos héros. La terrible créature qui va vous glacer le sang, dans cet espace où personne ne peut vous entendre crier est…une chaussette.
Non, ils n’ont pas osé ?
Oh que si ! Dans le cas fort improbable où vous auriez tenu jusque là sans éclater de rire (ce qui me parait humainement impossible mais sait on jamais, on peut tomber sur un bureaucrate soviétique sourd), la vision de ce muppet censé représenter la main du destin, le fatum s’abattant sur cet équipage de débiles profonds, aura rapidement fait de vous achever.
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Face à toutes ces menaces fantômes (un gant Mapa qui vous agresse, il faut y croire) , les acteurs sont assez consternants et tentent péniblement de faire croire à un danger inexorable mais ne parviennent même pas à atteindre le niveau de Bela Lugosi combattant une pieuvre non-animée dans Bride of the Monster d'Ed Wood.
Et pour envoyer définitivement le navire au fond du lac, la photographie est parfaitement laide, la prise de son rend les dialogues souvent inaudibles, les faux raccords sont légion et la musique ressemble aux démos du fils de 6 ans de John Carpenter qui a retrouvé les vieux synthés de son père.
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La technique ne suit pas et se trouve donc au diapason de ce Trafalgar du bon goût. Il faut quand même en vouloir pour faire un film aussi pourri techniquement en 1993 mais la cohérence est totale.
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de superbes cadrages

Œuvre totale et riche, comme un grand opéra Wagnérien (mais ca dure moins longtemps) et mis en scène par un amoureux maladroit du cinema bis, Dinosaur From the Deep mérite amplement plusieurs visions pour révéler tous ses trésors, en dépit du caractère abracadabrant et parfois impressionnant de ce film qui risque de heurter de très jeunes enfants sensibles, on vous aura prévenu.

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hé les gars, je crois qu'on tient là un gros morceau.

note : 4/5


Cote de rareté : 5
Une seule K7 vidéo parue à l’époque et un hypothétique DVD qui ne verra peut etre jamais le jour, en dépit d'une forte demande populaire.
En allant farfouiller dans la boutique de Norbert Moutier, ca doit pouvoir se trouver

Auteur:  charlie le nain [ 12 Nov 2007 23:50 ]
Sujet du message: 

très bonne chronique! :applause: :applause: :applause:
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MOHAHAHAHAHAHA!!!!!


Citer:
En tout cas, c’est aussi plausible et opportun qu’un discours de la CGT dans American Pie.

j'adore cette phrase! :-D

Auteur:  ROTOR [ 12 Nov 2007 23:55 ]
Sujet du message: 

pas encore vu celui là, mais la chronique donne vraiment envie ! :applause: :applause:

Auteur:  John Nada [ 13 Nov 2007 0:09 ]
Sujet du message: 

Oh punaise, il a l'air sacrément gratiné celui-là... Ca sent la misère (Moutier pas fautif) mais aussi l'incompétence crasse (pardon, je voulais dire "la fraîche candeur du passionné qui va au bout de ses rêves"). Un joli morceau qui mérite amplement sa place sur le site en tout cas.

Auteur:  Ozymandias [ 13 Nov 2007 7:29 ]
Sujet du message: 

Je tiens à dire que j'ai tenu un quart d'heure c'est trop hard pour moi, alors que je me suis tapé African Fever en entier c'est dire (je suis honte)!

Auteur:  gatman [ 13 Nov 2007 7:54 ]
Sujet du message: 

à plusieurs c'est pourtant tres regardable et meme seul car on trouve toujours des élements nanars apres plusieurs visions.
j'aurais pu faire des dizaines d'autres caps tant l'intringue est touffue


par contre si qq a des visuels de la jaquette je suis preneur

edit : merci au modo

Auteur:  Nikita [ 13 Nov 2007 8:03 ]
Sujet du message: 

Hop, je t'ai mis la jaquette; pour info, je tiens à signaler que la rubrique "glossaire" du site regorge de visuels piochés sur le forum; comme je m'occupe de l'administrer, j'en ai profité pour sauvegarder autant de visuels que possible quand le sujets des notules le permettait. J'avais mis celle-ci dans la notule "série Z". :lol:

Sinon, pour l'apparition de Tina Aumont, c'est très fort : Moutier réussit à avoir UNE actrice ayant une (petite) renommée (certes, elle apparaît une minute, mais il aurait sans doute fallu la payer, et puis c'est le concept de guest-star) et il réussit à filmer sa scène de façon à ce qu'elle soit quasiment invisible (mauvais éclairage) et inaudible (mauvaise prise de son, et puis il faut dire qu'elle dit son texte sans beaucoup de conviction).

Concernant Quelou Parente, j'en ai déjà parlé ailleurs, mais c'était une présence constante à tous les évènements "bis" dans les années 1990. Elle était là à toutes les soirées bis de la cinémathèque; je me souviens encore de son look rose bonbon avec une fleur en plastique dans les cheveux. Très sympa, par ailleurs. Sinon (idem, je me répète), dans son film semi-autobiographique "Scarlet Diva", Asia Argento se dépeint couchant avec une fille qui s'appelle Quelou (jouée par l'actrice de porno Selen). Moi, j'dis ça, j'dis rien. 8)

Auteur:  Sbel [ 13 Nov 2007 9:31 ]
Sujet du message: 

Oulalaaaah ça a l'air d'une violence rare ce bidule ! Super chronique en tout cas, ça donne envie de le trouver et de se fusiller les neurones devant ! :applause: :applause: :applause: :applause: :applause: :applause:

Auteur:  Talorg [ 13 Nov 2007 10:42 ]
Sujet du message: 

Nikita a écrit:
Hop, je t'ai mis la jaquette; pour info, je tiens à signaler que la rubrique "glossaire" du site regorge de visuels piochés sur le forum; comme je m'occupe de l'administrer,

Dans ce cas, il faut vite rajouter le terme de "chausette" !
La dernière demi-heure de ce film est un parfait exemple d'utilisation de celles-ci. :lol:
Certainement même la pire qu'il m'est été donné de voir (et pourtant c'est loin d'être le seul film à utiliser cet "effet spéciale" !).

Auteur:  crapouillot [ 13 Nov 2007 13:29 ]
Sujet du message: 

Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Une chaussette !!!!!!!!
Pardon, mais malgré toutes les choses improbables de scénarios ou de réalisation du forum et du site....quand même....Une chaussette !!!!!!!! :shock: :shock: :smiley3:

Sinon, excellente chro ! IL LE FOOOOOOOOOO

Auteur:  Nikita [ 13 Nov 2007 13:34 ]
Sujet du message: 

Sinon, la comparaison entre Quentin Tarantino et Norbert Moutier n'est pas usurpée : c'est "Première" qui en porte la responsabilité, car ils avaient eu l'idée d'aller chercher chez nous un patron de vidéo-club (le premier boulot de Tarantino) qui tourne lui aussi ses propres films. Ils prenaient quand même soin de préciser que leurs carrières n'étaient pas comparables.

MrKlaus va nous dire que Norbert Moutier est meilleur que Quentin Tarantino, mais cet homme est de mauvaise foi.

Gatman, fais quand même gaffe aux majuscules (des noms propres, notamment), on va en baver pour mettre la chronique dans le back-office. :cry:

Auteur:  gatman [ 13 Nov 2007 14:51 ]
Sujet du message: 

Nikita a écrit:
Sinon, la comparaison entre Quentin Tarantino et Norbert Moutier n'est pas usurpée : c'est "Première" qui en porte la responsabilité, car ils avaient eu l'idée d'aller chercher chez nous un patron de vidéo-club (le premier boulot de Tarantino) qui tourne lui aussi ses propres films. Ils prenaient quand même soin de préciser que leurs carrières n'étaient pas comparables.

MrKlaus va nous dire que Norbert Moutier est meilleur que Quentin Tarantino, mais cet homme est de mauvaise foi.

Gatman, fais quand même gaffe aux majuscules (des noms propres, notamment), on va en baver pour mettre la chronique dans le back-office. :cry:

je n'avais pas lu le Premiere mais la comparaison était tentante, les deux bonshommes venus du monde du video club qui se sont lancés dans la réalisation de films "de genre". on a le droit de ne pas aimer Tarentino mais il se debrouille quand meme un peu mieux que notre ami Norbert 8)

je vais reprendre le texte ce soir et faire attention à ce genre d'aspect

je voudrais juste savoir une ou deux convention pour le texte
comment noter :

legende photo ?
citation ?
nom cliquables ?

je peux également redimensionner certains montages
la version qui fait foi pour la mise en ligne sera entierement prete à la fin de la semaine
je suis open à toutes les suggestions

et croyez moi se faire attaquer par un gant Mapa en forme de dinosaure, c'est carrément terrifiant...
que les gens qui n'ont pas vu le film ne se méprennent pas, c'est bien un petit dinosaure qui est censé attaquer l'équipage, ce n'est pas une chaussette stricto sensu ;-)
mais il ne fait pas vraiment illusion

Auteur:  Nikita [ 13 Nov 2007 15:18 ]
Sujet du message: 

Pour les citations et les légendes de photo, tu ne touches à rien (les légendes, mets-les en texte normal, on gagne du temps). Tu entends quoi par les "noms cliquables" ? Si tu veux parler des gens qui ont leur bio sur le site, touche à rien, si le nom est bien écrit, il y aura un lien qui se fera automatiquement sur le site.

Auteur:  Ringo Lam [ 13 Nov 2007 15:52 ]
Sujet du message: 

Arg, je n'ai vu qu'Opération Las Vegas mais vos réactions hallucinées faisaient craindre le pire/le meilleur quant à cet Ofni (Objet Filmique Non Identifié) et cette chronique me confirme qu'il le fooooooooo vraiment !!! :shock: :shock: :shock: :applause: :applause: :applause: :applause: :applause:

Auteur:  MrKlaus [ 13 Nov 2007 18:13 ]
Sujet du message: 

Chouette Gatman se lance dans les chroniques. Je vais la lire de ce pas. :D


Concernant le film ça doit le Moutier le plus nanar que j'ai vu. "Ogroff" est marrant aussi mais faut avouer que c'est quand-même bien hard pour un nanardeur novice.

Auteur:  Nikita [ 13 Nov 2007 18:14 ]
Sujet du message: 

Ringo Lam a écrit:
Arg, je n'ai vu qu'Opération Las Vegas mais vos réactions hallucinées faisaient craindre le pire/le meilleur quant à cet Ofni (Objet Filmique Non Identifié) et cette chronique me confirme qu'il le fooooooooo vraiment !!! :shock: :shock: :shock: :applause: :applause: :applause: :applause: :applause:


Dis-toi bien qu'à côté, "Opération Las Vegas", c'est une superproduction à la Cecil B. De Mille. Je ne plaisante pas.

MrKlaus a écrit:
Chouette Gatman se lance dans les chroniques. Je vais la lire de ce pas. :D


Il avait déjà fait rien moins que "Cannibal World". :wink:


Sinon, ce qui est fendard, c'est que le titre démarque visiblement "Alien from the Deep", qui est le titre pour l'export de "Alien la créature des abysses" d'Antonio Margheriti. :smile_9:

Auteur:  MrKlaus [ 13 Nov 2007 18:35 ]
Sujet du message: 

Nikita a écrit:
Ringo
[quote="MrKlaus a écrit:
Chouette Gatman se lance dans les chroniques. Je vais la lire de ce pas. :D


Il avait déjà fait rien moins que "Cannibal World". :wink:



Au temps pour je suis une sous-merde. Cette chronique m'avait fait marrer en plus. :oops:

Beau travail! :wink:

Auteur:  nanja monja [ 13 Nov 2007 19:02 ]
Sujet du message: 

ouéééééééééé, enfin une chro pour ce chef d'oeuvre ! :D

Auteur:  Max Schreck [ 13 Nov 2007 19:13 ]
Sujet du message: 

Bravo gatman pour cette délicieuse chro. C'était pas gagné tellement ça m'a l'air d'être le genre de films qui laissent sans voix.

Étant donné le titre anglo-saxon et la présence de scènes tournées aux States, est-ce que le spectateur est vraiment censé croire qu'il a affaire à une production ricaine (c'est doublé ?) ?

Nikita a écrit:
Concernant Quelou Parente, j'en ai déjà parlé ailleurs, mais c'était une présence constante à tous les évènements "bis" dans les années 1990. Elle était là à toutes les soirées bis de la cinémathèque; je me souviens encore de son look rose bonbon avec une fleur en plastique dans les cheveux. Très sympa, par ailleurs.

Wèèè, vive Quelou. Souvenir mémorable de la projection de son Marquis de slime starring Michel Lemoine. Sauf que là, ça assumait clairement son second degré or je suppute que Moutier est plus premier degré (ce qui en ferait un passionné inquiétant).

Auteur:  gatman [ 13 Nov 2007 19:42 ]
Sujet du message: 

Max Schreck a écrit:
Bravo gatman pour cette délicieuse chro. C'était pas gagné tellement ça m'a l'air d'être le genre de films qui laissent sans voix.

Étant donné le titre anglo-saxon et la présence de scènes tournées aux States, est-ce que le spectateur est vraiment censé croire qu'il a affaire à une production ricaine (c'est doublé ?) ?


si au moins c'etait doublé, on comprendrait les dialogues ;-)

c'est de la pur prise de son direct in french, avec meme des faux raccords son :shock:

et je précise que j'ai ecrit la chronique du tres hardcore "arrete de ramer, t'attaques la falaise" et co-ecrit "en buyuck yumruck" avec nikita
donc je suis blindé 8)

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