ALIEN PLATOON m'avait tellement plu que j'ai enchainé sur DINOSAUR FROM THE DEEP. La copie VHS était (très) fatiguée par moments mais le visionnage en a valu la chandelle. J'ai en effet découvert, grand naïf que je suis, que les limites de la narration cinématographiques peuvent être repoussées indéfiniment a priori. Histoire sans queue ni tête, improvisation palpable, montage à la serpe et faux raccords à foison... C'est simple, je n'ai rien compris ! A ce titre, je le trouve pire qu'ALIEN PLATOON. Alors, effectivement, on devine aisément les inspirations de JURASSIC PARK (sorti la même année) et ALIEN (pour la dernière partie) mais, bon sang, c'est bancale de partout !
Ca me fait délirer cette volonté de proposer un film à grand spectacle avec des dinosaures et un zeste de space opera quand on a un budget inexistant (mais au moins, on peu citer un film de dinosaures français grâce à Norbert Moutier). Les séquences en stop motion sont rigolotes, c'est juste dommage qu'ils n'avaient pas les moyens de proposer quelques trucages mettant les acteurs et le dinosaure en stop motion dans le même plan, parce que les champs/contre-champs sont fatigants à la longue, c'est à notre cerveau de se dire "ah oui, les acteurs et le dino interagissent en fait". Après, on n'abuse pas des bonnes choses, 1h15 est une durée largement suffisante pour ce type de nanar extrême, plus aurait été bourratif. Et puis, une question me turlupine : qu'est-ce qui leur est passé par la tête lorsqu'ils ont tourné la scène de danse "lascive" de Quelou Parente ?