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Un grand bravo à Rico qui s'est attelé avec patience à une bio dont la densité en aurait rebuté plus d'un !

http://www.nanarland.com/acteurs/Main.p ... jeanrollin

Une belle façon d'accompagner l'interview du réalisateur.

Chouette bio, qui montre bien toute la complexité de son parcours cinématographique tout en lui rendant justice.

Excellente bio très détaillée par Master Rico. Il en fallait de la hargne pour pouvoir tourner des films de nénettes en nuisette et ainsi remplir des années à l'avance la grille de programmation de Cine FX !

Quelques fautes signalées ou répétitions (à virer après correction) :


Ne veut.


Répétition de personnel. Il y en d'ailleurs pas mal d'autres qui constellent le texte.


Je chipote, mais ça fait plusieurs temps à la suite.


Fantasme, c'est un film ? Il manque les guillemets. Sinon, je ne comprends pas bien la phrase.


Répétition de monde.


Une ch'tite virgule après Moutier.


Idem après Putters.

C'est "Phantasmes", dont il faudrait en effet mettre le titre entre guillemets pour qu'on comprenne.

Si ça c'est pas une bonne raison d'investir dans le Blu-ray : http://www.slantmagazine.com/film/feature/flesh-and-blood-the-cinema-of-jean-rollin/301

Petit déterrage pour revenir sur le documentaire "Jean Rollin, le rêveur égaré", présenté à l'Etrange Festival en 2011 et sorti en DVD chez The Ecstasy of films le 10 septembre 2015.



Un beau documentaire, sincère dans sa démarche de réhabilitation du cinéma de Jean Rollin. Construit autour d'une longue interview du monsieur et proposant des témoignages de ses proches collaborateurs (Jean-Pierre Bouyxou, Philippe Druillet, Brigitte Lahaie et Natalie Perrey,décédée en 2012), ce doc se concentre sur les films personnels de Jean Rollin même s'il n'occulte pas ses films de commande, sa carrière de romancier ni sa période porno.

On revient en détail sur les jeunes années du cinéaste, sur son premier long dialogué par Marguerite Duras, un projet maudit qui trouvera son triste épilogue au début des années 2000 (putains de stagiaires ! ! ! ! ! !) et on met bien en valeur le culte dont les films de Rollin font l'objet dans les pays anglo-saxons comparé à la volée de bois vert qui était son lot quotidien en France. Bref, certaines déclarations feront sourire les cinéphiles hermétiques au style Rollin mais le monsieur et son parcours méritaient un tel hommage, qui ressuscite par la même occasion les années dingues du cinéma de genre français, avec ses tournages à l'arrache et ses sorties houleuses dans les cinémas de quartier. Un doc qui nous rappelle pourquoi on aime le cinéma déviant.

Nombre d'anecdotes se trouvent déjà dans la bio et l'interview de Rollin parues sur le site mais c'est quand même émouvant de les entendre racontées par les protagonistes eux-mêmes et en plus, chaque nouvelle anecdote sur les galères de tournage, sur la réception de ses films ou sur les conditions de production de ses films (ah, la projection du Viol du vampire en présence des producteurs dubitatifs...) est un vrai plaisir pour l'amateur.

En bonus, on a droit à près de 50 minutes de scènes coupées qui auraient tout à fait eu leur place dans le film, surtout la partie consacrée à la plage de Pourville, où il tourna nombre de ses films persos, aux souvenirs de Natalie Perrey ou à la longue déambulation de Rollin dans le cimetière du Père Lachaise. On a aussi droit à 40 minutes de rencontre avec Rollin et Bouyxou (qui n'aime pas Truffaut) à la boutique Hors-circuits en 2007 et, cerise sur le gâteau, on trouve dans le dvd un livret fac-similé d'une longue interview de Rollin parue à l'origine dans le n°4 du Fanzine Fantasticorama.

Bref, un joli doc et une initiative de sortie DVD à soutenir : http://the-ecstasy-of-films.com/index.php?id_product=30&controller=product