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Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=16169 |
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Auteur: | Kobal [ 11 Nov 2008 23:03 ] |
Sujet du message: | Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
![]() Avis à tous les geeks qui occupent leur temps à chercher les idées de scénario les plus débiles possibles impliquant des barbares. Vous pouvez désormais rayer de vos listes le concept du barbare projeté dans le temps. Car oui, Joseph John Barmettler s'est déjà chargé de mettre en scène ce brillant concept, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est aussi désolant que ce à quoi on pouvait s'attendre. Allez, pleurez pas, il vous reste toujours l'espoir de voir un jour "Chéri, j'ai rétréci les barbares", "Génial, mes barbares divorcent", "Barbarella" ou bien encore le truculent "Mon barbare chez les nudistes" (d'ailleurs, les frères Wayans devraient réfléchir à un "Barbarian Movie" qui parodierait avec leur habituelle finesse les blockbusters de barbares). Le résumé qui ouvre le film en dit long sur la complexité des péripéties à venir. ![]() ![]() Pas besoin d'en savoir plus, y'a des barbares, y'a une amulette magique, et roule ma poule. D'ailleurs, être au fait de ces synthétiques informations ne rendra pas moins risible l'entrée en matière guerrière que J.J. nous réserve : deux bodybuilders en sous-vêtements de cuir, peaux de bête et moonboots à fourrure de mammouth du plus sensationnel effet échangent avec lourdeur des coups d'épée, puis de poings, gesticulant dans tous les sens pour tenter de donner un peu de dynamisme à un combat souffreteux. Dans cette absence de communication humaine (y'a bien quelques beuglements, cela dit), on comprend instinctivement que le gentil doit être le barbare coiffée d'une ondulante permanente blonde sur son carré visage aryen, tandis que le méchant se reconnait à sa plus faible masse musculaire, et à son visage peinturluré avec mauvais goût et orné d'un masque qui lui permet provoquer son adversaire en lui tirant la langue, tel un fan moyen-âgeux de Gene Simmons. ![]() Le gentil barbare, qui sait que le rire est bon pour la santé. ![]() Le méchant barbare, qui ne sait pas que la fourrure aux mollets favorise les varices. Le cul du vil intrus étant promptement botté, notre bel étalon fait montre d'une intelligence réjouissante, en concoctant une facétie fort poilante : revêtant le masque de son adversaire afin de dissimuler malicieusement son identité, il se met à courir en rond dans la forêt pour effrayer une jeune barbare en soutien-gorge à plaquettes dorées qui passe par là. Réussir à ne pas être vu tient déjà de l'exploit, étant donné que l'ensorcelante forêt utilisée par la production est particulièrement clairsemée, se composant de minuscules bosquets et de peupliers malingres. ![]() Ne suis-je pas un fin humoriste ? ![]() Une forêt ancestrale comme on en a tous autour de chez nous. Après plusieurs interminables minutes de cache-cache qui annoncent d'emblée la grande richesse des rebondissements à venir, notre homme finit par lui tomber sur la tronche pour la tabasser avec son gros gourdins à deux mains, riant frénétiquement et agitant en tous sens ses divers membres. Mais heureusement, nul ne finit décapité car je vous rappelle que c'était une blagouze ! Il suffit en effet au comique des bois de retirer son loup pour être enfin reconnue par sa douce : c'était Doran, le Roi Barbare. Or comme vous le savez, il suffit de faire rire une femme pour l'avoir dans son lit ; les feuilles mortes deviennent alors une couche parfaite pour assurer la descendance royale. ![]() Le couple royal en train de se demander si c'est la forêt qui est méchante, ou bien si c'est le cœur de l'Homme. ![]() L'amulette magique qui sert à la fois de slip et d'allume-gaz. S'ensuit alors une discussion post-coïtal qui peut enfin détailler le scénario et de poser les personnages : Doran et son épouse Lystra guident leur peuple barbare à travers les turpitudes du monde, protégés par une amulette magique Barb(ar)ie que Madame porte comme cache-sexe, un don de la toute-puissante Sorcière. Voilà. Bien entendu, la peuplade barbare en question n'est constituée que d'une dizaine de figurants vaquant à d'éparses activités et vivant sous des tiges de bois. Tout n'est que joie et bonheur simple de vie, permanentes capillaires et improbables vêtements, musique ringarde qui n'hésiter jamais à oser l'accord mono-tonal prolongé (catégorie le compositeur vient de s'endormir sur sa touche de synthé). On a même le droit à des histoires de cœur, dont le traitement filmique ne peut qu'évoquer une sorte de Beverly Barbare Hills. ![]() ![]() Une hutte barbare, et une tenue d'écolière barbare. ![]() La poignée de mains barbare. ![]() La cape royale barbare. Tout pourrait ainsi aller pour le mieux dans dans la vie pour nos glabres nomades, s'il n'y avait dans la forêt trois méchants clochards en vadrouille. A peine a-t-on le droit à quelques plan-nichons lors d'une Mimi Cracra-party autour d'une mare, que nos sauvageons attaquent. Une altercation catastrophique qui donne l'occasion aux acteurs démotivés de quitter discrètement le film sans aucune justification (aux spectateurs de deviner qu'ils sont peut-être morts dans l'escarmouche). ![]() Le plan-nichon barbare (oui bon OK, j'arrête), qui vous est offert par Victoria Paris, actrice X qui tourna la même année "New Barbarians" (ainsi que sa suite dans la foulée), un porno au scénario étrangement similaire à celui de "Time Barbarians". De là à fantasmer que les 2 métrages ont été tournés sur les même lieux... ![]() Mais faut pas croire, y'a pas que des bonasses chez les barbares. Quoiqu'il en soit, le Magnificient Mandrak, vil parmi vil, partisan de la jupe fendue pour homme, s'est tout de même fait un peu toller pendant le combat, et il ne digère pas d'avoir perdu la main (gauche). Il enchaine alors les horribleries : non-content de violer la Reine Lystra (en conservant leurs pantalons respectifs), v'là-t-y pas qu'il lui fait une éraflure mortelle au ventre, au grand dam de son homme de main qui semble soudainement comprendre qu'il est dans le camp des méchants (et par la même occasion qu'il vient d'apparaitre sur la liste des victimes en devenir de Doran). Mais la découverte fortuite du joyau magique fait miroiter à nos deux zozos l'espoir de devenir riche ; sa manipulation les projette alors brutalement hors du film. Ceux qui ont toujours le titre du métrage en tête se doutent sûrement de ce qui leur est arrivé. ![]() Une contre-plongée dans l'intimité des grands vilains de ce monde. Doran ne pouvant laisser cette crapulerie impunie, il part en quête de vengeance. Son incompétence étant ce qu'elle est, il tombera dans tous les pièges et manquera de peu de mourir comme un minable gueux (merci à la Sorcière-louve et son diaphane plan-nichon de relancer le scénario). ![]() Le film pourrait s'arrêter là... ![]() ...si la Sorcière ne venait engueuler Doran pour avoir perdu son bijou (et maudire son peuple par la même occasion). L'interprétation est un élément fondamental de la réussite d'un film de barbares. C'est la raison pour laquelle Sim n'a jamais percé dans ce genre filmique. Dans "Time Barbarians", le directeur de casting a bien fait son boulot : dans le rôle-titre, les spécialistes ès seconds couteaux se réjouiront de reconnaitre Deron McBee. L'homme n'en est alors qu'à l'aube de sa glorieuse carrière, mais il est déjà à même d'offrir une prestation d'acteur catastrophiquement drôle ; un regard en parfaite adéquation avec le niveau d'intelligence requis pour un barbare, les muscles saillants soutenus par un soutien-gorge à pectoraux comme d'aucun rêve d'en posséder, l'homme a tout du parfait barbare californien et bénéficie d'un non-charisme réellement sympathique. Seul reproche : l'absence d'huile syndicale sur les muscles. ![]() Par le pouvoir du Crâne Ancestral ! ![]() Du muscle et de la grimace. Pourtant expert en cabotinage forcené mention gesticulations corporelles, Deron a fort à faire avec son principal ennemi, Daniel Martine ("Cage" avec Lou Ferrigno). La gueule ravagée par des cicatrices acnéiques (4/10 sur l'échelle Dany Trejo), le bonhomme n'hésite jamais à en rajouter dans la catégorie gros vilain qui rit bruyamment à l'idée de faire le mal. ![]() La maléfique-attitude, ça se lit sur le visage. Mais stupeur, ces deux messieurs se font doubler sur leur droite par un second rôle tout bonnement ébouriffant de surjeu : sautant dans tous les sens en poussant des cris hystériques, l'homme devait penser que son interprétation live de Daffy Duck allait le faire remarquer des producteurs. Cela n'a pas été le cas, mais il a en tout cas été bien repéré par les nanardeurs. ![]() Je ne sais pas qui tu es, mais je ne t'oublierai pas, fier inconnu. Par ailleurs, la production value est plutôt désastreuse, bien que la qualité vidéo donne le sentiment qu'il n'y avait pas grand budget à exposer à l'écran. La bande audio est dans le même état, le mix voix/musique étant clairement à l'avantage de cette dernière en terme de puissance sonore ; pour l'anecdote, les voix sont latéralisées sur l'enceinte gauche, jusqu'à l'arrivée au XXème siècle où elles passent à droite. Ça doit probablement dénoncer quelque chose, mais quoi ? ![]() Un crâne en plastique qui sent bon la misère. ![]() Mauvais goût power ! Mais j'entends quelques lecteurs qui se plaignent. Pardon, vous dites ? Et le voyage dans le temps ? Ah oui, c'est vrai qu'à la base, on regarde un peu le film pour ça. Je ne vous mentirai pas : c'est une semi-déception. En effet, arrivé à ce stade du métrage, Joseph John Barmettler ne sait plus trop quoi faire de son concept fumeux. Sorti de l'arrivée grandiose de Doran dans les bas-fonds de Los Angeles, dans une sorte d'hommage à "Terminator" et "Les Maitres de l'Univers" (certains me soufflent "Les Visiteurs"), il ne reste plus grand chose à se mettre sous la dent. Le scénario perd alors le peu de cohérence et de caractérisation de ses personnages qu'un univers medfan arrivait avec peine à contenir, pour exploser dans un étalage des clichés les plus bateaux du mauvais cinéma américain, dont il serait vain de dresser la liste (sachez juste qu'il y a une scène de course-poursuite sur les toits, et qu'un indice est un paquet d'allumettes). C'est à se demander si à l'époque, les éléments du script étaient générés aléatoirement par ordinateur ou bien si les scénaristes pondaient volontairement des merdes pour se venger d'être forcés à pondre des merdes. Et comme cela ne suffisait pas, un technicien en remplissage a dû être engagé pour bourrer le pauvre film de flashbacks, récit, et montage en boucle de la vidéo d'arrivée de notre Roi Barbare. ![]() L'arrivée tout en subtilité et humilité du roi Barbare. ![]() Il suffirait d'en mettre un deuxième à côté de lui pour obtenir un remake de "Double Trouble" avec les frères Paul. Il faut le dire, cette seconde partie est éreintante de stupidité et de fainéantise cinématographique, et il est recommandé d'être plusieurs à assister au massacre pour pouvoir tenir le coup jusqu'aux différents passages marrants. Car heureusement, il surnage des moments de vrai rigolade, un peu lasse il est vrai. On appréciera donc de voir nos deux bad guy devenus des clochards modernes, aux looks punkoïdes, quelques loubards exaltés peu avares en cabotinage, une esthétique 90's bien moche, Doran en tee-shirt rose et jeans affalé dans le canapé en train de mater des explosions atomiques à la télé, suivi de Doran qui finalement préfère remettre son attirail barbare dans un montage "Rambo" pour aller parer des balles avec son épée (et un peu ses grimaces). J'ose à peine évoquer une sous-intrigue d'exploitation journalistique pro-vigilante de l'arrivée du musculeux en notre époque troublée, avec en vedette la réincarnation de Lystra (l'occasion de placer une scène de sexe interminable). Il est vraiment dommage que le décalage culturelle attendu ne soit pas du tout exploité par Joseph John Barmettler. Tout au plus peut-on assister à un Doran qui étudie pendant plusieurs minutes une simple grille. ![]() Heu, j'ai vécu cette époque vestimentaire, moi ? ![]() De malicieux petits loubards responsables des turpitudes de nos temps modernes. ![]() Surf Barbarians must die ! ![]() Le Magnificient Mandrak a réussi sa reconversion temporelle. ![]() ![]() Je me fais un fix, et je pars dégommer du Viet'. Sachez ainsi que vous n'atteindrez pas le nirvana du nanar en regardant "Time Barbarians", mais sa galerie de tronches de débiles sapés en barbares californiens est suffisamment fournie pour compenser un concept débilos malheureusement sous-exploité. A consommer avec modération, donc. ![]() I'm a poor lonesome barbare... Images bonus ![]() Le pote de Doran, vaguement alcoolique. ![]() Ce plan est tellement beau que je n'ai su choisir entre ces deux captures d'écran. ![]() Le soutif en peau de mouton, top tendance dans les communautés hippies. ![]() Reservoir Barbares. ![]() La caméra, une arme de combat moderne. ![]() On voulait Smoking Man, mais on l'a pas eu. ![]() Une ambiance romantique sublimée par le clown de premier plan. ![]() La casquette Batman, le détail pouilleux qui tue. ![]() Doran attend patiemment que le sbire qu'il vient de tuer le conduise à son boss (véridique !). ![]() Ultime craquage scénaristique, Mandrak s'est greffé une main métallique. Note : 1.75/5 Titre : Time Barbarians Durée : 1H36 Année : 1990 Pays : USA Genre : Barbare est là ! / Barbares d'antan Catégorie : Heroic-Fantasy Réalisateur : Joseph John Barmettler Acteurs : Deron McBee, Joann Ayers, Daniel Martine, Louis Roth, H.S. Smith, Guy Fury, Timothy O'Sullivan... Cote de rareté - 4/Exotique Le film n'est sorti que chez nos amis anglo-saxons, et est disponible à la vente en DVD zone 1 édité par Troma. Pour moins de 10 euros, vous n'aurez qu'une piste anglaise sans sous-titres, et quasi-nada bonus. |
Auteur: | Puech [ 12 Nov 2008 0:08 ] |
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Du bon boulot !! Drole, facile a lire Ca a l'air bien barré quand meme ![]() Dans la série "barbarian Connection", est ce qu'on aura un jour "Mon curé chez les barbares" L'ultime crossover ![]() Ps: j ai rendez vous chez le dentiste demain, quelqu un pourrait me filer la recette du colgate barbare ? Ps2: ![]() On dirait Christian Slater ![]() |
Auteur: | PlanNichon FromOuterSpace [ 12 Nov 2008 0:12 ] |
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Waouh, ça laisse "rêveur" ![]() mais sur la photo là: ![]() Ne serait-ce point Victoria Paris, star du X américain des années 90? ![]() EDIT: qui, d'après mes souvenirs de jeunesse^^, a fait un film de Q ayant comme thème les barbares, où elle avait le premier rôle. Serait-ce une coïncidence, ou il y aurait eu un seul tournage pour deux films, chacun pour un public différent? |
Auteur: | kornichon [ 12 Nov 2008 10:59 ] |
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PlanNichon FromOuterSpace a écrit: ![]() Ne serait-ce point Victoria Paris, star du X américain des années 90? ![]() Ah oui ! Sûr que c'est elle !! ![]() Mais elle n'est pas créditée dans ce film, sur IMDb. Et puis d'ailleurs, je n'y retrouve même pas sa fiche !! ![]() Comment ça se fait que je la connais !? Bin... c'est parce que j'étais adolescent dans les années 90 ! ![]() |
Auteur: | nanja monja [ 12 Nov 2008 11:26 ] |
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sympa la chro, même si ça doit être dommage que le voyage dans le temps ne tienne pas toutes ses promesses. mais bon, voir un barbare en peaux de bêtes arpenter le bitume, ça doit déjà être une vision réjouissante ! |
Auteur: | Nikita [ 12 Nov 2008 11:40 ] |
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kornichon a écrit: Ah oui ! Sûr que c'est elle !!
![]() Mais elle n'est pas créditée dans ce film, sur IMDb. Et puis d'ailleurs, je n'y retrouve même pas sa fiche !! ![]() IMDB référence mal les fiches des acteurs pornos, mais ils y sont bel et bien : http://www.imdb.com/name/nm0661638/ D'ailleurs, le film en question se terminait par l'arrivée de Foufouna la barbare (je ne sais plus comment s'appelait son personnage) au XXème siècle, situation qui était exploitée dans la suite du film (que je n'ai pas vue, à mon grand dam). Les bonnes idées, faut que ça serve. Les films avec Victoria Paris sont datés de la même année que "Time Barbarians", donc l'idée d'un double tournage avec les même décors n'est pas forcément absurde. http://www.imdb.com/title/tt0197727/ http://www.imdb.com/title/tt0179378/ |
Auteur: | PlanNichon FromOuterSpace [ 12 Nov 2008 14:25 ] |
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Comme Kornichon, j'avais regardé sur IM-truc mais point trouvé de Victoria Paris, et comme je pensais qu'elle était peut-être référencée sous un pseudo (pour Time Barbarians), j'ai attendu l'avis d'un spécialiste qui n'a d'ailleurs pas tardé. Merci pour tes lumières Nikita ![]() (j'avoue sans honte ![]() ![]() Rien que pour elle, ça me donne envie de voir "Time Babarians". |
Auteur: | nanar-addict [ 12 Nov 2008 15:17 ] |
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Une chro très sympa, très drôle au début et qui montre bien la baisse de régime d'un film apparemment pas surnoté. Well done ! |
Auteur: | Kobal [ 12 Nov 2008 18:23 ] |
Sujet du message: | |
Merci bien. Faut encore que je finalise ma chronique, n'étant pas pleinement satisfait (mais je me suis speedé de la finir et de la mettre en ligne hier soir). Les précisions sur Victoria Paris sont géniales, surtout concernant le porno barbare. Impossible de ne pas les ajouter. :p |
Auteur: | John Nada [ 27 Jan 2009 19:18 ] |
Sujet du message: | |
Hopla, la chronique est en ligne : http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... barbarians Les caps rendent bien compte de la catastrophe... |
Auteur: | JACK TILLMAN [ 09 Sep 2023 19:45 ] |
Sujet du message: | Re: Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
Déterrage. J'ai le DVD Troma depuis des lustres mais je ne l'avais pas encore regardé. Voilà qui est chose faite. Ironiquement, la chronique m'avait aussi fait découvrir Victoria Paris ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Bref, retour au film. Je crois bien qu'on n'avait pas vu un film d'heroic-fantasy aussi fauché depuis Thor le guerrier (et je confirme que les décors sont exactement identiques dans Le Cristal d'Amour, qui ne fait même pas plus fauché que Time Barbarians). Bien que plus sobre qu'à l'accoutumé, Deron McBee est grandiose dans son mix entre Brice de Nice et Conan le barbare. Les trois premier quarts d'heure de sword & sorcery dans un jardin public californien sont effectivement la partie la plus réjouissante, mais la deuxième moitié de vigilante-movie à Los Angeles est quand même sympa. Ne serait-ce que pour apprécier le cabotinage du loubard blond atteint de philippeclairite aigue et les scènes où Deron McBee fait ricocher les balles de ses ennemis avec son épée en plastique. Pas un gros gros nanar, c'est en effet un peu planplan, mais un film de barbares aussi cheapos ne peut qu'être sympathique. Il annonce avec deux ans d'avance le postulat de Dar l'invincible 2. |
Auteur: | Karate Ninja [ 18 Sep 2023 2:07 ] |
Sujet du message: | Re: Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
Contrairement à Time Barbarians, New Barbarians alias Le Cristal d'Amour 1 & 2 (superbe titre ! ) jouissent d'une VF. Un signe sans doute. ![]() |
Auteur: | JACK TILLMAN [ 19 Sep 2023 21:51 ] |
Sujet du message: | Re: Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
La qualité s'exporte mieux. ![]() |
Auteur: | Cyborg [ 20 Sep 2023 18:47 ] |
Sujet du message: | Re: Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
Les accroches aux versos sont excellentes. Sans parler de la liste des moments intenses, "amour à la sauvage". |
Auteur: | Kobal [ 02 Oct 2023 8:15 ] |
Sujet du message: | Re: Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
Merci pour ces visuels VHS de Cristal d'amour et leurs promesses de "nombreux accouplements". Je vais voir pour les ajouter à la chronique. ![]() |
Auteur: | JACK TILLMAN [ 02 Oct 2023 11:27 ] |
Sujet du message: | Re: Time Barbarians - Joseph John Barmettler (1990) |
De rien, Kobal. ![]() |
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