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Pour me préparer à l'orgie de demain, je me suis un peu entraîné en regardant ce sympathique 2072 les mercenaires du futur. Un film qui massacre allègrement les yeux et les mannequins en mousse.
Je retiens du film :
- des maquettes d'immeubles assez miteuses et pourtant filmées sans aucune honte en très gros plan pour qu'on voie bien qu'elles sont ratées.
- mettre en point d'orgue des combats en moto aussi mous qu'incompréhensibles, c'est couillu. Personne n'a pensé à dire à Lucio que si les mecs portent des casques et s'habillent pareil, ça va être dur de les différencier. Et du coup, c'est bien la peine de faire monter la tension en présentant les personnages un par un si c'est pour qu'on comprenne rien au final.
- j'ai un peu décroché sur la fin, et j'avoue ne rien avoir compris au final. Les mecs doivent mourir, puis en fait non, c'est gagné !
- trucages magnifiques.
Bref un film bien sympa, et qui n'a pas honte de s'afficher dans tout son côté cheap. Dommage que ce soit un peu mou tout de même.
Je terminerai en disant deux choses :
1- je suis frappé de voir à quel point l'imaginaire italien est finalement assez éloigné de mad max ou blade runner : comme dans les nouveaux barbares, il y a dans ce film des hommages directs aux vieux peplums. Je trouve ça intéressant parce que les post-apos américains reviennent souvent au western (Steel Frontier, ou récemment Priest), alors que chez les italiens, c'est les gladiateurs, les chars en mousse, etc.
2 - c'est fou de voir des films se faire sur des scénarios de ce type. Quand on compare avec Hunger Games qui fait un carton actuellement, l'idée n'est pas si différente : jeu de la mort, préparation, combat télévisé final. Mais les œuvres sont vraiment incomparables dans leur qualité d'écriture. C'est bien pour nous que ce soit ainsi, mais c'est difficile de comprendre que les mecs se soient aussi peu cassé le cul sur leurs films.
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"But you say : Oh, when love is gone, where does it go ? And where do we go ?" (Arcade Fire - Afterlife)
Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)
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