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Biographie de Steve James https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=17261 |
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Auteur: | Kobal [ 09 Août 2009 15:24 ] |
Sujet du message: | Biographie de Steve James |
![]() Steve W. James nait le 19 Février 1952, à New York. Il est issu d'une famille d'artiste : son père, Hubert James, est trompettiste, tandis que sa mère, Dolorès James, est danseuse. Son oncle James Wall tourne dans des séries pour enfants pour la télévision. Il vit ses premières années dans le Harlem espagnol, alimentant sa jeunesse de scoutisme, de la série télé "The Lone Ranger" et de séances ciné de la 42ème rue. Le petit Steve bénéficie déjà d'une stature physique confortable qui lui permet de se tourner vers les arts martiaux, tae kwon do et kung-fu (dont il devient ceinture noire), qu'ils découvrent grâce aux stars venues d'Orient. Il se délecte des performances de Bruce Lee et se prend de passion pour les bobines chinoises. Mais il conserve un attrait pour le cinéma américain, des comédies de Laurel et Hardy au travail de Scorcese. C'est à l'âge de 13 ans, en découvrant Robert Shawn dans "Bons Baisers de Russie", qu'il attrape le virus du cinéma et abandonne définitivement son projet d'être pompier (à la grande joie de de sa mère). ![]() "The Lone Ranger", cowboy aux valeurs humanistes qui marquera l'enfance de Steve James. Il intègre la section cinéma du C.W. Post College, puis travaille pour le théâtre et la télévision dans des publicités. Impressionné par les performances de Bruce Lee et de Robert Conrad, il s'oriente ensuite vers le métier de cascadeur qu'il exerce sur de nombreux métrages ("Les Guerriers de la nuit", "The Wiz", "Les Seigneurs"...). ![]() Son premier véritable rôle à l'écran lui est donné dans "Exterminator" ("Le Droit de tuer"), aux côtés de Robert Ginty avec qui il devient ami. Honnête série B, ce film de James Glickenhaus est l'occasion pour lui de convaincre grâce sa motivation enthousiaste qui lui permet d'emporter le rôle, initialement prévu pour un acteur hispanique. Le tournage est pourtant émaillé d'un accident grave qui occasionne de profondes brûlures à Steve James, qui doit alors bénéficier d'une greffe de peau. Il en conservera une grande vigilance vis-à-vis des effets pyrotechniques. ![]() ![]() Il continue pendant le début des années 80 à enchainer des petits rôles dans des séries télé ("Hooker", "Shériff, fais-moi peur", "Code Lisa"...), tandis que pour le cinéma, il alterne figuration ("The Soldier", "Fatal Vision", "Arthur"...) et cascades, œuvrant régulièrement sur les tournages de réalisateurs talentueux ("Pulsions" de Brian De Palma, "Wolfen" de Michael Wadleigh, "Ragtime" de Milos Foreman, "Police Fédérale, Los Angeles", de William Friedkin...). Son travail sur "Hanky Panky" lui permet de rencontrer Sidney Poitier, un acteur afro-américain qu'il révère depuis son jeune âge. En 1983, "Vigilante" de William Lustig, lui offre un rôle un peu plus conséquent, ainsi que l'occasion de rencontrer William Strode, un autre de ses acteurs fétiches. La même année, il s'amuse à chorégraphier les cascades dans l'humoristique "The Brother from Another Planet". ![]() ![]() Mais il faut attendre 1985 pour que Steve James entre de plein pied dans le cinéma d'action, grâce au film qui lui collera à la peau des années durant : "American Ninja" ("American Warrior" en France), de Sam Firstenberg, réalisateur de l'écurie Cannon. Il part tourner aux Philippines le faire-valoir aux côtés d'un Michael Dudikoff voué au ninjutsu caucasien. Pourtant, le script n'est initialement pas tendre avec son personnage, bête side-kick noir pour les quotas et dont les dialogues font dans le "missié bwana". Sur son impulsion, et avec l'accord de Firstenberg, ses textes sont retravaillés afin d'étoffer son rôle de Curtis Jackson. ![]() ![]() Cependant, l'entente avec Dudikoff n'est pas simple. En effet, ce dernier est simple acteur, et il se retrouve en compétition à l'écran avec un martialiste accompli, ce qui génère des tensions grandissantes. Au point que lors de la séquence finale, chacun tourne ses scènes dans son coin. Steve James est tiraillé entre son envie d'incarner un héros noir dynamique et son respect pour la place de Dudikoff. Quoiqu'il en soit, Steve ne boude pas son plaisir et s'en donne à cœur joie dans les scènes d'action où il assure ses propres cascades. Il reconnait avoir accompli un rêve d'enfance en défouraillant à la sulfateuse du haut de sa jeep, réminiscence d'une de ses séries télé préférées, "The Rat Patrol". Le film est un succès. Steve James échoppe du surnom de Black Rambo et se constitue une solide base de fans. ![]() Steve James aux côtés de Michaël Dudikoff et de Sam Firstenberg. En effet, dès l'année suivante, il joue aux côtés de Chuck Norris dans "Delta Force". Après s'être plaint auprès du réalisateur Menahem Golan qu'il souffrait d'un manque d'action, son personnage se retrouve à tirer au lance-roquette sur les méchants arabes d'en-face. Steve James retiendra principalement de "Delta Force" la méthode de tournage made in Cannon, qu'il juge frustrante : une seule prise, et c'est dans la boite. Lee Marvin lui résumera les choses ainsi : "écoute, si [Menahem Golan] apprécie et ne dit rien, alors prends l'oseille et tire-toi". ![]() La même année, il retrouve Michaël Dudikoff et Sam Firstenberg sur le plateau de "Avenging Force" (sorti en France sous le titre trompeur de "American Warrior 2"). Souvenir désagréable d'avoir une nouvelle fois servi de side-kick destiné à mourir pour motiver le gentil héros blanc à botter le cul des vilains racistes d'Alabama. Tout au plus Steve arrive-il à négocier que son personnage soit épaissi et que sa famille lui survive. ![]() Fidèle à la Cannon, Steve James tourne dans l'actioner "Dans les bras de l'enfer", avec David Carradine. De nouveau basés aux Philippines, les acteurs tentent d'améliorer le misérabilissime script en retravaillant leur personnage. Ce qui n'échappe pas à la production qui les oblige à de tourner des séquences additionnelles en plein hiver californien afin de muscler le métrage. "Comme j'étais torse nu dans les précédentes scènes, je devais de nouveau l'être dans les reshoots, et je me gelais vraiment les burnes !". ![]() ![]() ![]() En 1987, Steve James retrouve la peau de Curtis Jackson dans "American Ninja 2" ("Le Ninja blanc"). Mais pas question pour lui de jouer à nouveau le faire-valoir. Profitant d'un apaisement de ses relations avec Dudikoff, il impose son avis : "j'ai dit à Sam [Firstenberg] qu'après le coup qu'il m'avait fait dans "Avenging Force", il m'en devait une pour cette fois. Je lui ai dit que je voulais plus de bagarres et plus d'humour, que Jackson n'était pas un eunuque et que je voulais au moins une scène avec une femme". Le résultat est à la hauteur de ses attente, le film obtenant sans difficulté la palme de meilleur opus de la franchise. Ce qui ravit Steve : "Le combat avec le ninja dans le couloir était vraiment bon. Nous nous frappions tous deux très fort, et nous avons souffert pendant plusieurs jours. J'ai aussi beaucoup apprécié la mêlée dans le bar. J'étais comme un enfant, hurlant "Allez, venez ! Frappez-moi encore !" ". Un enthousiasme que l'on retrouve intact à l'écran et qui fait la force du film. ![]() ![]() ![]() Steve James portant littéralement Michaël Dudikoff. Steve James peut ensuite se tourner vers un autre rêve d'enfance : jouer aux côtés des plus célèbres acteurs afro-américains de la blaxploitation, dans le film hommage "I'm Gonna Git You Sucka". Isaac Hayes, Jim Brown, Bernie Casey... Steve James est aux anges et savoure son personnage de Kung-Fu Joe qui souffrira malheureusement de nombreuses coupes au montage. Il reprendra ce rôle en 1990 pour le pilote "Hammer, Slammer and Slade" d'une série qui ne verra finalement pas le jour. ![]() A la fin des années 80, il croise de nouveau Chuck Norris dans le mou du g'nou "The Hero and the Terror" ("Héros") et William Friedkin dans le téléfilm "C.A.T. Squad", puis sa suite, avant d'enfiler une dernière fois sa tenue de Curtis Jackson pour les besoins de "American Ninja 3". La qualité ne va pas en s'améliorant, Steve James devant improviser la majorité de ses dialogues, tandis qu'il est de nouveau confronté à des tensions avec David Bradley, jeune remplaçant de Michaël Dudikoff. Il adapte par ailleurs les séquences d'action : "la séquence où j'affronte 4 ninjas à l'épée était à l'origine écrite ainsi "Jackson combat un homme". Mais j'ai dit au chorégraphe des cascades "Naaan. File moi quatre mecs." Je connaissais un peu le maniement de l'épée, mais j'ai majoritairement tout appris sur le set du film". ![]() ![]() ![]() Mais Steve James finit par se lasser de ces métrages d'action dans lesquels il n'apprécie pas de voir les occidentaux avoir sans cesse l'ascendant sur les asiatiques. De plus, il attend toujours de se voir confier un premier rôle... en vain. Il se tourne alors vers l'écriture d'un scénario qu'il réalise en collaboration avec John Gallagher, réalisateur et rédacteur de Fangoria. Ces deux-là se sont rencontrés en 1984 et sont devenus amis et collègues (Steve participe à l'écriture de ses scripts). Notre homme veut pondre un western urbain, "dans la tradition de "Pour une poignée de dollars"". Le spectre du "Lone Ranger" plane, lui aussi. "Bien que j'ai déjà interprété de nombreux rôles de héros dans des films d'action contemporains, je dois encore faire un western (c'est la raison pour laquelle je me suis lancé dans le métier d'acteur)." ![]() Le film se nomme "Street Hunter", et Steve se confie le premier rôle, face à Reb Brown toujours aussi monolithique. Il fait jouer son réseau de cascadeurs pour diminuer les couts, mais le budget serré le pousse à privilégier plus que prévu les scènes de combat, l'occasion de rendre hommage au cinéma asiatique dans un affrontement final à un contre huit. ![]() Un titre alternatif. Le film rencontre quelques difficultés avec la MPAA, que James met en lien avec sa couleur de peau. Et de rappeler que malgré tous ses efforts et son professionnalisme, nombreux sont ceux qui ne voient toujours en lui qu'un éternel side-kick noir. "Les films d'action ne prennent pas en compte la couleur. Les spectateurs de ce genre de films se fichent de ma couleur de peau. Tout ce qui les intéresse, c'est que j'assure ma performance." John Gallagher se souvient de la générosité et de la joie de vivre de son ami, sur le plateau lorsqu'il va déjeuner avec l'équipe de cascadeurs ou dans la vie lorsqu'il distribue les encouragements et les bons conseils auprès de ses jeunes fans. John utilise la popularité de Steve James pour assurer une diffusion ciné en faisant jouer ses contacts de la 42ème rue. "Street Hunter" restera finalement 6 semaines à l'affiche. ![]() Steve James rêve d'écrire un film de super-héros ou un vigilante-movie à la "Punisher", mais en attendant, il doit poursuivre sa carrière d'acteur. En 1990, il incarne le Major Quentin dans l'engagé "Riverbend" où il doit libérer du joug d'un shériff raciste la population noire d'un bled géorgien. Il apparait en 1992 dans son propre rôle, dans "The Player", de Robert Altman. En 1994, sortent "Bloodfist V" dans lequel il retrouve Don "The Dragon" Wilson, ainsi que le pilote de la série M.A.N.T.I.S. ![]() ![]() ![]() Steve James sur le tournage de "Macbain", de James Glickenhaus. Malheureusement, Steve James décède le 18 Décembre 1993, à l'âge de 41 ans, des suites d'un cancer du pancréas. Lors de son inhumation, un hommage lui est rendu par Sidney Poitier. Tous ceux qui l'ont rencontré se souviennent de son enthousiasme débordant, de sa générosité et de son professionnalisme. Steve James occupe une place particulière sur Nanarland. En effet, sa filmographie comporte peu de nanars, et lorsqu'il se commet dans l'un d'eux, jamais sa prestation n'est en cause. L'homme est bon ET sympathique, rayonnant d'un charisme vampirisant l'écran. Sa bonne humeur et son énergie continuent à donner une pêche d'enfer à tout nanarophile qui a le bon goût de redécouvrir ses œuvres. Bref, Steve James n'est pas un acteur nanar, mais il aurait été dommage de laisser son souvenir s'étioler. So long, black hero. ![]() "Qui a dit que les films d'action étaient de l'art ? Ces films sont des fantaisies bigger than life, et ils permettent au public de s'évader du monde réel pendant quelques heures. Et je dois dire que je me sens particulièrement à l'aise dans ce genre. Mon agent voudrait que je sois le nouveau Sydney Poitier, mais je persiste à dire que je préférerais vraiment être le nouveau Jim Brown." Il est à noter que sa fiche imdb le crédite dans d'obscures bruceploitations, tels que "Les 6 épreuves de la mort" avec Bruce Le. Difficile d'y confirmer sa présence, ailleurs que parmi les figurants. De plus, jamais Steve James n'évoque ces métrages dans ses interviews. Le doute est donc de rigueur. Liens : http://www.imdb.com/name/nm0416944/ : sa fiche imdb http://www.ninjastevejames.com : une mine d'informations et de photographies personnelles. Filmographie Actor: 1. M.A.N.T.I.S. (1994) 2. Bloodfist V: Human Target (1994) 3. Weekend at Bernie's II (1993) 4. McBain (1991) 5. Hammer, Slammer, & Slade (1990) (TV) 6. Mister Johnson (1990) 7. Riverbend (1990) 8. Street Hunter (1990) 9. American Ninja 3: Blood Hunt (1989) 10. I'm Gonna Git You Sucka (1988) 11. Hero and the Terror (1988) 12. C.A.T. Squad: Python Wolf (1988) (TV) 13. Johnny Be Good (1988) 14. American Ninja 2: The Confrontation (1987) 15. Hollywood Shuffle (1987) (as Steve W. James) 16. "Moonlighting" - Symphony in Knocked Flat (1986) TV episode 17. Avenging Force (1986) 18. C.A.T. Squad (1986) (TV) 19. Behind Enemy Lines (1986) 20. The Delta Force (1986) 21. To Live and Die in L.A. (1985) 22. American Ninja (1985) 23. Weird Science (1985) (uncredited) 24. Mask (1985) 25. "The Atlanta Child Murders" (1985) TV mini-series 26. "Hotel" .... Kaz (1 episode, 1985) 27. "All My Children" (1970) TV series 28. "The Dukes of Hazzard" - Danger on the Hazzard Express (1984) TV episode 29. Fatal Vision (1984) (TV) 30. "T.J. Hooker" - Night Vigil (1984) TV episode 31. The Brother from Another Planet (1984) 32. Vigilante (1983) 33. The Soldier (1982) 34. Muggable Mary, Street Cop (1982) (TV) 35. Arthur (1981) (uncredited) 36. Times Square (1980) 37. He Knows You're Alone (1980) 38. The Exterminator (1980) 39. The Mouse and the Woman (1980) 40. The Warriors (1979) 41. The Land That Time Forgot (1975) 42. The Education of Sonny Carson (1974) (uncredited) Stunts: 1. The Brother from Another Planet (1984) 2. Hanky Panky (1982) 3. Fighting Back (1982/I) 4. Ragtime (1981) 5. Wolfen (1981) 6. Fort Apache the Bronx (1981) 7. He Knows You're Alone (1980) 8. Dressed to Kill (1980) 9. The Wanderers (1979) 10. Oliver's Story (1978) 11. The Wiz (1978) (uncredited) 12. The Education of Sonny Carson (1974) |
Auteur: | La créature du lac gris [ 09 Août 2009 16:42 ] |
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![]() Joli boulot. Steve méritait amplement sa biographie. C'est quand même un mec qui suinte la sympathie, un enthousiasme très communicatif. |
Auteur: | zord [ 09 Août 2009 22:42 ] |
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Excellente bio ! Je ne savais pas qu'il était mort si jeune ! |
Auteur: | Desperado [ 10 Août 2009 13:24 ] |
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zord a écrit: Excellente bio ! Je ne savais pas qu'il était mort si jeune !
Je ne savais même pas qu'il était décédé, je pensais qu'il était tomber dans l'oubli. Pour moi il restera à jamais ce type qui défouraille à coups de bazooka du terroristes dans Delta Force. Au vu de ses prestations, il donnait l'impression d'un acteur qui ne prenait pas les films qu'il faisait pour des chef-d'oeuvres (à juste titre) mais prenant du plaisir à les faire quand même (en gros il n'a pas écouté Lee Marvin, il ne cachetonnait pas). |
Auteur: | nanja monja [ 10 Août 2009 23:11 ] |
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rien que pour son personnage dans american ninja 2 (dont il est le véritable premier rôle), ce type mérite un ÉNORME respect ! |
Auteur: | Ninja Laser [ 10 Août 2009 23:54 ] |
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je ne conaissais steve james que pour american ninja. je ne savais pas qu'il avait joué dans peu de nanar mais au vu de la chro, ça avait l'air d'etre le genre de type qui a un veritable potentiel. |
Auteur: | Barracuda [ 10 Août 2009 23:55 ] |
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Elle est bien cool cette bio et elle donne envie de découvrir ses films. |
Auteur: | minsk [ 11 Août 2009 10:00 ] |
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Du bon boulot pour un acteur attachant ! |
Auteur: | Max Schreck [ 11 Août 2009 10:08 ] |
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Un bien bel hommage, documenté et qui donne une juste idée de ce que peut être le monde impitoyable de la série B des années 80. |
Auteur: | C2B [ 11 Août 2009 10:20 ] |
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Wouais, Steve James il a trop la classe. ![]() ![]() ![]() Ta bonne bio m'a donné envie de revoir American Ninja 2. Allez ce soir je le remate. |
Auteur: | Kobal [ 11 Août 2009 17:01 ] |
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Merci bien. Je dois beaucoup au site ninjastevejames, parce que sans ça, j'avais vraiment très peu d'infos sur lui. Y'en a qui ont vu MacBain ou Riverbend ? |
Auteur: | John Nada [ 11 Août 2009 17:19 ] |
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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Auteur: | Le Docteur du Désir [ 17 Août 2009 2:13 ] |
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Excellente chronique, qui rend vraiment justice à ce personnage, finalement aussi attachant à l'écran qu'en dehors. En attendant, j'avais déjà posté cette vidéo de ses meilleurs moments sur les American Ninja, mais elle me semble particulièrement appropriée pour ce topic : http://www.youtube.com/watch?v=pDu4bR176Ug |
Auteur: | peter wonkley [ 17 Août 2009 3:36 ] |
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Kobal a écrit: Y'en a qui ont vu MacBain ou Riverbend ? je les ai vus a l'époque, McBain est une bonne série b, j'ai aucun souvenir de riverbend, je te les envoie dès que je les retrouve |
Auteur: | Necroyeti [ 22 Août 2009 10:03 ] |
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Merci pour cette bio très intéressante! J'ai découvert Steve James hier soir dans American Ninja avec Micheal Dudikoff. C'est vrai qu'il fait très side-kick noir dans ce film, mais j'ai bien aimé son personnage. J'adore quand il passe tous les méchants à la sulfateuse! |
Auteur: | Ranma [ 24 Août 2009 23:07 ] |
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Merci pour ce travail très bien illustré. Je suis content de constater que l'acteur est à peu près ce que je m'étais imaginé. J'ai vu que les 2 premiers American Ninja avec lui, mais je pense que c'est largement suffisant pour ce faire une idée du personnage. On sent le respect qu'il a envers ceux qui vont le regarder et ce professionnalisme fait qu'on rigole toujours avec lui et jamais à son insu. Personnage assurément marquant, je parlais de l'épisode 1 avec un ami que je pensais susceptible de l'avoir vu dans sa jeunesse. Son souvenir était : "Ca me dit quelque chose, c'est pas dans ce film où le héros a un pote black avec une grosse moustache et une grosse mitraillette" Malheureusement, en découvrant ce personnage, j'ai également découvert qu'il était mort prématurément d'un problème de santé. Mais je pense qu'il n'aurait voulu qu'on prête attention à ça mais plutôt qu'on reparte en Jeep ou dans des couloirs pour dérouiller du ninja avec lui. |
Auteur: | Max Schreck [ 21 Sep 2009 8:24 ] |
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Revu et apprécié sa prestation dans To live and die in L.A., de Billy Friedkin. Son rôle de petit chef de gang local aurait pu être caricatural mais il est écrit avec une vraie justesse malgré un temps de présence assez court. Opposé à un fabuleux acteur comme Willem Dafoe, James se montre tout à fait crédible, et lorsque leur scène se transforme en baston, on se rappelle pourquoi il a été choisi. Dafoe explique d'ailleurs dans le makingof qu'ils se mettaient vraiment des pains dans cette scène (encore une preuve du souci de réalisme du réalisateur). |
Auteur: | nanja monja [ 21 Sep 2009 20:40 ] |
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j'avais halluciné de le repérer dans ce film ! |
Auteur: | John Nada [ 02 Jan 2010 22:58 ] |
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En ligne ! http://www.nanarland.com/acteurs/Main.p ... stevejames |
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