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Steel, le justicier d'acier - J. Hart & P. Volk, 1995
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Auteur:  zord [ 14 Avr 2004 15:52 ]
Sujet du message:  Steel, le justicier d'acier - J. Hart & P. Volk, 1995

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... cierdacier

A.k.a: "Steel frontier" (en VO)

De Joseph Mehri et Richard Pepin (Merry et Pippin auraient mieux fait de rester dans la Comté), avec Joe Lara, Bo Svenson, Stacey Foster, Kane Hooder et Brion James.

1995

Genre: Duel au pistolet et poursuite en bus scolaire.

Catégorie: Post-Apocalyptique

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Qu'ais je fait? Mon Dieu, qu'ais-je fait?

Suis-je à ce point sans volonté pour avoir craqué sur ce DVD (et pas mal de ses petits copains d'ailleurs?). Pourtant, mon banquier me l'avait bien dit: "attention à vos finances, surtout en fin de mois! Evitez tous les petites dépenses inutiles!".

Et moi, qu'est ce que je fais? Crac, je ressors d'un Cash, mon compte débité de cinquante euros!

Il faut toutefois mettre à mon crédit qu'il fut dur de résister au regard bleu azur de Joe Lara, lequel, sur fond de flammes, tenant en main un pistolet aussi futuriste qu'absent dans le film, semblant menacer de mille morts le chaland qui s'aviserait de sortir du magasin sans son chef d'oeuvre dûment payé!

Qui eut pu résister?

Et en fouillant un peu plus loin, je découvrais quelques autres petites merveilles qui m'ont d'autant plus persuadé de la raison de mon investissement. Premièrement, la présence à l'écran du cataclysmique Joe Lara, mais aussi de différentes "gueules" bien connues du cinéma de série B: Bo Svenson (des castellaries comme s'il en pleuvait, mais aussi un petit rôle dans Kill Bill), Kane Hooder (cascadeur surtout connu pour son rôle de Jason dans la série Vendredi 13) ou encore Brion James, l'une des plus célèbres tronches de méchant du cinéma! (Blade Runner, notamment mais des dizaines d'apparitions dans des séries télé).

De plus, comme souvent sur une jaquette, les distributeurs ont eu la bonne idée d'exhumer quelques films plus ou moins prestigieux du CV de leurs acteurs principaux (quand bien même étaient-ils alors le quarante troisième figurant au fond à droite...), afin de les coller derrière leur nom et ainsi escroquer le chaland qui se dira "Ah oui, hé, y'a un type qu'à joué dans Blade Runner! Quand même! Le film doit pas être si mal". Technique promotionelle souvent utilisée pour profiter de l'ancienne gloire d'un acteur déchu afin de flouer les honnêtes gens. (Technique qui, en France, ne marche plus depuis longtemps avec Christophe Lambert, comme quoi, toute escroquerie à ses limites).

Certes, ça eut pu fonctionner... mais pas avec Joe Lara! Joe Lara, c'est du brut de décoffrage, du lourd. En dessous de son nom sur la jaquette, il nous crache deux autres perles de sa filmo: Hologram Man et American Cyborg, deux nanars d'anthologie. Prends ça dans ta gueule, public!, semble t-il hurler à pleins poumons, avec moi, tu sais où tu mets les pieds et t'en auras pour ton pognon!

Merci Joe!

Et les pieds, on sait où on les met en lisant le résumé du film sur la quatrième de couverture, texte que je vous livre tel quel, sans avoir modifié quoique ce soit, ni dans la typo, ni dans les formulations ou l'orthographe:

Dans un futur sans foi ni loi (et sans correcteur d'orthographe manifestement):
Après que la civilisation se soit effondrée, la terre ne ressemble plus qu'à un vaste champ de bataille. En dépit du règne de la violence, une poignée de survivants fondent "NEWQHOPE", la ville de tous les espoirs. Une citée de pâix qui est menacée par le général QUANTRELL et son armée de tueurs. personne n'est en mesure de lutter ... sauf YUMA qui attauqe l'ennemi de l'intérieur, en gagnat la confiance du vénéreux QUANTRELL pour mieux débarasser la planète de sa présence!


Pas mal, hein? De quoi donner des suées à un prof de français. Tout de suite, la suite:

Une heure trente d'action non stop mélant le look de MAD MAX 2, la férocité de ses empoignades, à des duels tout droits sortis de SERGIO LEONE. Un cocktail à la dynamite renforcé par les performances de JOE LARA (ATOMIC CYBORG, HOLOGRAM MAN) et BION JAMES (BLADE RUNNER).

Vedettes de deuxième rayon pour jouer les seconds rôles, scénario vu et revu, copiage sans vergogne de succès passés, jeune premier déjà has been... Que du prometteur, donc.

Et quelques heures plus tard, une fois le film visionné (et l'inventeur des languettes plastiques autour des DVD copieusement maudit), la vérité est apparue: gloire à toi, Joe Lara, improbable fusion entre Nicholas Cage et Lorenzo Lamas, nouvelle étoile du nanar qui brille au firmament de la médiocrité! Incontestablement, Steel est un bon vieux nanar des familles que tu brandis tel un trophée au dessus de ta belle tête de vainqueur devant une foule de nanardeurs en liesse !

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"Sergio-Léone style"
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Il est beau, il sent bon le sable chaud...

Après la bombe, quelques survivalistes tentent de recréer une civilisation au sein des plaines arides du Nouveau-Mexique. Réfugié au sein de "Newhope", (Ah, Je me disais aussi: "Newqhope", ça veut rien dire), ils vivent de la raffinerie d'essence artisanale qu'ils ont retapée, extrayent le précieux liquide de vieux pneus accumulés au coeur du désert. C'est donc dans un décor fait de baraques en tôle et de monticules de pneus que l'action va se jouer. Et d'ailleurs, pour dire à quel point ils sont civilisés à nouveau, les Newhopiens n'ont rien de moins qu'un pasteur protestant et qu'un Shériff texan. Rien à ajouter... avec ça, la civilisation peut repartir sur de saines bases! Ah, ils ont aussi une espèce de prophète... ou d'oracle... ou d'idiot du village, on ne sait pas trop et on ne saura jamais. Archétype du personnage qui n'amène rien, ne sert à rien, sinon à donner du "cachet" post-apocalyptique au film. Et en matière de cachet, c'est à l'aspirine qu'on pense immédiatement, tant ce personnage devient vite saoûlant par ses propos ineptes et ses interventions totalement à côté de la plaque.

Mais ces blaireaux n'ont manifestement pas vu Mad Max 2! Sinon, ils sauraient que les raffineries d'essence attirent les méchants punks à motos comme la VHS pourrave attire les nanardeurs aux abois. Dès le début du film, le "vénéreux" Général Quantrell et ses Cavaliers de la mort, aussi craignos que leur nom le laisse supposer, attaquent la ville pour s'emparer du précieux pétrole, tuent le shériff texan et ses adjoints et font de Newhope un "nouveau district des Nouveaux Etats Unifiés" en mitraillant au passage tous ceux qui ne sont pas d'accord avec leur nouvelle politique militaro-fascisante. Lors de l'attaque, certains figurants se payeront même le luxe de mourir, puis de ressuciter (pour mourir à nouveau) par la magie du montage.

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Les méchants se préparent à la castagne.
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Ce moustachu meurt dans d'atroces souffrances !
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Comble de la cruauté: ce méchant achève un malheureux villageois d'un pas de danse inspiré de Johnny Clegg!
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Cet autre méchant n'hésite pas à tendre cruellement la jambe vers une victime pour montrer sa souplesse.

Par ailleurs, la chronique ne rendrait pas hommage à la nullité des scénaristes si elle ne consacrait pas quelques lignes aux fameux "Cavaliers de la Mort" de Quantrell. La plus grande constante de ces "soldats des Nouveaux etats Unifiés" est... qu'ils ne ressemblent à rien, n'ont absolument rien d'autre à faire que de tuer, violer et piller, le tout en riant grassement comme seuls les méchants des séries Z savent le faire. Ils n'ont même pas une espèce de look punkoïde à la post-apo italien, ni d'uniformes en cuir de dictateurs du futur crypto-sadomaso, non, rien. Ils sont en bras de chemise, casquettes de routiers, donnant l'impression que les figurants ont été recrutés le matin même, avec les vieilles fringues qu'ils portaient sur eux.

Ceci dit, ils n'en sont pas moins extrêmement bien organisés car, à l'image de l'armée mexicaine, ils n'ont quasiment que des officiers parmi eux: rien que pour quinze personnes (l'armée au grand complet), ils n'ont rien de moins que trois généraux: Quantrell, son fils, baptisé "Quantrell Junior" - tiens, le fils crétin d'un président d'opérette, ça me rappelle quelqu'un - et Bo Svenson qui passera toute la durée du film à se demander ce qu'il fout là. Quand aux autres, ils sont tous "sergents" (pour les moins gradés), "lieutenants" ou "capitaines"...Donnez des médailles aux hommes et ils vous suivront jusqu'en enfer disait Napoléon, Nous en avons ici l'illustration pratique.

Et pendant que Quantrell Jr, le nouveau dictateur de Newhope s'en donne à coeur joie en roulant des yeux et en déclamant de grands discours creux, certains habitants se préparent à la résistance contre l'oppresseur nanar.
Résistance qui a besoin d'un leader, d'un chef, d'un héros...

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Quantrell Junior offre une leçon de démocratie aux habitants de Newhope.

Justement, en parlant de lui, qu'est ce qu'il branle Joe Lara pendant ce temps là? Et bien, "Johnny Yuma" - son nom dans le film - cavalier solitaire loin de son foyer arpente les plaines du Sud des USA, achevant un blessé qui l'implore ici, tuant des cannibales qui veulent le dévorer là, jouant de l'harmonica partout. (Sergio Léone on a dit...) Le monde étant petit, Yuma rencontre quelques "Cavaliers de la Mort" au coin d'une route. Après le petit échange de vannes de circonstances, une infernale poursuite à 30 à l'heure s'engage entre les voitures tunées des méchants et la super moto de Johnny Yuma qui tire des rafales d'éclairs de gouache et des bombinettes à fumée. Wouaou! Ca c'est de la bécane. Où a t-il récupéré un truc pareil dans ce monde ravagé par la bombe? Dans l'ancien QG de la Mégaforce? Peine perdue, on ne le saura jamais.
(- Mais non, Mehri, pas la peine de chercher une explication! C'est pareil que dans les films de Léone: on ne sait jamais rien de "l'étranger", c'est son mystère, c'est normal!
- Certes, Pepin, mais, en même temps, Lara, c'est pas vraiment Eastwood non plus, tu sais...
- Heureusement! Tu sais ce qu'il aurait coûté Eastwood? Bon, les enfants, en place! Frankie, tu me place de beaux éclairs de gouache là et là pour montrer la technologie de la moto, et toi Joe, tu fais bien gaffe de ne pas te casser la gueule avec, ni de rayer la peinture! Je dois la rendre au concessionnaire demain soir dernier délai! Prêt? Moteur! Ca tourne!
)

Mais malgré sa moto customisée, Yuma est capturé par les affreux et recruté de force parmi les Cavaliers.

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"Au nom de tous les Cavaliers... Bienvenue chez les Dingues."
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On voit pas trop ce qui se passe, mais ça gicle dans tous les sens.

"Mais c'est pour mieux te manger mon enfant" comme dit la grand-mère de la fable, car, notre héros de pacotille n'a aucune vocation à servir ce merdeux de Quantrell Jr, ni ses brutes patentées, dont l'ineffable Kane Hooder, sans masque de hockey, mais avec un beau stetson à la place, qui souhaite en permanence violer la blonde de la ville, au moment précis où celle-ci tombe amoureuse du beau cow-boy solitaire (le con!). Et ce qui doit arriver arrive: Yuma abat Kane Hooder alors qu'il était trop entreprenant vis-à-vis de la fille, en profite pour dégommer 6 gusses d'affilée ainsi que Quantrell Jr.


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"Non, non, Monsieur Kane Hooder, ne me violez pas!"
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L'affreux Quantrell Junior meurt d'un trou dans le front en levant les yeux au ciel.

Seul Bo Svenson, devenu plus ou moins ami avec Yuma, s'en sortira, histoire d'aller prévenir le "vénéreux" Quantrell Senior de la mort de son fils. Au passage, il s'offre le luxe de dégommer plusieurs cannibales qui l'agressent à main nues. Comme ça, juste pour le fun, sans que cela n'ait le moindre rapport avec l'intrigue du film. Ou alors, pour bien montrer au spectateur ignare et un peu con que le personnage de Svenson est un dur, un vrai, qu'il aurait pu se faire le gentil s'il l'avait voulu, mais qu'au fond de lui-même, il a vu où était le bon droit... sacrés séries B ricaines! Ne jamais épargner un cliché au public, ça doit être dans leur cahier des charges!

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Bo Svenson terrassé par le nombre...
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Mais l'affreux cannibale mords bientôt la poussière... Bien fait !

Mais, du coup, ses informations vont salement vénère le vénéreux, et le forcer à venir lui-même, à la tête de son innombrable horde (de 15 personnes) remettre Newhope au pas, venger son fils et ses hommes, et abattre le beau Yuma qui fait rien qu'à lui mettre le souk dans sa belle dictature fascisto-futuriste.

Pour le dernier quart d'heure de métrage, tout résumé est inutile: toutes les scènes de "résistance" ont été vues des milliers de fois au travers des multiples rediffusions de l'Agence Tout Risques: les gentils villageois trouvent le courage de se battre, attirent les méchants dans un piège et les tuent les uns après les autres sans qu'aucun cliché ne soit épargné).

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Les méchants sont pris dans le piège diabolique ! Hinhinhin...
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Johnny Yuma en majesté.
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Meurs, misérable figurant!
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Et Johnny n'est pas avare de son putain de gun !
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La blonde de service s'y met aussi: que de haine farouche dans ce regard!
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Encore un figurant au tapis! Beau travail, Johnny Yuma !

J'insisterai quand même sur l'extraordinaire et surréaliste poursuite entre le bus scolaire de Quantrell et le fourgon UPS de Yuma , poursuite se concrétisant par la mort du méchant et la révélation de la véritable identié de Yuma - qu'on sentait venir à des kilomètres - (c'est "téléphoné avec un gros cadran" aurait dit Thierry Roland) pour finir sur départ du héros solitaire, tel le Rebelle de la série télé, vers un beau soleil couchant, sans même un regard pour la blonde énamourrée, tant il est vrai que quand bien même on soit un héros, on n'en est pas moins un gros mufle !

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Strike!
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Le duel final, la tête sur l'asphalte.

Zord: 3/5

Auteur:  Raccoon [ 14 Avr 2004 16:02 ]
Sujet du message: 

voilà ... corrigé plus k'une chronike complète seule

Auteur:  RICO [ 14 Avr 2004 17:18 ]
Sujet du message: 

Aaaaaaaaaahhh les production PM entertainment, on est jamais volé en cascade explosives et en star has been cabotinant.

Au passage leur Joe Lara (par ailleurs Tarzan dans une série) n'a jamais joué dans atomic Cyborg de Martino mais American Cyborg chroniqué dans "vos chroniques".

Et le nom de Quantrell viens d'un célébre officier sudiste qui a la fin de la guerre de secession avait monté une bande de de hors la loi terrorisant l'ouest et voulant recreer un état sudiste. il y a un album des tuniques bleues sur cette histoire et le film d'Ang lee "riding with the devil" en est aussi inspiré.

Le trailer du film est disponible ici

http://videodetective.com/home.asp?x=y&SpeedTestResults=543.4&PublishedID=793804&AltID=&CustomerID=97135&WM=True&Ads=True&Play=TRUE

Auteur:  minsk [ 15 Avr 2004 8:46 ]
Sujet du message: 

Ouaip, y' un volume de la jeunesse de Blueberry qui parle de Quantrill et de ses JayHawkers (Geais-Faucons, ne me demandez pas pourquoi) ou Redlegs (ça je sais, c'est à cause de leur botte de cuir rouge piqués dans un stock de j'sais plus où), des pillards qui violaient tout ce qui bougeait à l'ouest du pecos, oui m'sieur !

Auteur:  Nikita [ 15 Avr 2004 8:52 ]
Sujet du message: 

:lol: Bravo pour la chronique, ça a l'air d'un film sensible et délicat comme je les aime!

Auteur:  zord [ 15 Avr 2004 16:02 ]
Sujet du message: 

Merci Rico, j'ai réparé l'erreur entre "American" et "Atomic".

Sinon, pour William "Bill" Quantrill, c'était effectivement un chef de bande sudiste. les "maraudeurs" de Quantrill ont été assez connus, notamment pour avoir abrité les premiers faits d'armes de Jesse et Frank James ainsi que de Cole Younger, personnages emblématiques de l'Ouest et de la "légende de Jesse James".

Maintenant, à l'image de Jesse James, on ne saura jamais si Quantrill était un patriote au coeur pur ou un bandit sans foi ni loi. Tout celà est rentré dans la légende aujourd'hui. Quant à l'épisode des "Tuniques Bleues" qui en parle, il se nomme simplement "Quantrill".

ce qui est amusant par rapport à "Quantrell", c'est que ce dernier porte un stetson... de l'Union (donc du Nord!), comme quoi... :-D

Auteur:  iguchi [ 02 Juin 2004 19:48 ]
Sujet du message: 

steel c'est aussi le nom américain du film de super-héros de shaquille o'neal passé il y a peu sur RTL 9

Auteur:  Mongoloid Ferox [ 04 Juin 2004 10:58 ]
Sujet du message: 

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Par contre IMDB crédite Jacobsen Hart et Paul Volk comme réalisateurs... :?:

http://www.imdb.com/title/tt0114537/

Un peu d'icono :

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Y'a des photos sur ce site mais j'arrive pas à les coller. :?

http://www.schnittberichte.com/index.php?ID=1567

Auteur:  zord [ 22 Juin 2004 13:28 ]
Sujet du message: 

Après pas mal d'essais; j'ai intégré plein de photos à la chronique (que j'ai remanié par ailleurs)! En tous cas, les nouvelles photos s'affichent chez moi. Et de votre côté?

Auteur:  MrKlaus [ 22 Juin 2004 13:36 ]
Sujet du message: 

Bah c'est pas que ça s'affiche pas mais à la place de Joe Lara j'ai un discours du front national... c'est normal?

Auteur:  rikikipoussopuss [ 22 Juin 2004 13:42 ]
Sujet du message: 

zord a écrit:
Après pas mal d'essais; j'ai intégré plein de photos à la chronique (que j'ai remanié par ailleurs)! En tous cas, les nouvelles photos s'affichent chez moi. Et de votre côté?


De mon coté aucune photo ne s'affiche sur ce fil, j'ai juste un cadre pour chaque photo avec marqué dedans :
"keine fremde Arbeit klauen, sondern selber was auf die beine stellen. Schnittberichte.com"

Comme je connais rien en alllemenand, et que je suis même pas sur que ce soit de l'allemand, je me demande bien ce que cela veut bien dire. Peut-être un truc du style : "et mon coco, pour les photos tu fais pas de références directes, stp"

Auteur:  zord [ 22 Juin 2004 13:48 ]
Sujet du message: 

"ne pas voler le travail d'autrui et tenter de le faire par soi-même". Ben, c'est une connerie genre Tripod quoi ! Et merde ! Und Scheisse !

Auteur:  NinjaForever [ 22 Juin 2004 14:00 ]
Sujet du message: 

ya pas de photos? Et meeeerde, appelons nicolas miguet, parce que la, c'est UR-GENT (bonne chronique au passage) :)

Auteur:  touko [ 25 Août 2005 13:13 ]
Sujet du message: 

Je l'ai matté hier et ça m'a bien diverti, le film prend des "grands airs" en reprenant tous les poncifs du western (musique, duel etc..) et du post ap (magnifique fusil au début du film)
J'ai noté au passage un dialogue étrange entre les deux généraux :
- Les cavaliers de la mort ont remporté une nouvelle victoire.
- La mort je n'aime pas beaucoup ça.
- Et pourquoi ça ?
- Nous sommes une troupe de combattants, nous ignorons la mort.


En tout cas je me suis pas fait chier en le mattant.

Auteur:  youpizz [ 25 Août 2005 20:59 ]
Sujet du message: 

yeaaahhh..je viens de l'acheter à 1e ya deux jours,yavé une braderie à carrefour!j'ai pris aussi firepower avec l'énorme gary"ken le survivant"daniels et shark attack 2..apparemment,g loupé forestwarrior avec chuck"braddock"norris de peu,yen avé plus...déçu.
m'enfin,g v pas tarder à regarder un chef d'oeuvre avec steel frontier apparemment..pis ça va m motivé pr mater american cyborg kej viens juste de finir..ah ah,ma collec de nanards augmente de jours en jours!!!!
@+ les nanardeurs :lol:

Auteur:  Kobal [ 23 Nov 2005 20:28 ]
Sujet du message: 

Un bon nanar qui traine à pas cher un peu partout. Surtout, n'hésitez pas car il vaut largement 1 € et 90 min de temps.
Le mélange de genre permet de monter un patchwork hallucinant. Les méchants sont minables à rire grassement, mais ont des accès de violence assez hard pour un film de cette trempe. Et leurs boss illustrant 3 sous-genre possibles de méchant nanar (dont Brion James et son cou de boeuf engraissé aux stéroïdes... D'ailleurs, il est mort à 55 ans d'un infarctus cardiaque ; hasard ?).
Les longs cheveux de Joe Lara valent à eux seuls le coup d'oeil, flottant au vent sur fond de musique grandiloquente, jamais décoiffé, même la gueule ravagée. C'est un vrai héros, surgi de nulle part pour y retourner aussi sec à la fin du film (bien que la fin tempère un peu cette image en le transformant en gros salopard coolos). Il pose en permanence, et son matos futuriste est bien ringard.
Que dire de cette image abominable d'intro avec les véhicules post-apos des Cavaliers de la Mort roulant sur fond de poussière vrituelle tentant de cacher un matepaint misérable très mal intégré de cité en ruine ? Le ton est donné dès le début, au moins on se fout pas de notre gueule.
Et petite remarque suplémentaire qui fait tout le charme original de cette oeuvre laraoise (je préfère à laraienne :-D), c'est la propension des personnages à utiliser un langage quasi-soutenu, en te donnant du "monsieur ci" et "madame ça", et que je te vouvoie, etc... Ca fait quand même drôle de voir un gros porc moustachu passer du "hey p'to, mon p'tit gars" à "monsieur, vous trichez !". On s'attend presque à ce qu'ils mettent un goût de gant au visage (je cherche le terme adéquat.... un camouflet, non ? :?) en se donnant rendez-vous à l'aube dans le pré pour en découdre devant témoins.
Et la course-poursuite finale !!! Oh mon dieu.... Comment peut-on un instant espérer nous faire croire qu'on peut se sortir vivant d'un tel crash final....

Bon, j'arrête là sinon je suis bien parti pour raconter tout le film. Je pense que vous aurez compris mon enthousiasme, qui appuie bien mon opinion. Pas le chef d'oeuvre de l'année, mais un très bon cru au vu de la basse-fosse des bacs DVD à 1 € des grandes surfaces dont il est issu.

:D :D

Auteur:  gallo31 [ 20 Oct 2006 20:49 ]
Sujet du message: 

Désolé mais j'ai du mal à partager votre enthousiasme sur ce Joe Lara. Je ne mets pas en doute que le film soit nanar, loin de là, mais j'ai été relativement déçu après la vision du dit objet. J'en attendais peut-être trop après les diverses louanges qui lui ont été adressées sur ce topic.

Crétin comme un téléfilm américain basique de seconde partie de soirée, genre hollywood night, Steel Frontier fait surtout rire quand on le compare aux standards du westerns et aux films de Sergio Leone dont la jaquette cite le nom sans vergogne. Le film pille les codes du western dans une petite ambiance de série Z post-apocalyptique et s'avère de ce côté assez plaisant.
Toutefois, après la vision de cette pièce, je persiste qu'outre les références à la culture du western, le film décèle quelques longueurs, souffre d'une réalisation banale et formatée, et manque cruellement d'éléments nanars, se rapprochant plus de la mauvaise série B qu'autre chose.


Pour moi c'est 1 sur 5 pas plus.

Auteur:  Thelone [ 20 Oct 2006 21:29 ]
Sujet du message: 

J'ai un peu le même sentiment :?

Autant je crevais d'envie de le voir, autant j'ai été assez "déçu" à l'arrivée :( . Le film se laisse suivre et même s'il y a quelques moments nanar et 2-3 longueurs, j'ai passé un assez bon moment. Le film me fait pencher vers la serie B voire Z fauchée mais pas trop mal foutue au fond. Le problème est que le scénario est basique de chez basique et donc assez banal.

Je vais plutôt vers le "ni chaud ni froid" ou vers un tout petit nanar à 0,5 sur 5.

J'avoue quand même avoir beaucoup de mal avec des acteurs genre Joe Lara ou Lorenzo Lamas dont je trouve que les films sont soit naveteux, soit des films basiques à mort et vus des millions de fois mais qui se laissent suivre, sans plus.

Auteur:  Kobal [ 21 Oct 2006 15:31 ]
Sujet du message: 

Thelone a écrit:
J'avoue quand même avoir beaucoup de mal avec des acteurs genre Joe Lara ou Lorenzo Lamas dont je trouve que les films sont soit naveteux, soit des films basiques à mort et vus des millions de fois mais qui se laissent suivre, sans plus.

Bah c'est un peu pour ça que j'avais trouvé celui-là pas mal, car 'achement plus nanar que les prods habituels. C'est clair que ça reste du moyenne gamme tendance basse, mais je ne m'étais pas trop fait chier devant.

Rahlala, si les nanars commencent aux aussi à souffrir des effets d'annonce. :P

Auteur:  Nikita [ 26 Déc 2007 15:45 ]
Sujet du message: 

J'ai trouvé sur le net une jaquette DVD de l'oeuvre et je dois avouer ma déception : il y a bel et bien écrit "vénéneux" et non pas "vénéreux" dans le résumé.

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A moins qu'il ne s'agisse d'une autre édition.

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