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Killing point - 2008 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=18062 |
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Auteur: | Philippe Faipalcon [ 15 Fév 2010 1:34 ] |
Sujet du message: | Killing point - 2008 |
Kiiling Point (Kill Switch en VO) Année : 2008 Réalisateur : Jeff King Durée : 1h32 Pays : Etats-Unis Genre : Flic bourrin et monteur fou Avec : Steven Seagal, Michael Filipowich, Holly Elissa Dignard, Chris Thomas King, Mark Collie, Isaac Hayes ![]() "La différence entre toi et moi, c'est que toi tu t'en prends aux pauvres innocents, alors que moi je préfère les gros pourris dans ton genre." Cette phrase résume l'esprit de Killing point, produit par Nu Image, dans lequel Steven Seagal incarne Jacob King, un policier aux méthodes pas très orthodoxes, comme on dit. En effet, briser des rotules, encastrer des crânes dans les murs et défenestrer des suspects fait partie de ses astuces pour obtenir des aveux. En fait, cette phrase résume généralement les films de Steven Seagal, qui a toujours de bonnes raisons de fracasser du méchant. Car on a le droit de tuer quelqu'un ou de le rendre paraplégique du moment que c'est un méchant, retenez bien ça, amis patriotes. ![]() Des méthodes pas très orthodoxes, mais c'est le résultat qui compte, non ? Ainsi donc, notre ami Steven a fort à faire, en proie à deux psychopathes particulièrement violents : Billy Joe, qui tue pour le plaisir, et Lazerus, qui tue pour punir les brebis égarées. Cependant, les méthodes de l'ami Steven ne sont pas tout à fait au goût du FBI qui finit par envoyer une agent pour enquêter sur ce flic efficace mais un peu brutal. Salauds de bureaucrates qui ne comprennent pas que Jacob est si violent avec les sadiques parce qu'il a été traumatisé par le meurtre de son jumeau quand il était petit. Cet épisode tragique semble donc légitimer les aveux par la torture : brisage de genoux à coups de marteau ou pétage de dents contre un bar à coups de poings. Les poings, c'est d'ailleurs tout ce qui reste au pauvre Steven Seagal qui, à bientôt 60 ans, ne lève plus beaucoup la patte. Et même pour balancer des grosses droites, il est souvent doublé (par des cascadeurs en perruque pesant 20 kilos de moins que lui). Et comme, pas de bol, il tombe toujours sur des témoins réfractaires, il est amené à en baffer beaucoup (faut dire qu'il les provoque un peu avant quand même), non sans casser un maximum de mobilier, comme dans tout film d'action qui se respecte. Il faut d'ailleurs reconnaître aux hommes de main qu'ils ont quand même la tête solide. Il leur faut parfois une trentaine de droites pour tomber - enfin - évanouis (dans la vraie vie, ils seraient morts trois fois d'une hémorragie interne, mais on va pas chipoter, c'est Steven Seagal qui a écrit le scénario, hein). ![]() Des combats un peu redondants. Revenons maintenant aux méchants de l'histoire qui, eux, n'ont visiblement aucune excuse. On pourrait pourtant se demander ce qui a pu se passer dans la jeunesse d'un mec qui décide de charcuter une pauvre fille et de lui implanter une bombe dans la poitrine (on s'amuse comme on peut). ![]() Pour désamorcer une bombe, il faut toujours couper un fil… ![]() …mais avant, il faut toujours attendre que le compte à rebours soit sur 1. Attardons-nous sur Lazerus, adepte de la Bible et des messages codés à base de signes astrologiques, qui punit les prostituées en les assassinant à coups de bébé en plastique (scénario de Steven Seagal). Vu le mal qu'il donne au flic d'élite avant de se faire arrêter, on s'attend à un personnage particulièrement costaud… et on se retrouve devant un freluquet de 25 ans, sponsorisé par Vivelle Dop' et qui écrit des poèmes, façon les Poètes disparus au pays de Seven. ![]() Lazerus, un adversaire de taille… ![]() … ou pas. Lazerus est malgré tout suffisamment malin pour tendre un piège à Jacob en essayant de lui faire porter le chapeau. Comme les agents du FBI sont des cons, ils y croient (scénario de…). Mais Jacob a plus d'un tour dans son manteau de cuir et il s'enfuit (quelqu'un a dû oublier de lui dire qu'entre temps le vrai coupable avait avoué). Je ne vous raconte pas la fin, non pas pour ne pas vous gâcher le suspense, mais simplement parce que je ne l'ai pas comprise (mais qui a écrit ce scénario ?). Killing point confirme que Steven Seagal arrive au bout de ses capacités physiques (dans certaines scènes, il n'apparaît plus qu'en gros plan alors que les doubleurs se tapent tout le boulot). Heureusement qu'il est épaulé par des seconds rôles transparents pour qu'en comparaison il ait l'air charismatique en arborant cette expression neutre qui lui va tant (mais qui donne surtout l'impression qu'il en fout pas une). Chris Thomas King et Isaac Hayes ont visiblement des impôts à payer. Quant aux actrices, outre la chieuse anorexique du FBI, elles n'ont droit qu'à des rôles de femmes soumises dont le seul but est d'apporter du réconfort à notre héros, en lui servant un whisky en nuisette ou au détour d'un plan nichons. ![]() Une femme, ça sert à ça. Ce qui fait de ce direct-on-DVD un sympathique nanar n'est donc pas le jeu d'acteurs, qui pousse parfois à passer certains dialogues en vitesse rapide, ni les flingues qui ne se rechargent jamais (même si c'est toujours rigolo). Non, le point culminant de Killing point, c'est le montage. Visiblement monté sous acide ou en pleine crise d'épilepsie, ce film est un véritable cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire quand on monte un film : Exemple n° 1 : faire un jumpcut sur une action déjà très courte. Sinon on comprend rien à l'action (déjà que c'est pas toujours très clair…). C'est bien simple, les personnages ne peuvent pas faire deux pas sans qu'il y ait des coupures. On sait que Steven Seagal a pris du poids, mais il ne marche pas si lentement, quand même … ![]() Exemple n° 2 : répéter quinze fois le même geste ou la même action. Ça fait mal aux yeux et ça sert à rien. ![]() Au cas où on ne l'aurait pas compris, cet homme traverse une fenêtre (treize fois). Exemple n°3 : se foutre de la gueule du spectateur en ressortant la même scène pour meubler. Au bout de trois flashbacks, on a bien compris le traumatisme de jeunesse de Jacob, merci. Si le but était d'atteindre 1h30 de film, il aurait mieux valu utiliser le jumpcut de manière un peu moins forcenée. ![]() Steven Seagal rentre chez lui. ![]() Une heure plus tard, Steven Seagal rentre de nouveau chez lui. Exemple n°4 : multiplier les changements de grains et de filtres pour faire un effet de style ou ajouter du suspense. Encore une fois, le flashback qui raconte le meurtre du frère de Jacob devient si pénible à regarder qu'on a presque envie que toute la famille y passe pour justifier une telle souffrance oculaire. ![]() Oh mon Dieu ! Un gâteau d'anniversaire ! Ajoutons aussi quelques faux raccords qui sont le minimum syndical de tout nanar. En conclusion, les experts en Steven Seagal (dont je ne fais pas partie) verront peut-être là un petit nanar. Mais le montage du film devient une vraie plus-value qui se bonifiera peut-être avec le temps. Et puis faut pas se leurrer, le Steven Seagal des grandes heures s'est noyé dans la graisse. Les prochains exploits du petit Panda se feront désormais à la guitare (et encore, faut aimer la country)… Petit plus, le DVD propose en bonus un making-of dans lequel l'équipe du film se félicite d'avoir participé à un si beau projet et nous explique la psychologie complexe des personnages que l'on ne voit absolument pas à l'écran. Ce making-of est un nanar à lui seul. Idéal pour égayer les après-midis pluvieux. ![]() Comment ça, la photo date pas de 2008 ? Ma note : 2/5 Rareté : Courant |
Auteur: | Meowcate [ 15 Fév 2010 5:52 ] |
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Steven à 60 ans a quelque chose d'Aldo à 40. Peut-être s'il se déplaçait avec un petit déhanché... Concernant la chro, l'histoire semble assez téléphonée, mais le montage vaut le détour. C'est à se demander s'il n'y avait pas deux monteurs au programme pour un film qui devait faire ses 90min, ni plus ni moins. Chaque fois que le monteur A ajoutait du remplissage, B coupait à la machette dans le reste du métrage pour équilibrer la durée finale. Pauvre Steven, plus capable depuis longtemps de tenir le rôle qui a fait de lui une star du cinéma d'action. J'aurais bien demandé "mais pourquoi il accepte de faire des trucs pareils ?", mais si le scénario est de lui, la réponse semble évidente. |
Auteur: | Philippe Faipalcon [ 15 Fév 2010 13:08 ] |
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En effet, le film a été monté à deux. Par le réalisateur, Jeff King, et un monteur dont j'ai (heureusement pour lui) oublié le nom mais qui a droit (malheureusement pour lui) à un concert d'éloges dans le making-of. Ils l'ont donc fait exprès. Et ils en sont fiers, en plus. Le making-of ne dit en revanche pas s'ils ont pris des substances illicites avant de se lancer dans le montage. |
Auteur: | kevo42 [ 15 Fév 2010 14:09 ] |
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Chronique très chouette. Ca m'a donné envie de voir le film. Les gifs sont excellents : j'ai regardé celui de la bagarre avant de lire ton texte, en me disant : tiens, ils ont l'air bizarre ces plans de dos ! Les effets sur le gâteau sont bien chargés aussi. Ca n'a pas l'air d'un gros gros nanar, mais avec une bière devant RTL9, ça doit passer tout seul. |
Auteur: | JohnnyTheWolf [ 15 Fév 2010 16:35 ] |
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![]() On dirait vraiment une scène d'action de Batman Begins, tellement la caméra bouge dans tous les sens pour rien. Vous êtes sûrs que « Jeff King » n'est pas un pseudo à la Alan Smithee pour Christopher Nolan? ![]() |
Auteur: | skunkhead [ 15 Fév 2010 22:17 ] |
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c'est un des films qui rentrent dans la catégorie du steven qu'on aime retrouver, ou pour certains qui finit par lasser à force répétitions et de ne rien foutre devant la caméra. Steven est gros, il casse des bras, des rotules, des vertèbres, et divers autres os en gros plan constipé et en moulinant. Il est aussi un sex-symbol au-delà du réel qui fait que tout élément féminin dans les trente km à la ronde est en fol émoi en humant les phéromones du panda, etc... La plus-value, outre le montage, est dans l'intervention stevenienne dans le scénario effectivement, avec une scène finale que je ne spoilerai pas, mais qui confirme que notre panda préféré est comme l'albatros baudelairien, ses ailes de géant l'empêchent de marcher... Mais il a surtout définitivement renoncé à l'atterrissage, on se demande sérieusement s'il s'agit du même film. Et bien sûr, on peut toujours jouer au jeu des sept erreurs : "quel film steven a-t-il vu avant d'écrire le scénario, dont il s'est très légèrement inspiré ?". Pardon, en steven : quels films ont acquis leur pleine portée à partir du moment où il s'est occupé de les revoir ? |
Auteur: | Philippe Faipalcon [ 16 Fév 2010 13:04 ] |
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JohnnyTheWolf a écrit: ![]() On dirait vraiment une scène d'action de Batman Begins, tellement la caméra bouge dans tous les sens pour rien. Vous êtes sûrs que « Jeff King » n'est pas un pseudo à la Alan Smithee pour Christopher Nolan? ![]() A la différence que Christopher Nolan fait de bons films ^^. Mais "Jeff King", ça sent le pseudo à plein nez, oui. Citer: La plus-value, outre le montage, est dans l'intervention stevenienne dans le scénario effectivement, avec une scène finale que je ne spoilerai pas, mais qui confirme que notre panda préféré est comme l'albatros baudelairien, ses ailes de géant l'empêchent de marcher... Mais il a surtout définitivement renoncé à l'atterrissage, on se demande sérieusement s'il s'agit du même film.
Je me suis posé la même question. Il y a aussi cette ahurissante scène de baston dans le bar qui dure des plombes, à tel point qu'on oublie pourquoi la bagarre a commencé. Et puis voilà : toute cette violence et cette barbarie pour obtenir une réponse à cette question : "Tu l'as vue quand pour la dernière fois ?" "Y a deux jours", information tout à fait inutile pour la suite de l'intrigue mais qui fait gagner un 1/4 heure de métrage. |
Auteur: | nanja monja [ 16 Fév 2010 13:13 ] |
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je ne sais pas si c'est du à la chro, mais le film a l'air plus (nanardement) tentant que le tout-venant de la production seagalienne. il se place comment par rapport à attack force, pour ceux qui ont vu les deux ? |
Auteur: | skunkhead [ 16 Fév 2010 16:13 ] |
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en-dessous d'attack force quand même, qui bénéficiait en plus de son passage dans la mayenne et des exercices anti-prédatorien de steven. Mais ça se défend quand même, bien que, toujours, il faut être sensible aux passages obligés des films de steven pour en rire. |
Auteur: | JohnnyTheWolf [ 16 Fév 2010 17:00 ] |
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Philippe Faipalcon a écrit: A la différence que Christopher Nolan fait de « bons » films ^^.
Mais "Jeff King", ça sent le pseudo à plein nez, oui. C'est... discutable. ![]() Je me suis retapé des scènes d'action de Batman Begins juste pour m'assurer que je n'étais pas de mauvaise foi dans ma comparaison, et ouf... ![]() Aussi, je me demande aussi si ça suffit pour en faire un élément nanar dans le cas de Killing Point, vu que personne ne semble s'en plaindre dans le cas de « bons » films, de Christopher Nolan mais aussi de Michael Bay et de JJ Abrams... |
Auteur: | kevo42 [ 16 Fév 2010 17:22 ] |
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Monsieur Johnny the wolf, je ne voudrais pas paraître agressif, mais je commence à trouver ce genre de remarque hyper saoulante. Je crois qu'à peu près tout le monde est d'accord pour dire que les bagarres dans Batman Begins sont surdécoupées. Ok. Est-ce que ça veut dire qu'elles sont aussi nulles qu'une scène de baston filmée de dos parce que Seagal est tellement gros qu'il arrive même plus à donner des coups de poing ? Je crois pas. De plus, l'intérêt de Batman begins réside pas uniquement là-dessus, alors que dans un film de Seagal, on peut quand même exiger que ce soit Seagal qui donne les coups de poing. Ensuite, le problème du montage ici, c'est que non seulement c'est cut, mais il y a des sortes d'élipse dans le montage, ce qui est ridicule, quand c'est pour montrer Seagal qui ouvre une porte. Enfin, rien ne justifie ce montage, alors que dans Batman begins, c'est censé mettre en valeur l'aspect ninja de Batman. Le problème n'est d'ailleurs pratiquement voire pas présent dans dark knight, que tu admets toi-même avoir vu d'un oeil distrait (vu que le simple fait de revoir des scènes sur youtube, ont infléchi ton jugement). Comme dirait Chirac, this not a method, this is provocation. Et comme dirait Fred Williamson : ma patience a des limites, mais il ne faut pas exagérer (enfin, je veux dire que quand je lis ça, ça me fait bouillir, évidemment tu vas pas te faire bannir pour ça, enfin je pense pas, et puis j'ai rien à dire de ce point de vue). Si tu n'arrives plus à faire la différence entre les films de Nolan et un dtv de Seagal, je sais pas pourquoi tu t'infliges encore la douleur de regarder des films. |
Auteur: | JohnnyTheWolf [ 16 Fév 2010 17:25 ] |
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Finalement, je préfère répondre à ça par MP. |
Auteur: | nanja monja [ 16 Fév 2010 17:36 ] |
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hopopopop, on se calme et on boit frais sur nanarland ! le topic, c'est killing point, en effet, donc comparer une fois à un autre film qui pratique aussi le jump cut, ok, mais revenir systématiquement sur un autre film qu'on n'a pas aimé, ça finit par faire sortir le thread (et le modo) de ses gonds. et répondre systématiquement de manière détaillée, ça a exactement le même effet. donc, voilà, hein, bon. |
Auteur: | JohnnyTheWolf [ 16 Fév 2010 17:56 ] |
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J'essaie simplement de comprendre en quoi le jump cut peut être considéré comme un élément nanar dans le cas de Killing Point. |
Auteur: | Lawrence Woolsey [ 16 Fév 2010 17:58 ] |
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A mon avis, c'est parce que c'est censé cacher les problèmes de poids de Steven mais que ça ne fait que les mettre en avant... |
Auteur: | kevo42 [ 16 Fév 2010 18:16 ] |
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Ok, désolé. |
Auteur: | Kobal [ 16 Fév 2010 20:51 ] |
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Ta chronique est vraiment sympa et tu parviens à bien mettre en valeur les atouts nanars du montage ('tain, le mec qui passe à travers la fenêtre ! ![]() La carrière ciné de Steven est fascinante, avec une sorte de jusqu'auboutisme acharné de la nullité sans scrupule qui pourrai bien rendre le bestiau encore plus culte qu'il ne l'est déjà (ou en tout cas, différemment). Combien de films de bagarre il va bien pouvoir encore faire ? |
Auteur: | Lawrence Woolsey [ 16 Fév 2010 21:00 ] |
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C'est ce que je me suis dit aujourd'hui, je me ferais bien un marathon Seagal partant de l'excellent Nico jusqu'à ses DTV d'aujourd'hui. Y a pas longtemps, j'ai maté L'ombre Blanche : même à l'époque il y a un côté violence et morts gratuites qu'on ne retrouve pas chez les autres action hero de l'époque... |
Auteur: | JohnnyTheWolf [ 16 Fév 2010 21:33 ] |
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deathtripper21 a écrit: A mon avis, c'est parce que c'est censé cacher les problèmes de poids de Steven mais que ça ne fait que les mettre en avant...
Parce que sous-éclairer les lieux de tournage ne suffit plus pour ça? |
Auteur: | Lawrence Woolsey [ 17 Fév 2010 9:30 ] |
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Ils ont dû se dire que ça ne suffisait plus... ![]() Enfin pour confirmer ma théorie, faudrait avoir accès aux rushs du tournage... |
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