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 Sujet du message: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 15 Déc 2010 19:10 
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Docteur es nanarologie
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Fatal Deviation


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Catégorie : Tatane
Genre : Rural, voire rupestre.
Pays : Irlande
Année : 1998
Durée : 1h30
Réalisateur : James P. Bennett
Avec : James P. Bennett, Paudie Greene, Mattie Finnegan, Mikey Graham...



Un jour, vous roulez tranquillement en voiture de location dans la verte campagne irlandaise. Trop occupé à essayer de rouler à gauche sans finir avec un mouton empalé sur le pare-choc, vous vous gourez d'embranchement à un carrefour. Et là, c'est fini. Vous venez d'emprunter la....

Fatal deviation.

Bienvenue à Trim, you fecker.

Trim, sa supérette, sa fête foraine, son parrain trafiquant de... de trucs, sa réalité parallèle. Vous êtes coincé pour une heure trente de plongée dans les confins des abîmes de la beauferie, là où même un redneck texan électeur de Pierre Poujade et tanné à la bière additionnée d'huile à camion hésiterait à s'aventurer.


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Monuments de Trim : la supérette.


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Vends-moi du rêve !


Long story short, Fatal Deviation est le premier (et à notre connaissance le seul) film de tatane irlandais. Et là vous vous dites : chic, une grande première, on va avoir droit à des environnement, des motifs, des idées totalement nouvelles, ca va être James Joyce meets Bruce Lee au son des Dubliners, sortez la Guinness, je me repeins en vert et j'arrive, nom d'un arbre à fées. Las, las, trente fois las. Les films de kung fu irlandais, visiblement, c'est comme les crêpes. Au début la poêle n'est pas chaude et ca se termine à moitié cuit avec des trous partout.

Commençons par le scénario. A ceux qui se demandent pourquoi certains films prennent le soin de préciser "scénario original : X", on a maintenant la réponse. C'est pour se démarquer du scénario des films comme Fatal Deviation. Vous connaissez ce genre de cliché énervant qui revient partout depuis l'Illiade et l'Odyssée en passant par Luke je suis ton père, non John laisse moi mourir et dites à ma femme que je l'aime, mon vieux pote noir est mort à deux jours de la retraite, ciel mon mari cache toi dans le placard ? Eh bien Fatal Deviation, ce n'est QUE ça. D'habitude, même dans les repompes les plus osées, on retrouve au moins un bout d'idée originale quelque part, ne serai-ce qu'un costume ou un dialogue. Ici, absolument tout est recyclé. Tout. Jugeons sur pièces :


Citer:
Jimmy est un jeune gaillard avenant (enfin on le suppose) mais orphelin (c'est aussi une supposition), qui sort juste de maison de correction. Athlète confirmé, il fut entraîné par son défunt père, un grand maître en arts martiaux qui a fini lâchement assassiné en pleine prière rituelle pour des motifs obscurs. Alors qu'il tente de se réinsérer en jouant au justicier urbain (enfin urbain...on y reviendra), il tombe soudainement amoureux d'une jeune fille en détresse. Stupeur, la jeune fille est convoitée par le fils du parrain du coin et kidnappée ! Jimmy défie les sbires de ce mafieux au cours d'un tournoi de lutte. Les mafieux veulent en effet faire gagner le tournoi à leur mystérieux champion pour régner sur la région. Jim, aidé par un vieux moine-entraîneur qui eut son père comme premier élève, parviendra-t-il à faire jouer ses biscotos assez fort pour gagner le tournoi, récupérer sa gonzesse, défaire les méchants et faire régner l'ordre ? Saura-t-il ce qui a causé la mort tragique de son père ? Oui. Fin.



Si vous trouvez une seule idée neuve là dedans, vous gagnez une photocopieuse à scripts. Oh, il y a bien quelques fulgurances nanardes : l'entraînement au son harmonieux de la cornemuse, un cowboy qui sort de nulle part, enlève son slip et prend son bain, ou un flash backo-forward (ou flash back de ce qui n'est pas encore arrivé, mais pas flash forward, ou peut-être que c'est arrivé, enfin ca aurait pu arriver, a moins que ce ne soit qu'un rêve, ou que Di Caprio aît fait une inception en douce).


Pour vous, nanardeuses, strip-tease intégral d'un bad boy, là sous vos yeux !

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Le bain-mystère. Mais pourquoi ? Qui ? Quand ? Par où ?


A part ce genre de pétage de plombs, le scénario suit des motifs très très connus. Pour le plus grand bonheur du nanardeur prévoyant qui a amené sa check-list des clichés et en profite pour faire un bingo.

Pour ceux qui tenteraient de relativiser en se disant qu'après tout, si c'est bien joué, ca peut passer, il est temps de vous présenter l'acteur principal/metteur en scène/égérie de ce film : James Bennett. Pour le définir clairement, Bennett ressemble, au moral, à un mix de Jalal Merhi et Tommy Wiseau, et au physique à un Dany Boon péquenot qui se serait mal remis de son sketch de Jean-Pierre le culturiste. Zéro charisme, un physique trapu et au final pas très impressionnant, la gamme de jeu du gnou moyen. Le présenter en héros irréprochable, bon, brave, fidèle, invincible, beau, intègre et sobre, relève de la tommywisite aigüe. Sans être mufle, on a aussi du mal à croire que deux hommes puissent tomber amoureux de l'héroïne au point de se friter pour elle. Les rôles sont également très fouillés, puisque nous avons (jusque sur la jaquette), un Héros sans peur et sans reproche, une Héroïne type Princess Peach, un vil parrain, son vil fils amoureux de l'héroïne, des sbires brutaux, des moines sages et mutiques. Dans la catégorie unidimensionnel, les personnages se posent là. Pas un état d'âme, pas une interrogation ontologique, pas un développement complet. On trouve des personnalités plus fouillées dans les jeux de bornes d'arcades, voire à la limite dans Pong. C'est du Bauhaus de rôle : fonctionnel, lisse, économique.


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Mo guile mear

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Le retour du maillot trop grand, décidément tendance chez les tatanneurs


A vrai dire, le casting dans son ensemble est assez peu convaincant, et c'est peu de le dire. La belle héroïne, les lutteurs, le parrain, les sbires ont tous des têtes à figurer dans un film de Ken Loach, ou au musée des Arts et Métiers, section « Gros culs-terreux mal démoulés, 1700-1900 ». Ce n'est pas pour se moquer des personnes urbano-déficientes, mais l'ensemble ferait sangloter Raymond Depardon. Cerise sur le gâteau, le fils du Parrain est interprété, tenez vous bien, par Mike Graham, le moins connu des Boyzone. Eh oui. Voilà voilà voilà. Hem.


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L'Irlande d'en bas. Non, du dessous.

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Celle par qui tout arrive

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Mikey Graham, le fils de le Parrain (et boyzone, donc)


Question acting, le curseur est le plus souvent bloqué sur « surjeu amateur» pour tout ce petit monde, avec des pics en « surjeu extrême », en particulier pour l'ami Bennett qui s'est dit que quitte à avoir le premier rôle, autant en profiter. Le Parrain est également réjouissant d'amateurisme et complètement désarmant, tant il ressemble plus à un papi gâteau qu'à un malfrat sanguinaire dirigeant d'une main de fer le secteur entier de Trim, y compris le fruitier et le bureau de poste. Quand à la fille, eh bien elle fait la fille. Ca revient à rester plantée comme un poteau, sans esquisser le moindre geste ni un début de commencement d'expression, alors qu'un inconnu se bat devant vos yeux avec deux types qui essaient de vous enlever.
Mike Graham peut être considéré par défaut comme le meilleur acteur du film, même si on espère qu'il est plus convaincant sur scène que devant une caméra.
Précisons que la moitié des dialogues se résume à « Beuaaarg » ou équivalent (les scènes de baston sont des régals de finesse et de subtilité avec plus de douze nuances de hurlements) ou sont purement informatifs et minimalistes, tout en arrivant à être à côté de la plaque, ce qui est très fort.
On verra ainsi Bennett et sa dulcinée s'adresser à un vieux barbu en robe de bure, qui sort d'un bâtiment ancien surplombé d'une croix, pour lui demander qui il est. L'idée que ce puisse éventuellement être un des moines qui placardent des affiches partout pour annoncer un tournoi à l'abbaye ne l'a visiblement pas effleuré.
Autre exemple d'une direction d'acteur sans faille : au cours de la scène de l'attaque de la supérette, deux voyous visiblement trentenaires font tomber des packs de lait et piquent des petits pains. Déjà, on se dit que la menace est terrible et l'ambiance particulièrement étouffante. Cette scène déjà boiteuse sur le papier termine en fauteuil roulant quand nos deux neuneus piquent le chariot d'un petit vieux... qui rit ostensiblement, en plein devant la caméra, alors qu'il reste seul à l'écran et qu'on ne voit donc que lui. Elle est bonne, on la garde.


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Circonstance atténuante : ils sont tout de même très drôles.

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On aboutit à des scènes assez surréalistes de non-crédibilité


Les stakhanovistes du film de tatane objecteront : on s'en fout, on est là pour les bastons. Oui mais non ! Soyons honnêtes, les talents d'artiste martial de Bennett, même s'il est un peu trop massif et court sur pattes, sont sans doute réels. C'est son talent de chorégraphe et de réalisateur qui est en cause. On se fade d'abord des quantités astronomiques de scènes d'entrainement, parfois sur fond de soleil couchant ou en face d'un punching ball. Ces scènes sont sans doutes réalistes, mais elles ne sont ni spectaculaires, ni cinégéniques, ni rien du tout. Juste un petit nerveux qui sautille sur place en faisant des mouvements très techniques mais ridicules. Ca passerait si Bennett disposait d'un physique de rêve et d'une réelle capacité à filmer, mais nooooon. On en arrive à regarder un homme réellement souple (il fait le grand écart Vandamme-style en équilibre comme ça, hop), contrôlant chacun de ses mouvements au picopoil, mais qui donne l'air d'un quartier de boeuf empoté faute de savoir se filmer. Une brave vidéo de démo de karaté comme il s'en trouve des fournées fait plus convaincant, alors pour égaler Bruce Lee, on repassera.


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Des katas, hein. Pas des chorégraphies.

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Entraînement avec un vieux moine (pas shaolin)


Ensuite, la plupart des bastons sont du plus pur style « j'te touche, t'es mort », un pain par personne, faites la queue s'il vous plaît. A l'écran, on voit ainsi deux boeufs se rentrer dedans à la manière de deux trains coincés sur la même voie, l'un des deux taper un grand coup (beuaarg ! blam !) et le deuxième se faire propulser dans le décor (ouaargh ! wham !). La bagarre du pub est ainsi particulièrement... particulière, tant on a l'impression d'assister à une vraie baston pas du tout prévue à même le plateau du tournage. Le fameux tournoi des champions (qui a lieu régulièrement depuis deux cent ans mais dont le héros, natif du coin, artiste martial et fils d'artiste martial, ignore l'existence sans qu'un moine vienne planter un poignard portant une convocation écrite sur sa porte) est sans doute parmi les pires jamais porté à l'écran. On voit à peu près quel intérêt pousse un ordre religieux à sponsoriser un tournoi réunissant les plus grands guerriers autour des valeurs que sont l'honneur, le sport loyal, le courage et la bravoure. On voit beaucoup moins comment des religieux sensés peuvent prendre part à l'alpagage généralisé arrosé de bière et suintant des aisselles qui se déroule devant eux. Ils ont pourtant l'air de prendre beaucoup de plaisir à regarder deux amazones se friter sous les hurlements de la foule. Question ordre religieux, quelque chose me dit que les trappistes sont légèrement plus dignes de confiance.
On aura aussi droit à un gunfight épique qui n'est pas sans rappeler les plus belles scènes des Tontons flingueurs. Ca ne coûte pourtant pas cher, un bruitage de pistolet, même les turcs en ont ! Même les pakistanais qui s'attaquent à la seringue ! Et quitte à sacrifier une voiture, autant s'assurer qu'elle n'explose par le moteur plutôt que par le coffre, surtout si c'est l'avant qui est entré en collision.
Le sommet du pompon est atteint avec le tournoi. Sans rentrer dans les détails, ca rappelle un peu le match « Bourreau de Béthune vs L'ange blanc » de 1954. En moins gracieux.


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Choose your fighter

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Un combattant d'élite. Bang.


Les irréductibles protesteront en disant que Bennett n'est pas un réalisateur si pire que ça, quand même. On leur fera remarquer que Fatal Deviation est horriblement filmé. Foire aux meubles, couleurs délavées (la verte Irlande, mon c**, les couleurs vont du vert bouteille au brun, en passant par une noria de beiges, gris, marrons absolument pas croyable), direction d'acteurs inexistante, musique platounette (le moine nous gratifie d'un solo de cornemuse qui a du lui valoir d'être injurié, violé et battu à mort par Paddy Moloney), action flaccide : tout est là, il n'y a qu'à se baisser pour éviter les projections.
Le meublage, même s'il reste très distrayant par sa médiocrité même, est présent à tous les étages. Outre le pur remplissage de métrage (des plans sur le boucher de la supérette en train de découper un steak, sur une famille à la fête foraine), c'est le délayage des scènes qui est particulièrement flagrant. La technique est simple : un oubli total du cerveau du spectateur. Un téléphone sonne ? Montrer le héros décrocher directement est bien complexe à suivre. Montrons plutôt le téléphone en gros plan de cinq secondes, puis une main qui décroche, puis le héros. Résultat : on ne peut pas dire exactement quelles scènes sont en trop (si, les scènes d'entraînement) mais le métrage est rempli de trois, cinq, dix secondes de vide total épisodique.

La bande-son se paie le luxe de partir régulièrement en pause café. La musique d'ambiance de la supérette ou de la fête foraine, le cuicui des oiseaux, le vent dans les arbres (ou entre les oreilles du héros), les cris du public se taillent la part du lion entre des morceaux plats comme une limande compressée.


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Couiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin (en plus c'est vraisemblablement du playback)


Le dernier carré de ceux qui meurent mais ne se rendent pas diront que de toute façon, on peut espérer un produit certes un peu balourd, mais qui ait une ambiance sympa, décalée et bon enfant. Nous nous contenterons de leur lançer un « mouhahaha » dédaigneux. Fatal deviation, c'est le film qui vous fait prendre conscience que la campagne, en particulier autour de Trim, c'est moche. Une faille spatio-temporelle impromptue a ramené tout le film en 1970, et le budget « décor » est digne d'un film de potes tourné à l'improviste. La somptueuse demeure du Parrain est à crier d'horreur, et son fils en est réduit à loger dans une caravane (sans eau courante). On se demande si la maison du héros est meublée d'autre chose que de bottes de paille. Les costumes apportent eux aussi leur lot de fous-rires, entre les cravates du Parrain, qui a décidément des goûts très surs, et le maillot délavé du héros avec ses bretelles trop grandes.


La Maison de Le Parrain :

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Extérieur

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Tendance zen, calme, sobriété

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Tendance luxe et volupté

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Le Parrain est déception. Il est également mauvais acteur.


Et c'est là, dans l'ambiance, que ce cachent des trésors de nanardise nirvanesques : on est en plein dans le jeu de grands gamins qui tentent de nous convaincre, en dépit d'une réalité désespérément solide, que nous sommes dans un vrai film, et pas au Groland. Comment décrire l'impossible foutage de gueule, comment mesurer les kilomètres qui séparent les intentions évidentes de Bennett du résultat final ? Le mot glauque a été inventé pour ça. On vogue d'une fête foraine cauchemardesque à des coins de forêt qui ont du voir passer plus de tueurs en série que d'amoureux transis, de mercedes échappées de la casse en caravanes inaptes au service, d'une grange où Marie, l'âne et le boeuf n'auraient pas foutu les pieds à des intérieurs d'un vide sidéral. On se prend Fatal Deviation en pleine face comme un face-hugger alien avant de pouvoir l'arracher et le finir à coup de chaise.

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Oui, un peu comme ça.



Note : 3.5/5. Et je suis sévère.

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Dernière édition par hermanniwy le 16 Déc 2010 20:40, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 15 Déc 2010 21:38 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Très belle chronique, qui donne très envie de voir ce road house quart-mondiste.

Juste une remarque, la phrase :

Citer:
Une brave vidéo de démo de karaté comme il s'en trouve des fournées fait plus convaincant, alors pour égaler Bruce Lee, on repassera.


est assez bizarre.

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 15 Déc 2010 22:30 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Excellente chronique, méticuleuse et très rigolo.
Les caps font très zédard, tout comme la qualité vidéo des extraits, mais je dois avouer que ceux-ci m'ont bien fait marrer (le bruit des flingues et les beuglements !). Même sans les moyens, on sent une volonté de faire du vrai cinéma, un gage de qualité pour être sûr d'obtenir du nanar et non une simple bouse amat'.

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 15 Déc 2010 22:38 
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Nanar un jour, nanar toujours
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les extraits vidéos m'ont tué :shock:


et la chronique est magnifiquement ecrite mais nul n'avait de doute sur le talent de l'auteur 8)

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 8:38 
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Mouahahahahahahahahahaha ! Excellente chronique, avec certaines caps qui ont l'air d'égaler El ETE y el Oto dans le papier peint et les couleurs vomitifs! :worship: :worship: :worship:

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 11:08 
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Docteur es nanarologie
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Ozymandias a écrit:
les extraits vidéos m'ont tué :shock:


et la chronique est magnifiquement ecrite mais nul n'avait de doute sur le talent de l'auteur 8)


Ils sont où les extraits ?

Sinon superbe kro, dans un pays inexploré par nanarland en plus, double combo !

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Le Eli Wallach suisse écrit dans Daily Movies ! Daily Movies, le mag qui défenestre les lamantins. Approuvé par les sbires et les Ninja Varriors !
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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 12:11 
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Rien que l'accroche sur la jaquette vaut son pesant d'or :)


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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 12:18 
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minsk a écrit:
Ozymandias a écrit:
les extraits vidéos m'ont tué :shock:


et la chronique est magnifiquement ecrite mais nul n'avait de doute sur le talent de l'auteur 8)


Ils sont où les extraits ?

Sinon superbe kro, dans un pays inexploré par nanarland en plus, double combo !



Les liens sont cachés dans le texte :wink:

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 16:13 
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L'extrait de la baston dans le pub : tellement peu de budget qu'ils ne cassent même pas un verre. Bien sage ! :lol: :lol: :lol:

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 18:08 
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Manque de budget, manque de talent, manque d'auto-critique sur le résultat,
c'est un classique dans le monde du nanar.
En tout cas, merci pour cette chro' :wink:

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 20:20 
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Localisation: La Bénidictine, Fécamp
Citer:
A part ce genre de pétage de plombs, le scénario suit des motifs très très connus. Pour le plus grand bonheur du nanardeur prévoyant qui a amené sa check-list des clichés et en profite pour faire un bingo.


MOUHAHAHAHAHA ! Excellente chro, j'ai bien ri du début jusqu'à la fin et les extraits : Mazette ! C'est juste GENIAL ! Merci, Hermanniwy, pour le bonheur que tu as mis dans ma soirée !

Juste j'ai entr'aperçu une légère faute d'accord "Nous nous contenteron t de leur lançer un « mouhahaha » dédaigneux."

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 21:05 
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check pour la faute d'orthographe, toutes mes confuses.


VOUS EN VOULEZ ENCOOOOOOOORE ?

Faire ses courses à Trim, c'est vraiment dangereux.

http://www.youtube.com/watch?v=YRYERFm17UY

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 16 Déc 2010 22:47 
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C'est pas un peu glauque, quand même. Ces mecs même pas jeunes qui s'amusent comme des enfants dans le supermarché... Ca fait froid dans le dos.

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 17 Déc 2010 14:28 
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J'ai connu un kiwi une fois, il était plus expressif que le... "héros".

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 17 Déc 2010 20:29 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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C'est qui le plus connard ? Le mec un peu foufou qui charrie la vendeuse, ou le connard qui défonce sa belle tour de sopalin et se barre sans même un coup de main ? Tout ça pour repomper le high kick de Van Damme dans Time Cop.

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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 17 Déc 2010 21:27 
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kevo42 a écrit:
C'est pas un peu glauque, quand même. Ces mecs même pas jeunes qui s'amusent comme des enfants dans le supermarché... Ca fait froid dans le dos.

+1, surtout le petit dégarni. En fait j'ai vu la vidéo avant de lire cette jolie chro et au début j'ai cru que c'était une (mauvaise) caméra cachée. Imaginez les rires pré-enregistrés en fond sonore, vous verrez!

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Sbel a écrit:
le Mengeance est un film qui se voit froid (moi je l'ai vu cuit, parce que j'avais un peu bu)


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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 19 Déc 2010 14:35 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Localisation: Nuit glauque, bosquets glauques, personnages glauques... Porte Dauphine, ça s'appelle.
:worship: :worship: :worship: :worship: :worship:

L'Irlande manquait dans notre tour du monde du mauvais cinéma !!!

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"Franchement, est-ce que j'ai une tête à avoir tué 33 personnes? Non. Tout ce qu'on peut me reprocher, c'est d'avoir ouvert un cimetière sans licence!"


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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 19 Déc 2010 14:56 
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Une bien belle chro, bravo !

daphne a écrit:
J'ai connu un kiwi une fois, il était plus expressif que le... "héros".


Mais avait-il dix fois plus de classe? :-D

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Lawrence Woolsey, précédemment connu sous le pseudonyme de deathtripper21...

"Godfrey Ho a beau avoir trouvé des Kickboxeurs américains, le duel entre la mariée et la robe restera LA baston du film." Plissken


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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 19 Déc 2010 22:41 
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Nanardeur en progrès
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Inscrit le: 10 Juil 2006 20:44
Messages: 393
Chronique désopilante pour un film qui semble tout à fait sympathique. Les deux grands dadais antisociaux rappellent un beau les péquenots de Chiens de pailles je trouve (un peu).

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"Le café pure chicorée fait les délices de la classe laborieuse" (Les Mystères de la CGT)


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 Sujet du message: Re: Fatal Deviation (1998)
MessagePublié: 20 Déc 2010 3:55 
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Maîtres es Nanar
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Inscrit le: 01 Juin 2005 3:16
Messages: 1180
Localisation: Trolleur Atitré de Nanarland
Ca donne pas envie de connaître l'Irlande ce genre de film. Ce défilé de trogne pas possible. Dommage que Tf1 ne soit pas Irlandaise, elle aurait de quoi garnir ses confessions intimes pendant dix ans.

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" Si on supprimait tous ce qui nous rend dingue, toute la société y passerait: le mariage, la guerre, le métro, les abattoirs, les clapiers, les tables d'opérations, etc"


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