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 Sujet du message: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 09 Jan 2012 23:40 
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Ce n'est pas sans émotion que je vais vous parler de Young Rebels.

Nanarland a toujours eu vocation à parler de l'inédit, à chercher toujours plus loin, dans les endroits les plus louches, les films les plus excentriques. Or non seulement Young Rebels est excentrique, il est aussi très rare. Pas de note ni de casting précis sur IMDB, aucune autre critique à ce que je sache sur le net, ce film est un fantôme.

Pourtant, des hommes comme moi, des collectionneurs, des fous, le cherchent, le désirent, le fantasment. Pourquoi ? Parce que Young Rebels est un film d'Amir Shervan, qui est le demi-dieu Iranien responsable de Samouraï Cop, 19ème film du top 20 de nanarland. Souvenez vous : la voie du Boushita, le duel au sabre entre Matt Hannon et Robert Z'Dar, la drague de l'infirmière, les maillots de bain plus classes que classes. Quel film magnifique !

Malgré cette réussite éclatante, on sait peu de choses de la vie et de l'oeuvre d'Amir Shervan.

D'après IMDB, il a réalisé 5 films en Iran, son dernier film datant de 1980. Si ces films sont comparables à ceux de sa période américaine, on peut non seulement être curieux, mais aussi compréhensifs de son exil : pas sûr que la police religieuse ait apprécié son travail.

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Une photo du film "Akhm nakon sarkaar" , datant de 1976, exhumée par le site persian mirror, visible à cette adresse : http://www.persianmirror.com/community/2006/nostalgia/IranianActors.cfm


Puis il réapparaît aux Etats-Unis, pour quatre films : Hollywood Cop, dont la bande-annonce est visible en ces lieux, le célèbre Samouraï Cop, et trois vilains petits canards : Killing american style, et Gypsy, qui sont cités sur imdb, et young Rebels, qui n'y est même pas. Les quelques renseignements glanés sur internet n'incitaient pas à l'optimisme : les deux films n'ont jamais été édités aux Etats-Unis, Gypsy semble même être quasiment un mythe. L'espoir de voir Killing, American style a bien été vif quand un vaillant jeune distributeur de vidéo à la demande l'avait ajouté à son catalogue. Las, las, les serveurs n'étaient pas capable de supporter tant de grandeur épique, la boîte a coulé, et les Shervaniens les plus impatients restaient gros jean comme devant.

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La jaquette allemande de la VHS de killing american style, qui met la pression.

Et puis vint cet article clair, magnifique, un des plus beaux travail bibliographique depuis le tractatus theologico-philosophicus de Spinoza, intitulé : Keeping It Warm – The Lost Films Of Amir Shervan, et qu'on peut trouver à cette adresse : http://wafu1.wordpress.com/2011/06/30/keeping-it-warm-the-lost-films-of-amir-shervan/

On y apprenait que killing american style avait été édité en DVD en Allemagne (ce pays magnifique, qui n'a pas hésité à accueillir Mission Las Vegas de Norbert Moutier ni le prince de l'éclair des studios IFD). On y apprenait surtout que la France, avait accueillie Killing American Style et Young Rebels en VHS, ce qui rendait pratiquement toute l'oeuvre américaine d'Amir Shervan non seulement trouvable, mais même trouvable en Français. Noël, Noël !

C'est ainsi que, grâce au partenariat avec la vidéothèque nationale de Corse, nous avons la joie de vous présenter aujourd'hui Young Rebels, l'un des films prodigues d'Amir Shervan the Great.


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De par son simple statut de film quasi-introuvable, Young Rebels mérite d'être sauvé de l'oubli via ce site. Pourtant, au moment de regarder le film, le doute s'insinue, tel un ninja trafiquant de baguettes de pain frelatées : et si ce film si espéré était le plus amer des on s'est fait avoir ?

Je vous rassure, il n'en est rien : Young Rebels est la preuve qu'Amir Shervan était un auteur, un vrai. Un esthète, un chercheur, un savant fou du film d'action minable. Comme les cahiers du cinéma, nous à Nanarland croyons à la politique des auteurs. Et ce film possède bien des choses qui nous ont plu dans Samouraï Cop.

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Un signe de qualité qui ne trompe pas.

Pour commencer, mettons en place les jalons de l'histoire : le rebelle dont on parle ici ne l'est pas sans cause. Il est là pour venger son frère, tué par des trafiquants de drogue.

Bien que Samouraï Cop ait été un remake déguisé de l'Arme fatale 2, Young Rebels n'en est pas un d'Un aller sans retour (grandiose Série B mettant en scène Wings Hauser dans son meilleur rôle). Car l'histoire de ce film est bien plus complexe que ce que son synopsis donnerait à penser. Elle est avant tout un prétexte donné à Amir Shervan de réexploiter les thématiques qui lui sont chères :

- La compétition de lose entre héros et méchants
- Les scènes d'actions les plus minables dans les lieux les plus tristes
- L'érotisme délicat et raffiné du string léopard à pompon.


Si Flic ou Ninja est le film de l'escalade dans la violence, Young Rebel est celui de l'escalade dans la lose. Car où chercher ailleurs la mécanique de l'action que dans ce sentiment de puissance à échouer tout ce que l'on entreprend. Héros comme méchant, chacun en sera pour ses frais.

On commence par une énorme lose de Robert Z'Dar, qui foire de la plus totale des manières un banal trafic de drogue. En voulant le beurre et l'argent du beurre, il perd tout, échouant lamentablement dans le gunfight et oubliant en route sa mallette bourrée de pesos.

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Vis ma vie de Robert Z'Dar : quand va-t-il tenter de tirer sur les autres en fourbe pour ne pas payer la drogue ?



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Au moment de tester la drogue ?

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Quand les concurrents sont de dos ?

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Quand tout le monde est planqué dans un hangar ?

Son père, baron local de la drogue et du BTP, après avoir habilement négocié avec succès la levée d'une grève (en tuant les leaders syndicaux), lui confie une deuxième tâche : ramener le héros, pour transporter de la drogue. Le héros en question lui doit de l'argent (lose) suite à des paris perdus (double lose). Mais le héros n'est même pas l'homme capable d'acheminer la cargaison en hélicoptère, mais juste son frère (triple lose piquée).

Les deux frangins se retrouvent donc au Mexique pour aller chercher un homme avec une mallette. Là, pris par un éclair de conscience supérieur, ils se rendent compte qu'il y a quelque chose de louche à vouloir faire passer une mallette sans passer par la douane, surtout si la demande vient d'un baron de la drogue. Y aurait-il des stupéfiants à l'intérieur ? Incroyable, non ? Du coup, ils s'enfuient (lose des méchants), deviennent suspect auprès de la police corrompue (lose des gentils), sont pris en chasse par le méchant qui du coup ne récupère pas sa drogue (deuxième mallette perdue depuis le début du film : encore la lose), et à qui ils doivent toujours autant d'argent (oooh les losers!).


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Nos deux héros, et leurs têtes de gagnants

Je ne vais évidemment pas vous raconter tout le film, mais il me fallait vous décrire de manière détaillée ce début aussi complexe que rempli de coups aussi fourrés que des biscuits Kango, pour que vous vous rendiez compte de la subtile dynamique de l'échec qui sous-tend le film.

Du côté des bons comme des méchants, le nombre de morts sera aussi élevé qu'inutile. Dans le monde d'Amir Shervan, on peut être prêt à se sacrifier sans remords pour les autres, y compris s'il s'agit de se faire couper les roubignoles à la tronçonneuse (ça a l'air de faire mal). Le premier problème tient dans l'inutilité d'un tel sacrifice : il y a toujours un autre moyen facile d'obtenir le renseignement cherché (par exemple demander à un flic corrompu d'aller regarder dans le fichier de la police). Le deuxième problème est que personne à aucun moment ne pleurera votre mort. Frère ou fils, la mort n'émeut personne. On en parle même pas. Ce n'est plus du dépassement de la douleur, c'est ne même pas se rendre compte que l'on souffre.

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La torture à la tronçonneuse : une technique peu efficace

Si on ajoute à cela des trous de scénario énorme (par exemple une fille kidnappée qui ne sera
jamais, il me semble, libérée) et une conclusion en bois d'arbre, on ne peut qu'admirer la science du
scénario foireux de l'Iranien fou, capable de transformer un banal Hollywood night en monument érigé au culte du no reason.

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Incroyable mais vrai, même de dos et à bout portant, notre héros ne sera pas tué par la balle du sbire

Tout cela ne serait pas si important, me dirait un client de vidéo-club décryogénisé, si l'on a en contrepartie des scènes d'action qui « assurent le steak ».

Ami vidéophage, répondrais-je, tu risques d'être déçu, dans tous les sens du terme. De spectacle à la John Woo tu ne trouveras point, mais ça, honnêtement, tu t'en doutais un peu. De spectacle à la Samouraï Cop, telle cette scène de sabre en forme d'hommage au ballet des hippopotames de Fantasia, tu ne trouveras pas non plus. Il y a bien une baston finale un peu sympa entre un héros bodybuildé et un cinquantenaire fatigué (devinez qui gagne?), mais rien de fabuleux. Pour assurer le spectacle, Shervan a en effet décidé d'adjoindre deux sidekicks à nos héros : un noir et un asiatique quarantenaire (mais jovial), qui associés à un meilleur ami Mexicain donnent un côté United colours of Benetton pas désagréable à l'histoire. Ces sidekicks, donc, sont des artistes martiaux assez compétents, et même si leurs performances ne sont pas vraiment mises en valeur, on pourra dire en étant indulgent que ça passe. En résumé, on trouvera dans Young Rebels des gunfights et des bastons un peu ternes mais à une ou deux exceptions près pas trop ridicules.

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Un spectacle martial à couper le squeele

Pourtant, comme souvent, la vérité est ailleurs. Sûrement conscient de la faiblesse du spectacle offert, Amir se rattrape par un sens du casting aiguisé et des décors somptueux.

Casting tout d'abord : Young Rebels est un fabuleux recueil de tronches de cake que ce soit au niveau des héros, qu'au niveau des bad-guys. Je vous laisse admirer en image.

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Chez Jean-Jacques Sbire, promotion sur les sbires


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Sbires en costumes cravates

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Sbire en mode le rebelle

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Sbire tout en muscle

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sbire en collier de barbe

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Sbire en coupe afro

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En arrière plan, un sbire entre Stuart Smith et Ian Scott, comme un symbole

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Sbires, sbires, sbires

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Du côté des gentils, c'est pas mal non plus.

Tout aussi fort, Young Rebels propose des décors saisissants. Si la plupart des films tentent de donner de Los Angeles l'image d'une ville gigantesque, ensoleillée, grouillante de vie, dominée par d'impressionnants buildings, celui d'Amir Shervan nous montre le revers de l'image d'Epinal. Comme dans Samouraï Cop, les fusillades sur les parkings et les jardins de pavillon de banlieue se multiplient. Mais on y trouve aussi un combat dans une carrière en montée qui ravira les fans de Real Bullets, et un autre dans une carrière en morne plaine, qui ravira les fans de post apo. Enfin, les quelques scènes d'intérieurs, allant de strip-clubs décatis en intérieurs au papier peint moisi font preuve d'un sens de la décoration si sûr qu'on se demande si Valérie Damidot elle-même n'y aurait pas pris des idées pour son émission.


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Visitez Los Angeles : ses parkings de strip-club

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Ses collines fleuries aux rochers tagués

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Ses paysages pittoresques


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Ses villas luxueuses...

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...où il fait bon vivre.


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Et surtout : le sens de la fête !


Dernier élément de la Shervan's touch : l'érotisme. Les maillots de bain de Matt Hannon et Jannis Farley sont encore dans les mémoires de tous les nanardeurs et toutes les nanardeuses. Le peu que j'ai pu voir de killing american style commençait direct par une audition pour un strip-club.
La barre est haute mais Young Rebels relève le challenge avec facilité.

Quel érotisme en effet ! Le top de la classe. Le sommet de la fine séduction. Déjà, au niveau des actrices, c'est gros nichons obligatoires. Ces attributs mammaires sont non seulement montrés à foison, mais de plus, la plupart des personnages féminins nous serons d'abord présentés topless avant que d'être habillés (quand on les voit habillés). On a une danse de strip-club dans son intégralité (et c'est très, très long), Robert Z'Dar au lit avec une demoiselle certainement de bonne famille mais qu'on ne reverra pas par la suite, entre autres boobs.

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La classe américaine

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des images torrides sans jamais sombrer dans la vulgarité

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Robert Z'Dar en pleine action

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Et toujours de beaux maillots de bains !

Ces scènes sont particulièrement incroyables, non pour leur vulgarité, mais pour leur incapacité à aller à leur conclusion. Dans un Hollywood night ou un Sidaris classique, la scène de sexe sert de pause bienvenue entre deux scènes de mitraille, un repos du guerrier en quelque sorte. Normal. Mais, peut-être parce qu'il ne savait pas comment filmer un rapport sexuel simulé, Shervan fait toujours en sorte que les personnages soient interrompus au moment de passer à l'acte, ce qui est d'autant plus troublant. Héros comme méchant, après trois minutes de danse lascive, il y a toujours un sbire tombant comme un cheveu sur la soupe pour venir faire chier et transformer le film en plus long coitus interruptus de l'histoire du cinéma.

La répétition de ces scènes est particulièrement marquante : la première fois, ça passe, la deuxième c'est bizarre, la troisième c'est drôle, la quatrième on se dit qu'en fait on assiste à un remake déguisé de Cet obscur objet du désir de Luis Bunuel.


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Le héros a mis son plus beau slip …


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… mais il y a toujours un ami moustachu pour casser l'ambiance


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Robert Z'dar va finalement conclure...

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… quand soudain on frappe à la porte

Pour conclure, je dirai que Young Rebels n'est pas un chef d'oeuvre du nanar. Il n'est pas rempli de répliques cultes, ni de scènes d'actions dingues. Mais malgré tout, il propose un spectacle de qualité pour tout esthète du nanar : par sa lose érigée en art, tant au niveau de l'action que du sexe, par sa pauvreté ostentatoire, il se pose comme une alternative discount crédible aux films déjà peu coûteux d'Andy Sidaris. Comme si, au lieu d'être un film philippin tentant de se faire passer pour un film américain, il était le premier film américain à se faire passer pour un film philippin. Cette tiers-mondialisation du produit est peut-être le legs le plus précieux qu'Amir Shervan nous ait laissé, son regard d'exilé désabusé sur le pays des grosses voitures et des gros nichons.

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Et voilà, encore un chapitre de nanarland qui se termine




Pavé technique :
Young Rebels, un film écrit, produit et réalisé par Amir Shervan. Avec Rober Z'Dar, G. Alexander Virdon, Chris, Delia Shepard, et Aldo Ray qui passe faire coucou.

Genre : La vengeance est un plat qui se mange froid, moi je la mange avec de la sauce piquante parce que j'ai des amis mexicains (Catégorie : Pur et dur)

Autre genre : Ah Robert Z'dur Z'dur.

Note : 3,5 / 5

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Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


Dernière édition par kevo42 le 06 Mai 2012 16:52, édité 1 fois au total.

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 09 Jan 2012 23:50 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Voilà pour la chronique de Young Rebels. J'ai pas encore réussi à me procurer Killing american style, mais j'ai bon espoir d'y arriver avant la fin du mois.

Je dois encore rajouter un gif animé et des extraits vidéos à cette chronique, mais je crains de ne pouvoir le faire avant un certain temps, donc j'ai préféré la poster telle quelle.

A noter que le co-producteur des films d'Amir Shervan, Joselito Rescober (qui contrairement à ce qui est marqué dans la chronique de Samouraï Cop, ne joue pas le chef du clan Yakuza, mais le serveur pédé), a une page you-tube étonnante : http://www.youtube.com/user/cheresco.

On peut le contacter via cette page : quelqu'un s'en est-il déjà chargé ? Sinon, ce serait un honneur pour moi de prendre contact avec lui.

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 10 Jan 2012 0:00 
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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 10 Jan 2012 3:22 
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et j'ai tout appris avec Amir Shervan ! Moi aussi, j'ai le slip de Robert Z'Dar ! Attention, les gonzesses...
Bravo Kevo !


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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 10 Jan 2012 19:32 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Bravo, et surtout merci à toi pour avoir ajouté ce collector au panthéon nanarlandais. Il me tarde de le voir. :P
Hollywood Cop mérite également sa chronique, faudrait que j'y rejette un œil pour me motiver.

Concernant la chro, fort rigolote, une dernière relecture permettrait de la fluidifier un poil. :wink:

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 10 Jan 2012 22:00 
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Docteur es nanarologie
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Chro splendide avec de belles, de très belles envolées. Et le travail de recherches et d'archéonanarologie force le respect.

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Stuart me up !

"-Pas celui-là, abruti ! C'est une maison, pas un jeton !
- La couleur est pareille.
- Qu'est-ce-que cette petite maison fabrique sur la Compagnie d'Electricité ?
- C'est une centrale."


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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 19 Jan 2012 22:03 
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Docteur es nanarologie
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Entre un film de bobos et un film de boobs, le choix est vite fait !

Une seule devise dans ce monde peuplé de salopards, de putasses, de pourris, de salopes et de véreux : faites l'amour (enfin essayez) et la guerre. Chaque tir de fusil a le volume sonore de Hiroshima, chaque coup de poing explose comme du TNT ! La scène qui m'a le plus fait rire, c'est quand Jo Vincenzo et 5 sbires s'introduisent dans la maison de Jennifer (la chérie de Ben le blond je crois), la prennent en otage tandis que 2 autres sbires restent dehors pour faire le gay, en attendant le retour de Ben et de Charlie afin de leur faire la peau à ces enfoirés. Il va sans dire que tous les malfaisants sont puissament armés. Seulement c'est une belle lose pour eux puisqu'ils se font canarder par les gentils. Bon ok, Ben périra et Jennifer sera portée disparue du scénario, mais Charlie s'échappera dans la colline et leur tiendra la dragée haute tout en évitant leurs pralines.
Le seul bon acteur là-dedans, c'est Z'dar. Tous les autres, la plupart du temps, glandent en attendant de dire leur texte, prennent des poses étudiées censées figurer un caractère. Le héros triomphe, mais c'est seulement parce qu'il s'est procuré la chemise fétiche de Max Thayer, bleu clair avec des rayures.

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Merci Kevo42 pour cette avancée significative dans les sables émouvants du cinéma foireux, et est-ce que le type sur la photo par hasard ne serait pas Amir Shervan lui-même ?

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Faut régler cette situation au plus vite, ce qui veut dire définitivement.
(Le boss dans Laser Force.)

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 20 Jan 2012 13:51 
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Nanar un jour, nanar toujours
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J'ai écrit au journal qui a publié la photo pour avoir plus de renseignements, mais je n'ai pas eu de réponse. J'avais mis dans le topic Amir Shervan, un lien vers un documentaire sur youtube, mais, ne parlant pas le parsi, je n'y comprends strictement rien.

Pour la scène dont tu parles, le truc que j'adore, c'est (si mes souvenirs sont bons), que le héros tient un fusil à pompe à la main, et le jette dans le camion, pour sortir un flingue de sa poche. Bonjour le gain de temps !

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 29 Jan 2012 23:32 
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Nanar un jour, nanar toujours
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Messages: 2534
Localisation: "dans une partouze à Troyes, en train de jeter du pop corn"
Je l'ai lue en retard et j'aime beaucoup, j'ai toujours un peu d'appréhension devant une chro un peu longue mais elle est bien amenée et drôle, bien joué kevo.
Un gros faible pour la cap 'où il fait bon vivre' :D
Il foooooo que je le vois !

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"rhaaa aaahaaa regardez qui est là, cette salope de Solange !"

( femmes en cage )


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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 06 Mai 2012 14:39 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Messages: 10774
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Merci Amir de proposer une certaine constance navrante dans la crétinerie filmique. A quoi pouvait bien ressembler ses premiers essais iraniens, je m'interroge... Est-il donc passé d'un probable classicisme filmique à du nawak emballé à la va comme j'te pousse à des fins de survie alimentaire dans cet empire du Grand Satan ? Qui se dévoue pour une thèse sur le sujet...

Et donc, Young Rebels. Clairement, en dessous du chef d’œuvre Samurai Cop. Mais c'est pas grave, parce qu'on a tout de même affaire à du bien bon. Et encore une fois, on le doit à ces êtres de l'ombre : les sbires. Amir organise ici un véritable Sbire Fest, avec défilé de trognes 100 % improbables, dont le charisme naturel est amplifié par un choix vestimentaire au-delà de toutes les convenances sociales acceptables. La palme revient à ce cher Robert Zdar, sapé comme l'as de pique des 70 's, prévoyez les mouchoirs pour éponger les larmes de sang qui vous inonderont le visage.
Cela dit, les gentils d'en face ne sont pas mieux lotis avec leur faciès de sombres abrutis (même si le héros a parfois un faux air de Max Thayer). Ce qui est d'ailleurs raccord avec leur attitude de boulets, et qui, au final, sont tout de même pleinement responsables de leurs malheurs : l'un doit de l'argent à la mafia qui lui propose un deal, somme toute "honnête", pour éponger sa dette, mais non, il faut que cela se termine en mollestage de sbires et en tueries (à haut niveau sonore, chaque détonation semblant être provoquée par une arme atomique). C'est par ailleurs toujours fascinant de constater l'insouciance de ces gars qui se coltinent allégrement la mafia, mais qui n'ont pas de soucis à aller prendre leur petit-déj' comme si de rien n'était entre deux massacres. Et de s'étonner de se faire attaquer chez eux par une nouvelle salve de sbires (qu'ils laissent parfois assommer dans le jardin sans s'inquiéter de leur devenir).

Bon, faut pas non plus croire que le truands sont des tendres. Le parrain Vincenzo a une façon bien à lui de régler les conflits syndicaux de Mexicains et de Philippins, que ne renieraient probablement pas quelques uns de nos hommes politiques en plein fantasme nocturne.

Sinon, le film gère également la nanarisation sonore avec des musiques bien ringards (John Nada, tu vas kiffer), et l'aspect technique n'est pas en reste (plus rare que la perche son, on a le droit à un reste de clap). Jolie baston finale avec des coups portés à 2 mètres de distance. Et un générique à la hauteur, créditant des acteurs sous le nom de Sifu ou de Blacky (?!), ce qui complique l'identification des gens (même le héros, je suis pas sûr de savoir qui c'est). Par contre, le brave Asiat' de service et son accent un peu décevant (pas assez Leebien), c'est Tadashi Yamashita, le méchant Black Star Ninja de Amercian Warrior.

3/5

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 11 Fév 2013 21:00 
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Nanardeur fou ?
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Messages: 2425
Localisation: Quelque part entre les bornes et les limites
Pareil. Il fooooooo cette superbe chro sur le site !
Elle est excellement bien écrite, drôle, donne envie de voir le film, qui est un bon gros nanar rare et méconnu. :worship: :worship: :worship:

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 24 Juin 2013 20:00 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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Messages: 10774
Localisation: Dans une bulle de confinement psychédélique
Si tu es jeune et rebelle, alors rejoins les tiens sur Nanarland !

http://www.nanarland.com/Chroniques/chronique-youngrebels-young-rebels.html

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 24 Juin 2013 23:25 
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Nanar un jour, nanar toujours
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8) 8) 8) 8)

Par contre, je crois que la phrase du genre est trop longue. Enfin, ça s'affiche pas bien chez moi. Je ne me souvenais d'ailleurs pas du tout avoir écrit ça. Mais c'est cohérent avec le film, donc je suis content d'y avoir pensé à l'époque.

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Je n'aime pas Scorsese (c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais vu aucun de ses films). (Elessar - sujet Le loup de wall street)


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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 25 Juin 2013 0:01 
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Nanarland lui doit beaucoup
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kevo42 a écrit:
8) 8) 8) 8)

Par contre, je crois que la phrase du genre est trop longue. Enfin, ça s'affiche pas bien chez moi. Je ne me souvenais d'ailleurs pas du tout avoir écrit ça. Mais c'est cohérent avec le film, donc je suis content d'y avoir pensé à l'époque.


Oui, c'est d'ailleurs parce que c'était trop long que je viens de le changer (l'inspiration du lundi soir à 00h48 !) :

Citer:
Genre : Dans la ligne d'Amir


Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière (c'était ça ou un jeu de mots encore plus foireux sur l'Iran).

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"Dans le monde de "Last Action Hero", j'suis à peu près persuadé que c'est Ralf Moeller qui joue dans "Un flic à la maternelle". (Plissken)


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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 25 Juin 2013 10:46 
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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 30 Sep 2013 18:21 
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A noter que le héros change de copine d'une scène à l'autre. Bon, c'est toutes les deux des bonnasses blondes et bronzées, mais l'une d'elles est jouée par Christine Lunde, une vétérane du Z californien 80's (elle joue par exemple la petite amie de Ted Prior dans "Fight Prison" où elle anime un inoubliable cours d'aérobic et a également orné de sa charmante présence la jaquette de "Mankillers" de David A. Prior :
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Sinon, j'adore le jeu et le doublage tout en finesse du parrain. C'est presque digne de Gordon Mitchell dans "Rush" dans le genre "suprême vilain pas commode au language ordurier".

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 11 Mars 2021 12:51 
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Vu, et j'ai passé un bon moment ! :P
Je le confesse, ça faisait un certain moment que je n'avais pas regardé de nanar, du coup quand tu passes des séries ou docus Netflix à du Amir Shervan, ça te claque le beignet direct !

J'ai remarqué pas mal de petites choses qui n'étaient pas mentionnées dans la chronique, alors je me suis fendu d'un addendum : https://www.nanarland.com/chroniques/na ... ebels.html

Kobal a écrit:
Sinon, le film gère également la nanarisation sonore avec des musiques bien ringardes (John Nada, tu vas kiffer), et l'aspect technique n'est pas en reste (plus rare que la perche son, on a le droit à un reste de clap).


Tu me connais bien, les musiques m'ont mis la banane. Et j'ai capsé le micro et surtout le clap. Autant les micros dans le champs c'est presque banal, autant un clap qui n'a pas été coupé au montage, c'est vraiment du jamais vu en ce qui me concerne !

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Celle-ci n'est visible que sur la VHS, la version HD ayant été recadrée.

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En VHS

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En HD

JACK TILLMAN a écrit:
A noter que le héros change de copine d'une scène à l'autre. Bon, c'est toutes les deux des bonnasses blondes et bronzées, mais l'une d'elles est jouée par Christine Lunde, une vétérane du Z californien 80's (elle joue par exemple la petite amie de Ted Prior dans "Fight Prison" où elle anime un inoubliable cours d'aérobic et a également orné de sa charmante présence la jaquette de "Mankillers" de David A. Prior :
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Oui, j'ai bloqué aussi sur le changement de copine du héros, sans aucune justification scénaristique. Il y a effectivement Christine Lunde, l'autre étant l'actrice X Gina Carrera.

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Christine Lunde dans le rôle de Liz, une habituée du Z californien 80’s. Elle joue notamment la petite amie de Ted Prior dans Fight Prison / Duo pour une vengeance (réalisé par un autre Iranien, Mohammad "Tony" Zarrindast), où elle anime un inoubliable cours d'aérobic, et a également orné de sa charmante présence la jaquette de Mankillers de David A. Prior.

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L’actrice de films X Gina Carrera alias Julie Winchester, qui joue la soeur de Jennifer.

On croise également le Eric Freeman de Douce nuit, sanglante nuit 2 ("Garbage Day !"), en sbire, et j'ai aussi repéré Eric Lee (non crédité mais j'en suis sûr à 99%). Bref, j'ai ajouté tout ça en addendum, j'ai collé un 3.5 et maintenant je n'ai qu'une envie c'est enchaîné avec Killing American Style et Hollywood Cop !

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Tadashi Yamashita Vs. Eric Lee.

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Eric Freeman, sbire poseur et quasi-anonyme chez Amir Shervan, mais dont le fameux "Garbage Day" fait des millions de vues sur Youtube.

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 13 Mars 2021 9:55 
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Bon Pote de Godfrey Ho
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8 ans plus tard, l'érudition frappe encore ! :max:

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 10 Avr 2021 17:19 
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Nanarland lui doit beaucoup
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Inscrit le: 01 Oct 2003 15:13
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Localisation: Grenobyl
Kobal a écrit:
8 ans plus tard, l'érudition frappe encore ! :max:


...et j'en remets une couche, on ne m'arrête plus : j'ai interviewé Elton Ahi, le compositeur, et mis à jour l'addendum de la chronique avec ce que j'ai appris. :monster:

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 Sujet du message: Re: Young Rebels - Amir Shervan - 1989
MessagePublié: 23 Avr 2021 14:16 
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Nanardeur + que respectable
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Inscrit le: 09 Avr 2015 13:56
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J’aime bien le coup du compositeur qui a du en être de sa poche pour avoir un résultat satisfaisant. Il a du l’avoir un peu mauvaise sur le coup, mais je comprends totalement le fait qu’il ne regrette pas, car c’est avec ce genre d'expérience qu’on façonne sa conscience professionnelle.

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Je suis une souris qui se cache des faucons dans la maison d'un corbeau.


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