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L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=20452 |
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Auteur: | Troglodyte [ 24 Jan 2013 21:15 ] |
Sujet du message: | L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Une suite de questions se présente à la sagacité de Jonathan Cold (interprété par Steven Seagal) : où est le paquet ? qu'y a-t-il dans le paquet ? qui l'a envoyé ? le destinataire qu'on lui a indiqué est-il gentil ou méchant ? Les réponses viendront peu à peu, au rythme où les idées viendront au scénariste. La jaquette du DVD est alléchante : il s'agit de remettre le paquet en mains propres, c'est-à-dire qu'il faut bien se les laver avant. ![]() Van Haken s'écrit avec un "H" bien sûr. Le destinataire est Jerome Van Haken, connu également sous le nom de Van Aiken, mais aussi surnommé parfois Van Aken. Enfin peu importe, l'essentiel étant de savoir qu'il a l'aspect de Toscan Duplantier et qu'il a réussi dans la vie à la manière de Bernard Tapie (je rachète l'entreprise pourrave, je lui ravale la façade, je la vends bien cher au pigeon et je me casse). ![]() Vous êtes sûr que c'est Van Haken ? ![]() Le mec est tellement riche qu'il a une rue à son nom. ![]() Les pauvres sentent, mais les riches mentent, et puis je m'en tape si elle se tape un Noir. Après trois visionnages je n'ai toujours pas une idée claire de l'histoire, mais je vais quand même tenter de vous la livrer. Hum hum. Je me lance. Jerome Van Aken s'est enrichi en fabriquant - grâce à l'ingénieur Stefan Stockwell - des produits nucléaires illicites qu'il vend avec la complicité de Jared Olyphant, un grand ponte de la CIA, supérieur hiérarchique de Jonathan Cold. Or Stefan Stockwell a eu une liaison amoureuse avec Meredith Van Aken, la femme du milliardaire, née Meredith Casey. C'est une femme intègre, au contact de laquelle l'ingénieur Stockwell s'est purifié et, dans sa recherche de rédemption, il voulut en 1982, après avoir collecté des preuves accablantes contre son patron Van Aken et son complice Olyphant, se rendre en Grèce par avion pour tout balancer. Seulement voilà, Olyphant de la CIA a fait tirer un missile mal intentionné sur cet avion, ce qui provoqua bien sûr la mort de la balance. Mais quelqu'un d'inconnu s'est ensuite arrangé pour retrouver la boîte noire de l'avion (avec des mots écrits en russe dessus), les clefs du local en Norvège où Stockwell avait bien stocké les preuves accablantes, pour découper des articles de journaux en russe et en anglais relatifs au crash, et pour placer tous ces objets compromettants dans un paquet. Bien sûr, tout ça, au début du film, on n'en sait rien. Tout ce qu'on sait au début c'est que Alexandre Marquet, un Français qui vit dans un château, demande à Dunois de se rendre à Versailles où l'attendent deux sbires russes qui ont rapporté ce paquet d'Athènes. Qui est Dunois ? Un tueur sadique, frimeur, fumeur, vêtu d'un parka noir à la mode des sbires allemands (cf plus loin), de mitaines noires, d'un pantalon noir, de bottes noires, et qui arbore crânement des lunettes noires sur son crâne, ça lui donne l'air cool, surtout qu'il a des cheveux teints en blanc. Pour résumer, un parfait tueur d'opérette tête à claques - d'ailleurs Seagal le rossera dans les règles de l'art. Le personnage de Dunois joue le rôle du démon : on le croit mort plusieurs fois mais il revit toujours, toujours collé dans les pattes du héros. ![]() Ca doit être du libanais, il déchire grave. Pour vous détendre un peu je vous propose de contempler les deux sbires russes. Les races de sbires, comme les races de chiens, ça change en fonction des pays. Un setter irlandais, un setter anglais, et un setter écossais sont trois sortes bien différentes, aisément reconnaissables à la robe. Le sbire russe est à parka beige. ![]() Ces deux braves gars, ainsi que Dunois et Cold, seront donc attaqués par des sbires danois dans la ferme de Versailles, où vit la tante d'Alexandre Marquet, mais nos héros s'en tireront vivants et ils emporteront le paquet, laissant la pauvre vieille se démerder seule devant sa bicoque en flammes, tandis que, je vous le rappelle, son neuveu est châtelain. ![]() C'est ensuite que les choses vont se compliquer. Marquet demande à Cold de livrer le paquet à monsieur Van Aken, résidant dans la ville de Terminus, en Allemagne (mais auparavant Cold ira à Varsovie rendre visite à son jeune frère Sean qui lui rappelle qu'il faut assister aux obsèques de leur père Jackson, militaire ambassadeur en Pologne décédé de mort non suspecte, mais l'infâme Olyphant assistera également à la cérémonie). Revenons au paquet à livrer. Il est malin Cold, il ne va pas se présenter à la grille de la propriété de Van Aken avec le paquet sous le bras comme un simple livreur de pizza, d'autant plus que ce paquet est louche, il pue, il y a trop de tension autour de ce paquet, il y a forcément un piège quelque part, il faut avancer sur des oeufs. Alors Cold téléphone chez les Van Aken, et il tombe sur Meredith Van Aken, une blonde aussi famélique que Michelle Pfeiffer dans Scarface, qui lui dit que son époux n'est pas là, et qui lui donne rendez-vous à la gare de Terminus afin de recevoir le paquet, qu'elle transmettra à son époux. ![]() La gare. On est sûr d'être en Allemagne ! Mais Cold il est trop fort. Premièremement il ne se présente pas lui-même à la belle, il embauche ponctuellement un figurant polonais pour remettre le paquet - le film est tourné entièrement en Pologne - et deuxièmement il garde le vrai paquet pour lui, c'est un paquet bidon qu'il fait donner ! A noter qu'à ce stade de l'histoire il n'a pas ouvert le vrai paquet, c'est comme il le dit lui-même un professionnel pur et dur. D'ailleurs il réside dans un hotel très simple, il est habitué à vivre à la dure. ![]() A l'hôtel Terminus, tout le monde ne descend pas. Je pense qu'il met un certain temps à rentrer à l'hôtel, car pendant son absence quelqu'un a fouillé sa chambre sans ménagement, et ce quelqu'un c'est probablement Richard, un vigoureux afro-américain soupçonné d'être l'amant de Meredith, qui se jette par derrière et par surprise sur Cold, l'étrangle avec une corde jusqu'à l'amener au bord de la limite de la suffocation afin de le convaincre de le mener au véritable paquet. C'est donc Meredith qui a envoyé Richard, forcément, elle aura ouvert le paquet et découvert la supercherie. Mais Cold a tout prévu : il prétend que le vrai paquet est dans un casier de la consigne de la gare de Terminus, il y amène Richard, et en fait paf ! c'est une bombe à l'intérieur, la gare explose mais pas Cold qui aura pris soin de rapidement sortir en traversant d'un geste étonnant le verre de la fenêtre des chiottes pendant qu'il pissait afin de faire diversion. ![]() Un journal bilingue ! Rescapé d'extrème justesse de la suffocation et de l'explosion, Cold a les nerfs grave. Il va s'introduire sur la propriété des Van Aken, butant quelques sbires allemands sur son passage, jusqu'à parvenir à Meredith qui, nue mais bien vivante, sera trouvée dans sa baignoire old school au milieu d'une vaste salle vide. ![]() Le sbire allemand est à parka noir, bonnet noir et gants noirs, et il a du poil facial. Peu à peu Cold comprendra que Meredith est une femme bonne et que le méchant c'est son mari. Il sera bien obligé à un moment d'ouvrir le paquet pour tout comprendre. La scène d'ouverture du paquet est mémorable, c'est l'exemple parfait du foutage de gueule : Cold déplie son canif des forces spéciales, il incise le paquet en croix, puis on le filme en contre-plongée, on devine à ses épaules en mouvement qu'il ouvre le carton. Ensuite on voit le contenu du paquet : des articles de journaux en russe. Puis on revoit le même plan de la contre-plongée avec les épaules qui bougent beaucoup. Puis la suite du contenu : des articles en anglais. Puis encore le même plan conte-plongée, qui nous sera ressservi plus de 10 fois !!! Viendra le moment où monsieur Mimms entrera en jeu, envoyé par Olyphant pour liquider Cold, qui en sait un peu trop maintenant. Cold le retournera comme un gant en lui promettant de gagner bien plus d'argent que s'il exécute son contrat : "J'ai un disque, et sur ce disque se trouvent tous les comptes off-shore des plus grands requins de la planète. Si je te le donne, tu seras super riche !" ![]() On colle une pub pour le magazine allemand Bild pour faire croire qu'on est en Allemagne mais puisqu'on n'a pas les sous pour payer Bild s'ils nous attaquent parce qu'on a utilisé leur logo en cachette, on n'a qu'à cacher la barre du "d". ![]() Pour tuer Richard c'est simple : j'utilise un pistolet à silencieux pour ne pas faire de bruit et un autre pistolet sans silencieux pour faire du bruit. Sur un coup de tête, Meredith et Clarisse (sa fille) se rendent en Norvège pour récupérer les preuves accablantes. Hélas ! les sbires danois tentent d'attenter à leur santé ! Heureusement que Jonathan Cold (Steven Seagal) est là pour les sauver ! ![]() Le sbire danois kiffe la mode Gestapo. Pour faire revenir Cold à Varsovie, Jared Olyphant n'hésitera pas à faire pression sur Sean, le frère de Jonathan Cold. Mais Cold tuera Olyphant car il aura compris que c'est un fumier. Agatha Shearwater (une employée de la CIA qu'on ne verra pas à l'écran, et dont on n'entendra même pas la voix au téléphone), quant à elle, sera chargée par Jonathan de copier sur une petite cassette audio le contenu de l'enregistrement audio de la boîte noire de l'avion, que l'on pourra écouter vers la fin du film, et où l'on entend clairement que l'avion n'est pas mort de mort naturelle, car le pilote a dit avant de mourir qu'un truc se dirigeait vers eux. Ah oui, j'oubliais de vous dire, juste avant de se faire tuer par Dunois le traître, Alexandre Marquet le châtelain français, qui était en fait l'employeur de Dunois, lui avait proposé une mission à Majorque ! Comme quoi on aura rarement vu un film plus international que L'Affaire Van Haken, et tout ça sur le territoire polonais ! Il y a même quelques scènes parisiennes, quel globe-trotter ce Cold ! ![]() En 2002, le parc automobile français était bien vieux. Il ne me reste plus qu'à mentionner une caractéristique frappante du film : on y tue pour un oui pour un non des pauvres gens : je te pique ta caisse et je te tue, tu es réceptionniste d'hôtel je te tue (tu seras remplacée par une autre actrice comme si de rien n'était), tu as été payé par Cold pour conduire sa voiture à sa place je te tue, tu es servante chez Marquet tu lui amènes son plateau de profiterolles je te tue, etc... en fait on tue parce que ça fait des jolis plans de pistolets fumants et que le public décérébré aime ça ! Comme je l'ai lu quelque part dans le forum, on dirait qu'ils ont d'abord filmé, puis cherché un scénario qui aille avec, c'est vraiment l'impression que cela donne. Quelques beaux plans néanmoins, mais aussi cette vilaine manie de toujours faire tourner la caméra lentement autour des personnages pour faire moderne ! ![]() Même Steven est perplexe, ça me rassure. Ce film est trompeur. A première vue c'est un téléfilm esthétisant, on dirait un épisode de série américaine. Si l'on ne fait pas attention aux détails, l'impression globale, est bonne, le ryhtme est familier, la musique faite sur un ordi par un type doté d'une bonne technique - mais sans trop d'inspiration - est réconfortante : on baigne dans du connu plutôt bien fait. Mais peu à peu, on constate l'ineptie de l'histoire, plus on avance et plus on réalise la médiocrité du truc, et plus on le revoit plus on peut en rigoler ! --- Edit : Titre original : The Foreigner Réalisateur : Michael Oblowitz Année : 2002 Pays : Etats-Unis / Pologne Genre : A Terminus on descend tout le monde (Catégorie : Pur et dur) Durée : 1h36 Acteurs principaux : Steven Seagal, Max Ryan, Anna-Louise Plowman, Gary Raymond Cote de rareté : 1 courant, DVD zone 2 comprenant VO anglais, VF et espagnol. Note : 2/5 |
Auteur: | skunkhead [ 25 Jan 2013 2:24 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
oui, sur l'échelle de attack force, ça reste en-dessous, mais ça reste un des bons steven propres à réjouir l'oeil et le coeur du nanardeur. C'est incompréhensible, la géographie est martyrisée dans les grandes largeurs comme il se doit et panda tout mou paye encore de sa personne de héros sans peur, sans reproche, à gros cucul et catogan, sauf que cette fois, au lieu de débarquer avec un dvd de predator, il avait dû lire dix minutes avant la définition de mc guffin. L'air de rien c'est un intellectuel, le steven. |
Auteur: | Kobal [ 26 Jan 2013 16:09 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Troglo, ta chronique m'a vraiment bien fait marrer et rien que pour ça, je te dis merci. ![]() Et puis quelle audace que de n'oser mettre qu'une seule caps finale de la star. L'affaire Van Haken m'avait pourtant laissé un sale souvenir, au point que j'avais alors cessé de regarder les films de Steevy. Faut dire que je sortais plutôt de sa période faste des débuts et que le point d'inflexion vers sa future carrière DTV minable m'avait fait mal aux fesses. Je pensais me souvenir qu'il existait une suite à ce film ? |
Auteur: | Troglodyte [ 26 Jan 2013 19:51 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Kobal a écrit: L'affaire Van Haken m'avait pourtant laissé un sale souvenir, au point que j'avais alors cessé de regarder les films de Steevy. Je comprends, le film est trompeur. A première vue c'est du gros navet, il ferait presque dormir car il nous berce avec des séquences au style vu et revu, mais plus on le regarde, plus on voit tous ces détails de loose, plus il fait rire. Et puis je mets au défi les gens de rédiger clairement l'histoire, avec motivation des actions des personnages. J'ai rarement vu un truc plus nawak.
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Auteur: | skunkhead [ 27 Jan 2013 2:42 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
il y a bien une suite, "black dawn dernier recours" où steven règle la question tchétchène, et qui, même pour lui reste un sommet de non-investissement dans un film, puisque parti (aux putes ?) au bout de 18 jours de tournage, et sans aucune participation aux scènes de baston... Quelque chose comme son équivalent personnel du jeu de la mort (sauf que cette fois, il avait plutôt vu un épisode de 24 avant de faire le film). Honte sur moi, j'ai oublié de féliciter troglodyte pour sa chronique, qui m'a permis de retrouver le nawak de détail qui m'avait plu au visionnage. |
Auteur: | Kobal [ 27 Jan 2013 9:20 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Il manque juste la fiche technique, une note et une cote de rareté pour pouvoir être mise en ligne. ![]() |
Auteur: | darkbaron [ 28 Jan 2013 21:04 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
J'ai l'impression que c'est le titre français qui veut écrire Haken. Sur IMDB, il n'y en a pas. http://www.imdb.com/title/tt0312700/ Enfin, ça reste mal écrit sur le premier screenshot... |
Auteur: | Stryker [ 05 Fév 2013 17:58 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Je l'avais vu il y a des années quand j'étais encore en internat. Je n'avais rien compris au scénario, très embrouillé, mal raconté. Le film en lui-même était assez mou par rapport aux anciens films de Steven Seagal comme Désigné pour mourir par exemple. Un film "pauvre", dans tous les sens du terme. |
Auteur: | Troglodyte [ 11 Août 2013 0:06 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Un bienfaiteur a mis ma chronique en ligne sur le site, merci, je peux mourir en paix, en cette période d'austérité je passe à la postérité. |
Auteur: | Kobal [ 11 Août 2013 0:34 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
J'en profite, hop, pour transférer le sujet dans le forum adéquat. ![]() |
Auteur: | Stryker [ 12 Août 2013 13:12 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Ce film porte bien la marque des derniers Seagal : un scénario littéralement incompréhensible. On peut reprocher ce qu'on veut à Désigné pour mourir ou aux autres films de l'époque mais au moins on y comprenait quelque chose. |
Auteur: | Captain Beaujol [ 17 Août 2013 2:56 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
skunkhead a écrit: il y a bien une suite, "black dawn dernier recours" A oui, faut pas oublier la suite qui est du même "tonneau"... (ou de la même "poubelle"! ![]() En tout cas, une bonne petite chronique! |
Auteur: | Antoine Malibran [ 03 Sep 2013 20:11 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Félicitations à Troglodyte pour cette chronique qui m'a révélé certains trucs bizarres de ce film ! J'avais déjà remarqué que le scénario était vraiment plein de trous sur des points importants, mais vous m'avez montré des points rigolos genre le journal bilingue, ou la fausse pub Bild ![]() Sinon, à propos du titre, à mon avis le nom de Jérôme van Haken est certainement un clin d'œil au peintre Jérôme Bosch, de son vrai nom Hieronymus (ou Jérôme) van Aken : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Bosch Le scénariste s'est fait plaisir en mettant des éléments qui passeraient selon lui au-dessus de la tête des fans du casseur de bras. Nulle part ailleurs je n'ai vu cette explication sur Van Aken... je crois qu'il n'avait donc pas complètement tort ![]() Perso, je pense que c'est un peu le film de la "maturité" pour Seagal (ironie) : au 1er visionnage, j'ai rien compris de l'intrigue, et puis par la suite, j'ai aperçu certaines bribes de logique. Comme disait un gars sur IMDb, il suffit que 2 personnages se croisent pour qu'ils se tapent dessus. C'est le film que je regarde quand je veux me vider la tête, un vrai nanar parce que c'est un film d'action/policier avec des ressorts comiques et absurdes en permanence, genre un sous-"Tontons Flingueurs" des années 2000, et parce que j'ai envie de penser que c'est assez involontaire (exemples : la maison de la mère de Marquet, à Versailles, mais la scène est tournée dans un pays de l'Est on dirait... ; Paris en carton-pâte ; Dunois qui lit "Thérèse Raquin" de Zola dans la voiture... il y en a d'autres). Aujourd'hui, après des tas de visionnages, je n'ai toujours pas une idée claire sur qui est associé à qui, c'est dire (il faudrait faire un graphique fléché ![]() Vraiment du très bon boulot cette chronique ! |
Auteur: | Lawrence Woolsey [ 03 Sep 2013 20:20 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Un résumé des liens entre les personnages, ça pourrait donner un truc comme ça : ![]() |
Auteur: | Chan_YukijO [ 03 Sep 2013 20:46 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
J l ai vu y a 3 jours et j'ai presque rien compris au scénario mais j'ai trouvé que ce film était bien rythmé et se laisse regarder ,même au premier degrés, en tout cas pour moi, merci pour cette découverte! |
Auteur: | tyzef [ 07 Sep 2013 18:57 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
La vache! C'est magnifique le hasard. Il passe se soir (07/09) sur NRJ 12. Avis à tous les avides: jetez-vous! ![]() |
Auteur: | Chan_YukijO [ 07 Sep 2013 21:36 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
c'était sur NT1 ^^ |
Auteur: | tyzef [ 07 Sep 2013 22:21 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Chan_YukijO a écrit: c'était sur NT1 ^^ En effet ![]() |
Auteur: | JACK TILLMAN [ 27 Nov 2023 22:32 ] |
Sujet du message: | Re: L'affaire Van Haken - Michael Oblowitz - 2002 |
Eh bien, personnellement, j'ai préféré ce film à Attack Force : plus rythmé, plus drôle, encore plus embrouillé au niveau du scénario (même Maurice le ninja s'emmêlerait les pinceaux à essayer de tout récapituler). Et Steven est beaucoup plus actif et moins ridicule (le film date de 2002, il était donc encore à un stade intermédiaire entre l'aïkidoka nerveux des années 90 et le bibendum croulant du milieu des années 2000). Son combat final, bien que bref et haché, est plutôt violent et on voit bien que c'est lui qui se bat et casse des bras. On remarque quand même bien sa doublure de dos pendant l'incendie de la cabane de Versailles. Néanmoins, même si Steven est moins grotesque que dans ses futurs DTV, le film sombre de la première à la dernière scène dans le comique involontaire. La réalisation est pourtant bien faite en dehors des moments de craquages nanars clipesques (ralentis, flashs épileptiques, musique techno de bourrin, bullet-time débiles). Mon père est passé dans ma chambre pendant que je regardais le film et comme c'était pendant un passage calme, il a cru que je regardais un film normal pour une fois. Mais impossible de ne pas sourire dès l'intro avec la redondance du terme "paquet" qui revient au moins 20 fois dans le premier dialogue. De même, on se marre quand la scène suivante s'ouvre sur un gros plan d'une plantureuse jeune femme en train de remettre son porte-jarretelle. On se dit alors "Ah ! Steven entre en scène !" Et Stevie ne nous déçoit pas, engoncé dans sa parka en cuir, regardant d'un œil monolithique la jeune rouquine fesses nues qu'on ne reverra plus après et dont on ne connaitra jamais le nom ni la nature exacte de sa relation avec Steven. L'image de la femme dans l'univers seagalien est encore appuyée par la gratuité du flashback tonitruant et putassier de la dernière virée de Steven dans une boite de strip-tease pleine de jeunes Polonaises dénudées (un flashback si brutal qu'il ose couper la parole à Steven avant qu'il ait achevé sa réplique). Le meilleur passage est toutefois celui où Steven fait exploser une gare entière à l'aide d'une bombe magique (vous savez, ces bombes nanardes qui explosent sans avoir été déclenchée juste à la seconde où le héros est en difficulté, comme s'il avait tout prévu à l'avance et à la seconde près tellement il est trop fort) pour se débarrasser d'un seul sbire. Cette scène puissamment débile m'a plié de rire. Le coup du disque explosif/frisbee de Steven était aussi bien trouvé (a-t-il regardé Piège mortel à Hawaï ?). Sans oublier l'increvable Dunois qui ressuscite une demi-douzaine de fois. Comme la plupart de ces DTV américains délocalisés en Europe de l'Est, cette production TriStar souffre d'une esthétique un peu tristounette si propice à navettiser certains films. Mais chaque aspect de l'intrigue est si incompréhensible, la réalisation cherche tellement à être trop stylée dans les scènes d'action et les flashbacks, Steven est si inexpressif, que la rigolade a été au programme en ce qui me concerne. |
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