Brigade Anti-Sex a une telle densité cinématographique qu'il parvient même à réveiller les forum morts ! C'est marrant ces petits smileys froids.
Merci pour les corrections de coquilles, leur présence en nombre supérieur à d'habitude prouve mon émoi lors de la rédaction de chronique (ou alors mon âge qui n'en finit plus d'avancer).
Sinon, j'ai bien envie de participer au débat mais je crains d'avoir déjà exposé mes arguments dans le texte. Nanarland comprend déjà un paquet de films bizarres, parfois douteux (la gestaporn par exemple), dont certains sortent des limites de la simple définition du mauvais film sympathique. J'aime pourtant beaucoup cette approche du nanar mais l'expression comprend vite des impasses ; on m'a déjà fait remarquer que les procédés utilisés par IFD and co étaient en effet loin d'être sympathiques, même si les films concernés n'ont évidemment pas la même portée que BAS.
Et puis contrairement à Benoit, je m'en tiens de manière obtus à ma vision des choses : tous les films inédits que la Cinémathèque nous a fait découvrir lors de la NE doivent être sur le site. J'ai pas trop d'explications, c'est comme ça, une idée qui me vient naturellement (une forme de reconnaissance ou de loyauté ?). Le seul qui y a honteusement échappé, c'est Suède EOP (scandale !), mais je compte bien rattraper le coup après la diffusion du film à la soirée Nanarland à Caen. D'ailleurs, je crois bien que quasiment tous les films diffusés durant une NE sont chroniqués sur le site (en contre-exemple qui me vient, y'a uniquement Le bras armé de Wang-Yu que je surkiffe, même s'il dépasse pour moi le statut de nanar... Un motif à le chroniquer dans les Au-delà ?).
Maintenant, les interrogations de Benoit sont légitime car elles participent de cette division (salutaire, je trouve) du public devant le film dont je voulais témoigner dès l'intro. Je comprends tout-à-fait que BAS ait pu déplaire au point de considérer qu'il n'est pas assez sympathique pour figurer sur le site. Mais me retrouvant au croisement des opinions, ayant autant connu le sentiment de malaise que le rire devant l'absurdité de l'empilement de scènes et répliques sordides, et bien tout naturellement je milite pour l'entrée de BAS sur Nanarland.