Forum Nanarland.com

Les critiques d'époque sont absolument . On le sait bien que les critiques françaises pratiquent le "deux poids - deux mesures" selon quel est le réal du film, le tout arrosé de masturbation intellectuelle, mais avec 30 ans de recul, ça en devient juste hallucinant.

Petite pique au film dans le Pop&Co de Rebecca Manzoni, ce matin sur Inter : http://www.franceinter.fr/emission-pop-co-semaine-speciale-david-bowie-3-bowie-sur-ecran

Pourquoi fichtre la chronique du délicieux Parking s'est-elle évaporée ?
Est-ce Agnès Varda qui, déboulant en furie et mettant à sac la salle de rédaction de Nanarland, telle une Jeanne d'Arc aux cheveux bicolores, a sommé les chroniqueurs de retirer immédiatement ce brûlot ?

C'est réparé, merci de l'avoir signalé !

J'ai été surpris, du coup la revoilà en tant que dernier chro

Comment ai-je pu douter, ne fût-ce qu'un instant, de la probité des chroniqueurs de Nanarland ? Merci John Nada, mon bienfaiteur.
Je m'empresse de la relire.

En (re)lisant la chronique, je n'ai pu m'empêcher de comparer avec un autre film sur un thème analogue - la transposition moderne d'un mythe ancien... mais visiblement avec un peu plus de crédibilité ! Phantom of the Paradise de Brian de Palma, 1974 (si vous ne l'avez pas vu, voyez-le !) pioche du côté de Faust et du Fantôme de l'Opéra, transposé dans l'univers du rock décadent, et a été plutôt étrillé par la critique à l'époque. Bon d'accord, je ne suis peut-être pas le plus objectif (c'est vraiment un de mes films cultes), mais à lire la complaisance des coupures de presse au sujet de Parking, j'ai du mal à comprendre. Je n'ai pas vu ce "Demy film", mais à lire la prose (excellente au demeurant) du sieur Drexl et les commentaires des nanaronautes, quelles que soient les qualités techniques du projet (photographie, éclairages, mouvement des caméras... bref le boulot d'un réalisateur), le sujet lui-même et le sur/sous jeu des acteurs le place tout de même à des lieues d'un chef d'oeuvre onirique, d'un poème épique ou même d'une potable série B...

PS : contrairement à Parking, dans Phantom, y'a pas de plan nichon, mais y'a quand même un guitariste qui prend feu sur scène !

Dans Phantom of the Paradise il y a quand même un côté second degré assumé (le personnage de Beef, le même groupe qui surfe cyniquement sur toutes les tendances : The Juicy Fruits puis The Beach Bums puis The Undeads...) qui est complètement absent de Parking, film résolument premier degré. Et puis la BO de Paul Williams est juste géniale, alors que celle de Parking est insupportable. Ce qui contribue à mon sens à creuser le fossé énorme qui sépare les deux films.
Pour ce qui est du principe qui consiste à partir d'un thème classique et à le transposer en musique dans un univers contemporain, c'était visiblement à la mode, dans ce registre-là on peut aussi citer Bim Stars (Adam & Eve et le paradis perdu) ou Xanadu (Zeus, l'Olympe, les muses etc.).

J' ai trouvé le film sur le site de ma mediatheque départementale. Incroyable, la réaction des critiques de l'époque !Incroyable, Francis Huster, mauvais chanteur qui remplit Bercy sur une musique bien nase. Les chansons sont le sommet du film, plaisir masochiste quand même. Comment as-t-on pu sortir le film ?
Dans le genre musical français, il y a aussi "Paroles et musique" avec notre excellent Christophe Lambert. la aussi musique de Michel Legrand.
Pour autant, j'apprécie la musique du monsieur en général, mais là ça sonne toc dans les deux films, il a eu sa période difficile ou quoi ?
"Paroles et musique" ( Chouraki ) a de bons passages nanar aussi, meme si l'ensemble tient mieux que " Parking".

Comme il avait été expliqué dans la chronique ainsi que le podcast consacré au film, Jacques Demy aurait souhaité avoir soit Johnny Hallyday ou David Bowie dans le rôle d'Orphée (car l'un comme l'autre étaient aussi bien acteur que chanteur). Malheureusement pour le réalisateur, le premier avait refusé et le second n'était pas disponible aux moments où Demy avait envisagé de se lancer dans le tournage du film.
Toutefois, s'il avait eu la possibilité d'avoir l'un ou l'autre, est-ce que le résultat (hormis, évidemment, pour ce qui est des scènes où le personnage d'Orphée chante ses chansons) aurait été meilleur ?
Même si l'on n'aura (malheureusement sans doute) jamais de réponse précise à ce sujet, il serait, néanmoins, intéressant de se poser la question.