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Le retour des flics cyborg (ce qu'ils ne sont d'ailleurs à aucun moment dans le film en fait). David Bradley tatane du sbire et explose des mannequins en mousse. Et pourtant le plus charismatique acteur du film semble être un sac banane.

On vous en dit plus ici...


http://www.nanarland.com/Chroniques/chr ... cop-2.html

Encore une super chro qui fait bien envie.
Le mélange polar d'action badass/SF de hangar est un cross-over intéressant, surtout s'il y a du sac banane en prime.
Les productions "Nu Image" et "PM Entertainment" des 90's, c'est toujours l'idéal pour mettre son cerveau en cellule de décompression et occuper l'après-midi quand on a un jour férié (ou qu'on est au chômage).

C'est clair qu'aux débuts du site, en 2001, on lorgnait beaucoup vers ce qui se faisait en Italie ou aux Philippines dans les années 80. Par contre ce qui se faisait au milieu des années 90, souvent on trouvait juste ça mauvais, avec parfois du potentiel mais ça demandait à vieillir et il fallait attendre de voir si ça se bonifierait avec le temps. J'ai pas mal de ces DTV des 90's, que je n'ai pas encore vus parce que j'avais souvent des titres plus alléchants à regarder, mais quand je mate les bandes-annonces sur youtube je réalise qu'il y a un sacré potentiel pour certains d'entre eux !

La chronique est vraiment excellente.

Je me suis remis à la trilogie après la première chronique. J'ai toujours quelques réticences sur le 1 que je trouve un peu mou mais le 2 me parait tout à fait regardable et appréciable devant des chips, des tagadas et du soda. Et vraiment, cette chronique le met vraiment en valeur et si à soirée nanar je participe, je n'aurai aucune honte à amener mes DVD (récupérer après un prêt de plus de 1 an à un membre de ma famille) et de dire : "Bah moi, j'ai les DVD de 2 récentes chro de Nanarland !"

Je me rappelle avoir défendu le 3 sur le premier topic. Mais je crois que, à l'époque, j'avais un "bon" souvenir du 3 parce qu'il était complètement différent des deux premiers et qu'on n'y voyait pas grand chose.
A l'époque, les cyborgs des deux premiers me faisaient plus pitié que rire. Du coup, ne plus trop les voir, ça avait du me laisser un bon souvenir. Mais en fait... il ne se passe absolument rien et on tombe vraiment dans le gros navet. D'ailleurs, en m'y réintéressant après la chronique, je me suis rendu compte qu'au final, je n'avais absolument aucun souvenir du 3 alors que des éléments du 1 et du 2 me sont revenus. Comme quoi... j'avais vu du nanar... mais je ne le savais pas.

En fait c'est dommage pour le réalisateur car on sent bien qu'il fait son possible pour maquer la faiblesse des moyens et semble avoir réussi à faire un film dynamique avec pas grand chose. La crétinerie du film tient surtout aux acteurs et au concept.

La patine du temps joue beaucoup, vingt ans est un bon recul pour qu'une décennie commence à avoir un parfum particulier, c'est le cas pour les années 90 qui commencent à avoir vraiment une identité visuelle forte et nostalgique comme l'ont eu les années 60 -70 -80. Avant c'était trop proche pour avoir cette touche visuelle.

En attendant la tournée Star 90 avec ce qui reste des 2beFree, Manau, Zebda et Patrick Fiori.

Oui, je vois ça avec des séries des années 90 que je revisionnées en DVD récemment : Profiler, X-Files... On voit tout de suite que tout a vieilli : costumes, voitures, les téléphones portables comme des briques... Sans compter le grain des images qui donnent parfois l'impression que l'on est face à une vieille pellicule (toutes proportions gardées).

Ah zut, je savais qu'il fallait que je le chronique plus tôt!

Vu il y a quelques mois, revu en compagnie de Raccoon, Jeff et Hermanniwy, j'avais trouvé que le scénario alternait les incohérences joyeusement débiles (le gosse à la fin!) et le remplissage total. Le milieu du film est quand même étiré au maximum avec des scènes de Ryan qui passe son temps à faire chier les mecs du GIA, qui eux passent leur temps à le menacer et à lui dire de rester en dehors de tout ça. Pendant ce temps, les cyborgs ont quand même pris le contrôle de l'"usine de cyborgs" que personne n'avait pris la peine de prévenir, mais ça n'a pas l'air de les perturber plus que ça. De toute façon, quand on nomme son robot-combattant-esclave Spartacus, c'est qu'on cherche les ennuis.

Il faut aussi noter que le film a une musique. UNE musique, une seule et unique, qui tourne en boucle dans toutes les scènes d'action.

Au final ça reste du petit nanar de début de soirée pour se mettre en jambe, mais on rigole bien devant les grimaces de Starkraven au début du film, "une vraie tête à caps" dixit Hermanniwy.

Excellente chronique de Rico, ton texte m'a fait pleurer de rire (purée, le sa banane !) ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. En tout cas, cette néo nostalgie des 90's me donnerait presque envie de me replonger dans American Ninja 5 pour tenter de boucler ma pentalogie.

Bonne chro pour une suite qui ne dépareille pas de son prédécesseur. En fait, rarement la formule "on prend les mêmes et on recommence" n'aura été aussi bien adaptée, tant 'histoire semble un décalque du un avec pratiquement la même équipe (gagnante, cela va sans dire).
J'ai particulièrement aimé la scène où le héro en moto parvient à renverser un cyborg à moto par la seule force de son bras, ils ne sont pas si solides finalement (bon, ils résistent aux bastos, mais sinon...)!

Merci merci pour toutes vos louanges.

C'est un film que j'aime presque au premier degré notamment à cause de sa patine 90 /"hollywood night" caractéristique.

Les captures semblent donner l'impression que la première partie du film (le duel contre Starkraven) est plus convaincante que ce qui vient après. Je me trompe ?

Mieux réussi que le premier volet, ce film est un bon petit nanar des familles. D'ailleurs certains défauts que j'avais reproché au premier volet ont été corrigé (le gamin sert au moins à quelque chose, les combats sont mieux chorégraphiés), mais cela n'empêche pas quelques écueils comme des cyborgs insensibles aux armes mais qui s'étalent au moindre coup de tatane, ou la prise d'assaut de l'usine infesté par des cyborgs par seulement deux personnes, ou encore la musique qui n'est pas au diapason de l'action. On notera que le réalisateur reprendra un stock shot de son premier Cyborg Cop lors de l'explosion de l'hélicoptère (économie de moyens).
Sinon, la prestation des acteurs, même si elle n'est pas exceptionnelle, reste meilleur que le précédent volet: David Bradley semble un peu plus concerné par le film (comprenez qu'il rajoute une ou deux expressions faciales en plus), et Morgan Hunter arrive à jouer deux facettes pour son personnage (complétement allumé lorsqu'il joue le rôle de l'humain, et un peu plus sobre lorsqu'il joue le cyborg - en tout cas, moins ridicule que les cyborgs du premier volet avec leur balaie dans le cul). Autre qualité pour ce nanar, ce sont les nombreuses explosions et vols planés du héros qui sont assez jouissifs.
On pourra aussi noter une petite référence à Terminator 2 avec le sauvetage de l'enfant à moto poursuivi par un cyborg (avec un effet ralenti assez classe je trouve).
On peut conclure que même si le film ne vole pas haut, il reste largement meilleur que le premier Cyborg Cop.

C'est non sans plaisir que j'ai revu cette suite tout aussi crétine que le premier opus, mais en un poil plus musclée. Ca commence déjà très fort avec ce laboratoire clandestin où la drogue est emballée par des donzelles topless ! Dans la rubrique fashion, on notera que le sac banane est toujours de rigueur chez notre héros mais pas seulement lui puisqu'on peut voir la veuve de son collègue débarquer elle aussi avec un sac banane des plus seyants. En parlant du héros, il ne fait toujours pas dans la dentelle comme par exemple lorsqu'il maltraite un prisonnier pour lui soutirer des informations, informations qu'il aura sans problème de le bouche du responsable de la prison 2 minutes plus tard ! Il y a aussi cette façon originale d'immobiliser un cyborg : en le soudant à une table ! Pour terminer, question réalisation, Sam Firstenberg semble atteinte d'enzocastellarite aigüe puisqu'il use et abuse des ralentis ainsi que des mannequins (pas en mousse malheureusement) qu'il s'amuse à faire exploser dans le dernier acte. Pas le nanar ultime mais rigolo quand même.

Cyborg Cop 2..Déjà le titre n'a pas de rapport avec le contenu..Les cyborgs sont dirigés par un ignoble méchant. Le film est un bon catalogue d'invraisemblances, crétineries et autres absurdités, le tout noyé sous une avalanche de coups de feu, d'explosions entrainant un body count bien nineties.
Bien sur, le coup de la banane est sciant, mais pour ma part je retiens la scène ou le héros sauve le gamin au ralenti à la station service ( qui évidemment explose ensuite). Anthologique je trouve !
Enfin un hommage a Sam Fistenberg qui accumule les pépites: "American ninja" "Spiders 2" "Cyborg cop 1 et 2" ce qui donnerai envie que les Cahiers du Cinéma lui consacrent un numéro spécial. Non je déconne ..