THE EXECUTIONER PART 2Titre original : The Executioner part II
Titres alternatifs : The Executioner, L'exécuteur n°2
Réalisateur : James Bryan
Année : 1984
Pays : États-Unis
Genre : Robert-Gintysploitation (
Catégorie : Sécuritaire)
Durée : 1h24
Acteurs principaux : Christopher Mitchum, Antoine John Mottet, Aldo Ray, Renée Harmon, Bianca Phillipi, Dan Bradley, Jim Dratfield
Des images du premier Rambo et de Brent Huff dans "Mission Suicide : Strike Commando 2", voilà une jaquette qui donne dans un joli n'importe quoi.Le
cinéma d'exploitation, c'est un peu comme du forage cinématographique. Sitôt qu'un filon est épuisé, on en cherche un autre. Soit c'est une catégorie d'individus qui se voit consacrer un genre (Hippie-exploitation,
Blaxploitation, Nunsploitation), soit un sujet de société (
Drugsploitation) ou soit une star (ou son personnage) dont les films (ou le film) ont rencontré le succès au box-office. Après la
Bruceploitation, la Jerry Lewis et Dean Martin-ploitation (
"Le Gorille de Brooklyn"), la Bud Spencer et Terrence Hill-ploitation (
"Pour Pâques ou à la Trinita", "Karate, fists and beans", "Hercule contre karaté"...), la Slyploitation (
"The Intruder"), la Schwarzyploitation (
"La Revanche" avec Robert Pentz), la Seagalploitation (
"Dans les Griffes du Tigre"), voici une mode très éphémère et assez peu prolifique qu'on pourrait qualifier de "Robert-Gintysploitation".
Nous sommes en 1984 et on annonce la sortie prochaine de
"Exterminator 2", la suite de
"Exterminator" de James Glickenhaus avec
Robert Ginty, série B qui fit un carton surprise en 1981. Cette année-là, quelques producteurs opportunistes tentèrent de grappiller quelques miettes des bénéfices de la franchise en semant le trouble chez le client de vidéoclub distrait grâce à des jaquettes mettant en avant leurs propres copies de
"Exterminator". Cirio H. Santiago notamment, embaucha Richard Young, second couteau hollywoodien totalement inconnu du grand public, en fit une copie carbone de Robert Ginty et le mit en scène en vigilante urbain avant de se lancer dans un plagiat scène par scène du premier Rambo dans
"Mission Finale".
Mais là où le métrage du réalisateur-producteur philippin parvenait à s'affranchir un peu de son statut d'ersatz fauché en y insufflant un minimum de rythme, le tâcheron texan James Bryan, réalisateur de pornos à ses heures, non content d'escroquer le chaland en accolant un 2 au titre Executioner afin de le faire passer pour la suite du film culte de James Glickenhaus alors que son film n'est, bien entendu, la suite de rien du tout, nous livre une zèderie d'une médiocrité ahurissante, qui nous fait atteindre les tréfonds les plus abyssaux du cinéma d'auto-défense. Mais pouvait-on s'attendre à autre chose de la part du réalisateur culte de
"Hellriders" et
"Le Tueur de la Foret" ? Nous avons là une nouvelle preuve que quelque soit le genre que ce metteur en scène aborde, il finit par le couler bas au fond des eaux de la nullité… ce qui ne peut que nous rendre James d'autant plus sympathique et nous encourager à partir à la découverte de ses autres œuvres, telles que
"Boogievision" et
"Run Coyote Run" qui jouissent d'une tout aussi alléchante réputation.
Avouez que vous vous y seriez laissé prendre…"Exterminator" premier du nom, alias
"Le droit de tuer", relança le film de vigilantisme au début des années 80 et donna naissance à toute une série d’œuvres sur le même thème, motivant sans doute la reprise de la série des
"Death Wish" par la Cannon au passage. Grâce à sa violence, à son ton nihiliste, à la sobriété de sa mise en scène et à l'ambigüité du protagoniste incarné par un
Robert Ginty pour une fois bien dirigé, le film reçut l'engouement d'un public demandeur de héros dur-à-cuir. Alors, histoire de ne pas décevoir (enfin pas trop) les fans de l'original, James Bryan offre lui aussi le rôle de son justicier à un jeune acteur débutant inconnu au bataillon, le Français Antoine John Mottet, qu'il grime en Exterminator du pauvre. Physiquement, Antoine ne ressemble pas vraiment à notre regretté Robert lequel était grand et maigrelet, tandis qu'Antoine est trapu et a des biceps qui pourraient concurrencer ceux de Schwarzenegger. Malgré tout le respect que j'ai pour Robert Ginty et pour son honorable prestation dans
"Exterminator", il faut bien dire qu'avec sa carrure de camionneur, le jeune Antoine avait sans doute davantage le physique adéquat pour jouer les gros bras commando dans la ville, d'autant qu'il a l'avantage d'avoir une bonne tête faisant de lui un lookalike de Michael Keaton. Un action hero plutôt crédible donc. C'est pour tout le reste que ça ne suit vraiment pas…
Il est le juge, le jury et l'exécuteur (deux)…Antoine John Mottet, également apparu dans "Bruce Lee's Dragon Fight Back" et dans "Artic Warriors" avec Ron Marchini et James Ryan, et puis… c'est tout.Seigneur ! Mais quelle déco immonde ! Cela mérite un châtiment impitoyable et sans pitié !Concernant le scénario, James Bryan nous a pondu un remake du premier
"Exterminator", histoire qu'on puisse bien faire la comparaison entre un bon film d'action que les mauvaises langues qualifient de nanar et un vrai nanar digne de figurer au musée des pires aberrations filmiques. Sans même un générique d'intro, le réalisateur nous fait entrer de pleins pieds dans le bourbier dantesque de la guerre du Vietnam, en filmant de façon extrêmement confuse une "bataille" totalement bordélique réunissant quelques figurants en treillis dans un quelconque coin de la campagne californienne (James a tout de même réussi à louer un hélicoptère pour l'occasion, location qui a bien du manger les neuf dixièmes du budget). Dans cette guéguerre de cour de récré au montage décousu, la caméra va et vient aléatoirement d'un soldat qui s'agite à un autre qui gesticule en geignant
"Wouiiinnn, j'ai perdu ma mitraillette chef !" au milieu des buissons et des explosions de pétards du 4 juillet. On a bien du mal à différencier les GI entre eux vu qu'ils portent tous des casques et des moustaches et sont très mal cadrés. Grâce au doublage, on finit quand même par comprendre que Mike (Antoine John Mottet) sauve héroïquement la vie de Roger (Christopher Mitchum) au cours de cette terrible escarmouche.
En écrivant "Psycho" sur son casque, faut pas s'étonner si après on revient dingo de l'enfer du Vietnam...De nos jours (en 1984 donc), à Los Angeles, Mike est devenu un humble garagiste aux prises avec quelques vilains loubards et doit payer sa "protection" au Parrain de la mafia local, un brun gominé en costard surnommé "Le Tatoué", tandis que Roger est devenu un policier chargé d'enquêter sur une série de meurtres commis par un mystérieux justicier se faisant appeler l'Exécuteur (deux). Ce dernier s'est fixé pour mission de nettoyer la ville de sa vermine de manières expéditives, devenant ainsi le héros de l'opinion publique et l'ennemi public numéro 1 pour la police, les truands et un candidat véreux aux prochaines élections sénatoriales. Tandis que Roger entame une liaison avec une journaliste effectuant un reportage sur l'Exécuteur (deux), notre flic neurasthénique découvre on ne sait trop comment que Mike, son-meilleur-ami-qui-lui-a-sauvé-la-vie-au-Nam-et-avec-lequel-il-se-pinte-tous-les-samedis-soirs, est en fait, qui l'eut cru, ce fameux Exécuteur (deux) ! Roger doit-il arrêter son ami ? Mais c'est alors que la fille de Roger, une jolie toxico à gros seins, est enlevée par un proxénète pour servir d'esclave sexuelle/souffre-douleur au terrible "Tatoué", qui jouit en brulant les filles avec des cigarettes. L'Exécuteur (deux… bon OK, j'arrête) se lance donc dans une mission de sauvetage pour secourir la fille de son ami…
Cette raclure de "Tatoué"…Un peu neuneu sur les bords, notre héros demande au mafieux qui le rackette s'il peut quand même régler sa note de garage.La journaliste, jouée par Renée Harmon, qui fut la muse de James Bryan, notamment dans sa trilogie d'action "Lady Street Fighter", "Run Coyote Run" et "Revenge of Lady Street Fighter", ainsi que dans son film d'épouvante inachevé "Jungle Trap".La première particularité de ce film d'action, c'est son intense mollesse et son incapacité à injecter la moindre dose de spectaculaire à ses séquences, hum, de bravoure. L'affiche originale nous survend de façon outrancière une tuerie explosive avec avion en flammes, dégommage d'hélico et un L.A transformé en zone de guérilla urbaine, mais comme dans un bon vieux
Tim Kincaid produit par
Charles Band, les éléments sont bien là mais le résultat à l'écran schlingue tellement la misère et l'amateurisme que n'importe quelle série Z philippine des studios
Silver Star/Kinavesa passerait pour le dernier Jerry Bruckeimer en comparaison de cette pelloche à peu près aussi décoiffante qu'une enquête de Derrick filmée au caméscope dans un garage miteux et un coin de ruelle décati. Outre ses baisses de rythme liées à ses carences budgétaires et ses choix musicaux pas toujours très judicieux,
"L'Exécuteur 2" bénéficie d'un montage carrément nonsensique intercalant par exemple trois scènes différentes en passant de l'une à l'autre, interrompant un dialogue et sautant d'une bande musicale à une autre de façon très abrupte. Cette gestion chaotique fait qu'on a parfois un peu de mal à comprendre l'intrigue. Ce bon vieux James Bryan se débrouille une fois de plus comme un manche.
Chris Mitchum est... Chuck Norris !Par ailleurs,
"L'Exécuteur 2" est un film d'auto-défense un peu particulier car, à l'instar de
"Taxi Driver", son justicier est un malade mental. Mais si Travis Bickle avait bien un grain, ici notre vétéran traumatisé par la guerre est autrement plus siphonné et se croit carrément encore au Vietnam. Ce qui nous vaut l'une des simulations du syndrome de stress post-traumatique les plus ridicules de l'histoire du cinéma, l'Exécuteur se croyant attaqué à tout bout de champ par des flashbacks d'hélicos en plein milieu d'affrontements avec les punks du coin et se lançant alors systématiquement dans des numéros de cabotinage que l'on sent en totale roue libre. Les monologues que l'acteur improvise dans ses scènes de délires sont assez fendards (
"Gné-hé, je veux… une vraie justice ! Je suis le juge, je veux la justice !… Aarh, c'est ma justice, je dois la rendre, aargh !… Charly doit creveeeer !") et ne font que souligner l'absence flagrante d'une direction d'acteur digne de ce nom. Et outre ce handicap de taille pour quelqu'un qui s'est fixé pour mission de nettoyer les rues de leur vermine, l'Exécuteur s'avère le justicier le plus bras cassé de la création. Malgré son corps d'Hercule et son entrainement de commando des Forces Spéciales, notre héros se fait systématiquement latter les fesses par des gringalets dix fois moins costauds que lui. D'ailleurs, quand il réussit à tuer un loubard, c'est toujours en l'attaquant par surprise et par derrière !
Aller, encore un petit flashback histoire de rentabiliser au maximum la location de l'hélico.Inside The Actor's Studio : La folie par Antoine John Mottet. Bouleversant !Ce parti-pris de faire du héros un déséquilibré s'explique par le fait que le réalisateur avait décidé de copier non pas un, mais deux films à la fois. James Bryan a voulu, en plus de réaliser un plagiat de
"Exterminator", faire un rip-off... de
"Halloween" de John Carpenter ! Ce qui aboutit à un mélange assez bizarre, faisant de son justicier urbain un tueur en série masqué et psychotique. A noter également la technique hautement nanarde employée par l'Exécuteur pour massacrer les délinquants qui consiste à leur glisser une grenade dans le pantalon, exécutions à chaque fois suivies d'un seul et même stock-shot d'explosion à la qualité d'image aussi cradingue que dans un nanar turc.
Massacre à la grenade.Quant à notre
Chris Mitchum adoré, il est égal à lui-même en flic moustachu à rouflaquettes ayant bien des difficultés à articuler correctement ses répliques en VO et dont le désintérêt intégral pour ce qu'on lui fait jouer se lit sur son visage aussi inexpressif qu'une pendule. Mais il est loin d'être le seul à jouer à coté de ses pompes et pour une fois, il semble presque plus éveillé que le reste du casting, se laissant même aller à donner des coups de tatanes aux voyous du coin (rappelons que Cricri possède de réelles compétences martiales, étant ceinture noire en Kenpo). En effet, le niveau général est tellement bas que même Chris Mitchum surnage aisément au dessus du lot. Et pour un film de ce calibre, dire que Chris Mitchum est le meilleur acteur du casting, je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point ça signifie que la distribution fait n'importe quoi…
Christopher Mitchum. La loi, c'est lui !Chris aime qu'un plan se déroule sans accroc.En matière de freestyle, la fille junkie de Chris/Roger offre notamment une belle performance lorsqu'il s'agit de jouer les camées en plein bad trip, gloussant et s'exprimant avec une voix geignarde sonnant abominablement faux. Il faut voir la jeune fille et une amie junkie pouffer de rire comme des gourdasses écervelées alors qu'elles sont en train d'évoquer la tentative de viol qu'a subi l'héroïne la veille et qu'elles sont censées être cleans toutes les deux à ce moment-là. Le genre de séquence rendue d'autant plus embarrassante par une mise en scène désespérément statique, dont les plans beaucoup trop longs accentuent le sentiment d'improvisation générale. Quant au doublage, si la version française est dans l'ensemble relativement sage (bien que très médiocre et comptant quelques belles fulgurances nanardesques), le fait qu'on entende par moments les voix d'origine sous les voix françaises apporte un cachet appréciable à l'ensemble.
Bianca Phillipi, reine de l'acting en roue libre dont la prestation "100% freestyle" réveille le public pendant les longueurs.Soulignons également que les scènes d'action, particulièrement molles, sont encore plus mal filmées que le reste, la caméra ayant du mal à cadrer ses acteurs dans les mêlées bordéliques qui parsèment le métrage.
"L'Exécuteur 2" ravira également les fans d'ambiance urbaine sécuritaire, James Bryan oubliant sa jeunesse hippie pour s'adapter à l'état d'esprit des années Reagan. Comme l'exigent les règles du genre, les politiciens sont corrompus, la police glandouille, les viols cradingues en plein jour au vu et au su de tous sont prétextes à
plans nichons pas chers, les
"prisons-gruyères" laissent s'échapper tous les criminels du pays et la racaille urbaine qui terrorise les honnêtes citoyens et que combattent nos deux héros nous offre une belle brochette de loubards sympathiquement 80's : moustaches, bandanas, cols pelle-à-tarte, poings de force et chainettes en bandoulière pour tout le monde. Bon certes, on est très loin des délires vestimentaires de Tarzan et sa bande dans le diptyque mexicain
"Intrepidos Punks", mais le non-jeu et l'hilarité mal déguisée des acteurs et des figurants sont néanmoins appréciables, d'autant que leur faible nombre fait que toute la ville de Los Angeles est plongée dans la terreur par une seule bande de cinq punks moustachus et désœuvrés.
Le petit oiseau va sortir ! MOUHAHAHA !!!Bref, voilà encore un pur nanar d'exploitation grand-guignolesque sans autre ambition artistique que d'assouvir les fantasmes sécuritaires indémodables dans lesquels le beauf lambda de la classe moyenne aime se complaire dans ses repas de famille et ses conversations au bistrot, tourné avec le budget scénario du
Justicier de New York. Tel un Gérald Darmanin du Z, le visionnaire James Bryan dénonce l'ensauvagement galopant des
JEUNES, tous des déviants et des drogués qui menacent notre bonne société, oui ma bonne dame. Une grenade dans le froc ou un bâton de dynamite dans la poire, voilà qui remettra tous ces petits cons au pas. James Bryan for président !
Vandalisme…
Agressions…
Kidnapping…
Corruption…
Non-respect des petits commerçants et gaspillage de produits frais…
Jeu d'acteur exécrable…
Débauche et tatouage de mauvais gout…
Viol au dessus d'un nid de cocus… Bref, CNews et BFMTV en plus drôle.
Rien de tel qu'un peu d'insécurité pour mettre de l'animation dans votre quartier et pour distraire vos voisins retraités entre deux épisodes des "Feux de l'amour"…Enfin, n'oublions pas la guest-star du film, ce pauvre Aldo Ray, qui interprète le chef de la police corrompu et offre malgré lui un autre élément nanar déterminant. En effet, étant donné la misère intrinsèque de la panouille dans laquelle il s'était embarqué et avait daigné associer son nom prestigieux, et aussi parce qu'il jouait les has-been de service dans un paquet d'autres productions toutes aussi piteuses dans la même semaine pour payer ses frais de chimio, le malheureux Aldo a du tourner toutes ses scènes en une demi-heure maxi pour empocher son chèque avant la fin de la matinée afin de se rendre sur le plateau de tournage de
Fred Olen Ray juste après le déjeuner. Du coup, Aldo apparait systématiquement seul à l'écran, en gros plan très serré face-caméra, et lorsque son personnage est censé se trouver dans le même plan qu'un autre acteur, le réalisateur le fait doubler par un autre comédien apparaissant de dos et n'ayant pas du tout la même silhouette que lui (c'est d'autant plus flagrant quand la doublure porte des lunettes alors qu'Aldo n'en a pas !). L'effet est aussi désastreux et surréaliste qu'un dialogue en champ/contre-champ entre
Bruce Baron et Sorapong Chatree dans un
2 en 1 de
Godfrey Ho (ou qu'une prestation de Bruce Willis dans ses derniers films).
Aldo Ray et sa doublure binoclarde.Bof, ça ou un western porno…Je conclurai en disant que James Bryan est très loin d'égaler ici son chef-d’œuvre de nanardise qu'était
"Hellriders", la faute à un rythme des plus poussifs. Selon votre humeur du moment, vous trouverez le film, au choix, soporifique ou fascinant d'amateurisme avec ses acteurs sous Valium, son ambiance hallucinogène, son montage apocalyptique et sa fin absconse. Destiné aux amateurs de
série Z cacochyme,
"The Executioner 2" rassemble à mon avis suffisamment d'éléments ratés et ringards, additionnés à la délectable roublardise de sa mise en chantier-même, pour sortir de l'oubli. Le film acquiert en outre une dimension supplémentaire du fait que le vrai
"Exterminator 2" s'avère tout aussi nanar, devenant ainsi le
mockbuster nanar d'une suite nanarde. Et puis un faux Robert Ginty, rien que le concept a quelque chose de magique, non ?
Note : 1,5/5Cote de rareté : 5/Pièce de collection.Oublié des rééditions DVD, ce
mockbuster 80's a connu sa sortie VHS sur le marché hexagonal chez les éditeurs VIP (sous le titre
"The Executioner part 2 (L'exécuteur n°2)") et Proserpine (sous le titre
"The Executioner", sans le 2).