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Barb Wire (1996)

réalisateur : David Hogan

Avec : Paméla Anderson Lee, Temuera Morrison, Victoria Rowell

Genre : Post-apocalyptique en cuir (catégorie post-apocalyptique)




Un film post-apocalyptique avec en vedette Pamela Anderson alors au sommet de sa gloire ? Quelle aubaine se dit le nanardeur avide de carrières et de seins siliconés...

Hélas, force est de reconnaître que Barb Wire (barbelé !) ne tient pas ses promesses. Son principal handicap (d'un point de vue nanar je veux dire), c'est son budget. Trop d'argent pour faire un nanar, pas assez pour faire un bon film d'action. Cela se retrouve par exemple dans les décors : ici point de ces carrières si chères aux bisseux italiens, Barb Wire fait dans l'entrepôt. Ce n'est pas génial me direz-vous, mais c'est toujours mieux. Pareil pour les acteurs qui ne se distinguent ni par leur talent ni par leur nullité (sauf pour certains, notamment chez les nazis), le scénario est prévisible mais cohérent, et les effets spéciaux honnêtes mais sans plus. Bref Barb Wire avait tout pour se retrouver dans la catégorie des "on s'est fait avoir", catégorie film d'action de série b ni vraiment bon ni franchement mauvais.

Heureusement, il y a Pamela Anderson. Elle ne sauve pas le film à elle toute seule mais permet tout de même à Barb Wire de se hisser un cran au dessus du navet, ou un cran en dessous du bon film, c'est selon.
D'abord il faut parler des tenues de son personnage, Barb Wire. Si vous aimez le cuir, vous allez être servi parce qu'elle ne porte que ça : gants en cuir, cuissardes en cuir, guêpière en cuir, pantalon en cuir et blouson en cuir. Une caricature. Margaret Tatcher était la dame de fer, Barb Wire est incontestablement la dame de cuir. Ensuite il y a le physique de Pamela : plus de la moitié de sa personne est artificielle quoiqu'elle en dise et elle passe plus de la moitié du film plus qu'à moitié à poil et du coup ça se voit tellement que c'en est drôle. Enfin il y a son jeu que je trouve admirablement résumé par cette image :



Au final sa performance n'est quand même pas suffisante pour sauver Barb Wire qui reste un nanar assez médiocre, mais en période de vaches maigres on ne peut pas faire le difficile et il pourra servir de roue de secours si Bruno Mattei ou Godfrey Ho vous font faux-bond. De plus comme je le précise, il est finalement aussi proche du navet que du bon film et même si Barb Wire n'est que faiblement nanar, ça ne veut pas dire qu'il soit si désagréable à regarder, bien au contraire.

Note : 1,5/5



Vous aimez le cuir ? Ca tombe bien !



Des seconds rôles bourrés de talent et de charisme.



Tirer en gonflant les joues, la marques des GRANDS acteurs !



Des effets spéciaux qui rivalisent avec L'Homme-Puma !

merde toutes ces belles chronikes me font penser ke je n'ai pas de sauvegardes de mes anciennes chrobikes de Bloody Mallory et Infested ...


arrff

Bouarf !!! Faut pas être trop méchant non plus... Y avait Clint Howard quand même. Bon d'accord , un petit rôle , mais c'est Clint Howard quand même !

Je réitère donc :

''Barracuda, pourquoi t'as chroniqué l'extrêmement long génerique qui précède la scène de la douche ? C'était CA le film !!!!! ''

Pas d'accord ! si je te suis sur ton terrain, il faut aussi inclure la scène d'ouverture, qui n'est autre qu'une scène de strip tease (ca m'a bien fait marrer d'ailleurs tellement c'est énorme d'ouvrir LE film avec Pamela Anderson sur une scène d'effeuillage kitsch).
Et puis la pseudo-scène sado-maso vaut son pesant de cacahouètes aussi.

Un monde post apocalyptique et devasté, des néonazis en uniformes , une blonde décolorée à qui montre ses nichons, un gentil musculeux et innexpressif (Temuira Morrison où comment j'ai coulé ma carrière après l'âme des guerrier), du cuir, des motos, des has been qui cachetonnent (Udo Kier toi tu va pas voler ta fiche d'acteur déchu!), un terrain vague...
En gros le film post apocalyptique que les italiens aurait fait s'ils avaient eu plus d'argent et de moyens techniques. Il ne manque que la carrière alors ils ont pris des docks.
C'est un film que je ne deteste pas, il est tellement surjoué (les méchants nazis sont un régal) qu'on ne peut être que fasciné par un tel gaspillage d'argent et de pellicule pour un objet filmique d'un autre temps à la gloire d'une walkyrie de superette...

Comme dirait Peter: IIIIIIIIIIIIIIIIILLLLLLLLLLL LLLLLLLLLLLLLLLEEEEEEEEEEE FFFFFFFFFFFFFFFFFFFOOOOOOOOOOOOO!!!!!!!!! TM

C'est vrai que les nazis sont tous géniaux. En particulier la scène de torture psychédélique au début est un régal.

Arrêtez !!! c'est un remake de Casablanca, j'vous dis !!

Je remonte ce thread parce que j'ai enfin ajouté le chapeau du film et fait quelques ajouts mineurs à la chronique. Su ce je retourne enfiler ma combinaison intégrale en cuir.

si seulement les seins de Pamela pourraient parler ils auraient pu avoir un bon rôle dans le film.Ils auraient surement sauver le film comme étant bon film et non un cran en dessous

dispo pas cher ici :

http://www.priceminister.com/navigation ... /barb+wire

Barb Wire est un peu un plaisir coupable: On veut voir Pamela Anderson habillée toute en cuir mettre une branlée à des hommes; et de côté-là, on n'est pas déçu. La scène d'intro nous met tout de suite dans l'ambiance avec ce strip-tease arrosée (qui n'en est pas vraiment un, car elle ne se désape pas tout à fait) et ces tenues bien moulantes; mais dans l'ensemble cela reste soft car tout est assez bien cachée (et la mousse du bain cache par magie ce que tout mâle voudrait voir). Le seul moment où l'on peut voir subrepticement un plan nichon, c'est le passage où elle enfile un peignoir, mais c'est du rapide.
Personnellement, Pamela Anderson ne joue pas trop mal son rôle de femme rebelle avec ce regard noir du style "on ne me le fait pas à moi" ou "fait pas chier!" et côté castagne, elle ne se débrouille pas mal même si le réalisateur abuse un peu du filtre bleu ce qui rend certaines scènes illisibles.
Les hommes sont vraiment mal loties, à part quelques exceptions, entre le fasciste froid qui cabotine comme un dingue à la fin du métrage (j'adore son casque de torture), le héros de la résistance qui est vraiment anti-charismatique (et cette phrase "tu sais que j'ai la côte avec les femelles!", il y a vraiment des baffes qui se perdent), ce pauvre Udo Kier qui se paye un tatouage disgracieux et une perruque (retiré en quelques secondes heureusement, sinon la tenue de majordome lui va à ravir), un patron de la pègre gras et traître, le frère aveugle qui est intelligent d'un côté (il arrive à cacher les lentilles de contact lors de l'arrivée des fascistes) mais complétement idiot d'autre part (il avoue qu'il les a eut en sa possession mais refuse de révéler leurs emplacements; c'est la meilleure façon de se faire torturer ensuite), etc...
Le seul qui remonte le niveau, c'est Alexander (incarné par un très bon Xander Berkeley), le flic présenté comme un ripoux, mais honnête (oui, on arrive à combiner les deux antinomies ). D'ailleurs, ce personnage ressemble un peu à Barb Wire de par leurs modes de vie: ils ne prennent partie pour aucun des deux camps, ils font leurs petits business, trafiquent à droite et à gauche pour arrondir leurs fins de mois et il y a un certain respect entre eux. Le personnage d'Alexander n'abuse pas de la situation lorsqu'il est en tête à tête avec Barb Wire, il rechigne de trouver une raison pour perquisitionner dans son établissement, il tente de protéger son frère lors de l'examen rétinien, et il lui donne un coup de main lors de son arrestation en lui remettant une grenade. D'ailleurs, j'ai trouvé fort dommage qu'il n'y ait pas eut un petit baiser de remerciement à la fin, cela aurait donné un petit côté sensible de la part de Barb Wire.

J'ai une preview d'un comics de "Ghost"ou Barb Wire fait de la figuration.

C'était sorti dans Comic Box.

Je déterre ce vieux sujet juste pour signaler que Barb Wire est disponible depuis quelques jours sur Netflix. Youpi.

Merci pour l'info, Pictoris !
Je vais mater ça de suite, ne l'ayant encore jamais vu...

Eh ben, comme le dit Barracuda, on navigue entre le bon film et le nanar. Trop de thune pour être complètement nanar, trop débile, clichetonesque et putassier pour être BF.

Entre Pamela Anderson, les looks vulgos et les implants mammaires de presque tout le casting féminin, le mauvais hard-rock/mauvaise techno, les décors de boite de nuit et le grain de l'image avec filtres, on a la tenace impression de regarder un porno chic des années 90 avec Jenna Jameson ou Kelly Trump en vedette, dont on aurait enlevé les scènes de cul pour mettre des fusillades et des explosions à la place.

L'occasion de retrouver ce bon Steve Railsback alias Jack Tillman, toujours aussi impavide et droopyesque, en tortionnaire chef des SS du Congrès. Avec son demi-sourire et ses paupières mi-closes, on le sent toujours autant motivé. Il a cela dit l'air de s'éclater à cabotiner dans le final.

Le final justement avec les pseudos-punks échappés d'un sous-Mad Max italien, les SS à cagoules et lunettes de ski, le van K2000 et la moto bionique lance-roquettes de Pamela est bien mongol à souhait. C'est vraiment Casablanca revu et corrigé à la sauce Les Miséroïdes. Un gros plaisir coupable comme le dit wolfen.

Il y a une actrice de '' les deux de l'amour''

Enfin découvert et c'était pas aussi nul que je l'imaginais. Je ne suis pas du tout sensible au morphotype silicono-andersonesque (je n'ai même jamais compris son statut de sex symbol), mais il faut admettre que les producteurs ont tenu leur promesse pour une fois : l'actrice monopolise la caméra, toute poitrine dehors et de cuir vêtue pour le plus grands plaisir de ses admirateurs. Cette débauche de chair (et les simili-SS accessoirement) donne par moments au spectacle de faux airs de film d'exploitation et je trouve que ça reste correctement emballé dans la limite du budget alloué évidemment. Rien de transcendant scénaristiquement parlant, c'est du pur actionner SF sans finesse du milieu des 90's (la photographie et les choix esthétiques ne trompent pas), mais ça se laisse regarder sans ennui (et puis Pam n'est pas ridicule). Comme dit précédemment, ça commence réellement à tutoyer le bis dans le dernier acte avec son ambiance post-apo bien cheapos au duel final vu mille fois (incroyable ! un duel accroché à une grue !). Pas nanar pour moi.