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Le Poing Vengeur de Bruce - Bill James, 1984
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Auteur:  John Nada [ 02 Sep 2004 15:13 ]
Sujet du message:  Le Poing Vengeur de Bruce - Bill James, 1984

http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... ngeurbruce


Le Poing Vengeur de Bruce a.k.a. La Vengeance du Dragon a.k.a. La Vengeance du Ninja (Bruce's Fist of Vengeance) :

Philippines. 1984. 80 mn. De Bill James, avec Bruce Le, Jack Lee, Romano Kristoff, Ken Watanabe, Don Gordon, James Gaine…

Le genre : doubleurs cherchent 1ère expérience (catégorie : pur et dur)


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Avant d’évoquer le contenu de ce film, un petit éclairage s’impose concernant ses différentes éditions en vidéo :

--> On le trouve sous le titre La Vengeance du Ninja chez l’éditeur Atlantic Home Video, avec une illustration au dos de la jaquette, un résumé et une fiche technique sommaires mais qui correspondent bien au film qui nous intéresse.

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--> On le trouve sous le titre La Vengeance du Dragon chez l’éditeur Initial (collection Full Contact), avec des illustrations, un résumé et une fiche qui ne correspondent pas, le film étant crédité « Bruce Li ».

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A noter pour les acheteurs éventuels que la pellicule présente les mêmes détériorations dans ces deux versions, qui ont donc vraisemblablement pour origine la même matrice cradingue. Ce film ayant par ailleurs bénéficié d’une petite exploitation en salles chez nous sous le titre Le Poing Vengeur de Bruce (traduction fidèle de son titre international Bruce's Fist of Vengeance), c’est sous ce nom que nous le désignerons ici.

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Séquence d’intro : Bruce Le exhibe sa plastique nerveuse sur une excellente zique de Totoy Nuke (arf, paye ton nom). Le reste de la BO se permet quelques emprunts directs, du côté de James Bond notamment (Les Diamants Sont Eternels).

Ceci étant dit, parlons maintenant de la bête : tourné à Manille par un certain Bill James (pseudo !?), Le Poing Vengeur de Bruce réunit du beau monde. Le fringuant Romano Kristoff tout d’abord – grand habitué des productions locales – dans le rôle du méchant Miguel, mais également pas moins de deux clones de Bruce Lee : Jack Lee et surtout Bruce Le qui, bien que seulement crédité en tant que « fight director », demeure le véritable héros du film, Le Poing Vengeur de Bruce s’inscrivant sans complexe dans cette lignée des « sous Bruce Lee », dont il est l’un des derniers rejetons.

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Bruce Le n’hésite pas à citer sa seule et unique référence

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Bruce Le & Jack Lee. Le premier a le bon prénom, le second le bon nom de famille mais côté charisme c’est encore un peu juste d’un côté comme de l’autre.

L’histoire présente ainsi les habituelles références fallacieuses au petit dragon : Peter (Bruce Le), maître d’une école de kung fu à Manille, reçoit un coup de fil de Hong Kong de la part de son vieil ami Jack Lee (dans son propre rôle), qui lui annonce son intention de venir participer à un tournoi local. En fait, Jack Lee n’est ni plus ni moins que le frère de Bruce Lee qui, à sa mort, lui a légué son précieux livre de techniques secrètes. Un ouvrage que convoite avidement le fourbe Miguel (Romano Kristoff alias Ron Kristoff), lui aussi maître dans l’art de tatanner la gueule à autrui en hurlant…

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Séquence nostalgie : lors de la scène où Jack Lee consulte le livre de techniques secrètes de son défunt « frère » Bruce, le spectateur a droit à une succession de photos du petit dragon façon économiseur d’écran (c’est-à-dire en longs plans fixes) sur fond de musique d’Opération Dragon !

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Le figurant le plus drôle du film…

Composante nanar n°1 : les doublages. On en parle souvent mais là, la barre est placée particulièrement bas : aucun souci de coordination (laissons ça aux professionnels, voyons), intonation zéro – ce doublage là est à la musicalité de la langue ce que le rap est à la mélodie – blancs en milieu de phrases, hésitations, accentuations aléatoires de « e » muets (ainsi on découvre un peu perplexe que la capitale des Philippines n’est plus « Manille » mais « Manilleuh »)… c’est un véritable festival. Il faudrait interroger des gens du milieu un jour, je ne serais guère étonné d’apprendre qu’à l’époque l’usage était de refiler les films de kung-fu aux petits nouveaux pour qu’ils puissent se faire la main. A ce titre, l’extrait vidéo disponible sur le site depuis déjà un moment illustre parfaitement l’étendue du carnage.

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Des acteurs d’exception relayés par des doubleurs pleins d’avenir… Bouleversant !

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Provoqué par un élève de Bruce Le un peu trop fanfaron, Jack Lee lui donne une bonne leçon : il baisse agilement le pantalon de son adversaire dont l’arrière-train est immédiatement percuté par un sac de sable. C’est l’hilarité générale dans la salle d’entraînement, Bruce Le applaudit à tout rompre. Il s’agit probablement d’une des précieuses techniques secrètes contenues dans le livre de Bruce Lee.

Composante nanar n°2 : la réalisation – dont j’anticipais certes l’académisme tout juste fonctionnel mais pas le degré d’amateurisme – et, globalement, tout l’aspect « technique » du film : cadrage approximatif, raccords je-m’en-foutistes, montage à l’aveuglette, éclairage fluctuant, emploi du zoom intempestif et au final parfaitement ridicule… une litanie de fautes de débutant qui rapproche plus Le Poing Vengeur de Bruce de la vidéo pédagogique pour apprentis cinéastes que du 7ème Art.

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Grosse exclue Nanarland : l’analyse des secrets de réalisation de Bill James ! Ici c’est un splendide zoom, marque du génie du cinéaste, qui est décomposé en quatre plans pour bien décortiquer le mouvement.

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Là c’est une dramatique prise de menton filmée sous pas moins de trois angles différents – avant d’être ponctuée par un zoom, cela va de soi – pour permettre au spectateur de mieux appréhender l’action. Les producteurs auraient paraît-il émis quelques réserves concernant cette scène, craignant qu’un traitement aussi résolument moderne du récit ne déroute quelque peu le public mais Bill James, en authentique artiste, a tenu bon et su imposer sa vision de l’œuvre, obtenant un director’s cut gage d’intégrité.

Là encore, l’extrait vidéo illustre bien cet aspect du film : subtile ouverture de la séquence sur un bon gros plan (un joli nunchaku rouge, mais ça pourrait tout aussi bien être un pigeon sur le rebord de la fenêtre ou une tâche de vin sur la moquette) --> zoom arrière --> déroulement de la séquence --> zoom avant et gros plan de clôture (sur les petits yeux plissés de Romano Kristoff en l’occurrence, effet dramatique garanti). C’est bon coco, c’est dans la boîte.

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Parallèle tragique : alors que son ami Jack Lee est séquestré par le vil Miguel dans une posture peu confortable, Bruce Le, insouciant, se détend avec sa petite amie en regardant des combats de coq. Les plus grands dramaturges peuvent aller se rhabiller !

Bien qu’on ne s’ennuie jamais vraiment, à la fois grâce aux défauts évoqués plus haut et aux combats assez honnêtement réglés, le rythme du film demeure néanmoins très… philippin (on navigue péniblement entre la chambre d’hôtel de Jack Lee, le hall dudit hôtel, la salle d’entraînement de Peter / Bruce Le et la baraque de Miguel / Ron Kristoff via des allers-retours incessants des uns et des autres entre ces quatre lieux stratégiques qui rendent bien compte de la maigreur de l’intrigue), quelques touches d’humour elles aussi garanties appellation d’origine contrôlée venant ça et là saupoudrer l’ensemble jusqu’au combat final opposant Romano Kristoff à Bruce Le.

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Miguel a assassiné son meilleur ami, tué tous ses élèves et kidnappé sa fiancée. Se retrouvant seul et au chômage technique, Bruce tient désormais un solide alibi pour parodier son modèle et pousser des hurlements suraigus en sautillant d’un pied sur l’autre.

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GRAND FESTIVAL BRUCE LE !!!!!!

Un affrontement au cours duquel monsieur Le nous sort son grand numéro d’hystérie martiale directement inspiré par qui vous savez. Poussés dans un registre très précis (entre le chat écartelé et le bébé torturé au fer rouge, je dirais), ses hurlements sont, à l’instar des doublages et autres bruitages de coups de latte, visiblement placés sans grand souci de coordination avec les images qui les accompagnent… à moins que Bruce Le soit un merveilleux ventriloque !

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Affrontement final entre Bruce Le et Romano Kristoff

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Romano nous fait une démonstration de nunchaku mais Bruce, moyennement impressionné, le nargue en se frottant le nez comme qui vous savez.

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Pas de tromperie sur la marchandise : Le Poing Vengeur de Bruce est un bon petit film de kung fu période Bruceploitation. De quoi passer un moment agréable, ni plus ni moins.

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Ha!Ha! Quand même, ce coup du pantalon baissé…


John Nada 2,75/5

Auteur:  Eric [ 02 Sep 2004 16:09 ]
Sujet du message: 

Wouhou c'est fête aujourd'hui !!! 2 chroniques coup sur coup là moi je dis chapeau :worship:

Auteur:  Nikita [ 02 Sep 2004 16:42 ]
Sujet du message: 

Arf, j'en suis estomaqué, quelle productivité! :shock:

Bon ben, j'y vais moi aussi de mon doublé :

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Auteur:  MrKlaus [ 02 Sep 2004 23:38 ]
Sujet du message: 

[mode gros connard on]

Heu... oui mais Apex avait deja fait la chronique

[mode gros connard off]

Auteur:  Paul Gap [ 03 Sep 2004 4:35 ]
Sujet du message: 

c'est vrai qu'il y avait dejà une chronique, mais c'est bien le genre de films qui en mérite 2 !!!

sinon ron kristoff il fait vraiment du kungfu ou c'est du pipeau ?


super chronique comme d'hab, rien à rajouter à part qu'il parait que le type qui a le livre écrit pas bruce lee avant sa mort et qui contient ses techniques secrètes de combat vient d'arriver à manilleuhhhhh !!! il s'appelle jack lee !

Auteur:  John Nada [ 05 Sep 2004 0:58 ]
Sujet du message: 

Oui, Rico m´a signale en cours de chronique qu´Apex l´avait deja chronique... :oops: D´ailleurs le scan de la jaquette creditee Bruce Li vient de lui :-D

Oui, Ron Kristoff tatanne vraiment, et il assure plutot pas mal avec des nunckakus, ca m´a un peu surpris aussi :)

Auteur:  Nikita [ 16 Sep 2004 9:54 ]
Sujet du message: 

John Nada a écrit:
Oui, Rico m´a signale en cours de chronique qu´Apex l´avait deja chronique... :oops: D´ailleurs le scan de la jaquette creditee Bruce Li vient de lui :-D


Pas grave, au pire ça fera une double chronique! Pourquoi vouloir le moins quand on peut avoir le plus? :-D

Auteur:  Georgie-boy [ 16 Sep 2004 11:17 ]
Sujet du message: 

Et alors? Une double chronique, ca va! On a bien fait pareil avec Spiders, Megaforce et... et caetera!

Auteur:  Raccoon [ 16 Sep 2004 13:48 ]
Sujet du message: 

et toi une simple chronike tu peux ?

Auteur:  Georgie-boy [ 17 Sep 2004 3:39 ]
Sujet du message: 

Pourquoi pas? Pour tres bientot, c'est sur!

Auteur:  Raccoon [ 17 Sep 2004 8:50 ]
Sujet du message: 

j'aimerais connaitre ton échelle de temps georgie, ke je sache à koi bientôt peut correspondre

Auteur:  Georgie-boy [ 17 Sep 2004 9:58 ]
Sujet du message: 

Ben, a Commando Massacre, par exemple. Vois la fiche d'acteur de Max Thayer pour comprendre.

Auteur:  alfie [ 17 Sep 2004 10:19 ]
Sujet du message: 

" - Quelle heure est-il Georgie ?
- Je mange des nouilles."
:roll: :drink:

Auteur:  Raccoon [ 17 Sep 2004 10:37 ]
Sujet du message: 

ah c bien ce k'il me semblait , je n'étais donc pas fou à ce point

Auteur:  Kobal [ 27 Nov 2005 12:08 ]
Sujet du message: 

Déterrage pour avis suite au visionnage d'hier (merci Dao :wink:).

Aaaaah, ça fait du bien de se refaire du Bruce Le. Tous les poncifs du cinéma de Manille sont présents, comme le détaille si bien la chronique de John Nada. Dommage que le début du film profite plus à Jack Lee qu'à Bruce Le, mais il se rattrape largement sur le final, avec un combat au ralenti dans une fontaine, à base d'erreurs de montage plutot déconcertants. L'utilisation des nunchaku par Romano Kristoff est jouissive quand on aime le bruit de la kalashnikov (et quand il en a deux, c'est pire que le Vietnam). D'ailleurs, je crois bien que c'était mon premier film avec Ron et il mérite bien son titre d'acteur nanar : visage monolithique, regard fixe, savament doublé par une voix aussi monocorde que sa tronche.

Bref, c'est Philippin, c'est pauvre, c'est un film à 2 de tension (voire carrément bas débit cérébral à ce point là, va falloir réanimer), MAIS c'est du Bruce Le, et ça, ça vaut tout l'or du monde. :D :D

Un bon 3/5 pour ceux qui aiment le genre. :D :D

Auteur:  ROTOR [ 27 Nov 2005 13:47 ]
Sujet du message: 

mouaih, moi j'ai été un peu déçu. Ya de bons passages, mais le doublage n'est pas si nanar que ça, et le rythme tombe souvent. Et puis le combat final est drôle au début, masi au bout du 3ème ralentit, quand on a comprit le principe, ça devient limite chiant (en plus ce passage avec les ralentis dure vachement longtemps).


Pour moi c'est loin derrière Le Vainqueur, et je lui donnerais juste un petit 2/5.

Auteur:  Kobal [ 27 Nov 2005 14:09 ]
Sujet du message: 

Oui, je suis quand même d'accord avec toi. Mais hier soir, l'ambiance était au ralenti quand on l'a maté, donc en totale adéquation avec le rythme du film. C'est pas le meilleur Bruce Le que j'ai vu, mais ça faisait tellement longtemps que ça a suffit à mon bonheur. :D

Auteur:  Lawrence Woolsey [ 14 Fév 2006 20:49 ]
Sujet du message: 

Séquence émotion : en lisant cette chronique, je me suis brutalement remémoré ce film, sans doute mon premier nanar, vu il y a plus de dix ans chez un copain (le titre était LA VENGEANCE DU NINJA). J'étais en école primaire, période tortues ninja et j'avais adoré ce film. Aujourd'hui, en regardant le court extrait disponible sur le site, je me suis écroulé de rire. Il semblerait que le petit garçon enfoui en moi est mort. Baisse de moral, d'un seul coup...

A la même période, j'ai vu un autre film du même acabit (je l'adorais aussi), intitulé LE MESSAGER DE BRUCE LEE : un mec se fait tuer par une fourche accroché dans un arbre situé dans une propriété sur-gardée (la fourche est un piège à intrus). Séquence suivante : un lookalike de Bruce Lee (j'ai toujours cru que c'était le vrai) s'entraine au kung fu en se battant avec un bandeau sur les yeux. Plus tard, il est assailli par les membres d'un gang. Sauvé par un autre gang, il accepte la mission que lui confie le chef de ce groupe (j'en ai marre de répéter gang) : infiltrer la propriété du début, fief du groupe rival (celui qui venait de l'attaquer). Bruce accepte et se fait passer pour un électricien.
C'est à peu près tout ce dont je me rappelle, sinon qu'il y a un ninja blanc (caucasien, quoi) au look d'ingénieur informaticien des années 70 qui se bat avec une lance transformable en nunchaku et qui meurt à la fin, transpercé par la fourche du début.
Si quelqu'un a vu ça...

Auteur:  Juan Piquer [ 22 Nov 2006 20:44 ]
Sujet du message: 

Salut à tous! J'ai pu voir cette image dans la chronique:

Citer:
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Voici paraît-il l'affiche espagnole du Poing Vengeur de Bruce. Moi je veux bien, sauf que les noms des acteurs ne correspondent pas du tout mais bon, elle est tellement jolie cette affiche...

De un, elle ne correspond pas à "Le poing vengeur de Bruce" mais à un autre film intitulé "Bruce Le's Greatest Revenge" qui date de 1979 contre 1981 pour "Le poing vengeur de Bruce" (années tirées du site du Ministère de la Culture espagnol)
Et de deux, elle n'est pas espagnole :shock: En effet "Bruce Le's Greatest Revenge" en espagnol de chez Espagne s'intitule "La gran revancha de Bruce Le" et autre détail: sur l'affiche "Le Jeu de la Mort" s'appelle "El juego de la muerte" et en Espagne "Juego con la muerte"

En gros:
Bruce Le's Greatest Revenge = La gran revancha de Bruce Le. 1979
Le poing vengeur de Bruce = La venganza de Bruce. 1981

Voilà qui est dit...
A+

PS: et puisque vous avez été sages, voilà l'intro de Bruce Le's Greatest Revenge :wink:
http://www.shaolinchamber.com/video_files/MISC/bestintros-BruceLesGreatestRevenge.wmv
Teneur nanar garantie :mrgreen:

Auteur:  Wolfwood [ 08 Nov 2007 13:45 ]
Sujet du message: 

Un peu déçu par ce film, même si je n'en attendais pas beaucoup non plus, il convient de reconnaître qu'il réserve tout de même des bons moments: le doublage est pas mal dans la forme où tout les comédiens semblent sous tranxène, même si finalement ils restent sobre dans le fond (on à pas de gros dérapages comme pour d'autres long-métrages). Il y a aussi le "jeu" de Bruce Le, copié-collé jusqu'à l'extrême sur celui du petit dragon, et qui fait son effet. On peut aussi parler des combats qui virent souvent au vrai n'importe quoi, à la mise en scène hasardeuse qui tente de camoufler un budget misérable se résumant à quatre décors... .

Mais je dois avouer que, pour moi, la vraie force de ce film réside dans l'incohérence complète de certaines situations. Déjà, on peut trouver surprenant que les techniques secrètes de Bruce arrive à s'assimiler en une nuit seulement, ça fait un peu léger même pour un artiste martial accompli, mais le plus sidérant réside dans le comportement des personnages. Une fille envoyée par Ron Kristoff, mais qui en une soirée passé avec sa cible, va changer de camp, par exemple. Quoique, ce n'est encore rien face à cette scène où Jack, après s'être fait kidnappé, retrouve l'un de ses geôliers. Là, c'est du pur délire et c'est médusé qu'on voit le sbire présenter ses excuses à sa victime et l'autre, d'accepter tout naturellement sans même se poser de question pour ensuite lui demander de lui rendre un service.

Bref, peut être pas un morceau d'anthologie, c'est parfois très mou du genou, mais ça reste rigolo lors de quelques scènes.

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