Revu ce classique des bacs à 1€ d'Easy Cash. Petit nanar pour ma part, la faute au rythme un peu trop nonchalant à mon goût (bien qu'on sente la volonté de dynamiser un peu tout ça via une narration non linéaire). L'histoire pioche un peu dans LA MOUCHE, un peu dans THE THING et un peu dans ALIEN et, comme le souligne bien l'auteur, on sent qu'une bonne partie du budget a été consacrée aux effets spéciaux en latex cra-cra et autres créatures rigolotes (dont une sorte de crapaud alienoïde). C'est cette partie maquillages et SFX qui est la plus convaincante (en plus d'être relativement généreuse pour ce genre de production de seconde zone) parce que le script, en plus de balader les spectateurs dans les mêmes couloirs dans un sens et dans un autre, est ponctué d'incohérences et est incarné par des personnages tous plus fades les uns que les autres (et ne parlons pas de l'horrible musique d'ascenseur).
Ils ont déjà été cités plus haut mais voici les trucs qui m'ont fait délirer :
* les circonstances grotesques de la contamination : par inadvertance, le mec enfonce sa seringue dans l'oeil du crapaud mutant qui, pas content, le mord en retour !
* la méthode radicale pour endiguer la contamination : verser de l'acide sulfurique sur la plaie !
* le look salsilfiesque du monstre principal
* ses espèces de projectiles vivants qui ressemblent à des steaks hachés bourrés d'OGM (avec des dents !)
* le petit ami qu'on croit massacré comme les autres mais qu'on découvre vivant contre toute logique à la toute fin !
* le plan final en stop motion confirmant l'absurdité de tout ce qu'on vient de voir précédemment