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http://www.nanarland.com/Chroniques/Mai ... omiccyborg : La chronique (honnête vis-à-vis des réelles qualités du film).

Si Atomic Cyborg commence un peu mou du genou et peut faire peur quant à son statut de nanar, la suite du film est rapidement rassurante. Se partageant entre bisserie ritale fauchée qui y croit et accès nanars s'aggravant progressivement, cet Enfonceur est finalement bien plaisant à regarder.

Il est surprenant d'assister à l'évolution de notre cyborg en quête identitaire (faut dire qu'avec un prénom comme Paco, y'a de quoi), quand celui-ci décide de s'installer dans un bar afin d'y pratiquer des matches de bras de fer, dans une virile ambiance de routiers (avec lancement de défi par papier cul interposé). Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais de la part d'un ersatz de Terminator, à vrai dire. Mais heureusement que les méchants du consortium, sadiquement menés par John Saxon, finissent par le retrouver et lui balancer au cul quelques tueurs (dont une autre cyborg) qui permettent des scènes de bastons/fusillades hautement nanars. Il ne reste alors qu'à sortir la fameuse scène du bras bionique, sans trop de lien avec le reste du film. Un peu de doublage naze, des dialogue débiles, un acteur principal inexpressif et des bruitages sorties d'un délire filmique turque (si si !!), et vous avez là de quoi passer une bonne soirée.

2.75/5


L'affiche québécoise, meilleure traduction au monde d'un titre étranger.

A la base, le film devait être un sous-Bras de fer (oui oui, le Stallone) lais suite au succès de Terminator, ils ont modifié le scénario.

Ça explique quand même vachement cette trame scénaristique qui a de quoi laisser perplexe.

J'ai trouvé plusieurs films dans ce Atomic cyborg :

- L'intrigue sur le cyborg qui est plutôt mou du genou exceptée les dernières minutes qui explosent des têtes et des casques et tirent au laser avec une arme plus grosse que l'homme qui la porte.
- L'intrigue avec la bande de cul terreux qui font des bras de fer. Et là mes enfants, je crois qu'on touche au sublime, ce sont les scènes qui manquent à Extreme préjudice. Le bon film qui sent le jus d'homme, dans plusieurs sens du terme, et les poils d'homme dans plusieurs sens du terme également (moustaches, barbes mal rasés, poils de torse et dessous de bras). De l'amitié virile moite comme on en fait plus. C'est macho à mort et fait un constant concours de bites avec un George Eastman au top de sa forme.

Il ne vaut pas 2019, après la chute de New-York, mais ça reste un chouette divertissement rital, dans le haut du panier des années agonisante de l'industrie italienne.

J'ai bien aimé ce film et plus particulièrement la B.O qui est superbe! BF pour moi

BF pour moi aussi. A part quelques détails nanars (l'arme laser), Sergio Martino parvient à hisser son film au statut de bonne petite série B qui exploite à fond son lieu de tournage. La production a tout misé sur le tournage aux USA et ça se voit.

Effectivement, le film est un bon bis. J'avais rédigé cette chronique très quelconque il y a maintenant plus de 10 ans, le site était encore jeune, moi aussi...!

C'est vrai que, en dehors du budget pauvre et des emprunts aux gros succès hollywoodiens cités (mais quand même raisonnables), le film reste correct, bien au-dessus de la production ordinaire d'un Nono Mattei ou d'un Alfonso Brescia.

Déjà, c'est bête mais tous les extérieurs ont été tournés aux Etats-Unis, ce qui fait que le côté "Italiens qui essaient de faire un film ricain" passe moins à côté de la plaque que les nanars qui essaient de te faire passer un sous-bois de la banlieue de Rome pour une jungle exotique. Il y a des paysages de l'Arizona très ciné-géniques qui apportent vraiment du cachet au film. Ensuite, il y a le fait qu'un acteur comme Daniel Greene, tout monolithique qu'il soit, est loin d'être aussi mauvais comme Mark Gregory. Il est limité, très loin d'être un grand comédien, mais il fait son boulot sans trop démériter. Enfin et surtout, il y a le fait que Sergio Martino est un faiseur habile. Dans ses interviews il apparaît cynique et prétentieux, mais sans être un génie c'est quelqu'un qui semble bien connaître son métier. Je me souviens qu'à propos de "2019 après la chute de New York", il expliquait qu'il avait fait au mieux par rapport au budget misérable qu'il avait, mais qu'avec un peu plus de moyens il aurait pu faire un film du même niveau que les films américains qu'il copiait. D'ailleurs "2019 après la chute de New York" est lui aussi à la limite bis fauché mais honnête/nanar (MrKlaus l'a classé en BF). Ce sont les 2 seuls films réalisés par Sergio Martino sur le site (là où Mattei en a 11).

Ce qui fait qu'on pourrait lui consacrer une bio, mais bon, si les deux films sus-cités sont finalement reclassés en bon bis (ce qui se défend d'ailleurs), ce n'est pas la peine.

Par ailleurs il semblerait que la version français de ce film existe en DVD


Quelqu'un a plus d'info ce DVD?

Il est également présent dans un coffret DVD 50 Films (en anglais)

Oh que oui ! Il n'y a qu'à voir ses trois excellents gialli du vice pour voir que l'on n'a pas affaire à un tâcheron.

Je pense que c'est cette production post-apo ritale qui est atteinte de nanardise, voire les fatales années 80. Budgets inexistants, industrie en fin d'agonie, le syndrome du bon réalisateur bis qui fait de la grosse merde à cette période est assez répandu. Fulci, après L'enfer des zombies, L'au-delà ou les 4 de l'apocalypse, nous fait 2072 qui aurait pu être réalisé par n'importe quel trou de balle. Castellari fait Il grande racket et l'excellent Keoma, puis Les guerriers du Bronx et Les nouveaux barbares.

Pour moi, Martino est celui qui s'en sort le plus. 2019, malgré un budget très réduit, est généreux, pas chiant, avec plein de rebondissements et personnages divers, ce n'est pas un film qui fait dans le jem'enfoutisme. Et pour Atomic cyborg, conscient de l'état de son film d'avance, Martin a l'air de plus s'éclater et tourner ça en dérision qu'autre chose. Il n'y a qu'à voir George Eastman qui a l'air constamment hilare. Aux scènes de mâles qui sentent la bière et les dessous de bras, j'ai ri mais avec le film.
Je trouve que l'on retrouve également cette dérision, voire une métaphore, dans la fameuse scène de rituel templar. Gros clin d'oeil qui dit "On le sait que c'est de la merde, alors autant s'en amuser."

Pour moi, Sergio Martino s'en sort effectivement très bien dans une industrie agonisante, comme tu dis, à égalité avec un Umberto Lenzi (pour qui j'ai une petite préférence).

Et si tous deux peuvent paraître parfois bien présomptueux en interview, c'est à mon sens principalement dû au fait que si eux ne disent pas du bien de leur travail, personne ne le ferait tant ils sont catalogués presque yes-men sans personnalité cinématographique alors que leur savoir-faire, leur énergie et leur inventivité ont sauvé plus d'un film.

Dailleurs pour ce qui est des musiques un youtubeur les a rassemblés et mis sur youtube!

La musique d'action:
http://www.youtube.com/watch?v=UWwQmSc20ek
Le theme principal:
http://www.youtube.com/watch?v=xeofWxlPiTQ

Aprécié!

Ca sent le fake à mon humble avis. Tu as trouvé ça où?

Sur google image tout simplement, j'ai pas pu avoir accès au forum qui la posté, mais je sens aussi un peu le fake.