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Bio Menahem Golan : producteur et réalisateur https://forum.nanarland.com/viewtopic.php?f=17&t=4692 |
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Auteur: | Nikita [ 31 Déc 2004 2:30 ] |
Sujet du message: | Bio Menahem Golan : producteur et réalisateur |
MENAHEM GOLAN Sans Menahem Golan, Nanarland existerait-il ? Il est permis de se poser la question tant notre homme, producteur et réalisateur à l’activité aussi débordante que le mauvais goût, a fait faire des pas de géants à la noble cause du cinéma débile. Avoir lancé Jean-Claude Van Damme, Michael Dudikoff, Shô Kosugi et la mode du film de ninja, relancé Chuck Norris et Charles Bronson, tenté de faire de Lou Ferrigno et Dolph Lundgren des super-stars, coulé Tobe Hooper, le film de disco et la franchise Superman, produit un film sur la lambada et un Jean-Luc Godard, c’est trop pour un seul homme mais digne d’un vrai héros du cinéma frappé ! ![]() Menahem Golan, de son vrai nom Menahem Globus, naît le 31 mai 1929, à Tiberias, dans ce qui est alors encore la Palestine. Ses parents sont des commerçants juifs originaires de Pologne. Selon la légende, le jeune Menahem connaît une adolescence quelque peu aventureuse et n’hésite pas à user de sa carrure de boxeur pour protéger les convois de marchandises familiales contre les maraudeurs du désert. En 1948, Menahem vit les heures exaltantes et difficiles de la création d’Israël. C’est par patriotisme qu’il changera son nom, en référence aux plateaux du Golan. Le jeune homme s’engage dans l’armée israélienne, où il devient pilote d’avion. Mais il va ensuite s’orienter vers le monde du spectacle en prenant des cours de théâtre à Londres, à l’Old Vic Theatre School. De retour en Israël, Menahem devient producteur pour le théâtre. En 1963, il commence à travailler pour le cinéma comme assistant à la production sur un film du célèbre Roger Corman, «The Young racers ». Enhardi par cette expérience sous la houlette d’un pionnier du cinéma bis et de la démerde budgétaire, Menahem réalise son premier film la même année. Il s’affirme dès le début comme réalisateur-producteur, s’associant avec son jeune cousin Yoram Globus (né en 1941). Les duettistes fondent leur compagnie de production, «Noah films », où ils tiendront des rôles distincts qui resteront les leurs durant leur long partenariat : Menahem, fort de ses compétences de cinéaste (il réalise certains des films lui-même), sera le «créatif » de l’équipe, tenant des fonctions de directeur artistique ; Yoram sera le responsable financier, poste moins glamour mais non moins acrobatique. L’aventureux Menahem n’hésite pas à prendre des risques : "Il faut savoir que j'ai produit mon premier film en vendant ma maison pour le financer". ![]() Yoram Globus. ![]() Les films produits par les deux cousins sont initialement destinés au marché israélien, mais s’exportent bien et remportent parfois de beaux succès : en 1964, «Sallah Shabati », d’Ephraïm Kishon, est nominé à l’Oscar du meilleur film étranger. Dans les films qu’il réalise, Menahem Golan s’affirme comme un metteur en scène sans génie, mais solide et efficace, doué pour les scènes d’action : notre homme recherche avant tout le spectacle et le divertissement sans fioritures. Les années passant, Golan et Globus visent de plus en plus le marché international, notamment via des co-productions avec les USA. En 1975, Menahem Golan réalise «Lepke le caïd », récit de la vie d’un gangster juif américain, avec Tony Curtis : le film sera très apprécié. Le cinéaste-producteur, jovial, hâbleur et grande gueule, s’affirme comme l’une des personnalités les plus marquantes du cinéma israélien. En 1976 a lieu l’opération d’Entebbe, qui voit l’armée israélienne avoir raison d’un commando de terroristes allemands et arabes qui avaient détourné un avion d'Air France avec le soutien d'Amin Dada (du pur folklore années 70!). Plusieurs films sont aussitôt tournés sur l’affaire, dont un par Menahem Golan: «Entebbe : opération thunderbolt », réalisé à la massue, bénéficie notamment de la présence de Klaus Kinski et Sybil Danning en terroristes et d’apparitions d’Ytzhak Rabin et Shimon Pérès (alors respectivement Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères) dans leurs propres rôles. Menahem fait preuve ici à la fois d’un proverbial opportunisme qui ne le quittera jamais et d’un indéniable talent propagandiste de choc, au service de la politique de son pays. Le film récoltera une nomination à l'Oscar du meilleur film étranger. ![]() ![]() Sybil et Klaus, des terroristes communistes très discrets! ![]() Amin Dada. ![]() L'armée israélienne va leur botter le cul! ![]() En 1979, Menahem Golan et Yoram Globus font l’acquisition de Cannon Group, une modeste compagnie américaine de production de films. C’est le début d’une vertigineuse ascension, qui va voir les deux boulimiques compères s’affirmer à la fois comme les producteurs les plus pittoresques des années 80 et comme des pourvoyeurs de nanars au kilomètre. Menahem aura beau jeu de rappeler plus tard qu'"Entre 1979 et 1989, Cannon symbolisait l'âge d'or de la production indépendante aux USA" ! Golan et Globus vont faire de Cannon un vaste empire, ouvrant des bureaux en Europe et s’établissant à la fois comme producteurs, distributeurs et exploitants ! Les cousins font preuve de méthodes de pirates et d’une capacité à usiner des produits au mauvais goût à toute épreuve : ils essaieront notamment, via leur filiale italienne, de faire de Lou Ferrigno un rival d’Arnold Schwarzenegger, en lui faisant tourner deux «Hercule » à la nullité proverbiale. Bruno Mattei, qui tourna pour eux «Les Sept gladiateurs » avec le pauvre Ferrigno, se souvient que les deux compères « n’avaient jamais les sous nécessaires, mais se débrouillaient pour les avoir quand même ! ». Le style Cannon, c’est avant tout un décalage flagrant entre les moyens mis à l’écran et la valeur intrinsèque du film : Golan et Globus enrobent en effet de moyens financiers relativement élevés des contenus de pures séries B bourrines, ce qui fera un temps leur succès mais en marquera la limite. Le duo inondera également les marchés vidéos de séries B et Z achetées aux quatre coins du monde, et revendues par lot aux distributeurs. C'est notamment la grande époque du cinéma bis philippin destiné à l'Occident, et des faux films américains tournés à Manille avec les Richard Harrison, Bruce Baron et autres Romano Kristoff, dont Golan et Globus comptent parmi les diffuseurs. ![]() ![]() ![]() ![]() Entre-temps, c’est principalement via ses productions et réalisations américaines que Menahem Golan va tenter de devenir le roi du monde. S’il n’est pas très heureux avec «Bim Stars : the apple», tentative de film disco qui se prend les pieds dans une mode finissante, il décroche au contraire le jackpot avec «L’Implacable ninja », série B correcte tournée en 1981, avec Franco Nero en improbable ninja moustachu. Le film va faire émerger un filon incroyablement lucratif, qui profitera à bien des margoulins du cinéma, dont le moindre n’est pas cette crapule de Godfrey Ho : tout le style des films ninja de Ho est contenu dans les dix première minutes du film de Menahem Golan ! ![]() ![]() La mode des ninja va être l’une des plus profitables des années 80 : Menahem lance la carrière de l’artiste martial japonais Shô Kosugi, le méchant de «L’Implacable ninja », qui se retrouve promu héros positif dans «La Revanche de ninja », «Nine deaths of the ninja » (en français : «American ninja ») et «Ninja III : domination » . Kosugi étant quand même trop typé et ténébreux, Golan lance alors son nouveau ninja, en la personne de l’endive américano-russe Michael Dudikoff, protagoniste de «American warrior » (titre américain "American ninja") et sa suite « Le Ninja blanc ». ![]() En faisant du héros ninja un militaire américain, Menahem réussit à coupler deux modes : celle du guerrier des ténèbres asiatique et celle du film d’action patriotique, qui fait fureur en ces temps de reaganisme galopant. Un certain nombre de films réalisés ou produits par Menahem Golan se caractériseront en effet, outre un goût pour l’action pure et dure, par un discours politique manié avec la subtilité d’une tracto-pelle. Ancien militaire et sioniste de coeur, Menahem centre l’action de nombre de ses films sur les méfaits d’affreux malfaiteurs (terroristes), souvent arabes et/ou communistes, à qui de vaillants héros américains et/ou israéliens éparpilleront la gueule à coups de poings/pieds/uzis/bazookas/ogives nucléaires (rayer les mentions inutiles). Le film le plus représentatif de cette tendance est évidemment «Delta force », qui impose, après «Portés disparus » (autre production Cannon), Chuck Norris comme symbole du héros patriote et musclé. ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Outre ses films de guerre et ses ninjateries, Menahem prône également des valeurs d’humanisme raffiné, puisqu’il relance en 1982 la carrière du sexagénaire Charles Bronson en lui faisant tourner «Un justicier dans la ville 2 », huit ans après le premier film du nom. Bronson deviendra l’une des principales vedettes des productions Golan-Globus. Parallèlement, Robert Ginty a lui aussi les honneurs de la Cannon qui le charge de nettoyer New York au lance-flammes dans «Exterminator 2 ». Cannon s’essaie également au film de science-fiction de prestige en faisant tourner à Tobe Hooper un catastrophique «Lifeforce », sombre histoire d’invasion de vampires de l’espace. La compagnie commence déjà à avoir les yeux plus gros que le ventre et à financer à perte des projets invendables… ![]() ![]() ![]() Cannon, dans son activité de production tous azimuts, diversifie sa politique et propose un certain nombre de films d’auteur et de prestige. On retrouvera même Menahem Golan producteur d’un film aussi pointu que «Love streams » de John Cassavetes ! Certains de ses choix seront heureux, comme «Mona Lisa » de Neil Jordan, «Barfly » de Barbet Schroeder et «Runaway train » de Andreï Konchalovsky, d’autres laissent plutôt supposer que Golan et Globus produisaient un peu au hasard. Les cousins Dalton font ainsi signer à Jean-Luc Godard un contrat pour réaliser une adaptation du «Roi Lear ». Avaient-ils seulement vu ses films ? Toujours est-il que Godard, comme s’il voulait leur jouer un bon tour, réalise son film le plus abscons : s’ensuit à Cannes une conférence de presse commune rocambolesque des producteurs et du cinéaste, au cours de laquelle Menahem Golan menace Jean-Luc Godard de procès ! Le film restera bloqué durant plus de dix ans… ![]() ![]() ![]() ![]() Au milieu des années 80, Cannon est omniprésent sur les marchés du film : Golan et Globus forment un duo mal assorti dont les prestations publiques sont assez divertissantes. Globus, homme réservé et peu à l'aise en public, lit laborieusement des notes d'intention, puis laisse la plupart du temps la parole au cabotin Golan, qui transforme leurs conférences de presse en véritable shows. Le producteur Joël Soisson garde un souvenir ému de ses contacts avec Golan et Globus : "D'authentiques bateleurs. J'ai travaillé avec eux quelque temps. Je me souviens d'être allé une année à Cannes. Ils avaient installé une immense affiche où ils promettaient : "MITCHUM, WAYNE, TAYLOR." Et c'étaient Chris Mitchum, David Wayne et John Taylor. Ces types feraient n'importe quoi. Et pour pas cher." (cité par François Kahn dans son "Encyclopédie du cinéma ringard") Les duettistes annoncent à grand renfort de publicité tapageuse des projets tous plus mirobolants les uns que les autres, dont un «Spider-man » qui ne verra jamais le jour. Les nouveaux films de la Cannon vont, c’est promis, tout fracasser au box-office et faire de l’ex-compagnie de série B la nouvelle Warner Bros : «Les Maîtres de l’univers », d’après la célèbre ligne de jouets Mattel, avec la nouvelle star Dolph Lundgren ; «Over the top », mélo sportif réalisé par Menahem Golan lui-même, pour lequel Sylvester Stallone a obtenu la somme de 13 millions de $ (un record à l’époque). Patatras, ces films aux budgets hypertrophiés se révèlent des échecs, la qualité intrinsèque des œuvres n’étant pas à la hauteur de leurs moyens financiers. Cannon échoue pareillement à lancer Richard Chamberlain en nouvel Indiana Jones avec les deux films « Allan Quatermain ». La compagnie a également repris à son compte la franchise Superman, et produit un «Superman IV », avec Christopher Reeve, qui sera un désastre commercial. ![]() ![]() Cannon continue de produire à toute allure, mais sa politique d’investissement hasardeuse, sa croissance trop rapide l’ayant conduit à l’endettement et le manque de succès de ses films-locomotives conduisent la compagnie à une faillite aussi rapide que son ascension. En 1987, la situation est devenue critique. Cela n’empêche pas Menahem Golan de continuer à réussir des coups de maître : il confie à un obscur comédien belge de film d’actions le rôle principal de la série B «Bloodsport ». La carrière de Jean-Claude Van Damme est lancée ! ![]() ![]() Mais en 1989, Cannon vit ses dernières heures. Brouillé avec Yoram Globus, Menahem Golan finit par lâcher les rênes. La compagnie connaîtra divers rachats et avatars (rachat par la MGM, reprise en main par Globus, bref retour de Golan...) avant de disparaître pour de bon en 1994. ![]() ![]() Entre-temps, Menahem Golan a rebondi en lançant sa nouvelle société, la «21st Century », dont le manque d’ambition sera aussi patent que son nom était peu imaginatif. Il ne produit plus que des séries B à la manque, dont un «Captain America » en 1989, qui tenait maladroitement de faire la pige au «Batman » de Tim Burton. Il tente de profiter des modes musicales en sortant un «Lambada : the forbidden dance » et se trouve pour l'occasion en concurrence avec son ancien associé Yoram Globus qui produit son propre film de «Lambada-exploitation»!! ![]() ![]() ![]() ![]() 21st Century vivotera quelques années, produisant à l’économie des films tournés en Russie pour raisons de coûts et annonçant d’improbables et miteux projets dans les marchés du film. Là où Cannon faisait la promo de ses tournages à grand renfort de ballons dirigeables, 21st Century ne propose plus pour attirer l’investisseur que de pauvres affiches bricolées par des graphistes stagiaires ! Les temps sont durs pour Menahem, qui finit par devoir fermer sa nouvelle société. Il reprendra langue avec son cousin Yoram pour les besoins de deux nouvelles compagnies, Dynamic Pictures et Magic Entertainment, dont les résultats ne seront pas à la hauteur des prétentions de leurs noms. Menahem travaille un temps pour d’autres compagnies de production. Il prouve en 1997 que son opportunisme ne l’a pas abandonné en tournant «The Versace murder », avec Franco Nero quelques semaines après l’assassinat du couturier Gianni Versace ! Menahem fonde ensuite sa nouvelle compagnie, qu’il nomme en toute simplicité «New Cannon », annonçant à nouveau d’alléchants projets avec des castings pharaoniques et des chances de concrétisation minimes. ![]() Le nom de Menahem Golan reste encore aujourd’hui attaché à la notion de trash cinématographique : il ne faut pas pour autant oublier que, malgré un mercantilisme effréné et un manque de scrupules certains, l’homme put occasionnellement produire des films de qualité, ce qui fait regretter que son activité bouillonnante n’ait pas été mieux maîtrisée. Admettant pudiquement avoir "fait des films bons et d'autres moins", Menahem nous rappelle qu’en matière de nanar, c’est souvent l’audace qui paie ! Si Cannon n’avait pas produit tant de films aussi ambitieux que crétins, aussi divertissants que grotesques, la face du nanar en eût sans doute été changée ! Nikita Films chroniqués : Réalisateur-producteur: Bim Star (the apple) Delta force Over the top Producteur: American warrior (American ninja 1) American ninja (Nine deaths of the ninja) American cyborg Cyborg Hard Rock Zombies Hercule Delta Force 2 Cobra Captain America (1989) Les Barbarians Les Maîtres de l’univers Braddock : portés disparus III Ninja III Filmographie : Réalisateur-producteur ou réalisateur uniquement : 1963 – El Dorado 1964 – Shemona ‘Ekevot Ahat 1964 – Dalia Vehamalahim 1966 – Trunk to Cairo 1966 – La Fille de la mer morte 1967 - 999 Aliza Mizrahi 1968 – Tuvia Vesheva Benotav 1969 – What’s good for the goose 1969 – Margot Sheli 1970 – Ha Pritza Hagdola 1970 – Lupo 1971 – Malkat Hakvish 1971- Katz V’Carasso 1972 – Escape to the sun 1972 – Shod Hatelephonom Hagadol 1974 – Kazablan 1975 – Lepke le caïd 1975 – Diamonds 1977 – Entebbe : opération thunderbolt 1975 – Sos danger uraniem 1979 – Le Magicien de Lublin 1980 – BIM Star : the apple 1981 – L’Implacable ninja 1984 – Over the Brooklyn bridge 1986 – Delta force 1987 – Over the top / Le Bras de fer 1988 – Hannah’s war 1990 – L’Opéra de quat’sous 1991 – Zebracka opera 1992 – Hit the dutchman 1993 – Silent victim 1994 – Deadly heroes 1995 - Russian roulette – Moscow 95 1996 – Die Tunnelgangster von Berlin 1997 – The Versace murder 1998 – Armstrong 1998 - Breaking the silence 2001 – Death game 2002 – Crime and punishment 2002 – Ha-Shiva MeHodu Producteur uniquement : 1964 – Sallah Shabati 1968 – Nes B’Ayara 1969 – Sam’s song 1969 – Margo Sheli 1971 – Jump 1972 – Ani Ohev Otach Rosa 1973 – Ha Bayit Berechov Chelouche 1973 – Abu el Banat 1976 – The Passover plot 1976 – Mishpahat Tzan’ani 1976 – Lupo goes to New York 1976 – Diamante Lobo 1977 – Kid vengeance 1978 – Eskimo lemon 1978 – Ysraelim Matzhikim 1979 – Yotzim Kavua 1979 – Nisuin Nusah Tel Aviv 1979 – Imi Hageneralit 1980 – The godsend 1980 – The happy hooker goes hollywood 1980 – Schizoid 1980 – Seed of innocence 1980 - Dr Heckyl and Mr Hype 1981 – L’Amant de Lady Chatterley 1982- Shifshuf naim 1981– New year’s evil 1981 – Body and soul 1982 – Un justicier dans la ville 2 1982 The Last american virgin 1982 That championship season 1982 – L’Epée du vaillant 1982 Sapihes 1982– Nana : Le Désir 1983-El tesoro del las cuatro coronas 1983– Le Justicier de minuit 1983 – 10 to midnight 1983– The House of long shadows 1983 – The wicked lady 1983 - Hercule 1983 – La Revanche de ninja/ La revanche du ninja / Ninja II 1983 – Hospital massacre 1983 - Sahara 1983– Les Sept gladiateurs 1983– Sababa 1984– Love streams 1984– Over the brooklyn bridge 1984- Breakin’ 1984- L’Ambassadeur 1984- Bolero 1984- I’m almost not crazy : John Cassavetes 1984- Exterminator 2 1984- Machination 1984- Portés disparus 1984- Breakin’2 : electric boogaloo 1984- Roman Za’ir 1984- Ordeal by innocence 1984- Ninja III : domination 1984- Grace Quigley 1984- Edut Me’ones 1985 - Hot resort 1985 - Portés disparus 2 1985 - Mata Hari 1985 - The Assisi Underground 1985 - Lifeforce 1985 - American warrior (American ninja) 1985 - American ninja (Nine deaths of the ninja) 1985 - Déjà vu 1985 - Invasion USA 1985 - Le Justicier de New York 1985 - Berlin affair 1985 - Les Aventures d’Hercule (Hercule II) 1985 - Allan Quatermain et les mines du roi Salomon 1985 - Runaway train 1985 - Thunder alley 1985 - Rappin’ 1985 - Hot chili 1985 - Ha-Me’ahev 1985 - Harimu Ogen 1985 - Fool for love 1985 - Detective school for dropouts 1986 - Camorra 1986 - Field of honor 1986 - Cobra 1986 - Dangerously close 1986 - L’Invasion vient de Mars 1986 - The Naked cage 1986 - Massacre à la tronçonneuse 2 1986 - Otello 1986 - Firewalker 1986 - Duo pour une soliste 1986 - Paiement cash 1986 - 52 Pick-up 1986 - Salome 1986 - Malkat Hakitah 1986 - American warrior 2 (Avenging force) 1986 - America 3000 1986 – Aladdin 1987 - Protection rapprochée 1987 - Over the top (Le Bras de fer) 1987 - Street smart 1987 - Hanoï Hilton 1987 - Les Barbarians 1987 - Le Ninja blanc (American ninja 2 : the confrontation) 1987 - Mascara 1987 - Allan Quatermain et la cité de l’or perdu 1987 - Le Bayou 1987 - Superman IV 1987 - Les Maîtres de l’univers 1987 - Barfly 1987 - Les Vrais durs ne dansent pas 1987 - King Lear 1987 - Cordes et discordes 1987 - Dancers 1987 - Le Justicier braque les dealers 1987 - Under Cover 1987 - Number one with a bullet 1987 - Mercenary fighters 1987 - The Emperor’s new clothes 1987 - Le Trésor de San Lucas 1987 - Business as usual 1987 - The Beauty and the beast 1988 - Braddock : portés disparus III 1988 - Alien from LA 1988- Going bananas 1988 - Bloodsport 1988 - Rendez-vous avec la mort 1988 - Powaqqatsi 1988 - Héros 1988 - Manifesto 1988 - Le Messager de la mort 1988 - Un cri dans la nuit 1988 - Hansel et Gretel 1988 - Snow white 1988 - Haunted summer 1988 - Gor 1988 - I Giorni randagi 1988 - Doin’time on planet Earth 1988 - Puss in boots 1988- Kinjité : sujet tabou 1989 - Cyborg 1989 - Le Fantôme de l’opéra 1989 - The Rose garden 1989 - Sinbad 1989 - Journey to the center of the earth 1989 - Lambada : the forbidden dance 1989 - Captain America 1990 - Delta force 2 1990 - O Quinto Macaco 1990 - La Nuit des mort-vivants 1990 - Bullseye ! 1991 - Killing streets 1991 - The finest hour 1991 - Danse macabre 1991 - Prison planet 1991 - Mad dog Coll 1991 - Invader 1992 - Desert kickboxer 1993 - Teenage Bonnie and Klepto Clyde 1993 - Silent victim 1994 - American cyborg 1994 - Dead center 1999 -Speedaway junky 2000 -Days of love 2000 -After sex 2000 –Kumité 2000 – Escape to grizzly mountain Icono : http://www.cannonfilms.com http://alansmithee.5u.com http://www.vhs-survivors.com http://www.amazon.com http://www.tournages-lesite.com http://www.affichescinema.com http://www.moviecovers.com http://www.themarker.com |
Auteur: | Alcatel [ 31 Déc 2004 10:53 ] |
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Powaqqatsi est un autre de ces bons films: un excellent "documentaire artistique" de Godfrey Reggio, à la production duquel Lucas et Coppola ont été associés. |
Auteur: | Wolfwood [ 31 Déc 2004 11:41 ] |
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Je connaissais pas cet homme mais force et de constater qu'on lui doit beaucoup. Excellente bio. |
Auteur: | zord [ 31 Déc 2004 12:07 ] |
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Excellente biographie !!! Finalement, Mehanem, c'est un peu le grand père que nous aurions tous ailmé avoir!!! Enfin, je dis ça, je dis rien, hein... |
Auteur: | Nikita [ 31 Déc 2004 14:22 ] |
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Bonus photo : Sybill Danning, méchante terroriste communiste et libidineuse, désappe une otage dans "Entebbe opération thunderbolt" ![]() et montre sa plastique à ses sbires arabes et ougandais, toujours dans le même film. ![]() |
Auteur: | le nanarsupilami [ 31 Déc 2004 16:36 ] |
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On en apprend, des choses, avec cette superbe bio ! ![]() |
Auteur: | pookaoomba [ 31 Déc 2004 16:57 ] |
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![]() |
Auteur: | Karate Ninja [ 31 Déc 2004 21:38 ] |
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Excellent comme toujours serait-on tenté de dire ![]() |
Auteur: | John Nada [ 01 Jan 2005 20:07 ] |
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Excellent, une bio sur Golan-Globus-Cannon, il le fallait !! ![]() |
Auteur: | SamReVolt [ 01 Jan 2005 22:06 ] |
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Nous en rêvions, Nikita l'a fait. |
Auteur: | Kobal [ 02 Jan 2005 12:32 ] |
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Je m'associe à mes camarades pour m'exclamer : EXCELLENT !!!! Depuis le temps que je l'attendais celle-là (faut dire qu'il est difficile quand on est nanardos d'échapper au logo de la Cannon pendantbien longteps) !! |
Auteur: | wilsonleyack [ 02 Jan 2005 12:41 ] |
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Bravo pour cet hommage à la sacrosainte institution qu'est la Cannon et à son saint patron Golan!!! |
Auteur: | Ironbob [ 02 Jan 2005 13:39 ] |
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Golan est le saint patron du nanar et Nikita est son prophète!! |
Auteur: | Invité [ 02 Jan 2005 15:51 ] |
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![]() ![]() Menahem Golan, on T'aime! |
Auteur: | MrKlaus [ 02 Jan 2005 16:09 ] |
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Excellent, mais "American ninja" (aka "Nine death of the ninja") est distribué et non pas produit par la CANNON... Et puis arrétez avec ces bios, j'ai même plus de chronique à lire... |
Auteur: | Nikita [ 02 Jan 2005 16:20 ] |
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Bah, selon IMDB (qui peut se tromper), Golan et Globus ont bien joué un rôle là-dedans...Ils ont pu effectivement racheter les droits du film une fois terminé et se l'approprier, on ne va pas se battre là-dessus. Citer: Full Cast and Crew for
Nine Deaths of the Ninja (1985) Réalisé par Emmett Alston (...) Produit par Ashok Amritraj .... producer Yoram Globus .... executive producer Menahem Golan .... executive producer |
Auteur: | Robert Zdar [ 03 Jan 2005 12:05 ] |
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Nikita trop puissant !!!! |
Auteur: | John Nada [ 19 Jan 2005 19:57 ] |
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Tu pourrais rajouter ça : Cité par François Kahn dans son ouvrage "Encyclopédie du Cinéma Ringard" [mettre lien vers la notule bibliographique quand celle-ci sera en ligne], le producteur Joël Soisson garde un souvenir ému de ses contacts avec Golan et Globus : "D'authentiques bateleurs. J'ai travaillé avec eux quelque temps. Je me souviens d'être allé une année à Cannes. Ils avaient installé une immense affiche où ils promettaient : "MITCHUM, WAYNE, TAYLOR." Et c'étaient Chris Mitchum, David Wayne et John Taylor. Ces types feraient n'importe quoi. Et pour pas cher." |
Auteur: | Nikita [ 20 Jan 2005 9:59 ] |
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Rajouté. |
Auteur: | Paul Gap [ 31 Juil 2005 10:30 ] |
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pas si catastrophique que ça aurait pu être lifeforce ! |
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