BILL PULLMAN
Si le grand public ne connaît pas forcément le nom de Bill Pullman, son visage est parmi les plus familiers qui soient. Comédien à la carrière plus qu’honorable, notre homme illustre comme bien d’autres le fait que toute filmographie, si respectable soit-elle, cache ses perles nanardes.
William Pullman est né le 17 décembre 1953, à Hornell, dans l’état de New York. Il envisage des études d’architecture, mais sa découverte du théâtre va faire naître chez lui une autre vocation. Diplômé en études théâtrales, il pense se concentrer sur la mise en scène avant qu’un de ses professeurs ne l’encourage à se concentrer sur le métier d’acteur. Bill Pullman joue sur scène, avant de décrocher un emploi de professeur de comédie à l’université du Montana, état auquel il restera très attaché. En 1981, il décide de passer de l’enseignement à la pratique et s’installe à New York, où il percera au théâtre. Au milieu des années 80, Bill tente sa chance au cinéma, qui paie davantage que la scène. Son deuxième film, «La Folle histoire de l’espace » («Spaceballs), de Mel Brooks, où il joue un Han Solo d’opérette lui donne l’occasion de s’affirmer en tant qu’acteur comique. Parmi ses meilleurs rôles, on citera le méconnu «L’Emprise des ténèbres » («The Serpent and the rainbow »), de Wes Craven.
Au tournant des années 90, Bill Pullman s’affirme en tant qu’excellent acteur de second rôle, dans des rôles comiques et dramatiques. Son jeu parfois fantaisiste et décalé lui vaut de nombreux personnages de soupirants empotés et éconduits («Mr Wrong », «Nuits blanches à Seattle ») mais également de méchant inquiétant (« The Last seduction », dont le réalisateur John Dahl est un de ses anciens élèves comédiens du Montana). Un peu catalogué dans des rôles de personnage lunaire, il surprend son monde en montrant un grand charisme dans «L’Amour à tout prix », gentille comédie romantique avec Sandra Bullock. Des rôles sont écrits exprès pour lui, dont certains lui donneront l’occasion de fabuleuses prestations, comme «Lost Highway », de David Lynch.
La « success story » de Bill Pullman ne pouvait cependant se passer de certains écarts dans le domaine du nanar. On aura ainsi pu l’apprécier en Président des USA dans le fabuleusement crétin «Independence day », où l’absence de direction d’acteur, couplé au ridicule du personnage et au ton généralement grotesque de l’œuvre, contribue à lui faire rejoindre les sommets du n’importe quoi.
Bill Pullman poursuit ensuite sa carrière, alternant avec bonheur rôles à l’écran et à la scène, prouvant que le fait de sombrer occasionnellement dans le nanar n’a jamais ôté son talent à aucun comédien. Mais ce qui fait le malheur (artistique) des acteurs peut faire le bonheur de nanarland !
Nikita.
2004 – The Orphan king
2004 – Dear Wendy
2004 – The grudge
2003 - Rick
2002 – 29 palms
2001 - Ignition
2001 – A man is mostly water
2000 – Le Bon numéro
2000 – Titan A. E.
2000 – Le Coupable
1999 – History is made at night
1999 – Brokedown palace
1999 – Lake Placid
1998 – La Méthode zéro
1997 - End of Violence, The
1997 - Lost Highway
1996 - Independence Day
1995 – L’Amour à tout prix
1995 - Casper
1994 - Wyatt Earp
1994 - Last Seduction
1994 – Mr Wrong
1993 - Malice
1993 - Nuit blanche à Seattle
1993 - Sommersby
1992 – Nervous ticks
1992 – Newsies
1992 - Singles
1992 – Une équipe hors du commun
1991 - Liebesraum
1990 - Brain Dead
1990 – Sibling rivalry
1990 – Cold feet
1990 – Going under
19889 – Cold feet
1988 – Voyageur malgré lui
1988 – Rocket Gibraltar
1987 – L’Emprise des ténèbres
1987 – La folle histoire de l’espace
1986 – Y-a-t-il quelqu’un pour tuer ma femme?
Et de nombreux téléfilms et séries télé.
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"Ach ! Dans mon pays, on appelle ça... LA SOUPE AUX SCHULTZ ! HAHA !" (La Guerre des espions)

Dernière édition par Nikita le 26 Déc 2004 12:50, édité 2 fois au total.
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